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Jedino

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Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Jedino

    un jour = une histoire

    Ton amour, divin, est comme une lame : Il m'acclame, tendrement me réclame Et, du contact de son arme, m'enflamme. "Dis, m'aimes-tu?" que me lances-tu Cependant que, toujours, je me suis tu Face à ta beauté qui m'avait tant plu. Rougeoyant comme rougeoie mes feux Tu m'enlaces d'un rêve fallacieux : J'y crois, comme le fer, à ces adieux. Tromperies, mensonges, niaiseries, Je meurs de cet inconnu dans nos vies Qui me caresse échine et jalousies. Mon coeur, nous voilà enfin réunis Dans la paix et le silence infinis. Nos sangs se mêlent ; tu nous souris.
  2. Pas de raison que non^^
  3. Jedino

    Artisterview

    T'y connais un rayon (en poésie)
  4. Mais je t'en prie, c'est normal!

  5. J'ai prévu de lire les plusieurs textes récents que tu as mis, mais là, je manque un peu de... Foi. Mais, je lirai.

    Bon dimanche.

  6. Jedino

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    B'jour! Elle est bien celle-ci, oui^^
  7. Jedino

    un jour = une histoire

    Jamais fuir. Jamais. Viens, allez! Et si tu m'aimes, tranche-moi la gorge. C'est là tout ce que j'ai mérité. Voilà vingt ans que je tente d'apprendre que chacun n'a que ce qu'il mérite d'avoir. Autrement dit, que celui qui crève de faim a laissé auparavant quelqu'un en crever, que celui qui claque du coeur en a fait claquer plus d'un dans sa vie, ou que celui qui se noie dans la vie n'a jamais voulu apprendre à y nager. Tous ces gens-là, ces idiots, ces abrutis osant demander égoïstement une chance et une attention, oui, ces gens-là, ils ont agi de façon à finir ainsi. Pauvre gamin, tu payeras d'être né ici. Le mérite, cette notion obscure qu'il me faut saisir et entrer à coup de marteau dans mon âme, ce démon qui ronge, et notre sympathie, et notre empathie. Celui qui crèche sous un pont ou sur un lit aurait pu, aurait dû, travailler, à l'école, dans sa profession. Le mérite. Vraiment, j'ai du mal. Beaucoup de mal. Puis-je y mettre ma pièce, tirer mon ticket? Qu'est-ce que qui, en réalité, justifie qu'une personne ait plus qu'une autre? Son diplôme? Son passé? Sa volonté? Sa naissance? Celui qui nourrit des ventres est-il moins méritant que celui qui nourrit des esprits ou la cupidité et la perfidie? Est-ce démontrer par des chiffres, des preuves, que nous avons une sorte de "valeur" admirable et à admirer, ou en tous les cas, légitimable et légitimée? Si demain, je décidais de fournir un effort pour augmenter mes notes, serais-je plus méritant que celui qui resterait stable? Ma question est claire, non? Est-ce que le plus fort est-il celui qui mérite d'avoir l'essentiel? Si vous répondez que oui, non seulement nous serons en désaccords, mais vous serez en tort, formaté par un "que le meilleur gagne". Approche! Ne sois pas timide. Dépèce-moi avec amour. Tu pourras, enfin, me découvrir. Paraît que l'ignorance, c'est frustrant. C'est vrai que ne pas se sentir en sécurité, ça inquiète. Cela dit, ne pas voir le danger suffit pour ne pas le craindre. Tu peux fuir, bien évidemment. Mais, tu peux courir longtemps dans une boule avant d'en sortir. Le poignard te rattrapera toujours. A moins de le faire venir à toi avant. Tout ça pour dire que savoir des choses, c'est bien. Tu pourras te montrer cultivé auprès de ton public, méritant quant à sa reconnaissance. Il n'empêche, alors que tu te trouvais là, seul, à assimiler encore ces connaissances inutiles, ils auront, eux, vécu. Oh, sans doute très mal, très simplement. Les gens ne savent pas vivre, je te le concède. Reste que c'est plus logique que se marteler le crâne en sachant pertinemment qu'un jour, tout ça, ça ne te sauvera pas. Et, lorsqu'ils penseront à ces moments magiques, tu penseras à ta solitude, à ton labeur. Là, la question qu'un être aussi intelligent que toi se posera forcément, c'est : "pourquoi?". Tu perdras le peu de temps qu'il te reste à élucider ce dont, finalement, tu te contrefous. Tout ça pour une histoire de complexification. Paraît que ce qui est simple est chiant. Dans quel monde je vis, franchement? Tu les tiens? Tu les sens? Je sais, tu trouves ça repoussant, mais, va-y, dès à présent : délecte-toi de mes entrailles, de mon sang. Toutes ces conneries que j'ai débité et que je débiterai encore. Tout ça parce que tu n'es plus là. Parce que tu es partie. J'ai longtemps hésité entre ma mort et leur mise à mort. Je dois être faible, à pardonner ainsi, à pardonner sans arrêt. Ils t'ont pourtant pris à moi. Ils mériteraient que je les torture et les pende. Mais, qui suis-je pour en décider? Ma justice est-elle moins juste que celle des hommes? C'est un peu tard, probablement, oui. J'ai compris qu'en réalité, je t'aimais. Vraiment. Le premier sera pendu. Le second, éventré. Cela donnera de quoi se malmener au dernier. Je ne suis pas certain qu'être mort soit plus difficile à vivre que de vivre comme un mort. J'espère qu'il m'en touchera un mot au paroxysme de son hésitation.
  8. Jedino

    un jour = une histoire

    Si la métaphore est commune, le texte est positif. C'est ça qu'est chouette :)
  9. Si dimit vient en mouton (c'est-à-dire simplement avec sa laine), je viens aussi.
  10. Jedino

    Hey !

    Pas de raison qu'on apprécie pas :)
  11. Une heure et demi de voiture. Même pas une heure en train. Trop loin, désolé.
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