Si je peux me poser la question, alors est-ce que ce n'est pas que j'ai un libre arbitre pour me la poser ?

La question est posée.

il y a 21 minutes, timot-33 a dit :

La question est posée.

Mais qui la pose?

il y a 4 minutes, Don Juan a dit :

Mais qui la pose?

Je la pose.

il y a 14 minutes, timot-33 a dit :

Je la pose.

Y a t-il moyen de ne pas douter de ce "je" ?

Ce n'est plus la question.

il y a 3 minutes, timot-33 a dit :

Ce n'est plus la question.

Mais si.

Parce que si je peux être sûr de ce "je", alors je peux être sûr de mon libre arbitre  

il y a 4 minutes, Don Juan a dit :

Mais si.

Parce que si je peux être sûr de ce "je", alors je peux être sûr de mon libre arbitre  

Qu'est-ce qui vous permet de le penser ?

il y a 1 minute, timot-33 a dit :

Qu'est-ce qui vous permet de le penser ?

À l'origine de la question, il y a : "si je peux me poser la question, alors est-ce que j'ai un un libre arbitre?"

Le "je" est partout, si je sais répondre à : "qui est ce je, je peux répondre pour le libre arbitre.

Argument invalide ou incomplet. C'est valable pour chaque mot du titre, donc ce n'est pas pertinent.

Exemple : si je ne doute pas de "si" alors je peux être sûr que j'ai un libre arbitre.

Mais je comprends la question de la subjectivité, cependant.

Mais vous ne répondez pas du tout à la question et ne cherchez pas vraiment à y répondre puisque vous en posez une autre.

Il y a 1 heure, timot-33 a dit :

La question est posée.

 Alors là c'est une fameuse question.

Quand je grelotte avec une température de -10 degrés j'ai toute latitude à  me poser la question suivante "est-ce le froid qui me fait grelotter?".

Ou bien quand je baille à 23 heures et que je pense que "je dois certainement avoir besoin de dormir". C'est le même constat, j'ai toute latitude également à me poser la question en question.

Le jour où je me répondrai que "non" je n'ai pas le droit à ce genre d'interrogation et ben je ne vous dis pas le marasme dans ma petite tête. J'angoisse rien que d'y penser.

Mais enfin ouf... jusqu'à aujourd'hui j'ai eu mon libre arbitre pour le faire.

Le libre arbitre ? ça n'existe pas (selon moi)

Il y a 2 heures, Auger a dit :

Le libre arbitre ? ça n'existe pas (selon moi)

???? comment ? pourquoi ?... tu peux et/ou veux bien développer ?  

Il va falloir une pose pour faire une réponse posée,

La question qui se pose selon moi est celle de la personnalité plus que celle de douter ou ne pas douter de "Je", parce qu'à cette question de : "Je" ou pas "Je" ? la réponse nous est probablement incompréhensible pour l'instant.

Cependant la question de la création du "moi" pour faire une personnalité dont les morceaux s'assemblent au cours de la vie me semble importante pour répondre à la question du libre arbitre et de la capacité de me poser la question d'y avoir accès ou pas.

Il y a 5 heures, timot-33 a dit :

La question est posée.

il y a 37 minutes, timot-33 a dit :

La question qui se pose selon moi est celle de la personnalité plus que celle de douter ou ne pas douter de "Je", parce qu'à cette question de : "Je" ou pas "Je" ? la réponse nous est probablement incompréhensible pour l'instant.

Cependant la question de la création du "moi" pour faire une personnalité dont les morceaux s'assemblent au cours de la vie me semble importante pour répondre à la question du libre arbitre et de la capacité de me poser la question d'y avoir accès ou pas.

Si se poser la question est déjà y répondre oui, on est en plein paradoxe, tant ainsi la question qui se pose ne se pose alors pas.

Historiquement le libre arbitre est né de la problématique de la responsabilité dans le mal : si individuellement nous n'avons pas de libre arbitre, seul Dieu notre créateur est responsable du mal et ça peut être la source d'un sérieux chaos. 

Le déterminisme matérialiste qui met à mal cette notion de libre arbitre est confronté au même dilemme : le dualisme issu de la Renaissance avec l'idée que l'âme ou l'esprit aurait une existence affranchie des contraintes du corps ne ressemble plus à une philosophie mais a été reléguée au rang de croyances infondées par la science et très récemment par les neurosciences pour lesquelles le fonctionnement psychique est soumis aux mêmes règles que l'ensemble de nos fonctions vitales. Mais quel sens peut alors avoir la responsabilité individuelle ?

Ainsi le déterminisme matérialiste qui considère le libre arbitre comme une simple illusion, peut inclure ton paradoxe dans son déterminisme tant toutes nos pensées et questionnements philosophiques ne sont aussi que le résultat d'une réaction en chaine.

Sauf que cette approche simplifie le problème et surtout ne s'aventure pas à résoudre les problèmes politiques, sociétaux et plus globalement philosophiques que l'on pourra chercher non dans l'ensemble du fonctionnement psychique et cérébral mais dans une partie bien spécifique et que tu appelles le "moi". Dans ce fonctionnement psychique spécifique à l'interface entre l'intrapsychique et l'animal social ou le sujet social que nous sommes individuellement, n'y-a t'il pas quelque chose de singulier à la fois émergeant d'un fonctionnement massivement inconscient et d'un regard critique et distancié ?  On peut employer le terme de métacognition pour le désigner mais lui donner un nom ne suffit sûrement pas.

Et dans ton "moi" il y a aussi toute notre histoire personnelle dont nous tirons un récit et qui nous situe en nous et par rapport aux autres.

En fin de comptes, la question est moins de savoir s'il y a ou pas du libre arbitre, puisqu'il y en a, que de savoir quel est le degré de libre arbitre.

Un arbre a moins de libre arbitre qu'un scarabée.

Un scarabée a moins de libre arbitre qu'un singe.

Un singe a moins de libre arbitre qu'un être humain.

Et un caillou n'a aucun libre arbitre.

En tout cas c'est ce qui est observable.

Maintenant la question se pose pour chaque être humain à l'intérieur de l'espèce humaine.

Et aussi dans l'Espace-Temps pour chaque être (sauf le caillou).

Il est assez clair que dans chaque espèce, le nouveau né a moins de libre arbitre que l'adulte.

Et qu'en haut d'un arbre ou dans l'océan, le libre arbitre est là aussi très différent.

Si je peux me poser la question c'est parceque je défini l’être, si je défini l’être ça veut dire que je est moi et moi suis l’être. Maintenant je, possède son libre-arbitre, donc sa propre volonté d’agir. La question serait donc de savoir, pourrais-je me poser la question sans ma propre volonté d’agir, sans mon libre arbitre? Vraisemblablement que oui, puisque je n’ai pas forcément besoin de ma volonté d’agir, soit de mon libre arbitre pour me poser la question. Maintenant ce n’est pas parceque je n’ai besoin de ma volonté d’agir, que je n’ai pas la volonté d’agir pour autant, que je n’ai pas de libre arbitre... Moralité, Ce n’est pas parceque je peux me poser la question que j’ai un libre-arbitre, parceque, je peux aussi ne pas me poser la question, alors que j’ai un libre-arbitre. Ce qui veut dire que, mon libre arbitre existe bien au delà des questions que je me pose, puisqu’il existe par rapport aux choix que je fais et que le choix n’est pas systématiquement lié à la question que je me pose... Cela répond t’il à la question️ 

il y a 9 minutes, G6K972 a dit :

Si je peux me poser la question c'est parceque je défini l’être, si je défini l’être ça veut dire que je est moi et moi suis l’être. Maintenant je, possède son libre-arbitre, donc sa propre volonté d’agir. La question serait donc de savoir, pourrais-je me poser la question sans ma propre volonté d’agir, sans mon libre arbitre? Vraisemblablement que oui, puisque je n’ai pas forcément besoin de ma volonté d’agir, soit de mon libre arbitre pour me poser la question. Maintenant ce n’est pas parceque je n’ai besoin de ma volonté d’agir, que je n’ai pas la volonté d’agir pour autant, que je n’ai pas de libre arbitre... Moralité, Ce n’est pas parceque je peux me poser la question que j’ai un libre-arbitre, parceque, je peux aussi ne pas me poser la question, alors que j’ai un libre-arbitre. Ce qui veut dire que, mon libre arbitre existe bien au delà des questions que je me pose, puisqu’il existe par rapport aux choix que je fais et que le choix n’est pas systématiquement lié à la question que je me pose... Cela répond t’il à la question️ 

Non, ça ne répond pas à la question. Mais, ça démontre seulement que le libre-arbitre ne dépend pas de la question. Maintenant, la question dépend t’elle du libre-arbitre??? À partir du moment où la question posée est le résultat d’un choix délibéré, celle-ci dépend systématiquement du libre-arbitre. Donc si je peux me poser la question, c'est que j’ai le libre-arbitre de pouvoir me la poser. 

Il y a 13 heures, timot-33 a dit :

La question est posée.

Tiens, voilà le source code d’un code en C++, tu l’exécute et l’ordinateur va poser lui même la question, donc avoir plein de libre arbitre…

cout << “Si je peux me poser la question, alors est-ce que ce n'est pas que j'ai un libre arbitre pour me la poser ?” << endl;

il y a 24 minutes, SpookyTheFirst a dit :

Tiens, voilà le source code d’un code en C++, tu l’exécute et l’ordinateur va poser lui même la question, donc avoir plein de libre arbitre…

cout << “Si je peux me poser la question, alors est-ce que ce n'est pas que j'ai un libre arbitre pour me la poser ?” << endl;

 

Vous avez très précisément compris à la fois le paradoxe et à la fois le problème de cette question.

(et donc de la question du libre arbitre dans à peu près tout ce qui concerne le vivant)

Merci de les avoir explicités ici.

Maintenant : à quel degré de libre arbitre avez-vous fait acte en écrivant le message précédent, selon vous ?