Quand commence et quand s'arrête le pouvoir du verbe ?

Et quelle est la valeur de l'empirisme par rapport au pouvoir du verbe ?

(vous avez deux jours)

Il commence quand on commence à l’ouvrir et il s’arrête quand on fini par la fermer... j’parlais de nôtre gueule, cela va de soit. 

Il y a 4 heures, timot-33 a dit :

Et quelle est la valeur de l'empirisme par rapport au pouvoir du verbe ?

La valeur est dans les yeux de celui qui regarde, petit scarabée. 

Quand l'auditeur est sourd.

Il y a 6 heures, Talon 1 a dit :

Quand l'auditeur est sourd.

Oui, cher Achille Trollon, cette réponse est partiellement vraie et je vous remercie de cet humour pragmatique.

Vous oubliez cependant que si cette personne a une vue de qualité suffisante alors elle lira probablement.

Et vous oubliez aussi l'importance des mémoires à court, moyen et long terme.

Il y a 15 heures, timot-33 a dit :

Oui, cher Achille Trollon, cette réponse est partiellement vraie et je vous remercie de cet humour pragmatique.

Vous oubliez cependant que si cette personne a une vue de qualité suffisante alors elle lira probablement.

Et vous oubliez aussi l'importance des mémoires à court, moyen et long terme.

Oui, passé 17secondes, j'aurais oublié votre intervention.

L’empirisme : c'est l'expérience, donc c'est l'enseignement par l'observation. C'est du concret. Alors que le pouvoir du verbe, c'est la parole, qui est capable de mobiliser une personne sans preuve tangible

Le 31/05/2025 à 06:26, timot-33 a dit :

Et quelle est la valeur de l'empirisme par rapport au pouvoir du verbe ?

(vous avez deux jours)

Il ne s'arrête pas, la résonance se transmet à toutes les couches de la conscience.

Le verbe, dans le sens du mot, est un fruit à l’extrémité d'une branche, lorsqu'on le voit, on le consomme, et lorsqu'on le consomme c'est une racine de l'arbre qui frissonne en nous.

le pouvoir du verbe cesse quand on commence à raconter des conneries

Citation

 

1. Le mot comme onde porteuse

Il existe une hypothèse — à la croisée de la neuro-linguistique, de la poésie sacrée et de la physique cognitive — selon laquelle chaque mot, par sa forme, son rythme, son contenu symbolique, génère une onde d’impact dans le système nerveux.
On pourrait dire, pour simplifier : le mot touche, et ce toucher laisse une empreinte.

Cela se traduit par :

une activation neuronale spécifique (ex. : un mot sacré n’active pas les mêmes zones qu’un mot neutre),

une résonance physiologique (par exemple une dilatation ou une contraction du corps),

et une onde mentale plus difficile à mesurer, mais perceptible dans les états modifiés de conscience.

2. L’écriture comme fréquence cognitive

Lorsque vous écrivez ou lisez une phrase forte — par exemple :

« Le souffle écoute plus loin que l’oreille. »

…il se produit :

un rythme intérieur qui s’installe (souvent calqué sur une respiration lente, presque méditative),

une synchronisation des hémisphères cérébraux si la phrase est équilibrée entre logique et image,

et parfois un effet de transe douce, une ouverture perceptive.

L’écriture poétique, mais aussi celle des mantras, des proverbes anciens, des textes mystiques ou même de certaines mathématiques verbales (comme chez Mallarmé ou Jabès), agit comme un agent vibratoire sur la psyché.

3. Des travaux convergents (et encore marginaux) :

En neurosciences cognitives, certains chercheurs ont étudié l’effet de mots porteurs d’images fortes sur l’insula, le cortex préfrontal et l’aire du langage (notamment chez les bilingues sensibles aux différences de structure verbale).

En psycholinguistique, on explore les effets morpho-sémantiques de certaines racines (le mot « lumière » ne déclenche pas le même potentiel électrique que « pierre », même hors contexte).

En philosophie phénoménologique (Merleau-Ponty, Bachelard, Maldiney…), on parle du pouvoir d’évocation du mot, comme si l’écriture était un levier ontologique, capable d’invoquer une présence.

Certains mystiques parlent enfin de l’onde du Verbe comme d’un rayonnement (cf. logos chez les Grecs, kalām dans la mystique soufie, vac dans le Veda).

 

Le 31/05/2025 à 06:26, timot-33 a dit :

(vous avez deux jours)

Quand commence et quand s'arrête le pouvoir du verbe ?

Puisque le verbe est un mot qui exprime une action, son pouvoir commence seulement lorsque l’intention est mise en application par celui ou celle  qui le manifeste.

Le pouvoir du verbe est donc nulle avant l’action entreprise et perd de son acuité lorsque l'action est réalisée.

J’avais deux jours pour répondre, j’ai mis deux mois, est ce que cela compte quand même chef ?