Enchantant

J’admet que ceux qui me mentent pour me caresser sur la tête dans le sens du poil, c’est agréable, d’autant plus que je suis chauve, mais le contact de la peau, notamment celui du sexe opposé, c’est super !

En général, par « bravitude » on prétend que le regard des autres n’a aucune importance, notamment quand il s’agit de subir leurs critiques et de s'en protéger. Mais si vous faites quelque chose de bien, d’assurer une responsabilité associative (par exemple), et que l’on vous reconnaisse des qualités spécifiques dans ce rôle-là, n’allez pas prétendre que cela ne vous touche en aucune manière, vous seriez un menteur.

L'estime de soi, nous en avons tous besoin...nous ne vivons pas seul, isolé dans notre tour d'ivoire, nous avons besoin du regard des autres, car nous sommes des êtres sociaux.

Julos Beaucarne, un poète belge chantait : "Si tous les gens qui pensent de mal de moi savaient ce que je pense d’eux, ils en diraient bien d’avantage." Symétriquement, cela s’applique aussi à ceux qui penseraient (éventuellement) du bien de moi, car ceux-là sous-estiment ce que je pense réellement de moi.

Consciemment ou pas, lorsque l’on s’exprime, que l'on partage, on ne peut pas faire l’impasse d’une abstraction totale de soi. Ne soyez pas confus, c’est normal et naturel. Réagir, répondre, est toujours en lien avec nos préoccupations du moment, nos expériences d’autrefois. C’est ce qui constitue l’intérêt et la spécificité d’un message. Les participants du forum, nous finissons à travers leurs écrits, par découvrir certains aspects de leur originalité, de leur personnalité, c’est l’intérêt même du sujet. S’il en était autrement nous serions, inodore, sans couleur et sans saveur…(aucun intérêt) Si les selfies à répétition, notamment chez les jeunes, peuvent nous sembler à juste titre ridicule, il est pratiquement impossible de ne pas parler de soi, lorsque l’on réagit. Guy Béart, en son temps, nous disait déjà la même chose… https://www.youtube.com/watch?v=yCg-ZrTJ-g8&pp=ygUycGFybGV6IG1vaSBkZSBtb2kgaWwgbiBhIHF1ZSDDp2EgcXVpIG0gaW50w6lyZXNzZSA%3D

On peut tout à fait évoquer la durée chiffrée en heure ou minutes pendant laquelle se déroule un évènement ? Mais en philosophie ou en histoire, il me semble que c’est plutôt les conséquences induites par l’évènement ayant déjà eu lieu et ses effets, qui sont le sujet d’intérêt d’une dissertation?

Tobi or not Tobi, expira de façon cultivée le petit singe, avec ses grands yeux vers moi, évoquant au passage sa grande culture et ses lectures de Shakespeare de la littérature anglaise. (Excuse-moi Blaquière, mais l’occasion était trop belle pour rater mon petit calembour !)

Petit pas de côté… Au 19ème siècle, le piano était l’instrument de musique le plus commun et le plus répandu dans les familles. Mon père me disait qu’a une certaine époque, pour indiquer qu’une maison ou un appartement était proposé libre à la location, notamment à Paris, était spécifié « A louer pour famille, sans enfants, sans animaux, sans piano. » Il faut reconnaitre, qu’écouter en boucle une personne ou un gamin faire ses gammes sur un piano c’est crispant. De nos jours, dans le barouf ambiant des bruits de la rue, de la radio, de la télévision, des sirènes de police ou des pompiers, le son du piano serait sans doute inaudible et noyé dans la masse. Bref, il n’est pas inutile de recontextualiser une époque précise, pour comprendre certains textes d’hier, qui nous semblent totalement outrancier aujourd’hui.

Lorsqu’il s’agit de défendre ses intérêts, nous activons tous (il me semble) notre jugement rationnel, mais lorsqu’il s’agit d’apprécier ou pas une œuvre d’art, une musique qui nous touche et nous émeut, le timbre de voix d’un être cher, nous activons notre jugement émotionnel. Bref, l’opposition entre rationnel et émotionnel, cela dépend du contexte pour chacun de nous, cette opposition n’a pas beaucoup de sens, de mon point de vue.

Un peu trop franchouillard à mon goût, je n'en visualise aucun. La notion d'évasion avec des acteurs étrangers, des lieux différents, participe à la distanciation médiatique virtuel nécessaire à la distraction, alors que le feuilleton français veut créer une vraisemblance avec le réel, avec des acteurs d'origine française, dont on connait déjà toutes les mimiques etles outrances... La raison est peut-être là ? Suivre une fiction dans un monde inconnu favorise l'évasion mentale, selon ma perception !

Il faut bien reconnaitre qu'il y a une part de vérité dans cette affirmation, car les pauvres n'ont rien à perdre alors que les possédants peuvent à tout instant, tout perdre !

Le roulis, mouvement régulier et cyclique de bâbord à tribord. Le tangage, mouvement régulier du soulèvement alternatif de la poupe et de la proue du navire. Manque ici le mouvement du lacet, car le bateau ne se dirige jamais en ligne droite absolument rectiligne. Pour l’anecdote, au cours d’un de mes déplacements sur barge au large de la côte de Guinée en Afrique, j’étais pris en charge par un remorqueur dans le port de Dakar, car je devais rejoindre la barge qui passait au large. Dans la nuit noire et chaude africaine, dans le port tout était calme à trois heures du matin, certes les odeurs d’huile, de graisse, de graillon, provenant du remorqueur m’écœurait un peu, mais je savourais le privilège de l’instant suspendu. Lorsque le remorqueur sorti du port, avec des creux moyens de 6 mètres, ce n’était plus la même chanson, toutes les crevettes à l’armoricaine que j’avais dans l’estomac depuis mon repas, retournèrent à la mer. Et moi plié en deux au-dessus du bastingage, continuant à vomir, n’ayant plus rien dans l’estomac. N’y tenant plus je vais dans la cabine du remorqueur, encore plus instable qu’au niveau du pont, j’observe le pilote, calme, imperturbable, et je luis demande « Comment faites vous pour pour ne pas avoir le mal de mer ? » J’ai l’habitude me dit-il. Puis il me fit la remarque suivante, lorsque le jour se lèvera, dans trois heure, il suffit de fixer l’horizon, c’est la seul chose de stable, vous verrez cela ira beaucoup mieux. Effectivement, le jour levé, les poissons volants passant à proximité, le passage des baleines et leur baleineau, je fixais la ligne d’horizon , plus de mal de mer, le bonheur absolu d'un instant retrouvé.

Excellent sujet de débat et discussion January, j’en profite pour vous souhaiter tous mes vœux pour 2024. Il est vrai que la notion de conservation du souvenir familial est une préoccupation initiée en général par les plus anciens, grands-parents notamment. Grandir puis vieillir pour chacun de nous, c’est normal et dans l’ordre des choses, mais c’est aussi la prise de conscience aigüe, qu’une existence finalement, c’est très bref dans la durée. Pour l’anecdote, lorsque je rendais visite à mes parents avec mes enfants en Normandie, ma mère n’ayant de cesse de me rappeler à chaque fois qu’une vie c’est très court. Et je lui répondais invariablement, : " Maman tu me répète la même chose à chaque fois que je te vois". Intimement persuadé que le radotage est aussi une exclusivité observable chez les personnes âgées. Maintenant que j’ai atteint son âge, je mesure aujourd’hui la justesse et la pertinence de sa remarque. Mes petits montages vidéo ou diaporamas d’aujourd’hui à l’intention de ma famille, s’inscrivent dans cette préoccupation en lien avec le sujet, de laisser à mes petits enfants un souvenir de leur enfance, mais aussi pour nous les grands parents, une trace mémorielle pour eux, lorsque nous ne serons plus de ce monde. L’ainée de mes petits-enfants à 20 ans, ma fille en a 50, un de mes petits diaporamas récent, concocté avec les photos du début de ma vie de retraité. Je ne crois pas utile ou nécessaire de tout conserver pour les photos, je préfère une synthèse courte d'un moment de vie de famille, c’est plus plaisant à regarder et revoir. (à mon sens, mais chacun fait comme il l'entend) https://drive.google.com/file/d/1K72yZz4sgIv5ETYGwFGvZnH_nd1o11_p/view?usp=sharing

J’avoue que le problème est Cornélien, j’aurais eu du mal à choisir entre le sein que je préfère dans une situation comme celle-là ! En général, j’aime la peau lisse, mais si j’avais été le gendarme confronté à cette surprise, je n’aurais pas été capable de choisir et ne plus savoir à quel sein me vouer !

Vous avez une foutue aptitude à vous poser des problèmes existentiels et vous pourrir l’existence par manque d’autorité, envers vous-mêmes d’une part, envers les autres d’autre part Vous ne supportez pas l’alcool, ce n’est pas un problème, vous n’en buvez pas et le problème est totalement réglé. Pas besoin d’essayer de vous justifier auprès des autres, non, c’est non, c’est aussi simple que cela.

Tout à fait et bonjour Blaquière, tous mes vœux. Lorsque presque 80 % de la population française gravitait dans le monde rurale en 1946, c’était le mode de vie de la majorité du moment qui donnait le ton. A la Saint Michel, tout le mode déménage, c’était justement la période de la fin des récoltes qui clôturait l’année administrative.

Non je ne suis pas pied noir, mais je me souviens très bien de leur arrivée en 1962, nous les petits matous du village normand un peu endormi, nous étions en admiration par la beauté de toutes ces jeunes filles arrivant de l’autre rive de la méditerranée. Economiquement, beaucoup de parents pieds noirs étaient intégrés dans la fonction publique ou à l’EDF, j’ai le souvenir que l’intégration économique en France pour les familles pieds noirs s’est relativement bien passé, bien que la nostalgie de la mer et des paysages d’Algérie étaient souvent évoqués dans leurs discussions d’adolescents dans nos conversations. Puis d'observer, quelques années plus tard, des mariages entre certains de mes petits camarades et ces belles et beaux pieds noirs, devenus naturellement nos petits camarades de classes et de sports dans la foulée.

Satyre ou ça pousse ? j'ai un doute sur le sens du déplacement ?

Pour amorcer la pompe... En 2023, ma petite fille Bertille avait 20 ans, ma fille Sophie 50 ans, quant à mon âge, dans l’infini et au-delà (cela me fait toujours rire cette expression), j’ai réalisé pour la circonstance une petite vidéo en ma qualité de jeune retraité au début du 21ième siècle. Le grand-père au zoo avec sa petite fillotte… https://drive.google.com/file/d/1K72yZz4sgIv5ETYGwFGvZnH_nd1o11_p/view?usp=sharing

Lorsqu’un pays ou un état est occupé par l’ennemi, alors que la défaite est consommée, peut-on reprocher à ce pays ou cet état de se plier aux exigences de l’occupant ? Refaire l’histoire, prétendre faire un procès 80 ans plus tard à une institution étatique, en ignorant totalement dans quelles conditions, certains documents administratifs étaient rédigés à l’époque, c’est malhonnête et mensonger. On juge des individus et leurs actes, pas l’ensemble d’un pays, c’est complètement absurde.

Sans vouloir dévier sur le sujet, qui je l’avoue n’est pas d’une grande pertinence de mon point de vue, je garde un très bon souvenir de ma petite balade touristique à Colmar l’année dernière, ci-joint ma petite vidéo réalisée avec mon téléphone portable à Colmar … https://drive.google.com/drive/folders/1YKc8e_BA9wbXHi7UIR2iZKPfyU-Vgo5w?usp=sharing

Les transactions, les échanges, ont toujours eu lieu entre des entités respectives et distinctes, convenant d'une valeur symbolique aux objets permettant de réaliser et de finaliser un échange. Que des coquillages soient un outil d’échange sur certaines iles, n’est pas plus absurde ou moins idiot que d’échanger de l’or ou de la monnaie papier de nos jours. Honnêtement, je ne vois pas ou peu subsister le problème, le troc est toujours d'actualité que je sache !

A mon sens la monnaie papier de disparaitra jamais. D’une part, que des modes de paiement diverses puissent exister simultanément et en parallèle, est une expression de notre liberté individuelle. Par ailleurs, il existera toujours une partie de la population allergique définitivement au numérique, cela serait absolument idiot d’interdire à ceux-là, les échanges économiques. Par ailleurs, une monnaie est symbolisée par la confiance ou la défiance que les utilisateurs manifestent envers cette monnaie dans une région économique et géographique distinct et identifiable sans conteste. Lorsque je prétendais à mon petit fils que la monnaie numérique ou crypto-monnaie est une escroquerie officielle, car personne ne sait qui en fixe la valeur ou pas… Ce dernier était offusqué de ma remarque ! (Effectivement les vieux cons sont toujours à l'œuvre!)