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azad2B

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Billets posté(e)s par azad2B

  1. azad2B

    10
    Forts de toutes ces réflexions, nous constatons que l’idée du Dieu unique est largement battue en brèche par celle beaucoup plus agréable de celle d’une confédération de Dieux multiples. Pourquoi, mais simplement parce que un Dieu unique, censé être doté de toutes les qualités que l’on est en droit d’ attendre d’un Dieu digne de ce nom, ne pourrait en aucun cas avoir cautionné la conduite de ces individus méprisables qui ont fait l’ ancien testament.
    Le Royaume des Cieux serait donc peuplé d’un très grand nombre de Dieux, chacun avec ses défauts, ses qualités et son Esprit. Un individu optimiste accepterait l’idée que la Morale Générale, qui émane de ce Royaume pourrait être globalement bonne. Il suffirait par exemple que dans ce grand bain Spirituel, chacun des couples qualité/défaut opposés s’élimine quand ils se rencontre. La Morale Globale résultante, pourrait alors s’avérer positive. C’est à dire tendant vers le Bien plutôt que vers le Mal.
    Et c’est là qu’interviendraient, ceux là que l’on appelle gens de bonne volonté et qui peuplent la Terre et dont l’ Ame quand ils meurent va se mêler à celle des Dieux dans le grand bain spirituel évoqué ci dessus. Alors, dire que toutes les Religions ont du bon et que leurs adeptes peuvent opter pour respecter ce qui est bon, permet d’espérer que doucement la Morale Céleste va s’améliorer. Mais les Croyants ne sont pas, et c’est heureux, les seuls à qui on serait redevable de cette amélioration finale. La Foi, n’est qu’une petite partie de quelque chose de bien plus grand et que l’on pourrait assimiler à l’ Humanisme, tout simplement. Mais je vous concède que le choix du mot n’est pas important en fait. Et je crois qu’au Paradis, brave Croyant et bon Mécréant pourraient bien se trouver un tas de qualités en commun.
    Actuellement la Morale Céleste, penche du coté du Mal. Et le Tout Puissant qui en résulte conduit le monde comme Satan le conduirait. Il fait tout ce qu’il faut pour que son règne se perpétue. Sur Terre ses soldats, les financiers, les malfaisants, les politiques, les gourous laveurs de cerveaux, tous agissent pour servir ses desseins. Et il nous faut bien reconnaître que rien de bien tangible n’apparaît qui pourrait nous donner quelque espoir d’amélioration dans un avenir pas trop éloigné. Mais qui sait, peut être que là haut, un des Dieux, celui-là qui s’appelle Messie et qui sans doute se fait tout petit en ce moment, viendra et nous convaincra de notre potentiel d’action. Et que en quelques secondes une vague de lumière fera le tour de notre planète, nous ouvrira les yeux et que rendue consciente de sa puissance l’ Humanité toute entière transformée ira se jeter dans l’eau des océans, ou du haut de ses immeubles, ou dans les cratères des volcans, ou des hauteurs des montagnes, ou se plongera dans l’ alcool, l’overdose, le poison, les Temples, les Eglises ou les Mosquées….. Enfin partout où ça fait mal. Alors les âmes guéries des quelques dix milliards d’individus qui peuplent la Terre iront envahir le Ciel faisant pencher en une seconde la balance du coté du Bien.
    Définitivement, puisque plus aucune âme malsaine ne pourra venir troubler le merveilleux ordre établi.
    Hé, hé, coucou, c’est Azad2B qui vous a sorti sa dernière trouvaille. Elle vous a plu ma petite nouvelle ?
    Je suis certain qu'un metteur en scène Américain, en ferait une vidéo, pour la TV de ses cons citoyens.
    En attendant, si vous ne venez pas m'emmerder dans mon école, je n'irais pas chier dans les chaussons de vos prêtres.
     
  2. azad2B

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    Enfin tout cela nous a mené à la fin du sixième jour. Beaucoup de traductions de la Bible prétendent que Dieu se reposa le septième jour, mais il n’en n’est rien. La vérité est que peut-être, après avoir réagit face à son ennui, la réorganisation du Monde, fait d’un tout déjà pré-existant mais présentant une entropie maximale, Dieu réalisa qu’il ne survolait plus le Néant mais qu’au contraire, lui et ses congénères pouvaient jouir du spectacle d’un Monde ordonné. C’est surtout en cela que la création de la lumière s’est avéré être une bonne chose. Sortir le Monde du chaos, a sans doute permis à Dieu d'être, tout simplement. Ainsi, il y eut une nuit, et un jour, et nous entrons de plein pied dans le monde moderne. Ceux d’entre-vous qui se sont sentis intrigués par la lecture de la Genèse se sont certainement posés la question de ce que pouvaient être toute cette multitude de dieux qui y sont décrits. Et aussi de ces Géants qui avec les dieux se programmaient de joyeuses sauteries qui transformaient l’Eden et ses environs en lupanars. A ce sujet, il faudra vous rabattre sur les discussions des Cabalistes qui ont évoqués ces questions car cela reste hors sujet. Revenons à nos moutons.
    Après le péché originel qui a consisté pour Adam et Eve à avoir consommé un fruit de l’arbre de Science ou de Connaissance, ce qui leur a ouvert les yeux, Dieu les a chassés de l’Eden de peur qu’ils se mettent à braconner du coté de l’ Arbre de Vie qui leur aurait donné la vie éternelle les rendant ainsi les égaux des Dieux. Débarrassé de ses hôtes, Dieu s’est fait plus discret, et ne s’est plus trop manifesté. Passons sur l’orage qui a engendré le Déluge et tout détruit sur terre et sur Noé qui fut le seul conservateur de l’oeuvre Divine en sauvant sa famille, ses vilaines filles, la faune vivante et sa recette du jus de raisin fermenté.
    Les hommes et les femmes issues de la famille Noé ont conquis les territoires autour de la Mésopotamie et c’est là que tout c’est passé, car c’est à Ur qu’est né celui à qui nous devons les trois grandes Religions du monde Occidental. J’ai nommé Abraham. Et ce personnage est très certainement le plus fascinant de tous.
    Après le Déluge, les hommes entreprirent de construire une tour, si haute espéraient-ils, qu’aucun nouveau déluge ne pourrait la submerger. Dieu, qui pourtant leur avait envoyé un arc en ciel en signe d’alliance, en prit courroux et leur fit un vrai tour de cochon en affectant à chacun d’entre-eux un langage différent de celui de son voisin. Ainsi, plus personne ne pouvait se comprendre et chacun s’en alla de son coté, pour s’expatrier et ainsi naquirent les Nations et les Pays.
    Le père d’ Abram s’appelait Térah et eut trois fils.
    Abram s’était marié avec Saraï laquelle était stérile et – dit-on – fort belle. La lecture de la Bible et du Coran nous apprend que le père d’ Abram était tailleur de pierre et de bois et pétrisseur d'argile. Ainsi il fabriquait des idoles au service de celui dont il était le serviteur, le célèbre Nemrod ,grand batailleur de son époque. Abram était, tout comme plus tard le furent des Thérèse de Lisieux, des Jeanne d’ Arc et des Bernadette Soubirou, sujet à des hallucinations. Et lui, ne voyait ni n’ entendait quelques obscures créature secondaire, non, lui était hanté par Dieu lui-même. Sa schizophrénie était orgueilleuse. Un jour donc, Dieu lui demanda de détruire les œuvres impies que son père fabriquait. C’est du moins cela qu’il entendit. Abram obéit et failli en être puni de mort, mais , hélas, pour des raisons obscures Nemrod pour qui travaillait son père lui pardonna ce sacrilège. Peut après Nemrod, le protecteur de la famille fut chassé du pouvoir et la famille de Térah dû s’enfuir. Ils s’installèrent au pays de Canaan. (cet épisode est un raccourci tiré de longues études entreprises par les Historiens et n’est pas anecdotique car s’y mêlent des considérations philosophiques rapportées par de grands chercheurs, tel Jean Calvin lui-même un des créateurs de la religion Protestante, en particulier les éternels conflits et complexes dus aux relations parents/enfants y sont évoqués ...)
    Toujours est-il qu’il semble bien que les visions du jeune Abram et la certitude qu’il avait de leurs origines divines l’ont emporté. On peut dire que le père suivi le fils et que rompre les liens parentaux pouvait suffire, mais en vérité tout semble montrer qu’ Abram était du genre poltron et qu’il craignait aussi le pire : que son père usa de son droit de vie et de mort qu’il avait sur ses enfants. Il était coutumier, à l'époque que le père offre à ses dieux son fils aîné en guise de sacrifice. On y reviendra. Aussi après l’épreuve de force il prit ses bagages et plia sa femme (à moins que ce ne soit le contraire) et il partit à la conquête de ces pays et de cet avenir glorieux que le Dieu qui le faisait rêver venait régulièrement lui promettre .
  3. azad2B

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    J’ouvre une petite parenthèse pour signaler quelques petites ambiguïtés. L’Ancien Testament écrit en Araméen ne parle pas de création de façon explicite. Les spécialistes de la Cabale préfèrent parler d’une opération au cours de laquelle Dieu aurait extrait une infime partie de sa propre substance pour en faire la Matière qui forme ce que nous percevons de l’ Univers. Cependant le livre de la Genèse primordial parle de création ex-nihilo.
    Il en est de même quand il est fait allusion dans la Genèse d’ avantages en nature dont auraient profité les Dieux, sur les personnes de la gente féminine qui peuplait la Terre en ce temps là. Idem quand après le péché originel Dieu chasse les hommes de l’ Eden pour éviter qu’ils puissent devenir leurs égaux. Le pluriel est manifeste et permet de conclure à l’existence de plusieurs divinités distinctes. Et c’est sans doute à partir de cela qu’est née l’idée d’ Anges déchus.
    Bref, on continue, car sauf accident, ce qui s’est passé en ce temps là, risque bien de nous être à jamais inconnu.
    La Lumière est là, on continue…
    Dieu dit: Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux du haut d’avec les eaux du bas. Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. Et cela fut ainsi.
    Dieu appela l’étendue du haut ciel et celle du bas Terre.
    Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour.
    Rien à redire, on ne peut qu’être troublé par ce texte datant de près de 4000 ans et laissant entendre l’existence sous plusieurs formes de ce liquide essentiel, l’eau.
     
    Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
    Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
    Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
    La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le troisième jour.
    Dieu dit: Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi.
    Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles.
    Dieu les plaça dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.
    Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le quatrième jour.
     
    Tout cela semble bel et bon, et nous donne envie d’y croire. Pas vrai ? Rassurez-vous, les esprits connaisseurs les ont déjà reconnues, car elles sont là sans être manifestes, (La terre produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce.) Traduisez : le calme et l’harmonie semblent régner mais sous la terre et au dessus, toutes ces plantes selon leurs espèces se livrent déjà des guerres impitoyables.
    A suivre ...
    pour les références aux multiples inventions que les différentes civilisations ont engendrées concernant les modeles de création du monde voyez https://fr.wikipedia.org/wiki/Récit_originel
     
  4. azad2B

    1
    Dieu s’ennuyait.
    C’était, il y a fort longtemps. En fait c’était avant cet instant que de nos jours, les scientifiques appellent le Big Bang.
    En ce temps là, les Mondes emplissaient un Espace qui était infiniment grand et l’ensemble de ces Mondes habités par des Dieux, était une infime partie de Dieu lui-même en qui, tout était.
    C’était le Bereshit, et là, Dieu s’ennuyait.
    Sans doute il vous arrive parfois de vous ennuyer et vous avez appris avec le temps à échapper a ce petit désagrément passager qui vient vous frapper. Tout est bon pour distraire de l’ennui humain. Mais quand cet ennui devient Divin, il en va autrement.
    Alors, Dieu se secoua de sa torpeur.
    Et ce fut le Big Bang.
    La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
    Rien de bien folichon et pour tout dire, un peu tristounet. Il fallait placer le décor…
    Dieu dit: Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
    Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.
    Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin et ce fut le premier jour.
    Ca n’a l’air de rien, mais tout a commencé ainsi. Sur un coup de chance si j’ose dire.
    Chance parce que ce n’est qu’après l’ avoir créée que Dieu constata que la lumière était une bonne chose, si ce n’avait pas été le cas, je vous laisse imaginer les conséquences.
  5. azad2B

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    Continuons notre Génèse revisitée, qui d’ailleurs aurait pu s’appeler : Le Petit Cathéchisme Revisité, en évoquant en vrac et sans ordre apparent une suite d’exemples dont vous n’aurez aucun mal à vérifier qu’ils sont largement commentés dans nos trois grandes religions. Tout tourne autour du thème le Bien vs le Mal et contribue à rendre très relatifs leurs définitions.Parlons un peu de Noé, la pièce centrale du Déluge. Deux versions s’affrontent :
    1 - La cause du Déluge, fut la perversité de la nature humaine. Jehovah (le Dieu unique) demande à Noé de sélectionner sept paires d’animaux purs et une paire d’ animaux impurs. (les impurs étant ceux qui ont les sabots fendus et qui ne ruminent pas ainsi que ceux qui volent et qui ont plus de quatre pattes - ainsi la sauterelle dont certains raffolent quand elle est grillée, est impure). L’homme est pervers de nature, il convient de l’ éliminer. Cependant Noé, le juste se signale à Jehovah, qui le sauve.
    2 – Le Déluge s’impose à cause de la corruption de l’espèce humaine et la violence semble universelle. Ici, ce sont les Elohîms qui décrètent la punition ( c’est à dire l’assemblée des Dieux). L’ordre donné à Noé est sensiblement le même. L’Homme a été corrompu (péché originel) mais il peut être racheté.
    Après le Déluge, certaines conditions changent, en particulier l’interdiction de manger de la viande est abolie (sous certaines conditions) Visiblement on cherche à justifier l’ amour de la nourriture carnée, et de l’odeur des barbecues chérie des Elohîms. Et ainsi, justifier l’injustice faite à Caïn. Et on envoie l’arc en ciel en guise de réconciliation. On le sait : Dieux et dictateurs, ont la faculté commune de pouvoir faire ou défaire les Lois à leurs grès.
    Certes Noé, nulle part n’offre de sacrifices aux autorités qui lui donnent des ordres. Mais les gens qui font de la Cabale (qu’ils soient juifs, chrétiens ou musulmans) ont découverts qu’il existe des proportions remarquables entre les dimensions de l’ Arche et celles du futur tabernacle et celles des différents temples de l’ Histoire du peuple Juif. Noé a donc suivi à la lettre des ordres divins, sans que l’on sache ni comment ni d’où ils venaient. (ce qui montre que Dieu l’unique et les Dieux multiples partagent des ambitions et des projets communs et peuvent les faire connaître aux Hommes sans qu’il soit nécessaire d’en faire des illuminés)
    Contrairement à ceux qui descendront de lui, Noé était un juste qui sans flagorneries ni faux-pas, ni promesses ou lâchetés et de façon toute naturelle, suivra toujours la voie conforme aux désirs des divinités sans qu’il soit besoin pour eux de les lui rappeler et de le récompenser. On pourrait presque dire que s’il existe une Morale Universelle, il en était imprégné. Il vivra pour cela neuf cent cinquante ans, ce qui peut-être considéré comme une rare preuve de reconnaissance divine. Mais tous les hommes dits « justes » n’ont pas eus, cette chance. Ne mâchons pas nos mots, le sadisme notoire de Dieu est manifeste, et aucun de ceux qui le respecte ne pourra le nier, quand on voit ce qu’il fera subir à ce pauvre Job plus tard. A tel point que ce dernier devint malgré lui l’exemple type du jobard, ( autrement dit barjo) et je doute très fort qu’après la lecture des calamités qui accablèrent cet homme, il puisse exister un seul croyant qui, au mieux, conserverait une bonne opinion de ce qu’est en réalité son créateur. On retrouve d’ailleurs fréquemment les preuves de ce sadisme divin, en particulier dans l’histoire des dix plaies d’ Egypte où l’on voit après chacune des plaies, le Pharaon disposé à libérer le peuple Juif, décision qu’aussitôt Dieu détruisait en lui ‘endurcissant le coeur’. Autre exemple d’ injustice née des notions de Bien et de Mal, le cas de Tamar prostituée notoire qui épousa Juda, fondateur de l’une des tribus juive.
    *voir le chapitre 5 du lien suivant : https://www.lautreparole.org/les-prostituees-dans-la-bible/
    Tout cela laisse transparaître ce qu’il faut maintenant approfondir. S’il existe un Dieu unique, nous sommes autorisés à penser qu’il ne nous sera à jamais impossible d’espérer pouvoir comprendre ne serait-ce que la plus élémentaire de ses motivations. Cela clôturerait pour toujours toute discussion et on peut penser que cette conclusion est celle que les croyants ont, de façon instinctive, adopté. Mais cela, malheureusement rendrait aussi caduques tous les récits qui justement sont à la base de ce tte croyance dont ils se prévalent. En effet ces récits nous apprennent que Dieu a créé l’ Homme à son image et que celui-ci, lui ayant dérobé le fruit de la connaissance, ne fut plus après ce vol, la simple image d’un être unique placé au sommet de la Création pour glorifier Dieu, mais qu’il en possède également des attributs supérieurs, autrement dit, que devenu « comme un Dieu » il peut prétendre essayer de le comprendre. Et comprendre Dieu, cela commence par la possibilité de justement pouvoir dissocier « la particule Dieu » en particules plus élémentaires qui nous seraient plus accessibles.
    Cela s’est manifesté par ce besoin impérieux qui habite l’ Homme, le besoin de connaissances et ses premières interrogations se manifestèrent dans la compréhension du Monde qui l’entourait. Face à la merveilleuse apparence d’organisation et d’harmonie qu’il découvrait et qu’il ne pouvait pas encore comprendre, il en vint à la conclusion tout à fait acceptable de l’existence d’une multitude de dieux, chacun spécialisé dans une discipline particulière. Et bien entendu plus tard les adeptes de cette croyance, en vinrent à inventer un Dieu unique.
    De cela on en tire la conclusion élémentaire suivante. Si c’est l’Homme qui a créé Dieu, alors les Ecritures n’ont rien de divin et ne sont que le résultat d’une démarche intellectuelle humaine et les croyants qui s’appuient sur elles sont au mieux dans l’erreur, au pire dans le mensonge et dans son cautionnement. Et comme toute Religion révélée, ne peut que s’ appuyer sur des Ecrits, elles sont toutes mensongères. Ou alors et par corollaire, chacun de nous serait en droit d’ériger en Religion à part entière ce que son propre ego, appelez cela son âme ou son esprit, peu importe, lui dicterait.
    On voit de tout cela que vouloir nier l’existence de Dieu, ou plutôt vouloir prétendre qu’il n’est qu’ une élucubration de l’ esprit humain ne même à rien de constructif.
    Il faut réduire le champ des possibilités et le laisser en vie. Il est indispensable.
    Donc, qu’il soit unique ou réparti en millions de divinités, Dieu est.
    On en revient au péché originel. Il a effectivement été commis, il existe un arbre de Science, et qui en goûte le fruit voit ses yeux s’ouvrir. L’ Homme n’est donc pas le fruit d’une fluctuation des Lois de l’ évolution et cette merveilleuse faculté qu’il a de pouvoir décrypter les lois de la nature lui est venue en dérobant une partie du savoir Divin. Hors il se trouve qu’ entre toutes les qualités dont on se complaît à doter Dieu, il en est une qui qui s ‘appelle l’ omniscience. Dieu ne peut rien ignorer et son savoir qui est intemporel lui permet de ne rien ignorer du passé, du présent ou de l’ avenir. Ce qui laisse à penser qu’il savait qu’en plaçant en Eden un arbre désigné nommément comme étant l’ Arbre de la Science, il a donné à Adam l’occasion qu’il fallait pour que celui-ci, admirateur et adorateur de Dieu, fasse en sorte de se rapprocher de son créateur au point de vouloir lui ressembler.
    Ne manquait que l’occasion.
    Elle survint à ce moment de l’Histoire, quand Dieu, semblant trouver légitime l’ envie qu’avait Adam de posséder lui aussi une compagne, à l’instar de tout autre être vivant qu’il avait créé, lui accorda cette faveur. Cela coûta une côte à Adam. Que voulez-vous avoir pour une simple côte demanderaient de très mauvaises langues ? Surtout quand en principe la consommation de la viande vous est interdite, Adam à donc eu Eve. Et ce ne fut pas une trop mauvaise affaire.
    En tout cas, en tant que premier locataire de l’ Eden Adam a enseigné à Eve les us et les coutumes du jardin ainsi que commandements qu’ils avaient à respecter. Et bien entendu, il la mis en garde contre l’attrait et les dangers que pourraient exercer les fruits de l’arbre dont il était question plus haut.
    Et survint l’ épisode du serpent dont, bien entendu Dieu connaissait le résultat en vertu de son omniscience, mais qu’il laissa s’accomplir en raison de cette déviance morbide qui l’habite et que l’on retrouve constamment dans toutes ses actions : le besoin de torturer et de soumettre à l’épreuve tout individu qui a eu la malchance d’attirer son attention.
    Et l’affaire est bouclée. L’Eden n’était qu’un appartement témoin et visiblement Dieu n’avait pas l’intention de le voir squatté éternellement par ces deux là qui lui ressemblaient un peu trop.
    Et c’est là la véritable raison de notre éviction du Paradis Terrestre.
    Continuons à grignoter encore un peu le capital de départ. Reprenons les thèses d’ Empédocle (cinq siècles avant notre ère) ou de Leucippe, un peu plus tard ou de Démocrite ou encore d’ Epicure. D’abord leur description du monde physique était tellement proche de ce que les physiciens modernes connaissent aujourd’hui, qu’il y a fort à parier qu’au début de ce que l’on appelle le Moyen Age, nous aurions déjà connu l’électricité et qu’aujourd’hui notre technologie serait considérablement plus avancée. Pour notre bien ou notre mal, je ne le sais pas. Mais c’est ainsi. Le rejet de l’ Atomisme et l’ adoption des théories ridicules d’ Aristote sont le fait de la Religion Chrétienne.
    Et sur le plan spirituel, ces quatre philosophes avait une vision plus saine des divinités qui selon eux peuplaient l’ Olympe. Pour eux, les Dieux sont des êtres parfaits vivants dans la douce opulence tranquille qui sied à un Paradis et fantaisie leur est venue de vouloir créer un monde qui serait viable pour des êtres qu’ils auraient conçus semblables à eux-mêmes. Un désir de dieux devient immédiatement réalité et ils offrirent la terre à ses nouveaux exploitants avec un petit distinguo subtil par rapport à notre Dieu à nous : Ils ont dit aux Hommes, voici votre monde, prenez-en soin, ce que vous en ferez, ne dépend de vous, nous, on ne s’occupe plus de rien.
    Sans rien enlever à nos dieux ceux de Démocrites, sont bien plus acceptables.
    Une bonne quinzaine de siècles de notre histoire nous a été volé par le Christianisme qui avait tout prit en main.
    Sans les Chrétiens, le droit d’enseigner qu’ils s’étaient attribués, eut été aboli. Ce droit permettait de déceler les individus les plus brillants, et d’en faire les lettrés et les puissants de demain, s’ils s’avéraient assez souples . Imaginez le résultat. Moi, je n’ose. Aboli également ce besoin malsain qu’ont tous les membres d’une famille religieuse de courir le monde en propageant la bonne parole. Ce qui certes n’aurait pas empêché certains territoires d’être conquis mais sans missionnaires, les chances de voir naître des colonies eut-été bien moindre. Là encore, je n’ose affirmer quoi que ce soit.
    Mais ce qui est certain, c’est que ce n’est qu’ au début du 19 eme siècle que l’ essor de la Science a passé le point d’ inflexion qui a accéléré l’accès à la connaissance pure. Imaginez ce que nous saurons dans 15 siècles ! Voilà ce que nous a volé le Christianisme. Mais là encore, je ne sais pas si cela fut un bien ou un mal.
    Revenons à ce Dieu misérable qui est le notre et contentons nous de faire des constatations.
    Notre petit catéchisme à l’usage des gens qui veulent garder les yeux ouverts nous a appris que les tête de liste que Dieu s’est choisi comme chargés de mission furent quasiment tous des gens qui aujourd’hui moisiraient en prison avec des casiers judiciaires à faire sourire un patron de la drogue sud américain. Comment peut-on entendre des gens aujourd’hui oser dire que Dieu, n’est que bonté ? Même avec la meilleure volonté du monde, cela me semble impossible.
    Et ceux-là qui croient encore aujourd’hui la chose possible, peuvent très bien feindre ignorer ces passages de la Bible qui appartiennent au patrimoine mondial mais surtout Juif , et prétendre que c’est de l’ Histoire ancienne car le Nouveau Testament a tout effacé des erreurs de jadis, et que Dieu s’est fait homme en la personne de Jésus. Mais c’est se voiler la face que de se rabattre sur un tel échappatoire. Car c’est délibérément oublier que ce Jésus était un bon connaisseur de la Loi Hébraïque et de l’histoire de son peuple et que par le miracle de la Trilogie, il était à la foi, Le Père, le Fils, et le … Cartel.
  6. azad2B

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    Arrivés à ce point de l’ histoire telle qu’elle est racontée, quelques petites mises au point semblent s’imposer.
    Avant tout, il est important de noter que la description des évènements cités ici, est très fragmentaire. Les versions des Genèses selon leurs traductions et leurs origines ( Juives, Chrétiennes ou Musulmanes) tiennent sur des centaines de pages. Ce sont à mes yeux des documents très intéressants car, même s’ils décrivent de façon naïves les évènements qu’ils relatent, on peut les considérer comme la description de l’ Humanité de l’ époque. Et point n’est besoin de se voiler la face, cette lecture nous confirme que l’ homme de cette époque, n’avait rien à envier à celui que nous côtoyons aujourd’hui. Je me suis borné à décrire (très partiellement ) la vie des trois premiers grands patriarches, Abraham, Isaac et Jacob, carce sont eux qui sont à l’origine des Textes que l’on dits Saints. Et partant de là , eux sur qui ce sont définies les Religions et par suite les traités de Droit et les Constitutions que l’on applique dans le monde moderne que nous connaissons, la civilisations Occidentale. Laquelle par ailleurs en tentant de toujours plier les autres civilisations à ses règles engendre tensions, haines et guerres partout dans le monde.
    Et chez ces trois là ( Isaac n’échappe pas à la règle mais ne n’ai pas trop parlé de lui) on trouve tous les défauts qui permettent de juger méprisable un individu de nos jours. Du moins quand on est habité par un minimum d’honnêteté intellectuelle et de valeurs morales. Si ces trois individus et leurs compagnons et compagnes devaient se présenter aujourd’hui face à un tribunal, la liste des infractions, délits ou crimes qui leurs seraient reprochés frise à l’indécence : crime, prostitution, proxénétisme, abus de faiblesse, vol, détournement d’ héritage, spoliation de biens, escroquerie, abandon de famille, viols, pédophilie et j’en passe car j’en oublie ou je ne les pas évoqués.
    Dans un récit qui traite, même très superficiellement, de liens qui pourraient unir les Hommes avec une ou plusieurs Divinités, il me semble, mais je peux me tromper, que des notions de Bien et de Mal, devraient raisonnablement être prises en compte. Ce peut-il qu’un être supérieur, tel une divinité puisse être habité par des choses aussi méprisables que la jalousie, la haine ou la colère  et le besoin de vengeance ? Si oui, alors si une des créatures de cette divinité est dotée des mêmes caractéristiques morales que celles qu’à son créateur pourquoi l’en accuser ?
    A y regarder toujours de façon superficielle on est conduit à penser que nécessairement l’Empire des Dieux, ne peut pas être habité par un seul Dieu. Ce serait trop triste au vu des critères de choix qu’il a manifesté dans la sélections des Hommes qu’il jugeait bons et justes. A partir de là, on en déduit que l’état actuel de la gouvernance du Ciel, est dans de mauvaises mains. Sans vouloir ironiser j’avoue que j’aimerais connaître la durée d’une Législature Céleste et savoir :  quand auront lieu les nouvelles élections et qui sont les candidats. A moins, bien sûr, et ce serait logique, qu’actuellement le régime soit une dictature… Qui sait. Nous y reviendrons.
     
  7. azad2B

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    Longtemps après ces choses, Dieu mit Abraham à l’ épreuve il l’ appela. Abraham répondit : Me voici. Dieu dit : Prends ton fils, celui que tu aimes, Isaac et emmènes-la au pays de Morija et là, sur une des montagnes que je te montrerais, offres-le moi en holocauste. Le lendemain, de bon matin Abraham se leva, fit seller son âne et le chargea de bois pour l’ holocauste puis il emmena son fils Isaac et deux serviteurs pour l’endroit que lui avait indiqué Dieu et qui était fort éloigné. Après trois jours de voyage ils arrivèrent a l’endroit que Dieu avait choisi pour le sacrifice. Abraham dit aux serviteurs : Restez ici avec l’ane. Nous allons adorer l’ Eternel et nous reviendrons ensuite.Il chargea le bois sur les épaules d’ Isaac pris avec lui le feu et le couteau du sacrifice et tous deux gravirent la montagne. Isaac parla à son père : Mon père, je vois là le feu et le bois, mais je ne vois pas l’agneau du sacrifice. Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’ holocauste. Arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham éleva un autel, y rangea le bois, puis il lia Isaac et le fit monter sur l’autel par dessus le bois et pris le couteau pour égorger son fils.
    Alors du Ciel l’Ange de Dieu l’ appela et lui cria : Abraham, Abraham. Et il répondit : Me voici. L’Ange dit : retire ta main de la gorge de l’enfant et ne lui fait rien car je sais maintenant que tu crains Dieu et que tu ne lui as pas refusé ton fils unique. Abraham, leva les yeux et vit un bélier prisonnier d’un arbuste dans les branches duquel ses cornes s’étaient emmêlées. Il prit le bélier et l’offrit à Dieu en holocauste à la place son fils. Ils retournèrent auprès des serviteurs.
    Abraham demanda à l’un de ses serviteurs de partir en Mésopotamie avec de l’or, de l’argent, des bijoux et une dizaine de chameaux et d’y chercher une femme pour son fils Isaac.
    Il lui demanda de choisir une femme qui serait selon lui, bonne, sage et serviable. Et aussi de ne pas emmener Isaac avec lui, car il voulait pour Isaac une femme respectable pour ses qualités plutôt que par sa beauté. Le serviteur s’en alla et arriva en Mésopotamie dans la ville de Nachor. Il fit reposer ses chameaux près d’une fontaine à l’ heure où les femmes viennent puiser de l’eau. Il invoqua Dieu et lui dit : Eternel, Dieu de mon maître Abraham, fais moi rencontrer celle que je suis venu chercher et use de bonté envers mon seigneur Abraham. Que la jeune fille qui viendra chercher de l’eau à qui je demanderai de m’en faire boire m’en offre en me disant : bois Etranger, l’eau de cette fontaine, bonne pour nous gens d’ici, l’est aussi pour les voyageurs qui viennent nous visiter. Il n’avait pas fini de prier Dieu que qu’apparut Rebecca sa cruche sur l’épaule. Elle emplit sa cruche et repartait vers sa demeure quand le serviteur l’ appela et lui dit : Laisse moi boire, je te prie un peu d’eau de ta cruche. Et Rebecca s’empressa de baisser sa cruche et de lui donner à boire. Puis elle empli plusieurs fois la cruche à la fontaine et donna à boire à tous les chameaux. Le voyageur la regarda avec étonnement puis il sorti un anneau et deux bracelets d’or et les lui offrit pour la remercier et il lui demanda : De qui es-tu la fille ? Dis le moi. Elle répondit : Je suis fille de Bethuel, fils de Milka qui est la femme de Nachor, le frère d’ Abraham. Elle lui dit encore, il y chez nous de la place et de la paille et du fourrage e abondance et de la place pour passer la nuit. Alors le voyageur se prosterna et remercia Dieu pour l’avoir conduit à la maison des frères d’ Abraham les frères de son seigneur. Là, le serviteur raconta son voyage et l’ordre qu’ Abraham lui avait donné et Betheul appela sa fille et lui dit : Veux-tu aller avec cet homme retrouver Isaac, fils d’ Abraham ? Et elle répondit : oui, je le veux.
    Alors le serviteur emmena Rebecca qui monta sur les chameaux avec ses servantes, et ils partirent.
    Isaac était parti méditer dans les champs quand il vit arriver au loin des chameaux. Rebecca leva aussi les yeux et vit Isaac, elle demande : qui est cet homme. Et le serviteur répondit : c’est Isaac le fils de mon seigneur. Alors elle pris son voile et en couvrit son visage. Ainsi Isaac, trouva femme.
    Abraham prit encore une femme après la mort de Sara et il eut de nombreux enfants, puis, il mourut à l’age de cent soixante quinze ans après avoir donné toutes ses richesses à son fils Isaac.
    Rebecca eut des jumeaux, le premier né fut nommé Esaü et le second, qui le tenait par le talon, fut Jacob. Ces enfants grandirent paisiblement, Esaü était un chasseur habile, tandis que Jacob fut un homme tranquille. Isaac aimait Esaü qui lui apportait du gibier, tandis que Rebecca aimait Jacob.
    Un soir, Esaü revint de la chasse bredouille et Jacob avait préparé un plat de lentilles. Esaü, dit à son frère Jacob, donne moi, s’il te plaît un peu de tes lentilles, car je suis fatigué. Jacob lui dit alors : Vends-moi ton droit d’ aînesse et tu en auras. Esaü lit dit : A quoi bon, un droit d’aînesse si je meurs de faim, et il jura qu’il lui faisait don de ce droit. C’est ainsi qu’ Esaü méprisa le droit d’ aînesse.
    Isaac, devenait vieux et ses yeux s’étaient affaiblis. Sentant venir la mort, il demanda à Esaü de partir chasser et de lui ramener du gibier qu’ils pourraient manger ensemble et ensuite il pourra bénir son fils et mourir.
    Rebecca les avait entendu. Elle alla voir Jacob, et lui dit : Mon fils Jacob, écoute ma voix et voici l’ordre que je te donne : va chercher deux jeunes chevreaux, j’en ferai un plat comme ton père les aime et tu le porteras à Isaac afin qu’il te bénisse avant sa mort. Jacob, répondit : Mais mon frères est velu et je n’ai point de poils. Si mon père me touche, je passerai pour un menteur et sa bénédiction deviendra une malédiction dont j’aurais à souffrir… Rebecca lui dit : écoute seulement ma voix, va me chercher ces chevreaux. Ils firent cela et Rebecca donna le plat de chevreau qu’elle avait préparé à Jacob après l’avoir revêtu d’ habits appartenant à Esaü et l’avoir recouvert de la peau d’un des chevreau. Jacob alla vers son père et dit : Mon père, me voici. Isaac demanda : qui es-tu, mon fils. Jacob répondit : Je suis Esaü, ton fils aïné et j’ai fais ce que tu m’as dit. Lève-toi, je te prie et mange de mon gibier afin que tu puisses me bénir. Isaac reprit : Comment as-tu trouvé aussi rapidement ce gibier ? Et Jacob dit : c’est que l’ Eternel l’a fait venir près de moi afin que je puisse te satisfaire au plus vite. Alors Isaac dit vient près de moi, que mes mains puissent reconnaître Esaü qui est mon fils aîné. Jacob s’approcha et Isaac le toucha et dit : la voix est celle de Jacob, main les mains et les habits sont ceux d’ Esaû, sans doute, l’émotion doit altérer sa voix. Ils mangèrent, puis Isaac demanda à Jacob de s’ approcher et le bénit.
    La suite de la vie de Jacob, fut une longue série d’évènements qui seraient très longs à raconter. Retenons qu’il tomba amoureux d’une femme nommée Rachel qu’il demanda comme épouse à son père Laban. Celui-ci accepta à condition que Jacob travaille pour lui pendant sept années. Au terme de ce temps il dit : Jacob, je ne peux te donner Rachel comme épouse car elle est la cadette et la règle est que l’aînée doit épouser avant la cadette, prends donc Léa comme épouse. Mais Jacob protesta et dit : n’est-ce pas pour Rachel que j’ai accepté d’ être sept ans à ton service ? Et Laban dit alors : reste encore sept ans et tu auras aussi Rachel. Et cela ce passa ainsi. Jacob à la fin de cette transaction se retrouva avec ses deux femmes Rachel et Léa les quelles au gré du Créateur devenaient alternativement stériles ou fécondes. Quand elles étaient stériles simultanément chacune d’elles offraient leurs servantes, respectivement Bilha et Zilpa pour Rachel ou Léa. Ce qui étendit à 4 le harem de Jacob. Et le résultat fut la naissance des treize fils de Jacob qui furent :
    Ruben
    Siméon
    Lévi
    Juda
    Dan
    Nephtali
    Gad
    Aser
    Issachar
    Zabulon
    Joseph
    Benjamin
     
    Mais le cas de Joseph est un peu particulier car si tribu de Joseph il y a, celle ci ( deux en fait) fut fondée longtemps après les onze autres, car ses dix aînés ont tenté de le mettre à mort et il n’a dû son salut que grâce à des marchands qui l’ont trouvé abandonné et mourant et qui l’ont vendu à un Pharaon d’ Egypte. Il ne retrouva ses frères que quand ceux-ci qui avaient fuis le pays de Jacob suite à la disette qui y régnait sont allés se réfugier en Egypte. Là, Joseph devenu économe du Pharaon les reconnu et leur pardonna en les accueillant.
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    Abraham partit quelques temps en Egypte avec Sara son épouse, mais craignant pour sa vie il lui demanda de dire qu’elle était sa sœur. Les Egyptiens virent que la femme d’ Abraham était fort belle et les grands de Pharaons la vantèrent à Pharaon lui-même. Elle fut emmenée dans le palais du pharaon qui ayant appris qu’elle était sœur d’ Abraham, traita bien Abraham à cause d’elle et lui donna des brebis, des bœufs, des ânes, des serviteurs et des servantes,. Mais Dieu frappa Pharaon de grandes plaies et celui-ci appela Abraham et lui dit, pourquoi me dire qu’elle était ta sœur ? Ainsi, je l’ai prise pour femme et j’en ai été puni. Vas, je te chasse, pars avec tes biens. Et Pharaon donna l’ordre à ses gens de chasser Abraham avec tout ce qui lui appartenait. Ils retournèrent dans la forêt où il avait laissé son campement.
    Peu de temps après, trois hommes apparurent près du lieu où vivait Abraham. Celui-ci les aperçu et parmi eux reconnu le Dieu qui lui apparaissait en songe. Il s’approcha des visiteurs et les invita à rester à se reposer près de lui. Il fit abattre un veau jeune et tendre, demanda à Sara de faire des gâteaux, se fit amener du lait et de la crème, et ils se mirent à manger. Les étrangers demandèrent : où est ta femme ? Sara était devant sa tente de toile et ils la virent. Alors l’un d’eux dit : je reviendrais quand le temps sera venu et voici, ta femme enfantera d’un fils. Sara rit et Dieu dit : Quoi de surprenant ? Il n’est rien d’impossible face aux désirs d’un Dieu. Sara eut peur et rentra sous sa tente….
    Dieu et ses compagnons dirent. Nous allons à Sodome voir si ce que l’on dit de ce qui s’y passe est vrai. Si cela est, nous le saurons et nous détruirons la ville. Abraham leur demanda de chercher si 50 justes pouvaient s’y trouver et si c’était le cas de ne pas les condamner avec les autres fautifs, Dieu accepta. Alors Abraham se mit à marchander. Et si vous n’en trouviez que 45, les tueriez-vous tous, à cause des 5 qui manquent ? A nouveau Dieu accepta. Et finalement il promis de ne pas détruire Sodome, s’il n’y trouvait que dix justes… Et Abraham retourna dans sa maison.
    A Sodome, se trouvait Lot et il vit arriver les visiteurs. Il les invita à entrer dans sa maison pour se laver les pieds et se désaltérer. Et ils entrèrent tous dans la maison de Lot. Des gens arrivèrent de la ville et crièrent : Ouvrez cette porte que nous connaissions les étrangers qui sont entrés ici.
    ( il est important pour bien comprendre la situation qui va s’ensuivre, de bien se souvenir qu’ici, le verbe connaître doit être pris dans le sens que la Bible lui donne généralement. Comme quoi, les habitants de Sodome étaient encore pire que tout ce que l’on a pu imaginer).
    Lot sorti et leur dit, Mes frères, je vous prie, ne faites pas de mal, j’ai deux filles qui n’ont pas encore connu d’hommes je vous les donnerais, mais ne faites point de mal aux étrangers. Les gens de la ville repoussèrent Lot en disant : Voici, cet homme qui est un étranger dans notre ville et à qui nous avons donné l’ hospitalité voudrait se comporter comme un juge et nous donner des ordres. Laisse-nous entrer et nous te ferons encore pis à toi, qu’à eux. Les visiteurs de Lot, étendirent la main et les gens qui étaient à l’entrée de la maison furent frappés d’aveuglement de sorte qu’ils ne purent mettre leur projet à exécution. Les visiteurs dirent à Lot, prends tes biens, les gens qui sont avec toi et tout ce que tu possèdes et fuis car nous allons détruire cette ville. Partez et ne regardez pas derrière vous, allez vers la montagne et ne vous arrêtez qu ‘après l’avoir franchie. Lot leur dit : Je vois que j’ai trouvé grâce à vos yeux, mais la ville de Tsoar se trouve non loin d’ici, nous sommes las et nous n’atteindrons pas la montagne avant longtemps. Laissez-nous nous abriter dans Tsoar . Les visiteurs lui accordèrent cela et lui dire de faire vite car ils ne pourraient pas détruire Sodome tant que Lot et sa suite ne se trouveront pas à l’abri des murs de Tsoar. Le soleil se levait quand Lot et sa suite pénétrèrent dans Tsoar. Alors l’ Eternel fit tomber du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe la ville voisine, le soufre et le feu et ces deux villes et tous leurs occupants, les animaux et les plantes furent détruits. Le vacarme de la destruction fut tel que la femme de Lot se retourna et fut immédiatement transformée en une statue de sel.
    Dieu se souvint de ce qu’il avait dit à Sara et il fit pour elle ce qu’il lui avait promis. Ainsi Sara devint enceinte et elle enfanta d’un fils à qui Abraham donna le nom d’ Isaac.
    Agar et son fils rirent en voyant que Sara avait enfanté et Sara dit à Abraham : vois, je t’ai donné un fils Isaac et il n’est pas bon qu' Ismaël et sa mère héritent des biens qui doivent n'appartiennent qu'à Isaac. Abraham en fut courroucé mais Dieu lui dit : Accorde à Sara ce qu’elle te demande, car c’est d’ Isaac que sortira la postérité que je t’ai promise. Mais je ferai aussi d’Ismaël une nation qui elle aussi sera très grande.
    Abraham au bon matin prit du pain et une gourde d’eau qu’il donna à Agar et les emmena elle et son fils dans le désert où il l’ abandonna…..
    Quand l’eau de la gourde fut épuisée, Agar plaça son fils à l’ombre d’un arbrisseau et parti hors de vue pour ne pas entendre l’enfant souffrir et pleurer. Mais Dieu entendit Ismaël et il envoya un ange à Agar. L’ange, ouvrit les yeux d’ Agar et elle découvrit un arbre avec des fruits et une fontaine. L’ange resta avec eux et subvint à leurs besoins, Ismaël devint tireur d’arc et Agar lui prit une femme du pays d’Egypte.
     
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    Chez certains traducteurs de la Bible on trouve d’autres versions. Abram serait resté avec son père jusqu’à la mort de celui ci et alors seulement serait parti avec son épouse, les biens dont il avait hérité et Lot le fils d’un de ses frères, mais en définitive cela ne change pas grand-chose. Abrah était alors agé de 75 ans, il disposait de plusieurs serviteurs d’un cheptel assez important et d’une grande quantité d’ or et d’ argent. Son neveu Lot lui aussi était très riche. Ils durent se séparer car des querelles éclataient entre les serviteurs de Lot et ceux d’ Abram et Abram continua son voyage.
    Ils voyagèrent longtemps en direction de l’Egypte et dans tous les pays qu’ils traversèrent Dieu apparut à Abram et à chaque fois lui faisait promesse que tous les endroits qu’il avait visité seraient un jour à lui et à sa descendance. Or il advint que les Rois de Sodome, de Gomorrhe et d’autres villes aux alentours se firent la guerre dans la région où ils étaient. Ces rois étaient les souverains de pays où la corruption, le vice et les grands péchés étaient fréquents. Les Rois de Sodome et de Gomorrhe furent battus et durent s’enfuir. Après la bataille les vainqueurs emportèrent les biens qu’ils avaient conquis dans la région. Ils emmenèrent aussi avec eux Lot , sa fortune, ses troupeaux et ses serviteurs. Un rescapé s’enfuit et vint rencontrer Abram qui vivait dans une forêt au milieu des siens, pour lui raconter ce qui c’était passé. Abram leva alors une armée de ses plus braves serviteurs et parti à la poursuite des rois. Il sauva Lot et ses biens, s’empara de ceux des rois qu’il avait vaincu. A son retour, le Roi de Sodome vint rencontrer Abram et lui demanda de lui restituer le personnel qu’il avait abandonné pendant la bataille et de garder par devers lui, les biens qu’il avait emmené. Mais Abram refusa et lui rendit tout ce qui avait appartenu au roi de Sodome. Dieu lui apparut et le félicita. Abram lui dit alors, mon épouse est stérile, tout ce que je possède sera partagé entre mes serviteurs, car je n’ai pas de postérité, Dieu lui dit alors, tu auras une grande descendance aussi nombreuse que le sable du désert, mais ce peuple qui sera le tien sera plus tard exilé dans un pays qui n’est pas celui que je te donnerais. Il sera asservi et pendant quatre siècle il sera prisonnier. Mais je punirais la Nation qui les a asservis et je les libérerais pour les conduire sur le territoire qui sera celui de ta postérité.
    Saraï la femme d’ Abram lui dit, va, je t’en prie vers Agar ma servante grâce à elle peut-être pourrais-je alors avoir des enfants. (en ce temps là, les enfants des serviteurs devenaient de facto propriété du maître de la maison) Abram l’écouta et Agar devint enceinte. Agar alors se moqua de Saraï. Celle ci dit à Abram, que l’Eternel soit juge : je t’ai donné ma servante mais celle-ci m’a humiliée. Abram, lui répondit qu’ Agar était la servante de Saraï et que celle-ci pouvait en disposer comme elle l’entendrait. Alors Saraî maltraita Agar et celle ci lassée et privée du soutien d’ Abram décida de s’enfuir.
    Un ange envoyé par Dieu la trouva dans le désert près d’une source et lui demanda d’où elle venait. Agar lui dit qu’elle fuyait sa maitresse mais l’Ange lui répondit : retourne auprès d’ elle et soumet-toi à son autorité, Voici : tu es enceinte et tu enfanteras d’un fils que tu nommeras Ismaël et Dieu multipliera ta postérité qui sera si nombreuse que nul ne pourra la compter. Agar retourna avec Saraï et Abram et elle enfanta d’un fils qu’ Abram nomma Ismaël.
    Dieu alors dit à Abram : on ne t’appellera plus Abram, mais Abraham car tu seras le père d’une multitude de peuples, tu seras fécond jusqu’à l’infini et des Rois sortiront de toi. Comme signe de notre alliance tout mâle parmi vous sera circoncis à l’ âge de huit jours. Tout mâle incirconcis sera exterminé du milieu de son peuple car il aura violé notre alliance. Tu circonciras également les enfants de tes serviteurs quelques soient leurs origines, cela pour respecter mon Alliance. A ta femme tu donneras maintenant le nom de Sara, je la bénirais et je te donnerai d’ elle un fils. Abraham, rit et dit : Naîtra-t-il un fils à un homme de cent ans et Sara âgée de quatre-vingt-dix ans pourrait-elle encore enfanter ? Heureusement que tu m’as accordé Ismaël….
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    Dieu dit: Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l’étendue du ciel.
    Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
    Dieu les bénit, en disant: Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers; et que les oiseaux multiplient sur la terre.
    Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le cinquième jour.
    Dieu dit: Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
    Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
    Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
    L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant.
    Puis l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé.
    L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
    L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder.
    L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
    L’Éternel Dieu fit venir vers l’homme, tous les animaux du Ciel et de la Terre pour voir comment il les appellerait, afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme.
    Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui.
    Alors l’Éternel Dieu dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui
    Et Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place.
    L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme.
    Et l’homme dit: Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme.
    C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
    L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte.
    Arrivés à ce point du récit de la Genèse, les choses vont se précipiter. Tout laisse à penser que dans le Royaume des Cieux, les querelles de Cour devaient être assez fréquentes et que courtisans et opportunistes ourdissaient de sombres projets. En tout cas c’est à peu près vers la fin du sixième jour qu’apparaît nommément Yavhé Élohim que l’on assimile aussi à Jéhovah, celui qui sans doute était le plus envié, le plus actif et probablement le plus prolixe des habitués du Royaume. Hovah en Hébreu se traduit par triste. Jéhovah est donc celui qui est habité par la tristesse. Quand ce genre de calamité psychologique affecte un être humain, on parle alors de mélancolie. Et il y a quelques temps, avant que la psychologie et l’étude du cerveau humain n’aient enrichi notre vocabulaire de ces termes aujourd’hui galvaudés et savants comme paranoïa ou schizophrénie, ceux là que l’on nommaient fous, étaient aussi appelés mélancoliques. C’est à dire tristes. Comme Jéhovah, hélas. Ce n’est bien entendu que supposition, mais la lecture de nos livres d’Histoire nous le démontre à longueur de pages : les fous sont très souvent à l’origine de tous les maux que l’ Humanité a pu connaître. Un simple coup d’œil sur les citations en italiques extraites de la Bible nous permet de mieux éclairer le personnage Jéhovah notre Dieu. Voilà un être omniscient qui crée des plantes, de l’herbe, des algues, des arbres avec des fruits, des légumes, puis qui fait apparaître des poissons, des oiseaux et des animaux supérieurs terrestres et à toute cette faune, il préconise de ne se nourrir que du produit de la Terre. Visiblement notre divin diététicien végétaliste a complètement oublié l’existence des animaux aux intestins très courts qu’il venait de créer et que l’on nomme carnivores. Et cet oubli sera d’ailleurs fatal à l’ Humanité comme nous le démontre la Bible et le Coran dans l’épisode parlant de Caïn et d’ Abel. Caïn, l’ aîné, a suivi à la lettre les préconisations de Dieu. Il cultivait la terre et récoltait fruits et légumes. Son jeune frère Abel, lui devint éleveur de bétail et visiblement selon les Écritures, mangeait de la viande. Or il se trouve qu’un jour Caïn offrit un présent à Dieu, présent évidemment composé des produits de son travail, et que non loin de là, Abel se faisait cuire un méchoui fort odorant … Vous connaissez la suite, Dieu a rejeté le présent de Caïn et attiré par l’odeur de la graisse a préféré casser la croûte avec Abel ce qui a incité Caïn à casser la tête de son petit frère.
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