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Tout ce qui a été posté par Criterium
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¿I've learned that people will forget what you said, people will forget what you did, but people will never forget how you made them feel.¿ ¿ ¿J'ai appris que les gens vont oublier ce que tu leur as dit, vont oublier ce que tu leur as fait, mais ils n'oublieront jamais ce que tu leur as fait ressentir.¿ Trouvée quelque part, je ne sais pas d'où cela vient à l'origine. Et c'est très vrai. Cela rejoint les études qui montrent le lien fort entre souvenirs et émotions. En même temps, je repense à un instant particulier, et pour modérer cela, je dirais qu'il faut également y donner un nom ; souvenir, émotion, et nom, et le souvenir est emballé pour des siècles, même sous forme cryptomnésique.
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Mulholland Drive. ¿ Ou le rêve plein de remords, de cinéma, d'humour et d'étrange d'une jeune fille à la dérive pour qui le rêve américain fut un cauchemar. J'aime toujours autant ; le film me paraît désormais de plus en plus limpide.
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Je picore çà et là ; c'est assez hétéroclite. Après une incursion dans Emma Santos ¿ Effraction au réel, l'Itinéraire psychiatrique, J'ai tué Emma S., l'Illulogicienne et bientôt la Malcastrée ¿ et des nouvelles du recueil de Meyrink que j'ai retrouvé il y a quelques jours (ne manquerait plus que je trouve quelque part l'Araignée de H.H. Ewers pour en conclure que ces derniers temps soient vraiment chanceux), j'ai commencé à lire le Sens de la Vie d'Alfred Adler ¿ avis pour le moment mitigé : de très bons passages, comme par exemple celui sur la pertinence et l'importance du sentiment social, et sur les choses qui contribuent au bonheur d'une vie, côtoient des passages très critiquables, lorsque l'auteur consacre trop de mots à défendre son nom ou la nouvelle méthode qu'il proposait à ce moment-là (la psychologie individuelle, dont l'école fut fondée en 1907 ; ce livre date de 1933), ou à exposer l'homosexualité comme un problème à la fois organique et pour la société (il faudrait ¿arraisonner¿ ces gens pour qu'ils rentrent dans le cadre d'un couple conventionnel) ¿ un mélange donc, d'indices intéressants à étudier avec une sorte de doctrine du conformisme. é démêler. Et, à côté de cela, toujours psychologie avec le passionnant Analyse transactionnelle et psychothérapie d'Eric Berne. Simple, intéressant, très clair (je n'avais ressenti cette clarté, en psychologie, auparavant qu'avec les ouvrages à vocation généraliste de C.G. Jung), tout à fait comme un autre de ses livres qui m'avait fait le même effet, Des jeux et des hommes, néanmoins très dense pour en assimiler les principes théoriques en une quelconque pratique. é πρᾶξις! Je voudrais en profiter pour dire un mot du Moine et la jeune fille du bourreau d'Ambrose Bierce ; l'histoire en fait reprend une nouvelle allemande, dont j'ai oublié le nom de l'auteur ; quelqu'un avait proposé à Bierce de la traduire en anglais, mais celui-ci n'accepta qu'à la condition de pouvoir librement la changer. étonnamment, ce fut accepté ; Bierce a conservé à peu près la structure de l'histoire et adaptée en bon anglais, mais y introduit un rebondissement final. Mon avis : l'histoire est très mauvaise ¿ un moine arrive dans un village, se prend d'amitié pour la famille du bourreau, famille ostracisée et exclue de par cette fonction, en dépit des remontrances que lui en font même ses supérieurs ; il tombe en quelque sorte amoureux de cette jeune fille isolée, et redoute pour elle l'envie impétueuse qu'en a le jeune mâle dominant du village. Mais le rebondissement est superbe, et vaut à lui seul la lecture de cette nouvelle (il en pardonne l'abord, en quelque sorte). Spoiler :
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La Nuit a ce goût de ronde, et ce storax.
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Certes, encore. Ce soir, à la Taverne des Alchimistes. Je lirai des choses en buvant un thé. Cymbalum mundi. J'espère bien y voir des fous. Se perdre en rêve(s). Quant la doulce jouvencele...
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Nocturne. Les voici mûrs, ces fruits d'un ombrageux destin. De notre songe issus, de notre sang nourris, et qui hantaient la pourpre de nos nuits, ils sont les fruits du long souci, ils sont les fruits du long désir, ils furent nos plus secrets complices et, souvent proches de l'aveu, nous tiraient à leurs fins hors de l'abîme de nos nuits... Au feu du jour toute faveur! les voici mûrs et sous la pourpre, ces fruits d'un impérieux destin. ¿ Nous n'y trouvons point notre gré. Soleil de l'être, trahison! Où fut la fraude, où fut l'offense? où fut la faute et fut la tare, et l'erreur quelle est-elle? Reprendrons-nous le thème à sa naissance? revivrons-nous la fièvre et le tourment? ... Majesté de la rose, nous ne sommes point de tes fervents : à plus amer va notre sang, à plus sévère vont nos soins, nos routes sont peu sûres, et la nuit est profonde où s'arrachent nos dieux. Roses canines et ronces noires peuplent pour nous les rives du naufrage. Les voici mûrissants, ces fruits d'une autre rive. ¿Soleil de l'être, couvre-moi!¿ ¿ parole du transfuge. Et ceux qui l'auront vu passer diront : et qui fut cet homme, et quelle, sa demeure? Allait-il seul au feu du jour montrer la pourpre de ses nuits? ... Soleil de l'être, Prince et Maître! nos ¿uvres sont éparses, nos tâches sans honneur et nos blés sans moisson : la lieuse de gerbes attend au bas du soir. ¿ Les voici teints de notre sang, ces fruits d'un orageux destin. é son pas lieuse de gerbes s'en va la vie sans haine ni rançon. ¿ St-John Perse, in Chronique pour un équinoxe, 1972 Comment l'interprétez-vous? Sans vouloir orienter les esprits, je vois cela comme une histoire d'amour, d'enfant, de tromperie, de fausse-couche, d'abandon.
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Je vais être arbitraire. ¿ Le mot a parfois plus de significations pour moi que pour vous, et ses connotations ne sont pas toujours forcément celles que l'on attendrait : ce sera mon seul avertissement au lecteur. L'ordre est volontairement désordonné. Mdr... questionnement. Kégéruniku... lupin. Lili_grey_cat... arraisonnée. Rainbs... arc-en-ciel. Tic-Tac... imbue. Dianevitalic... satellite. Mad_World... martini-inspiré. Guns... pouet-pouet. Metal Guru... gecko-blaster. Rhadamanthe... simiesque. Purification... impur. Karbomine... Toi. Brouillon... campagne. Bashi... jeune. Kokynn... sémillante. Tribality... ego². Punchette... rapides. Nephalion... promu. CmoiC... goyave. Nostress... pieuvre. Metempsycosis... cosmopolite. TankGirl... coup-de-poing. Bulletox... représentante. Château... tueur. Fiphi... acédie. Dimit... acalculie. Meloudidounou... business-woman. Nana... utilisation. Lili77... communautaire. Virgule6... agitée. Blackmesa... mèche. EmoTagada... douce. Angelchriss... trop blond. BM7... en orbite. Muslim13... modéré. Dasfear... frustration. (...)
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Mêlons Merlin l'enchanteur dans la danse ; voici en effet deux courtes citations du Merlin de Robert de Boron, un roman en prose du XIIIe siècle. «Seingnor, puet cist bien conoistre autrui qui ne conoist bien pas soi?» ... «Ne conoist pas bien home qui ne conoist que la samblance.» En principe cela devrait être facile à déchiffrer pour tout le monde, si l'on tient bien compte que samblance signifie apparence. ¿Seigneurs, peut-il bien connaître autrui, celui qui ne se connaît pas lui-même? (...) Il ne connaît pas bien la personne, celui qui n'en connaît que son apparence.¿ é méditer.
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Cette musique donne envie d'arpenter les couloirs solitaires et poussiéreux d'une grande bibliothèque ; vastes salles et minuscules bureaux boisés aux étagères croulant sous les in-octavo. Passer de longues heures de la Nuit à déchiffrer de vieux textes hermétiques en latin. En somme, une ambiance tout à fait Neuvième Porte.
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é la Nuit.
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Je crois avoir déjà vu cette vidéo postée quelque part sur ce forum, mais à tout hasard je vais la remettre : une très jolie illusion de perspective, tout en papier, par un japonais studieux. Sinon, je ne résiste pas à l'envie de vous montrer la série complète des reconstructions des gravures de M.C. Escher en Lego. Par Andrew Lipson et Daniel Shiu http://www.andrewlipson.com/escher/balcony.html http://www.andrewlipson.com/escher/belvedere.html http://www.andrewlipson.com/escher/ascending.html http://www.andrewlipson.com/escher/relativity.html http://www.andrewlipson.com/escher/waterfall.html
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Les lois de la physique se suffisent à elles mêmes.
Criterium a commenté un(e) billet du blog de halman dans Idées arc en ciel et noires
Je suis d'accord, mais pour tenter une réponse à ta question qui ne soit pas un truisme en deux-trois phrases comme l'on les lirait çà ou là, je me permets de te recommander un livre passionnant qui aborde le sujet. Il s'agit de Et l'homme créa les dieux, par Pascal Boyer, dans la collection Folio Essais. ¿ Il est possible que cette lecture te passionne ; mais à la fois, qu'elle soit un peu déprimante, car il apparait clairement que la propension de l'homme à l'irrationnel est une résultante directe de l'organisation cognitive du cerveau ¿ et qu'ainsi, la religion a encore de beaux jours devant elle. -
Petite rétrospective artistique sur le thème des objets impossibles. Peter Brueghel l'Ancien (1525-1569), peintre flamand très connu (auquel il faudrait d'ailleurs consacrer un topic, je crois), dont deux des ¿uvres les plus connues sont la Tour de Babel (ici) et le Triomphe de la Mort (là), a représenté au moins un objet impossible, dans la Pie sur la Potence: ¿¿ William Hogarth (1697-1764), peintre et graveur anglais, est responsable de la fameuse gravure satirique sur la Fausse perspective, qui accumule en une petite image tout un joli panel d'impossibilités, sur la base du ¿ce qui devrait être plus loin se retrouve plus près, et vice-versa¿. ¿ é noter que son but était satirique et didactique ; le sous-titre de l'image signifie grosso modo ¿Quelqu'un qui réalise un motif sans connaître l'art de la Perspective risque de dessiner de telles Absurdités comme sur ce frontispice¿. ¿¿ Une jolie réalisation du triangle de Penrose à Perth, en Australie. On le retrouve également dans une église historique en Angleterre, datée du XIe mais restaurée à de nombreuses reprises à différentes époques ; il n'est pas bien clair de déterminer quand il fut ajouté. Derrière l'autel : ¿¿ What else? ¿ Oscar Reutersvärd (qui d'ailleurs a lui aussi décrit le triangle de Penrose avant Penrose), (1915-2002), a dessiné d'innombrables formes géométriques impossibles, dont voici quelques exemples : ¿¿ Si vous voyez cela en lisant le manuel d'installation d'un meuble Ikea, vous êtes probablement dans un sale pétrin : Un artiste contemporain américain, Walter Wick, s'est amusé à réaliser une maquette de cette illusion ; tout est dû à un astucieux montage optique à l'aide de miroirs. Cela peut être vérifié sur sa page, et cela donne quelque chose comme ça : Quelques dessins modernes que j'aime bien. Zenon Kulpa, Dolmen (1977) Yulia (deviantart), Rêver de l'impossible. Le même, Inspiration. Luís d'Alkmin. (à suivre)
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Quelqu'un parlera forcément tôt ou tard de M.C. Escher sur ce topic, autant le faire tout de suite. Fabuleux artiste néerlandais, graveur aux inspirations mathématiques. 1898-1972. Certaines de ses gravures sont inspirées par la géométrie impossible. Ce dernier en version Lego : Bien à vous.
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Serpent Noir.
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J'ai donc vu Inception. J'ai beaucoup aimé, d'autant plus que je vais très rarement au cinéma et que j'ai l'impression que la plupart des films qui sortent rabâchent plus ou moins la même chose habituellement. Certains des traits oniriques sont bien imaginés, ce que chacun appelle son totem est une sorte de variante d'une réelle méthode utilisée pour faire des rêves lucides, qui s'appelle le reality check ; en gros, le fait d'établir à l'état de veille une routine, qui en devenant habituelle, ne peut que se redérouler inconsciemment parfois en rêve ; mais qui, dans le rêve, souvent aboutit à un résultat impossible ou absurde, et le dormeur le constatant peut ainsi automatiquement réveiller sa conscience sans réveiller son corps, c'est-à-dire se retrouver conscient dans un rêve, ce qui est la définition-même du rêve lucide. Je ne vois pas pourquoi les gens trouvent ce film particulièrement complexe (après cela dépend des films auxquels ils sont habitués), et il est toujours plaisant de voir quelques points inexpliqués pour continuer de se poser des questions (la toupie à la fin du film, ou encore cette histoire d'alliance que je n'ai pas remarqué...). Un film à voir, donc. Point étrange en addition, je ne sais pas pourquoi mais c'est comme si une hypersensibilité s'ouvrait de temps en temps en moi ; j'étais au bord des larmes à chaque scène triste ou heureuse du film, sans que cela ne puisse vraiment être attribué au film, mais plutôt à un état mental particulier. C'est déstabilisant...