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Jedino

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Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Jedino

    ?

    Mon navire chavire Dans les vagues du désert Et la mort m'y attire Quand durement il me sert Où? C'est bien sur la terre Que mon avenir se mire Sur ce ciel qui est serre, Qui toujours me vise et tire Car de ce gai enfer Je n'en retiens que la lyre, De la sueur en fer Qui, trop, plombe mon martyre Vogue, ô marin de cire Vogue jusque chez Ether Loin, si loin, du moindre pire Où brûle un espoir d'hiver
  2. Nan mais l'autre! Voir en moi une quelconque concurrence avec un rythme de un par mois, franchement! Mais d'accord, tu veux jouer à ça, alors on va jouer à ça
  3. Le 25 m'a d'abord plu, mais le 32 bain du soir est vraiment génial.
  4. Tout poète a sa muse, me fais pas le coup du petit original! Elle est toujours quelqu'un! Si ce n'est pas un être, c'est une idée
  5. De qui parle-t-on, petit séducteur?
  6. Jedino

    300 : La naissance d'un Empire

    L'âge ne fait pas la conscience des choses. Cela ne veut pas dire que ça ne les marque pas pour autant.
  7. Bon, vous avez fini, les enfants? Ca vote à peine que ça pense pouvoir parler des choses pour les grands! (Histoire de mettre tout le monde d'accord, rien de mieux qu'une troisième voie contre laquelle s'unir!) Et la montée des extrêmes, vu le passé récent, a de quoi inquiéter. Que ce soit justifié ou non, c'est discutable. Mais, je doute que les gens soient plus modérés et tolérants que y'a soixante ans. Ce qui ne veut pas dire que ça va être la merde. Parfois, faut quelqu'un qui ai une certaine poigne. Le problème, c'est qu'on ne sait jamais à l'avance jusqu'où cette personne compte en avoir une. Tout comme on ne sait pas si elle est en mesure d'en avoir une. Bref, c'est parler dans le vent!
  8. Jedino

    Quizz

    Non, Hel :D
  9. Jedino

    Qu'écoutez-vous en ce moment ?

    C'est l'ambiance japonaise, ce soir
  10. Jedino

    300 : La naissance d'un Empire

    Ne t'en fais pas, actuellement, les jeunes de 12 ans ne sont plus aussi candides que nous au même âge, bien souvent. C'est malheureux, d'ailleurs.
  11. Jedino

    Tractor, le retour

    Sincèrement? Moi-même je ne sais plus :D Mais à me relire, le premier mot, la mort, doit me mener à un nouveau foyer, c'est-à-dire un au-delà.
  12. Jedino

    Tractor, le retour

    Il ne te reste plus qu'à te lancer, dis-moi! :D Cela dit, le choix des rimes était pensé par rapport au dernier mot qui était essentiel à mes yeux : "foyer". Mais oui, les rimes en "a" sont plus simples, et j'ai pas forcément choisi la méthode la plus simple pour le construire, effectivement.
  13. Jedino

    Tchou tchou moderne

    Tractor m'a pris un temps fou, j'aurais pas pu. Et, si je l'avais repris, ça aurait été trop différent. De toute façon, je ne l'aurais jamais repris, en fait. Mais, je suis très synthétique, en général. J'ai pas l'art du développement, ce qui me porte préjudice, effectivement.
  14. Ola, Cléanthe! C'est un tantinet trop philosophique pour moi, ce soir! Mon esprit, bien que rationnel, n'a que la rationalité de l'estomac en vue, là! Mais oui, c'est l'impression que j'ai eu aussi, de parler un peu de la même chose que toi. Maintenant, je n'avais pas songé à la question du hasard, justement. Comme si elle n'existait pas? Merci, Safa!
  15. Etrangement, son univers ne ressemblait pas à ce que j'imaginais. Tout n'y était pas que de blanc, de pureté, d'aveuglement au point de ne pouvoir lever le regard droit en face. Pas non plus trace des anges, des hommes du passé. Rien qu'un ordinaire apparent, comme si j'allais rencontrer un homme isolé dans les bois qui faisait sa petite vie au bord du monde, c'est-à-dire en dehors. Mais peut-être que je m'étais trompé. Comment croire que le Créateur, celui qui avait tout fait, tout ordonné, tout agencé, puisse vivre dans un endroit pareil? Je devais être dans un mauvais film, un de ceux qui partagent une nouvelle vision banale de ce qui nous échappait. Alors que je me questionnais et m'étonnais, mes pieds avançaient malgré tout et, bientôt, j'arrivais devant la porte. L'hésitation atteignait son paroxysme : je paraitrais bien ridicule si jamais je délirais et en venais à demander à la personne qui m'ouvrirait si j'étais bien chez Dieu quand elle ne serait qu'une espèce d'ascète solitaire. Peut-être qu'il se moquerait de moi ou me chasserait, même en l'étant. Peut-être aussi que derrière cette barrière se terrait quelque chose de terrifiant. Car au fond, je ne savais rien, sinon que je m'apprêtais, à en croire la Carte, à visiter l'être du Tout. - Entrez, Hada. Cela ne me surprît pas. A présent, je savais, n'hésitais plus à entrer. Ce que je fis. La décoration n'avait rien de resplendissant, au contraire : ne s'y trouvait là que des utilitaires très communs que je connaissais globalement, même si les formes ne correspondaient pas forcément à ce qui se faisait là où je venais. Lui, car il ressemblait curieusement à un homme, se tenait debout et cuisinait vraisemblablement un dîner. - Excusez mon impolitesse. Vous devez sûrement avoir faim? Tenez, asseyez-vous. Le couvert était posé pour deux. Il vînt s'installer à l'autre chaise et servît un ragoût des plus sommaires. - Du faon. J'espère que vous aimez cela. - Mais... Pourquoi? - Vous vous demandez sans doute pourquoi, alors que je suis Dieu, je me nourris d'un repas frugal dans une maison perdue en pleine forêt? La réponse est très simple : si je peux créer, je ne le peux qu'à mon image. Ma foi, je ne suis qu'un homme pouvant en engendrer d'innombrables autres. Certes, le premier, et c'est la raison pour laquelle les autres m'adorent, à tort. J'avais pourtant envoyé mon fils, créé exprès pour l'occasion, corriger cela. Je crains que le fait d'être en mauvais terme avec lui l'ait amené à vouloir me maudire en me pointant du doigt pour l'éternité. Car, oui, je suis aussi condamné à vivre jusqu'à la nuit des temps, ce qui ne veut pas dire que mon temps soit plaisant. Je suis contraint par le troisième droit stipulant la finitude. - Quelque chose m'échappe. De quoi me parlez-vous? Vous êtes Dieu, bon sang. Vous êtes le Dieu. Celui qui peut tout et qui, par bonté, protège ses créatures des maux et de la peine. - Je suis désolé. - Désolé? - Vous vous faîtes une mauvaise image de ce que je suis, et tout ceci est ma faute. Jamais je n'aurais dû vous forcer à croire. Plus jeune, je cherchais à me faire aimer. C'est pour cela que vous êtes. Maintenant, je me rends compte de mon erreur. Je veux dire, de ma vanité. Mes pairs ne m'ont jamais accordé l'attention que j'exigeais, et j'ai cherché à les impressionner. En vain. Cela explique que vous me trouviez dans un tel lieu. - Vos pairs? Excusez-moi, je ne comprends absolument pas. Vous n'êtes donc pas seul? - Bien entendu que non. Vous auriez dû le savoir depuis longtemps. Vous en douter, dû moins. Pensez-vous sincèrement que j'aurais laissé les gens se massacrer s'il était en mon pouvoir de décider de ce qui se passe chez vous? Allons, nous sommes tous la poupée russe d'un autre. - C'est décevant. - Seulement parce que vous rêviez de trouver ici un être infiniment supérieur à vous qu'il vous aurait fallu raisonner pour qu'il retourne sur le monde qu'il aurait abandonné afin d'y régler les problèmes de haine et de désespoir. Ce n'est pas si évident. En réalité, je suis votre égal. Si je vous parais éternel, ce n'est qu'en raison d'un temps qui diffère. Moi-même je suis le pion d'un autre. Il est possible que lui soit en mesure de me contrôler. Je l'ignore. Tout se définit par son existence dans un ensemble plus grand et par le fait qu'il fasse exister des ensembles plus petits. Pour le reste, je n'en sais pas davantage. - Vous n'êtes donc pas Dieu? - Je suis le vôtre. Le mien est ailleurs. Le sien est probablement plus loin encore. Quant à savoir si, finalement, il y a bien un être, une entité, qui soit à l'origine de Tout, je ne peux vous aider. Néanmoins, cela m'étonnerait. - Alors tout est infini? Les limites ne sont qu'illusions? - Vous avez vos intuitions. L'infini reste toutefois aussi absurde que la limite. Votre taille fait votre perception. Votre univers, par exemple, me paraît tout à fait minuscule. Vous ne l'avez pas remarqué, mais votre venue vous a métamorphosé. Non dans la forme, mais dans la taille de cette forme : actuellement, vous mesurez approximativement votre univers. - Incroyable. - Venez, je vous montre. Et en effet, il me montra. Les galaxies, les étoiles, les planètes, et tout le reste. Mes yeux fixaient, ébahis, le monde d'où je venais coincé dans une espèce de gros bocal comme des poissons dans l'eau. - Comment vous y êtes vous pris pour le créer? - Une grande curiosité, c'est une bonne chose. Il faut néanmoins que je limite mes réponses. Je n'ai pas à vous éclairer là-dessus. Chaque monde a ses droits. Il va de soi que plus nous descendons dans l'échelle, plus ils se réduisent, tout en restant immense. En fait, je m'exprime mal : ils diffèrent. Je peux créer un monde sans y toucher, vous pouvez modifier le vôtre sans jamais en créer. Cela appartient à la règle du jeu. Un bruit se fît entendre. On ouvrait la porte. "Vous, tenez-le. Et apportez des neuroleptiques, il hallucine."
  16. Jedino

    Tractor, le retour

    Les deux avant sont mauvais, et celui-là l'est encore davantage! Mais j'avais averti, pour celui-ci, vous pouvez pas me dire le contraire :D
  17. Jedino

    Tractor, le retour

    C'est méchant Et pourtant, il y a au moins 3 poèmes!
  18. Jedino

    Tractor, le retour

    J'ai pris deux heures à écrire ce truc et on parle de joyeusetés indignes des poètes que vous êtes! Franchement, je ne vous félicite pas
  19. Jedino

    Tractor, le retour

    Musset ne sait pas écrire de vers, tu m'étonnes!
  20. Jedino

    Tractor, le retour

    Ses poèmes font deux fois les tiens, il en est à 84
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