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Jedino

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Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Jedino

    Ôde à toi

    Si je faisais semblant, l'excuse serait moins valable, réfléchis un peu, tiens
  2. Jedino

    Ôde à toi

    J'avais la montre sous le nez : 5minutes chrono. Mais ouai, faites les malins ! Tout l'monde n'a pas votre talent
  3. Jedino

    Ôde à toi

    Ouai, je me suis dit que vu comme tu me cherches, il était temps que je réplique !
  4. Jedino

    Ôde à toi

    C'est gentil, Lapins. :)
  5. Jedino

    Equipe de France de football

    Nous sommes deux à le penser !
  6. Ôde à toi, Mon amie, mon amour, L'essence de mes jours, Diamant de mes nuits Et constellation des minuits. Toi qui est là, Toi qui me voit, En chaque heure, A tout bonheur, Oui, c'est cela. De tes feux, tu enflammes Mes peines et mes espoirs, Mon heur et mes soirs. Incandescence angélique A la robe machiavélique. Ma none à la cruauté hyperbolique. Dis-moi, pourquoi es-tu las? Pourquoi je m'installa Dans un monde qui viendront? Pourquoi je m'astreins à ça Quand ton phare se perd à l'horizon? Je brûle de l'intérieur, Déchiré par ma candeur, Par tes sentiments farceurs. Meurs. Meurs velléité. Meurs coeur damné. Meurs, tant que tu es.
  7. J'aurais dû mettre un avertissement : "attention, risque de dépression" :D
  8. Vos passages sur le blog me rappellent que je n'ai pas fréquenté la partie sur le forum consacrée aux écrits. J'y ferai un tour prochainement.

    Bonne journée !

  9. Installé posément, tu contemples. Le hasard. La noirceur d'un temple. Une absence du phare de la vie. Dis-moi, l'amie, tu as bientôt fini? La philosophie devient si ample. Il est tard. Viens, viens. Où es-tu? Je ne vois pas grand chose. Je me sens un peu morose. Est-ce le bruit qui s'est tu? Le silence qui me tue? L'espace est mince. Le monde grince. J'entends les battements de son âme. Infâme ! Aveugle, j'observe le champ de mon impuissance. Parler. Parler. Parler à se taire. Taire pour se parler. Nul n'écoute. Sinon le ver des coïcidences. Celui-là même qui troue mes vers. Qui m'indique que je suis deux pieds sous terre. Qui, bientôt, festoiera de mon corps. Mort, où es-tu? J'aime mon sort, Le triple six du dé qui m'endort. Encore. Une bouffée. Un souffle de désespoir heureux. Et j'avale la mort.
  10. Jedino

    Self-mad man

    J'suis désolé, mais les coups à l'anglaise, je ne peux pas l'admettre.
  11. Jedino

    Equipe de France de football

    Ils n'ont pas tort d'y croire, mais peut-être s'enflamment-ils trop, oui. Cela dit, l'Allemagne est costaud, certes, mais pas infaillible. Elle est passée très près de la trappe hier. Rien n'est impossible s'ils le veulent, nos petits bleus
  12. Jedino

    Le meilleur des mondes

    Tu te doutes bien que Jean Rumain ne me disait rien, mais je ne sais pas, en ayant fait une rapide recherche, comment le prendre :D
  13. Je me suis promené, hier, et j'ai croisé le genre humain. Bien habillé dans son costume trois pièces, très bavard, surtout lorsqu'il s'agissait de ne rien dire, il ne s'est heureusement pas abaissé au point de venir croasser en face de moi. Ce n'est pas que je le trouve sans aucune sympathie, c'est simplement qu'il cherche trop à vouloir raconter ce qu'il ignore. "Vous savez, autrefois, j'étais un peu comme vous : mal habillé, sans aucune dignité, à pinailler, perdu dans une factice haine du monde, celui là-même qui m'a tété." Bref, encore un type qui se prend très au sérieux alors qu'il est dans la même merde que tous les autres (c'est-à-dire la sienne). Mais ça n'a pas été tout : monsieur normal, monsieur la norme, m'est tombé dessus juste après. Fringué normalement, parlant normalement, con normalement. Qui s'insurge, bien évidemment, pour ce qui n'a pas le moindre intérêt "Quoi, vous ne mettez pas une tenue descente?", "Quoi, vous n'allez pas vous abrutir comme tout le monde?", "Quoi, vous ne savez pas tout sur tout, et surtout ce que je sais moi?". Et, la meilleure : "J'ai jamais rencontré un mec aussi banal et pathétique que toi." Avec le tutoiement qui va avec, pour la forme. Heureusement, l'original est arrivé me sauver, relever le niveau. "Moi, je. Moi, je." "Et moi je suis différent, et moi je vaux mieux que les autres." Vous l'aurez compris, il est tout aussi arrogant et prétentieux que les autres. Notons toutefois une nuance : le "je" génial qui habite chaque être aime insister sur lui-même. L'originalité aime se montrer doublement (elle aime se démarquer?). Reste à savoir si, à force d'originalité, l'original n'est pas celui qui ne l'est pas, donc qui fermes sa gueule et cesse de jouer au pantin (par pantin, j'entends tout abruti capable de penser que chaque acte irréfléchi a une signification, sociale en général, faisant d'un habit un signe d'appartenance et de valeur de celui qui le porte à tel ou tel groupe social). Voilà. Vous savez tout, maintenant, de ma journée merdique. Je regrette cependant ne pas avoir croisé la norme pour savoir un peu mieux ce que cela peut être. Mais je m'explique cette non rencontre par le fait qu'elle n'existe pas. Car, et il faut le dire aussi, tant qu'un bipède pas trop abruti pensera que foutre un habit plutôt qu'un autre a une quelconque importance, cet animal, ce sans cervelle à deux pattes, ne vaudra pas mieux qu'un trou à chier. Il ne suffit pas de ranger les choses, encore faut-il le faire avec intelligence. Malheureusement pour nous, nous n'en avons pas, de cette faculté à sortir de notre (mauvaise) foi en une (pseudo) supériorité. Tout ceci est ridicule. J'aimerais penser que ce n'est qu'une blague. Et dire que nous sommes allés jusqu'à en faire une science. Mon dieu, suicidez-moi.
  14. Ca va toujours!

    Bonne soirée aussi :)

  15. En effet. Mais si les choses ont évolué en ce sens, il y a bien une raison. Soit les gens étaient parfaitement dupes, ce dont je doute, soit ils étaient globalement pour aller en ce sens. Et s'ils étaient favorables pour suivre cela, c'est qu'ils estimaient que leur propre vécu, quelque part, ne convenait pas. Quoi qu'en fait le problème, je crois, réside dans la définition de la liberté comme l'absence de toute contrainte. Avec une définition pareille, tu ne peux pas arriver à quoi que ce soit dans la mesure où c'est illusoire, au sens large du terme en tout cas. Autrement dit, la liberté ne s'oppose pas forcément à l'autorité puisque l'autorité peut être à la fois l'exercice d'une obligation ou l'exercice d'une contrainte. Le premier cas ne s'oppose pas à la liberté, en tout cas à la liberté que nous avons tous. Donc oui, le "mauvais" individualisme (celui qui veut que j'ai tous les droits et aucun devoir, celui qui veut que j'ai droit à tout mais besoin de rien en échange) est possiblement un problème ici. Hm. Ne peut-on pas considérer qu'outre les troubles purement physiques et "classiques", il n'existe pas des troubles qui affectent la motivation/envie/volonté?
  16. Quelque chose me dit que tu es lectrice de poésie.
  17. Jedino

    Le défi sceptique...

    Pourquoi de l'ordre de la régression? Sauf qu'une hypothèse non vérifiée n'a aucune valeur argumentative et ne justifie pas l'invalidation de toute connaissance. Si je fais l'hypothèse de Dieu, je suis en droit de la faire, mais celle-ci n'a aucune valeur démonstrative, quand bien même elle permet de décliner un raisonnement cohérent. En effet, le départ de tout raisonnement commence par la validation des hypothèses, axiomes ou postulats, non?
  18. En effet. Mais là le problème devient plus complexe. (Autant pour moi, alors.) Bien sûr, je ne cherchais pas à simplifier le problème. Cela dit, je doute assez fortement de la culture du non effort dans la mesure où personne ne pousse véritablement son enfant à ne rien faire. En revanche, tu as les parents qui sont véritablement derrière et ceux qui laissent l'enfant gérer tout (trop ?) seul. Et comment l'expliques-tu? Sur ce point, nous sommes d'accord, mais réduire la motivation à la volonté me semble insatisfaisant. Et, l'expression "quand on veut, on peut" peut fonctionner mais n'est pas vrai en tous les cas, comme le suggère ta parenthèse. Le problème, finalement, est toujours le même : où se situent les limites? Que ce soit chez une personne, pour ce qu'il faut lui demander, dans ce qu'il faut exiger, etc.
  19. En effet, tout comme un bon élève doit en théorie amener les plus faibles vers le haut en les tirant. Quand il existe une entraide, la disparité du niveau n'est pas un souci. Au contraire, l'un pourra être amené à aider l'autre, par exemple. Et nous avons encore des résultats aujourd'hui, même si cela passe quelque part par une facilité plus grande d'obtention. Non, le véritable problème, à l'échelle globale, me semble être la mésestime créée autour des parcours plus professionnels. Du coup, nous poussons tout le monde vers une voie, et nous faisons quasiment culpabiliser ceux qui préfèrent "aller bosser". Mais ça a évolué aussi, il faut le dire : il est aujourd'hui possible de poursuivre après un BEP. Là où tu as raison, c'est qu'il faut effectivement une base réelle chez chacun. Le problème, encore une fois, n'est ni la disparité, ni la notation, ou que sais-je encore. Le problème réside dans les représentations (qui ne sont plus les mêmes). Le niveau d'étude était globalement plus bas dans ces années-là puisque le niveau d'étude supérieur était moins accessible, même si progressivement plus ouvert. Maintenant, j'ignore si le niveau global est véritablement moins bon qu'à ce moment-là, je l'admets. Donc, je ne spéculerai pas là-dessus.
  20. Ce qui ressort de ce sujet, surtout, c'est le fait de croire que tout le monde est strictement semblable. Il suffit de vous lire pour comprendre que dans une situation, l'un réagira positivement, l'autre négativement. Tout comme certains ont besoin de se sentir premier, ou dans les premiers, quand d'autres n'en ont que faire. Sachant cela, la solution est plus que visible : s'adapter davantage à chacun. Un enfant aura besoin d'une "claque" pour se mettre sur les rails, un autre aura besoin d'être poussé sans cesse, et d'autant plus qu'il risquera de ne jamais obtenir autant qu'il aimerait malgré les efforts. Comme le soulignait quelqu'un déjà, chacun a des facilités pour quelque chose et des difficultés pour d'autres. D'ailleurs, ces facilités peuvent être un boulet quand la difficulté peut être un moteur, ou inversement. Mais le véritable problème, je crois, n'est pas la note. Cela dépendra de la personne, tout comme la remarque. Mais une remarque qui confond un travail avec la personne pour arriver à un "t'es bon à rien" ou "tu es nul" est juste intolérable et, pire, hors de propos. Cela dit, le problème est plus général : quand nous mettons au centre du monde et de tout une voie, pour ne pas dire un type de filière, en sous-entendant, à côté, que le reste est d'une bassesse, presque synonyme de rater sa vie, comment s'étonner d'un malaise? Les voies professionnelles, même les plus "basiques", n'ont rien de dévalorisant. Comme le disait quelqu'un d'autre ici déjà, certaines voies sont peut-être même trop "théoriques", trop éloignées de la réalité. L'idée des stages au collège ne me semble pas mauvaise. Elle mériterait, je pense, d'être prolongée au lycée aussi. Enfin bref. Pour me centrer plus sur le sujet, je dirais que le problème n'est pas la note en soi. Comme toujours, ce n'est pas forcément l'outil qui est mauvais, mais la façon dont nous l'utilisons. Nous pouvons en faire l'instrument d'un classement des gens, histoire de les trier comme des lettres à la poste, ou nous pouvons en faire un instrument d'un réel apprentissage. Enlever le sens "péjoratif" de la mauvaise note, mais sans aller dire que ce n'est rien. Autrement dit, en faire plus qu'un chiffre sur un papier. Cela nécessite évidemment de l'investissement, et je crois que l'aspect "monétaire" est ici. Et je ne parle pas de l'investissement des professeurs nécessairement. Ils ne sont pas seuls, même si leur travail est centré sur cela. Enfin! Je délire probablement en imaginant un inconnu venant voir un enfant qu'il ne connait pas pour lui consacrer un peu de son temps, et sans être nécessairement payé. Parfois, il en faut peu pour donner confiance en quelqu'un. Et, pour finir, accumuler des diplômes, c'est très bien. Il faut des personnes ultra compétentes dans des choses particulières. Mais il faut aussi les autres. Quand on passera à une pensée autre que hiérarchique, qu'un ordre d'importance et de valeur, peut-être que les choses évolueront. Un peu. Jusque là, ceux en haut feront rêver, les autres seront méprisés. Je divague, cela dit. Excusez-moi !
  21. En effet, il y en a. Je ne citerai aucun nom, mais cela existe.
  22. Jedino

    Le défi sceptique...

    Je sais bien. Et pourtant, l'esprit est plus facile à mettre en doute que le corps dans la mesure où l'esprit n'est même pas sensible, donc inexistant. Mais en tous les cas, ce doute absolu n'a rien d'absolu s'il ne doute pas de l'objet le plus fragile de tous qui lui permet de douter, à savoir le fameux esprit. Autrement dit, le scepticisme absolu n'est déjà pas absolu vu qu'il s'ancre déjà sur une croyance. Ce qui est clair et distinct peut sembler évident, c'est-à-dire compréhensible, oui. J'entends l'évidence comme quelque chose de compréhensible et de juste. A tort, peut-être. Tu cherches donc une discussion purement abstraite ici? Ou, disons, logique? En effet. Et ta remarque me contredit si tu pars du principe que les affirmations infinies existent indépendamment de nous (bref, les idées chez Platon). Mais en ce cas, nous ne sommes plus des sceptiques à proprement parler. Si tu supposes au contraire que l'affirmation apparaît avec celui qui l'affirme, tout débute avec celui qui formule, quand bien même le potentiel des affirmations est infini. En y réfléchissant hier soir à nouveau, il me semblait bien ne pas être forcément clair dans la mesure où l'idée que j'avais/ai en tête est la plus abstraite parmi celles que j'ai tenté d'exposer ici. Mais en fait, à la relecture de ta remarque, je me rends compte que je n'étais pas vraiment dans tes attentes pour le coup. Autant pour moi. Ou plutôt, je crois que, par un autre chemin, je défends la même idée, donc il n'y a pas vraiment de critique (sauf si je saisis mal, ce qui m'arrive aussi). En pure logique, tu as raison : tu ne peux pas déduire un B de A si ce A n'est pas certain. Mais le monde n'étant pas fait de pure logique, l'hypothèse du malin génie n'a de sens que dans la réflexion abstraite. Ce qui est incertain en hypothèse est nécessairement certain dans les faits dans la mesure où ne nous doutons pas en fait de ce que nous rencontrons en réalité (même si, par le raisonnement, nous pouvons arriver à douter que nous le sachions vraiment). La connaissance n'est caduque que si l'hypothèse est confirmée. Ce que nous savons ne pouvant être ni faux ni vrai par ignorance, elle n'est pas caduque, elle possède juste le risque de l'être. Son aspect caduque ne peut être que si nous savons que cela l'est. Son raisonnement ne peut qu'être juste puisque le rêve n'est pas en lien avec la réalité. Je veux dire par là que l'un ne découle pas de l'autre, c'est-à-dire que ce qui se passe dans l'un est la pure conception de ce qui se passe dans l'autre (même si des liens peuvent se faire). L'implication ne va que dans un sens, jusqu'à preuve du contraire. Penser que ce qui se passe à un niveau du monde est strictement semblable à un autre reviendrait à dire que toutes les choses sont des manifestations différentes des mêmes choses, au sens fort du terme. Quand tu sais qu'il existe un atome, tu ne sais pas ce qui constitue l'atome. Notre cas du rêve est similaire : ce que le rêve crée ne permet pas d'informer sur le reste.
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