Aller au contenu

Jedino

Membre
  • Compteur de contenus

    48 051
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Jedino

    La laïcité trahie

    Tant mieux. Espérons que le public suivra le mouvement descendant, alors. Et, ça m'est arrivé de regarder. C'est plutôt intéressant, et pas du tout axé sur une religion en particulier.
  2. Jedino

    Le pourquoi du comment

    Oui, ça méritait une chute, je trouve. Merci :)
  3. Capricieuse?! J'te permets pas, tiens! Et princesse, rien que ça!

    (Y'a intérêt, sinon je le commente pas (a))

  4. Comme Stephen King le répondait à un journaliste qui lui demandait pourquoi il écrivait tout le temps des histoires d'horreurs, il a répondu : "qui vous a dit que j'avais le choix?". Au fond, je ne fais qu'écrire ce que je sais et peux écrire. J'ai essayé des choses plus niaises, gentilles. Ca ne me va pas et je n'y arrive pas. (J'espère bien que ça s'est vu! Celui-là était assez "gros" :D ) Ah, oui, j'y songerai! Ca m'arrive d'écrire un titre en lien. Souvent, ce sont des textes qui découlent du titre, et non pas le titre du texte. C'est vraiment des cas rarissimes lorsque je mets un titre après le texte. C'est que vraiment, ça a du sens pour moi.
  5. Nous allons très bien! Nous faisons simplement attention aux coïncidences que tu crées, tu comprends?

    Hahaha! C'est un pêché! La curiosité!

    (Mais tu sais comment te faire pardonner, ma chère! Ton blog pleure de ton absence :D )

  6. Roh, s'il te plaiiiiiiiiiiiit!

    Et tu espionnes dimit et moi? :o

  7. Le plus intéressant étant que jamais je n'écris quand je vais mal. Toujours quand je vais au mieux. Et je dois aimer le mystère, oui. Ce titre? Comme l'essentiel des autres : un n'importe quoi nécessaire pour pouvoir poster un billet. Si je pouvais ne pas en mettre, je le ferais. Je n'aime pas les titres.
  8. - Tu viens? Mon ami m'appelle de l'extérieur. La porte est entre-ouverte. Il m'attend pour y aller. A cette guerre. Ce caprice idiot de politiciens. Cette ingratitude des humains envers eux-mêmes. Personne ne la voulait, mais ils l'accueillaient tous. Ils s'y résignaient. Parce qu'il faut bien se défendre, protéger ceux que nous aimons, ce que nous aimons, ce que nous espérons. Au prix de nos vies. De leurs vies. Au prix de quoi? Des larmes et du fer? - Mec, on nous attend! Comment pourrais-je accepter cette situation? Comment lui expliquer que jamais je ne parviendrai à me lever de cette chaise, à déplacer ces jambes qui me pèsent, pour me joindre à lui et rejoindre la caserne? Il ne comprendrait pas. Je me sens si loin de lui en cet instant. Si loin de tout. Je préfèrerais encore avaler une grenade dégoupillée. Ce nécessaire départ résonne comme une bombe. Le tic-tac devient incessant. Elle va bientôt exploser. - Tu es là? Je n'ai pas la force de tuer quelqu'un que j'aurais pu croiser hier dans la rue, quelqu'un que j'aurais pu connaître à travers des entrevues anodines ou prévues, quelqu'un qui est, au fond, tel que moi. Je manque de cette foi pour aller me faire descendre par un inconnu qui ne me verra pas réellement, embusqué derrière un solide rocher à deux kilomètres de là. Mais puis-je seulement refuser cette décision qui vient d'en haut, qui répond à une évidence? Qui suis-je pour m'y opposer, pour vouloir y échapper? La porte grince. Il entre. Mon choix est fait. Je ne peux me convaincre ni me persuader de sombrer dans la démence d'un monde. Je n'ai pas construit ma vie sur des principes pour les délaisser aujourd'hui. Je ne me trahirai pas. Pas comme eux. Je me demande si j'aurais pu permettre d'éviter cette tragédie à venir, si je n'ai pas été détourné d'un autre chemin, si, au final, je n'ai pas manqué la possibilité d'être meilleur. Ai-je été digne de mon existence? Trop de questions. Aucune réponse. Comment savoir? Il n'est plus temps de se chercher. Il faut s'évader. Quitter ce monde qui veut m'engloutir. M'anéantir. Mieux vaut mourir pour ses idées que se faire massacrer pour quelques folies. Il atteint la cuisine, saisit le papier à l'écriture mal assurée déposé sur la table vide, et y lit ces quelques mots : "Là où réside le calme ne peut souffler la tempête." Il lève les yeux, continue jusqu'à la porte de derrière qui donne sur le jardin. Le ciel commence à gronder. L'oiseau de feu arrive. Personne n'ira.
  9. J'ai une question : si la réaction avait plus "rapide" au Japon, la situation n'aurait-elle pas pu être différente?
  10. Rah, c'est dommage, ça!

    Baby? :o

  11. Hahaha, oui. Il faut bien de temps à autre.
  12. Ah, merci! Et oui, il vaut mieux comprendre ce qu'on veut comprendre. Je lirai ton billet demain, je suis trop "fatigué" et assommé pour lire des choses sérieuses ce soir. :)
  13. Elle était belle... Belle par-delà la mort. Quand j'étais allé la revoir, cette nuit, le doute m'habitait. Il avait fallu que je la libère du sol pour m'en convaincre à nouveau. Je n'avais jamais réussi à accepter son accident, son départ, un an plus tôt. Son sourire me manquait affreusement. Sa maladresse aussi. Toujours le mot pour rire, pour asseoir les gens indécis. Tout le monde se plaisait à son contact, et elle appréciait le nôtre. Elle semblait avoir gardé cela. J'y voyais encore sa peau si douce, son corps si frêle. Comment cela pouvait-il être simplement possible? Je la pris avec moi et repartais, mélancolique. Quand nous fûmes rentrés, je l'installa confortablement sur la place qu'elle occupait auparavant lorsque nous dormions ensemble.Sa présence me réconfortait malgré son silence. Elle était tout pour moi. Bientôt, cependant, elle se mit à bavarder joyeusement, partageant sa bonne humeur avec mon âme triste. Puis nous avions dormi et rêvé, comme autrefois, rêvant à un avenir commun et parfait. Le lendemain matin, je me surpris à me réveiller blotti contre elle. Elle me souriait. Je me sentais si faible face à elle. Docile. Je le vivais bien. Elle n'avait pas faim, moi non plus. Seul cet instant à deux comptait. Instant qui ne pouvait durer. Pourquoi me paraissait-elle malheureuse alors que nous étions réunis? Pourquoi ce visage cachait-il un amour qui s'éteignait sans jamais le faire remarquer? Le bonheur n'était-il donc que cette couche fébrile déposée au-dessus d'une existence de souffrances? Nous étions mercredi, il faisait beau. Elle disait avoir froid. Etre perdue. Je décidais de la ramener. Elle m'abandonnait. Une seconde fois. Je la déposais délicatement là où je l'avais retrouvée hier. Pensait-elle que je ne l'aimais plus, que mes sentiments s'étaient envolés avec son absence? Elle se trompait. Je la regardais une ultime fois. Si belle... Et quitta ce lieu de repos. Mon récit et mon sang ne disparurent que deux mois plus tard du lieu où je les avais délaissés.
  14. Jedino

    Miam les chocapics

    C'est sympa, oui. Nous avons une façon de faire plutôt proche, mais pas similaire. Tu ancres bien plus tes histoires dans la "réalité". J'entends par là le fait que tu parles par exemple de la Suisse.
  15. Jedino

    Le Tchat c'est pervers

    Mon mouton, c'est la voix de la sagesse, quand même
  16. Jedino

    Le Comte de Savoie

    Pas mal écrit aussi! Même si j'ai le sentiment que vous (tu) as déjà fait mieux.
  17. Jedino

    Confessions

    Mais tout à fait, dimit!
  18. Ah d'accord! C'est gentil, alors!

    J'écris plus vraiment, là, donc.

  19. Pourquoi la vie vous quitte-t-elle?

×