S'autorise-t-on a etre soi même ? Et est-on autorisé a l'être ?

à l’instant, Plouj a dit :

Se mentir ou mentir aux autres autorise-t-il à être soi-même ? 

Tu livres l'aspirine ? 

Tu en as besoin ? Sans mentir 

à l’instant, Plouj a dit :

Tu en as besoin ? Sans mentir 

Attend plouj.... j'ai fais des réponses avec plus de trois mots. Évidemment que jai besoin d'aspirine ! 

Ton sujet est sympa, mais comme un peu tous ceux touchant à la phylo, pas de réponse...

il y a 4 minutes, Plouj a dit :

Ton sujet est sympa, mais comme un peu tous ceux touchant à la phylo, pas de réponse...

Ben a toi de répondre. Mais tu sais moi la philo.... je suis pas trop équipé pour. 

il y a 2 minutes, soan a dit :

Ben a toi de répondre. Mais tu sais moi la philo.... je suis pas trop équipé pour. 

Euh ! Pour ma part j'ai répondu ! 

il y a 7 minutes, Plouj a dit :

pas de réponse...

En vrai @Plouj pour répondre a ta question. Je ne sais pas si il est réellement possible de se mentir a soi même. Alors etre soi même quand en plus on tente de se faire croire qu'on est un  autre.....

Le sujet avait déjà été abordé ailleurs. Mais c'est une déclinaison assez évidente de mon sujet initial, je suis d'accord avec toi. 

Se mentir a soi même.... je ne sais décidément pas.

Le 28/06/2025 à 13:23, Passiflore a dit :

 

"S'autorise-t-on a etre soi même ? Et est-on autorisé a l'être ?"

Je ne comprends pas l'intérêt de ne pas être soi, selon sa vérité à soi, sur un forum.

Déjà, y rester.

Beaucoup en étant soi-même sont bannis.

Il y a 22 heures, soan a dit :

Donc oui sérieusement, je ne suis pas convaincu de l'existence de cette nature profonde que nous aurions tous. Cette nature là j'ai beaucoup de mal à y croire. Parce que je crois, comme dit un peu plus haut, que nous sommes surtout la somme de toutes nos expériences, de nos rencontres, de nos succès, de nos défaites, de notre histoire aussi pour beaucoup. Je suis ce que je suis aujourd'hui, oui. Mais demain, je serai sans doute différent. Je ne parle pas de jouer un rôle, mais la vie fait que ce qui existe a un instant T n'existe peut être plus quelques temps plus tard et que cela a forcément un impact sur ce que je serais alors.  Est-ce que je suis celui que j'aurais voulu être ? mais quand ? quand j'étais môme ? hier ? la semaine prochaine ? Non je ne suis pas ce que j'aurais voulu être étant enfant. Ma nature, alors, était totalement différente. Je ne suis plus celui qui j'ai été. et je ne suis pas non plus, je crois, celui que je deviendrais. 
Alors je sais qu'il est à la mode de voir tout en positif, en introspection, en recherche personnelle, en amélioration de soi.... le fameux truc d'être une meilleure version de soi-même. Mais a tout cela j'ai beaucoup de mal non seulement a y adhérer mais aussi a y croire. 

Alors oui, sérieusement, je ne crois pas en cette "nature".

Ton "la somme de toutes nos expériences, de nos rencontres, de nos succès, de nos défaites, de notre histoire" rejoint ce que j'exprime lorsque je dis: "celle (ta personnalité) que tu as façonnée, peaufinée durant ton parcours de vie"; le parcours existentiel propre à chacun jalonné de tout ce dont tu parles et façonnant sa personnalité.

Notre chemin existentiel continuera jusqu'à notre dernier souffle et ce que nous vivrons demain continuera à façonner notre personnalité, à l'enrichir, à la modifier et peut-être, si nous n'y prenons pas garde... à l'enlaidir.

Bien sûr que la femme que je suis aujourd'hui est différente de la fillette, puis de l'adolescente, puis de la jeune fille, puis de la jeune femme que j'étais car à ces époques-là car je n'avais pas encore vécu ce que j'ai vécu par la suite et la vieille femme qu'un jour je serai sera différente de la femme que je suis aujourd'hui car je vivrai encore tout un tas d'autres choses, des joies mais aussi des chagrins, des épreuves, des "batailles" gagnées, des challenges réussis, des défaites aussi, peut-être.

Pourtant lorsque je repense à l'enfant que j'étais, à sa sensibilité, à sa façon d'appréhender certains problèmes, elle se retrouve un peu dans la femme que je suis, comme... une petite soeur en quelque sorte mais la petite fille a bien grandi, ses chagrins, ses joies, ses préoccupations, ses inquiétudes, ses envies, son mode de pensée, etc... ne sont plus les mêmes.

Il y a 22 heures, soan a dit :

(...) Cette absence de complaisance perpétuelle et ces mensonges qu'on se fait trop souvent à soi-même pour ne pas admettre qu'on est pas l'image que l'on veut donner.

Je ne comprends pas quelle serait l'utilité de se mentir à soi-même et de refuser de se voir tel-le que l'on est.

C'est justement en déterminant ses défauts, ses faiblesses, ses failles que l'on pourra faire de son mieux pour s'améliorer (si tant est qu'on le veuille).

il y a 1 minute, Passiflore a dit :

 

Je ne comprends pas quelle serait l'utilité de se mentir à soi-même et de refuser de se voir tel-le que l'on est.

C'est justement en déterminant ses défauts, ses faiblesses, ses failles que l'on pourra faire de son mieux pour s'améliorer (si tant est qu'on le veuille).

Il y a des vérités sur soi qui sont parfois trop difficiles à digérer, d'où la nécessité, parfois impérieuse, de se mentir à soi-même.

Je vais encore me prendre des pavés, mais je pense que l'on utilise ça pratiquement tous et pratiquement constamment.

il y a 2 minutes, Passiflore a dit :

 

Je ne comprends pas quelle serait l'utilité de se mentir à soi-même et de refuser de se voir tel-le que l'on est.

C'est justement en déterminant ses défauts, ses faiblesses, ses failles que l'on pourra faire de son mieux pour s'améliorer (si tant est qu'on le veuille).

Se mentir a soi même vaste sujet.....  certains pensent qu'on le peut d'autres non et t'as même des gens qui ont tellement peur qu'on en parle ici entre nous qu'ils relancent le sujet ailleurs pour garder leur petit territoire.....

Bref. 

Ouais la question se pose. Peut on se mentir a soi même ? Que ce soit utile dit une autre question. Mais est ce qu'on le peut vraiment ?

il y a 1 minute, Auger a dit :

Il y a des vérités sur soi qui sont parfois trop difficiles à digérer, d'où la nécessité, parfois impérieuse, de se mentir à soi-même.

Même si je l'entends, j'ai beaucoup de mal a y croire ou a l'imaginer.. peut etre quand mon traitement sera plus efficace, qui sait ! 

Il y a 2 heures, soan a dit :

La question de savoir si il est possible ou non de se mentir à soi même est aussi interessante (...)

Le pourrait-on ? Vraiment ? J'en doute.

Mentir aux autres, oui mais se mentir à soi-même ? Dans quel but ? Quel en serait l'intérêt ?

à l’instant, Passiflore a dit :

 

Le pourrait-on ? Vraiment ? J'en doute.

Mentir aux autres, oui mais se mentir à soi-même ? Dans quel but ? Quel en serait l'intérêt ?

Comme l'a dit @Auger : une maniere de se protéger d'une vérité trop crue. 

il y a 3 minutes, Auger a dit :

Il y a des vérités sur soi qui sont parfois trop difficiles à digérer, d'où la nécessité, parfois impérieuse, de se mentir à soi-même.

Je vais encore me prendre des pavés, mais je pense que l'on utilise ça pratiquement tous et pratiquement constamment.

Ma part d'ombre, je la connais...

il y a 4 minutes, Passiflore a dit :

 

Ma part d'ombre, je la connais...

Je crois la connaître aussi. Enfin la mienne, hein ! Mais oui, je ne sais pas, je n'ai pas l'impression de me leurrer sur moi même. Mais si on peut de mentir, alors peut etre que je suis inconsciemment en plein déni.

à l’instant, Passiflore a dit :

 

Ma part d'ombre, je la connais...

C'est fou comme ce sujet (se mentir...) est tabou.

Je ne prétends pas avoir raison, je m'en fous d'avoir raison : je suis trop vieux et j'ai enfin compris que ça ne servait à rien (d'avoir raison, pas d'être vieux ), mais je pense qu'il y a une multitude de mécanismes psychologiques inconscients qui font que l'on se ment, pour assurer notre propre équilibre mental, par exemple.

Penser que l'on est maître de ses choix, de ses goûts, de sa vie est - à mon sens - un leurre total. Mais c'est une idée qui ne plait pas, mais alors pas du tout...

Je ne vais pas argumenter, ni étayer, car c'est une pilule qui ne passe pas et, a fortiori, ça n'engage que moi.

il y a 3 minutes, Auger a dit :

 

Penser que l'on est maître de ses choix, de ses goûts, de sa vie est - à mon sens - un leurre total. Mais c'est une idée qui ne plait pas, mais alors pas du tout...

 

Sur ce point la on est d'accord. 

à l’instant, soan a dit :

"Ma part d'ombre, je la connais..."

Je crois la connaître aussi. Enfin la mienne, hein ! Mais oui, je ne sais pas, je n'ai pas l'impression de me leurrer sur moi même. Mais sinon peut de mentir, alors peut etre que je suis en plein déni. 

Je ne me leurre pas sur moi-même je n'en verrais pas l'intérêt, je me vois telle que je suis et parfois (souvent ?) je n'en suis pas fière mais je m'améliorerai car la voie du "perfectionnement de soi" me semble essentiel, fondamental et confère du sens à l'existence.