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«On ne va pas dans un hôtel avec un metteur en scène» : Besnehard déplore l’attitude de certaines actrices à l’ère de #MeToo

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January

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 40 482 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 29 minutes, zenalpha a dit :

Faire de l'orthographe le signe de la culture, signe des temps et de sottise.

Paul Valery - Tel quel

Mais je me fous de l’orthographe ! Je te demande juste ce que tu veux dire par "des vôtres". Manifestement tu bottes en touche.

Modifié par Mite_Railleuse
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a une heure, Mite_Railleuse a dit :

Mais je me fous de l’orthographe ! Je te demande juste ce que tu veux dire par "des vôtres". Manifestement tu bottes en touche.

Si tu as une question à poser, pose là madame botte en touche.

Le mouvement #metoo a libéré la parole des femmes, c'est très bien

Je me suis aperçu jusqu'à quel point certains hommes étaient puants, criminels, donc que c'était absolument nécessaire à condition bien évidemment que les faits soient avérés puis jugés, la justice n'étant pas toujours infaillible du reste, sauf qu'elle se respecte

Mais puisqu'était question de préserver ma fille de votre influence néfaste, c'est bien parce qu'il n'y a pas lieu de tout confondre...

Dire qu'une femme prend des risques à se rendre dans la chambre d'un homme est une évidence absolue

Ça ne légitime ni un viol ni une agression

C'est totalement déplacé de la part d'un homme vis à vis d'une femme de l' y inviter qui plus est pour un casting...

Et c'est totalement irresponsable de la part d'une femme de donner suite à cette invitation et ça marque dans le même temps un manque total d'éducation.

Et ça ne légitime en rien les actes de violence, de contrainte ni de menace dont elle pourrait être victime 

Mais...

Dire à sa fille de ne pas suivre un inconnu dans sa voiture, chez lui et a fortiori dans sa chambre est le b.a ba qu'il est même étonnant que ça puisse surprendre une mère !!!

Personne ne dit qu'elle l'aura bien cherché si un viol s'ensuit

Juste qu'évidemment suivre un homme...dans sa chambre d'hôtel...pour un casting...montre un total manque d'éducation et de responsabilité et que ce mélange des genres est douteux

Faites le si ça vous chante 

Mais en tout cas, ne pas s'étonner qu'avec ce type d'éducation, vous vous exposiez à des problèmes 

Alors vous pouvez toujours déconstruire les hommes pour vous ballader dans leurs chambres d'hôtel à la première invitation 

Mais permettez moi de vous dire que vous iriez un peu plus vite à vous construire dans le même temps cette dignité qui est aussi celle que vous attendez chez l'homme 

je n'ai jamais convié une inconnue dans ma chambre 

Mais à chaque fois que je l'ai fait avec une femme que je courtisais depuis un bon moment et avec son accord, il etait vraiment pas extrêmement étonnant pour elle que c'était pas pour jouer au Scrabble ...

Bababa je suis peut-être le dernier homme sur la planète des singes

Vous m'excuserez...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 33 minutes, January a dit :

C'est arrivé à des mecs. 

 

Je ne pense pas que ce soir arrivé à une seule femme au monde ni à un seul homme dans l'univers 

De se faire violer dans une chambre d'hôtel pour un casting ou une recherche d'emploi

Si on a refusé d'emblée l'idée même de s'y rendre...

Je ne me rends pas à un entretien d'embauche dans un hôtel pas plus que je ne me rends dans un salon de recherche d'emploi pour y dormir

Un minimum d'éducation 

Minimum.

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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 520 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)

C'est donc à la victime potentielle d'être prudente et de se méfier, grâce à son éducation, du prédateur potentiel, le concept de "chambre d'hôtel" ne représentant qu'une situation parmi d'autres, moins "évidentes".

On a bien accusé les juifs ashkénazes leur passivité lors de la shoah, donc j'imagine que tout est permis.

A mon sens, nuancer : oui, inverser les rôles : jamais.

(Par contre, pas d'effort d'éducation pour les prédateurs, probablement qu'ils sont programmés comme ça et qu'ils n'y peuvent rien...)

Modifié par Auger
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 3 minutes, Auger a dit :

C'est donc à la victime potentielle d'être prudente et de se méfier, grâce à son éducation, du prédateur potentiel, le concept de "chambre d'hôtel" ne représentant qu'une situation parmi d'autres, moins "évidentes".

On a bien accusé les juifs ashkénazes leur passivité lors de la shoah, donc j'imagine que tout est permis.

A mon sens, nuancer : oui, inverser les rôles : jamais.

Bin voyons.

C'est clair que la liberté de venir en slip dans une chambre d'hôtel pour être recruté pour un emploi sur ses compétences, c'est cette  liberté d'être à Jean Moulin le nouveau Don Quichotte sur son âne 

Se faire plaisir mon ami.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 888 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 18 minutes, zenalpha a dit :

Bin voyons.

C'est clair que la liberté de venir en slip dans une chambre d'hôtel pour être recruté pour un emploi sur ses compétences, c'est cette  liberté d'être à Jean Moulin le nouveau Don Quichotte sur son âne 

Se faire plaisir mon ami.

Va falloir arrêter la provoc là, on est quand même en train de parler de viols, de femmes, d'hommes, et même de mineurs. 

S'il y a un truc que je ne te permettrais pas, c'est bien d'insulter les victimes. Et tu l'as assez fait comme ça.

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Membre, Posté(e)
kost. Membre 728 messages
Forumeur expérimenté‚
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il y a 8 minutes, zenalpha a dit :

C'est clair que la liberté de venir en slip dans une chambre d'hôtel 

Tu es pitoyable. 

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Membre+, 27ans Posté(e)
metal guru Membre+ 33 333 messages
Maitre des forums‚ 27ans‚
Posté(e)
il y a 26 minutes, Auger a dit :

C'est donc à la victime potentielle d'être prudente et de se méfier, grâce à son éducation, du prédateur potentiel, le concept de "chambre d'hôtel" ne représentant qu'une situation parmi d'autres, moins "évidentes".

Je pense qu'on mélange un peu tout, c'est à dire les relations sexuelles consenties et celles qui sont forcées. Le fait d'inviter une personne dans sa chambre d'hôtel doit quand même mettre la puce à l'oreille à l'individu qui accepte, si on ne veut pas se retrouver dans une situation ambiguë il ne faut pas y aller, cela semble évident. Si on s'y retrouve quand même il peut y avoir plusieurs possibilités qui vont de l'acceptation totale de la relation sexuelle en passant par le chantage au travail et qui peut aller jusqu'au viol ! On peut avoir une relation consentie avec une personne qui a du pouvoir, on peut aussi se retrouver dans une situation très difficile quand on accepte de monter dans une chambre d’hôtel avec une personne qui a du pouvoir, chaque cas est particulier.  

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Membre, 44ans Posté(e)
Arkadis Membre 305 messages
Forumeur accro‚ 44ans‚
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Il y a 1 heure, January a dit :

Bonjour le mansplaining ! pouah!  

 

Je ne connaissais pas ce mot : mansplaining.

Je suis allé voir sur wiki, après avoir été voir sur mon traducteur, mais mon traducteur traduit "mansplaining" par "mansplaining" !

Wiki : "Le mansplaining est une situation dans laquelle un homme explique à une femme quelque chose qu'elle sait déjà, voire dont elle est experte souvent sur un ton paternaliste ou condescendant."

Exemple : Rebecca Solnit raconte comment un homme lui explique le sens d'un livre sans l'écouter quand elle disait en être l'auteur.

Que vous vous trouviez dans une situation où un homme vous informe avec paternalisme d'un sujet que vous connaissez mieux que lui me fait sourire, assez tendrement maintenant que je commence à vous connaître un peu mieux (grâce à ce que vous dites de vous-même). Trouver une parade à ce type de caractère, et bien, ce n'est pas facile. D'ailleurs je n'ai pas trouvé de parade et je préfère ne pas dialoguer.

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 40 482 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
Il y a 6 heures, zenalpha a dit :

Si tu as une question à poser, pose là madame botte en touche.

C’est ce que j’ai fait. Et je t’emmerde, avec ta condescendance, ton mépris et ta comprenette bouchée. Et inutile de t’offusquer, ma trivialité à ton encontre n’est et ne sera que grossière, quand ta logorrhée est d’une vulgarité crasse.

Apprends à ta fille a être, je cite, bien "éduquée et digne". Mais comme tu sembles trouver anecdotique, inutile (?), d’en faire autant pour les garçons, il y aura toujours ces pavés indigestes et indignes, qui nous "expliquent" que les victimes l’ont bien cherché, que les agresseurs sont quand même un peu caca boudin, mais bon, c’est pas entièrement de leur faute non plus. Ben si, c’est entièrement de LEUR faute. LEUR FAUTE !!!

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 888 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Violences dans le cinéma : ce qu'ont dit Jean Dujardin, Gilles Lellouche, Pio Marmaï et Jean-Paul Rouve aux députés

https://www.tf1info.fr/culture/metoo-cinema-e-qu-ont-dit-jean-dujardin-gilles-lellouche-pio-marmai-et-jean-paul-rouve-aux-deputes-2359940.html

 

Jean Dujardin, charismatique et pince-sans-rire, manie l’humour pour illustrer sa vigilance sur les tournages : "Généralement, quand je rencontre un metteur en scène, je lui pose une question un peu crue : 'Est-ce que t’es un connard ?'", explique celui qui a incarné OSS 117. Une manière, selon lui, d’établir dès le départ un rapport de confiance.

[...]

Gilles Lellouche, tout aussi direct, raconte une histoire qui illustre l’impunité longtemps observée dans le milieu : "Par une amie actrice, j’ai été au courant de situations abjectes. Un réalisateur, pour préparer une scène d’amour, lui a demandé de venir dans son bureau et de se mettre toute nue pour qu’il sache comment la filmer. Elle avait 26 ans. Elle en a été traumatisée, elle a refusé et le réalisateur lui a fait vivre un enfer pendant tout le tournage, des violences physiques et psychologiques".

 

Le parcours du réalisateur de "L’Amour Ouf " confie lui aussi avoir ressenti une forme de pression : "J’ai vécu une expérience qui ne m’a pas traumatisé mais qui m’a fait réfléchir sur les circonstances dans lesquelles on s’autorise à parler ou à se révolter. Il y a une quinzaine d’années, j’ai tourné un film avec une réalisatrice sans voir qu’elle voulait me séduire.""Elle se montrait très, très tactile, poursuit-il. Je ne me sentais pas violemment agressé ; c'étaient des gestes comme des mains sous la chemise – si j’en faisais autant à une fille, ça ne serait pas normal. Donc, je me sauvais, mais ensuite, elle se vengeait et je prenais super cher."

 

Le comédien Pio Marmaï évoque son début de carrière : "J’ai tourné beaucoup de scènes de nu et de relations sexuelles lorsque j’étais plus jeune. [...] Peut-être pour me protéger, je me disais que je me foutais du résultat, que j’étais à l’aise, que rien ne m’atteignait. Avec le temps, je me suis rendu compte que je me sentais forcé".

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Membre+, 27ans Posté(e)
metal guru Membre+ 33 333 messages
Maitre des forums‚ 27ans‚
Posté(e)
il y a 14 minutes, January a dit :

Va falloir arrêter la provoc là, on est quand même en train de parler de viols, de femmes, d'hommes, et même de mineurs. 

Je ne pense pas qu'on ne parle que de ça, on est sur l'acceptation de monter dans une chambre d’hôtel quand un metteur en scène vous y invite ! Toutes celles ou ceux qui ont accepté sans avoir de propositions sexuelles ou en ayant eues sans trouver motif à se plaindre, ou en ayant peur de le faire ensuite ne sont pas là pour le dire ! 

Monter dans une chambre d'hôtel avec une personne qui a ou qui peut avoir autorité sur vous n'implique pas un viol parce que même un prédateur qui abuse de sa position pour essayer d'avoir des relations sexuelles avec une jeune actrice ou acteur n'est pas systématiquement un violeur, et des actrices expliquent que parfois elles sont sorties d'une chambre en claquant la porte quand elles ont compris les intentions de celui qui les avait invitées.

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Membre+, 27ans Posté(e)
metal guru Membre+ 33 333 messages
Maitre des forums‚ 27ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, January a dit :

Le comédien Pio Marmaï évoque son début de carrière : "J’ai tourné beaucoup de scènes de nu et de relations sexuelles lorsque j’étais plus jeune. [...] Peut-être pour me protéger, je me disais que je me foutais du résultat, que j’étais à l’aise, que rien ne m’atteignait. Avec le temps, je me suis rendu compte que je me sentais forcé".

Je trouve que cette phrase de Pio Marmai traduit bien l’ambiguïté de certaines situations ! Plus jeune il disait être à l'aise quand il se faisait filmer à poil ou dans des scènes de sexe, maintenant il a l'impression d'avoir été forcé. Comment un metteur en scène doit faire avec un acteur qui lui dit qu'il n'y a pas de souci à se foutre à poil alors qu'en réalité il ne veut pas ?

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 888 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

J'avais aussi envie de dire que des propos pareils, ça fait taire. Ces propos sont dévastateurs chez des personnes qui ont été victimes de violences sexistes ou sexuelles, elles provoquent un climat de défiance, de sous-entendus à l'égard des personnes qui ont le courage et le besoin de témoigner... 

Il est nécessaire de contrer ces gens qui se disent "de l'ancien monde". On dirait qu'on a forcément raison quand on fait partie de ce monde là. Sauf que ce n'est plus du tout le monde d'aujourd'hui, et il s'agit d'évoluer..

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Membre, 44ans Posté(e)
Arkadis Membre 305 messages
Forumeur accro‚ 44ans‚
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il y a 55 minutes, Auger a dit :

C'est donc à la victime potentielle d'être prudente et de se méfier, grâce à son éducation, du prédateur potentiel, le concept de "chambre d'hôtel" ne représentant qu'une situation parmi d'autres, moins "évidentes".

On a bien accusé les juifs ashkénazes leur passivité lors de la shoah, donc j'imagine que tout est permis.

A mon sens, nuancer : oui, inverser les rôles : jamais.

(Par contre, pas d'effort d'éducation pour les prédateurs, probablement qu'ils sont programmés comme ça et qu'ils n'y peuvent rien...)

Il ne faut pas tout mélanger et je suis assez agacé que l'on fasse intervenir les juifs à tout bout de champ dans tous les sujets. Laissez les juifs tranquilles. 

Cela dit dire à ma fille, adolescente (je suis plus ou moins directif selon l'âge de mes enfants) que telle ou telle sortie peut représenter un risque pour elle, ce n'est pas voir en elle une victime potentielle ! ça alors je n'ai jamais pris ma fille pour une victime potentielle ! Il faut arrêter de se minéraliser dans le statut de la victime. 

J'ai une certaine pratique de la vie, je discute avec une ado, je tente de l'avertir par la discussion, par le dialogue. De toute façon les ados faut pas croire que ce sont des gentils gentils agneaux (confer la série : adolescence). Parfois nous pouvons même être surpris quand nous constatons tout ce que connaissent les ados !  Une ado prend un risque : je le lui dis ! Je ne peux pas empêcher une ado de vouloir faire ses propres expériences sauf si je trouve celles ci vraiment suicidaires. Et encore, même dans ce cas là il s'avère que certain.es ados et bien c'est impossible de les arrêter. Ils.elles trouveront des moyens d'agir malgré tout, surtout s'ils.elles ont un fort caractère. (Bon il y a des caractères plus soumis c'est vrai, et il est possible de faire de sa fille une gentille employée qui passera toute sa vie à faire du télétravail, mais il existe aussi des filles de caractère, des conquérantes, oui il y en a !)

Ma fille prend un risque. Bon, supposons qu'il se passe quelque chose, un acte dont elle serait "victime". Je ne vais pas lui reprocher d'avoir pris un risque. Et je ne vais pas non plus exonérer l'agresseur ! 

Un acte d'agression est un acte d'agression. Il faut tout de même partir du réel. On commence par le fait, par le réel : un acte d'agression est un acte d'agression. Point barre. Si vous cherchez des excuses à l'agresseur pour estomper l'acte, et bien non. Le point de départ est un acte. Sinon on s'enlise dans une psychologie plus ou moins obscure qui vise finalement à estomper l'acte. Non, un acte est un acte. Une agression est une agression.

Après nous pouvons toujours réfléchir au pourquoi  de l'acte agressif. Mais le pourquoi n'efface pas l'acte. Car de toute façon celui ou celle qui a subi l'acte est obligé.e de faire avec les conséquences de cat acte, et parfois pendant toute sa vie. Un acte ce n'est pas rien. Il est impossible de le dissoudre dans la psychologie.

Modifié par Arkadis
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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 520 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)

Les mâles se sentent souvent obligés (inconsciemment ?) de défendre les mâles, la main sur le cœur, en "toute bonne foi".

Parfois, les "faux féministes" masculins me font plus peur que les masculinistes, car ce sont des hypocrites, des tartuffes.

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Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 520 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
il y a 10 minutes, Arkadis a dit :

Il ne faut pas tout mélanger et je suis assez agacé que l'on fasse intervenir les juifs à tout bout de champ dans tous les sujets. Laissez les juifs tranquilles. 

Cela dit dire à ma fille, adolescente (je suis plus ou moins directif selon l'âge de mes enfants) que telle ou telle sortie peut représenter un risque pour elle, ce n'est pas voir en elle une victime potentielle ! ça alors je n'ai jamais pris ma fille pour une victime potentielle ! Il faut arrêter de se minéraliser dans la statut de la victime. 

J'ai une certaine pratique de la vie, je discute avec une ado, je tente de l'avertir par la discussion, par le dialogue. De toute façon les ados faut pas croire que ce sont des gentils gentils agneaux (confer la série : adolescence). Parfois nous pouvons même être surpris quand nous constatons tout ce que connaissent les ados !  Une ado prend un risque : je le lui dis ! Je ne peux pas empêcher une ado de vouloir faire ses propres expériences sauf si je trouve celles ci vraiment suicidaires. Et encore, même dans ce cas là il s'avère que certain.es ados et bien c'est impossible de les arrêter. Ils trouveront des moyens d'agir malgré tout, surtout s'ils ont un fort caractère. (Bon il y a des caractères plus soumis c'est vrai, et il est possible de faire de sa fille une gentille employée qui passera toute sa vie à faire du télétravail, mais il existe aussi des filles de caractère, des conquérantes, oui il y en a !)

Ma fille prend un risque. Bon, supposons qu'il se passe quelque chose, un acte dont elle serait "victime". Je ne vais pas lui reprocher d'avoir pris un risque. Et je ne vais pas non plus exonérer l'agresseur ! 

Un acte d'agression est un acte d'agression. Il faut tout de même partir du réel. On commence par le fait, par le réel : un acte d'agression est un acte d'agression. Point barre. Si vous cherchez des excuses à l'agresseur pour estomper l'acte, et bien non. Le point de départ est un acte. Sinon on s'enlise dans une psychologie plus ou moins obscure qui vise finalement à estomper l'acte. Non, un acte est un acte. Une agression est une agression.

Après nous pouvons toujours réfléchir au pourquoi  de l'acte agressif. Mais le pourquoi n'efface pas l'acte. Car de toute façon celui ou celle qui a subi l'acte est obligé.e de faire avec les conséquences de cat acte, et parfois pendant toute sa vie. Un acte ce n'est pas rien. Il est impossible de le dissoudre dans la psychologie.

Agace-toi tout seul, les juifs ne t'appartiennent pas, ils sont, comme tous les peuples, à tout le monde, alors garde tes petites leçons sentencieuses et prétentieuses pour toi.

Je vais continuer à m'exprimer comme ça me chante.

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