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Sorti en 1986, Too Much est un condensé de pop synthétique aux accents funky, typique de cette deuxième moitié des années 80 où les boîtes à rythmes et les basses slap dominaient les productions. Hong Kong Syndikat, groupe allemand souvent associé à l’Italo Disco et à la synthpop, livre ici un titre à l’ambiance nonchalante, presque désinvolte, porté par une mélodie accrocheuse et une production léchée.

Le groove est immédiatement séduisant, avec une basse bondissante et des percussions électroniques qui donnent une texture dansante au morceau. La voix détachée, presque parlée par moments, apporte une touche sophistiquée, un peu à la manière de certaines productions de Bryan Ferry ou de Style Council. Le refrain, quant à lui, reste en tête avec son côté répétitif et hypnotique.

Avec Too Much, Hong Kong Syndikat capture parfaitement l’essence d’une époque où la pop se voulait à la fois élégante et légère. Ce n’est peut-être pas le morceau le plus connu du genre, mais il illustre à merveille cette fusion entre funk, new wave et synthpop qui définissait tant de productions européennes des années 80. Un petit plaisir rétro qui mérite d’être redécouvert.

Sorti en 2007, Acceptable in the 80’s est un hommage électro-funky à la décennie des synthés criards et des looks extravagants. Calvin Harris y injecte une bonne dose de second degré, tant dans les paroles que dans la production ultra-référencée.

Dès les premières secondes, la ligne de basse sautillante et les nappes de synthés évoquent immédiatement l’esthétique kitsch et colorée des années 80. Le morceau repose sur une boucle simple mais redoutablement efficace, avec une rythmique funk qui n’est pas sans rappeler Prince ou les débuts de The Time. La voix trafiquée et détachée de Harris accentue l'effet rétro-futuriste, comme s'il jouait avec les clichés de l’époque tout en les modernisant.

Si le titre peut sembler répétitif, c’est précisément ce qui lui donne son efficacité sur le dancefloor : une vibe nostalgique assumée, une production léchée et un groove irrésistible. En résumé, Acceptable in the 80’s n’est pas seulement une déclaration d’amour aux eighties, c’est aussi l’un des morceaux qui ont contribué à définir la patte électro-pop de Calvin Harris à ses débuts.

Ah ben si ! Complètement zappé Hong Kong Syndikat - Concrete and Clay.

So 80's  

Le pouce en bas manque pour ce genre de truc.