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Jedino

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Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Jedino

    un jour = une histoire

    A trop me laisser aller, je risque d'en perdre l'habitude. Certes, cela ne se fait pas du jour au lendemain, fort heureusement. Mais, tout de même. Je trouverais dommage de sacrifier l'aisance partielle que j'ai acquise dans la formation et l'enchaînement de mes phrases. Je pourrais me dire que c'est sans véritable importance, et pourtant, trouver ces mots avec facilité, c'est un atout considérable lors d'un exercice écrit, qu'il soit scolaire ou non. Et puis, abandonner lâchement maintenant serait délaisser les trois dernières années d'efforts à tenter d'y parvenir. Bien sûr, je n'ai pas atteint un maximum. Comment pourrais-je le prétendre? Ce serait une vantardise inutile et infondée. Aucun style, aussi caractéristique soit-il, ne se ressemble. Je ne suis pas même sûr que chacun ait une réelle habitude particulière d'un texte à l'autre. Parce que finalement, ils sont tous plus ou moins uniques, car toujours écrit à un moment autre, où nos ressentis sont différents, et nos idées peut-être changées. En tout cas, personnellement, j'éprouve une énorme difficulté à poursuivre ce que j'ai inachevé hier. Evidemment, je n'ai pas pu m'empêcher de réfléchir au pourquoi. Apparemment, je réfléchis trop. Il ne faut pas y faire défaut, à cette rumeur-là. L'explication est, somme toute, plutôt candide : ce n'est que la simple impression d'être un peu quelqu'un d'autre l'instant à venir. Si on y songe rapidement, on pourrait le justifier aisément, sans pouvoir vraimen le prouver : je suis moi-même car je n'ai pas changé du tout au tout par rapport à la minute qui vient de passer, mais je suis, dans un sens, une autre personne également car j'aurais une émotion, une parole, ou un événement, qui viendra se greffer à ce que j'ai déjà stocké en moi pour constituer ma personnalité. Autrement dit, et c'est histoire de résumer un peu mon bric à brac de délire, pour moi, nous ne sommes rien de plus qu'un ensemble complexe d'émotions, de moments heureux et malheureux, bref, de petits détails parfois insignifiants, et ce sont ces constituants qui font, dans notre langage, le constitué qu'est l'être, unique de part son vécu. Vous remarquerez, je l'espère en tout cas, la progression de ma pensée. Au départ, je n'avais aucunement le désir de trouver une de mes croyances vis-à-vis de l'être humain. Seulement, le texte, c'est finalement une courte vie : on avance et on progresse, sans toujours savoir vers où nous allons, et on y déterre ce qu'il y a à déterrer, tout en ignorant s'il est bon, ou non, de le faire.
  2. Jedino

    un jour = une histoire

    Je ne sais pas pourquoi, j'ai d'abord pensé à l'albatros de Baudelaire. Sinon, j'aime beaucoup
  3. J'aime, j'aime, j'aime! Rien que parce c'est une lecture différente que d'habitude
  4. Jedino

    un jour = une histoire

    Nous penserons aussi à toi, Cosette, Bien que ce soir, ce sera la fête, Avec ses lumières et ses paillettes, Ses rires et ses belles recettes, Et puis, ces larmes isolées D'un bonheur non partagé. Mais, pour une fois, soyons rassuré : Il ne faut pas se gâcher ce genre de journées.
  5. Pas de soucis. Tu aimes bien la philo', apparemment! x)

  6. Bienvenue sur le forum ;)

  7. Jedino

    Prologue.

    La longueur, faut voir. Ca peut décourager, mais ça ne décourage pas tout le monde. Et, si tu as soif, ne faut-il pas simplement aller boire, encore et encore, alors? Bonne journée, et joyeux noël
  8. Jedino

    La présentation.

    Défoule-toi bien alors, au plaisir d'en lire plus (comme ton prologue, par exemple, là).
  9. Jedino

    TXG le commencement de l'histoire

    Sur la fin, tu fais une répétition, vu que tu dis par deux fois que le héros va sacrifier sa vie. Sinon, malgré quelques maladresses qui devraient se disperser doucement au fil du temps, et bien, continue Edit Haku : Merci de me l'avoir fait remarquer !.
  10. Jedino

    un jour = une histoire

    Joyeux Noël. Ces mots suffisent à eux-mêmes.
  11. Pourquoi pas, oui. Ca donne un certain charme!
  12. Virile, costaud, sportive. Tout le reste est auxiliaire.
  13. Jedino

    un jour = une histoire

    Je crois que la souffrance n'est pas vraiment un mal. Bien sûr, cela n'est pas une situation agréable, et c'est pour cela qu'on cherche à le faire évoluer pour s'en sortir. Mais, ce n'est pas ça, la souffrance, la vraie. En fait, elle n'est qu'un signal d'alarme, une dernière muraille face au véritable problème qui est tout autre. Ce qu'on cherche à éviter ainsi est un état bien pire, bien plus profond. C'est un démon qui pénètre notre âme et la corromps à nous en transformer complètement. Dès lors, on ne souffre plus, on trouve ça presque normal. Notre fatigue, notre lassitude, notre ennui, notre tristesse, toutes ces choses si anxiogènes auparavant ne deviennent qu'une normalité. Oui, le pire qui puisse vous arriver dans votre existence, ce n'est pas d'éprouver une douleur, mais de ne plus la ressentir. Là, effectivement, vous serez dans une merde incommensurable.
  14. Non mais oui, on se comprend. Les calculs ne sont pas si poussés en terminale S. On tient aucunement compte des reliefs, sinon, on n'aurait pas finis. Mais, l'idée est là. Ca donne une idée d'un maximum théorique. Et puis, parfois, j'ai l'impression que certains s'imaginent pire encore. Quoi que, dans les faits, c'est plus qu'énorme. Mais oui, nous sommes d'accords, en gros :D
  15. Si je m'en tiens au TP de cette année, et des données approximatives du livre, la fonte totale des glaces terrestres, donc aucunement la banquise, représentent 85 mètres environ de la montée des mers. Et comme dit plus tôt par quelqu'un, il est déjà arrivé qu'il y ait une fonte totale de toute la glace. Ce n'est pas le méchant humain qui est forcément la cause de ce réchauffement.
  16. Si ça peut te rassure complètement :D

    Mais, oui, ça ne vaut pas l'original, haha xD

  17. Jedino

    un jour = une histoire

    La télévision n'est plus qu'un spectacle auquel je ne m'adonne plus. La souffrance est vécue par les uns, et regardée de loin par les autres. Cela occupe les esprits qui ne consacrent plus ce temps à mieux, comme réfléchir, imaginer ou créer. Je crois que la modernité n'est qu'une folie humaine menant à notre propre perte. C'est là une incohérence. La vie n'est pas faîte pour être confort et consommation. Elle doit être difficultés et dangers. Seulement, nous préférons tirer sur une corde d'une extrême minceur. Et elle lâchera avant que nous ne nous en rendions compte. Autrefois, les géants vivaient au sommet de la chaîne alimentaire, sans que ce soit de part leur volonté. Aujourd'hui, nous sommes à cette place là, plus que tout autre animal avant nous. Mieux, nous le savons. N'est-ce pas une chance accordée par la nature de nous sauver de notre sort à venir? Si déjà nous voulons jouer aux humains, faisons-le vraiment, et respectons des valeurs qui iront à tous. Autrement dit, à vous, votre voisin, nos frères de tous les continents, nos amis, autant animal que végétal, et, surtout, notre mère qui pourrai aisément, en étant en colère, nous rappeler que nous n'avons rien de dieux vivants. Il n'est pas trop tard pour se remettre en question sur les véritables questions. Mais c'est une chose bien impossible avec la logique conflictuelle du monde, qu'elle soit militaire, économique, politique, ethnique, ou relationnelle. Comment peut-on œuvrer pour tous si, du millier, un seul fait l'effort? "Every action is reaction. We have one planet, one chance."
  18. Jedino

    un jour = une histoire

    Armé d'un poignard, je suis derrière toi. L'échéance est pour bientôt, et pourtant, le doute inonde mon esprit déterminé. Pire, il arrive à en ébranler ses certitudes, jusqu'à me faire regretter mon geste avant même de l'avoir effectué. C'est l'alarme de ma conscience qui résonne discrètement. J'avance, autant dans le temps qu'en direction de ma cible, celle qui me plongera éternellement dans le vice. Est-ce ma faute si elle m'y a mené? Je n'ai rien demandé de tout cela. C'est à peine si je voulais d'elle. Comment ais-je pu me laisser berner par cette bêtise trop humaine? J'ose à peine y croire moi-même. C'en est ridicule, finalement. Devoir affronter un destin qui n'est pas tout à fait le nôtre pour tenter vainement d'emprunter celui qu'on aurait souhaité suivre. En vérité, c'est tristement pathétique comme comportement. Mais, je n'y peux pas grand chose. Je me sens poussé par un désir indescriptible de destruction en cet instant ci. Je ne pourrais probablement pas m'arrêter, malgré les efforts de mon corps pour me bloquer dans mon élan. Car, oui, je tremble, je sue, je manque d'air, et je ne suis sans doute pas loin de m'évanouir, tant l'angoisse que j'éprouve à poursuivre vers cet acte est forte. Je crois bien que ce ressenti est légitime lorsqu'il ne nous est jamais arrivé encore d'assassiner quelqu'un. Cela doit être sensiblement pareil pour l'ensemble des premières fois de notre existence minable. Une tonne de craintes ridicules à assumer, afin d'amuser un dieu qui s'imagine drôle en fuyant de la sorte, ou de rassurer notre faiblesse d'esprit. Une sorte de lâcheté universelle, histoire de se morfondre côte à côte, et d'oublier qu'un jour, si on le souhaitait, il nous serait possible d'accéder à autre chose que la fausse stabilité inutile de nos vies. A quoi bon errer sur une planète qui se passerait sans mal de nous si c'est dans l'unique but d'attendre sagement le déclin ultime? A vrai dire, le fait que je prône le changement est plutôt ironique dans l'idée. Bien sûr, je m’apprête à modifier ça par le sacrifice d'une autre personne. Un lâche reste lâche. Mais, tout de même. J'aime considérer que ce n'est pas rien et, qu'au moins, d'autres finiront par s'y lancer aussi, sans toutefois s'y prendre de la même manière que moi. J'aime me savoir, peut-être à tort, l'origine d'un courant de pensée, d'un mouvement, amenant à une avancée dans la société, être le piston d'un tout. Au pire, tout ça ne mènera à rien en dehors d'un échec cinglant. A ce moment là, cela sera sans la moindre importance. Je serai depuis un temps jugé, voir exécuté, pour avoir égorgé sans aucune pitié cette inconnue que j'ai appris à aimer à travers mes mains, mon arme, et mon pouvoir sur elle. J'ai pu connaître la jouissance que procure mon étreinte sur elle. J'ai pu sentir son souffle la quitter lentement, et pénétrer en moi. J'ai pu respirer à nouveau. Tout est finis. Je peux désormais m'éloigner loin, très loin, aussi loin que ma folie me le permettra. Car c'est finalement ça, la vie : une joute perpétuelle face à son désir de ne point bouger. Qu'il faille courir ou tuer, peu importe : l'essentiel reste de combattre cette existence tendant incessamment en direction d'une destinée sclérosée.
  19. Ce ne sont là que des exemples, mais merci. J'aime bien le style de ta page personnelle. Et au plaisir, oui ;)

  20. Jedino

    Interview 2

    Trouve-toi une copine :D (Cf tes deux passions dans la vie )
  21. Jedino

    un jour = une histoire

    Idiot, idiote, peuple de cette épave qui nous supporte, je souhaitais vous dire, en toute subjectivité, que vous êtes écoeurants. Il suffit de jeter un oeil aveugle pour remarquer cette âme malsaine et dépravée qui succombe au fond de vos corps emplis de pêchés. Aucun châtiment n'est assez horrible et cruel pour vous mettre face à la réalité : vos visages balafrés mériteraient de crâmer au milieu des déchets. Vous n'êtes rien, rien mis à part les restes recrachés d'un intérêt depuis longtemps dépassé. Vous êtes la misère de ce monde, la risée des dieux, hilares de votre naïveté. Sérieusement, voyez-vous un instant, un seul, dans un miroir, et essayez, juste une fois, de vous dire que vous ne vous mentez pas en vous voyant là, aussi horrible qu'inimaginable dans ce costume de pantin délavé. -------------------------------- Plus jeune, je rêvais de devenir astronaute, comme tous les enfants qui se sentaient mieux dans un ailleurs. Un rêve qui résonnait d'un écho banal puisque que nombreux sont ceux qui rêveraient d'aller voir, un jour, l'apparence de notre petite planète de tout en haut. Pas des cieux, mais presque. Ce rêve ne changeait rien pour autant à ma manière d'exister et de vivre mes soucis éphémères, et mes joies du moment. Elle s'associait même sans difficulté à ma façon d'évoluer dans le temps et dans l'espace. J'étais un enfant! Je m'en moquais parfaitement, de ces détails insignifiants. Puis un jour, le nuage c'était dissipé, laissant place au doute, à la désillusion. Le rêve paraissait plus lointain, moins accessible, jusqu'à ne devenir qu'un vague souvenir. Je m'étais défait de ce qui, auparavant, figurait comme mon avenir, ma vocation. Ce pourrait bien devenir un de mes principaux regrets : celui d'avoir négligé l'importance d'aller de l'avant, rien que pour affronter les épreuves qui englobent le rêve d'un autrefois, celui de mon passé.
  22. Jedino

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    Le chant des stryges
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