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L’homme est davantage qu’un super-animal

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Fraction

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 385 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Fraction a dit :

Davantage qu'un super-singe.

Le néocortex (humain) censure et motorise le cerveau reptilien.

Sauf en cas de stress extrême.

Windows a pris la main sur le Bios.

L’homme est devenu responsable de ses actes, de son déterminisme, de ses « hormones comportementales ».

Ce libre arbitre a peut-être émergé sous Cro-Magnon, ou sous l'Homo-Habilis, bien malin qui pourrait le dire.

 

Le propre de l’homme n’est pas dans l’homme.

Il est dans son rapport à l’institution.

Il existe une femelle gorille qui possède 200 mots de vocabulaire.

Il ne s’agit pas vraiment de mots, il s’agit d’icônes.

Mais ces 200 mots ont été enseignés par une femme humaine.

Et cette femelle gorille serait bien incapable d’enseigner ces 200 mots à sa progéniture.

 

Il est là, le propre de l’homme.

C’est quand l’élève peut devenir professeur à son tour.

La boucle de rétroaction positive est alors amorcée :

L’élève est initié par ses parents institutionnels, puis il devient capable d’enseigner à son tour, de devenir institutionnel.

 

En thermodynamique, on appelle ce phénomène « l’ignition ».

C’est-à-dire le moment révolutionnaire où la combustion génère davantage de chaleur qu’elle n’en a besoin.

La culture n'est pas le propre de l'Homme mais celle de l'Homme est sûrement la plus développée dans le temps et dans l'espace. Ce qui ne lui permet quand même pas de sortir de sa condition d'animal.

Il semblerait que l'expression de certains gènes soit à l'origine du développement plus important chez lui de zones corticales (notamment le cortex préfrontal) très impliquées dans des fonctions cognitives supérieures et qui sont matures tardivement, ce qui accroit chez l'humain la dépendance à l'environnement social donc l'importance de la culture.

Arrive-t'on ainsi à un paradoxe : cela nous rendrait-il responsables de notre déterminisme ?

Le déterminisme qui par les lois de la physique et du vivant soumet tout être vivant rend illusoire le libre arbitre. Mais pour autant, c'est lois de la physique et du vivant suffisent-elles pour expliquer tous nos comportements ? Si oui quel sens aurait la morale et donc la responsabilité individuelle ?

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Membre, bisounourse radicalisée, 70ans Posté(e)
apis 32 Membre 8 027 messages
70ans‚ bisounourse radicalisée,
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Il y a 7 heures, Fraction a dit :

Contrairement à vous, j'étaye mes propos avec des références proportionnées :

quand on a le hoquet, on le doit à un gène d'amphibien.

Le hoquet est irrépressible, même retenir sa respiration ne sert à rien.

Il s'agit bien d'une sensibilité et d'une motricité nucléaire antérieure, autoritaire, dont le néocortex est acritique.

Mes petits élèves disaient que que j'étais magicienne parce que j'arrivais toujours à leur faire passer le hoquet en leur faisant boire un verre à l'envers...

Il s'agit juste de bloquer la respiration, ça marche à tous les coups...

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 573 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, CAL26 a dit :

La culture n'est pas le propre de l'Homme mais celle de l'Homme est sûrement la plus développée dans le temps et dans l'espace. Ce qui ne lui permet quand même pas de sortir de sa condition d'animal.

Il semblerait que l'expression de certains gènes soit à l'origine du développement plus important chez lui de zones corticales (notamment le cortex préfrontal) très impliquées dans des fonctions cognitives supérieures et qui sont matures tardivement, ce qui accroit chez l'humain la dépendance à l'environnement social donc l'importance de la culture.

Arrive-t'on ainsi à un paradoxe : cela nous rendrait-il responsables de notre déterminisme ?

Le déterminisme qui par les lois de la physique et du vivant soumet tout être vivant rend illusoire le libre arbitre. Mais pour autant, c'est lois de la physique et du vivant suffisent-elles pour expliquer tous nos comportements ? Si oui quel sens aurait la morale et donc la responsabilité individuelle ?

Il existe une grande méprise sur la notion de libre arbitre.

Le déterminisme n'exclut pas le libre arbitre.

Le libre arbitre n'est pas une fonction aléatoire.

Et le déterminisme n'est pas une irresponsabilité.

Le libre arbitre, la responsabilité, c'est simplement la souveraineté de la volonté, et peu importe le déterminisme de cette volonté.

 

On commence à punir son fils lorsqu'il acquière la notion du bien et du mal.

Or cette notion est récursive, et cette récursivité requière un jugement lui même récursif.

Cette récursivité est une circularité entre le média (la forme) et la notion.

 

Je vais être plus concret.

Cette circularité est un peu analogue à un peintre qui peint sa toile : il voit ce qu'il croit et il croit ce qu'il voit simultanément.

Cette circularité est donc extrapolative, et l'aposteriori est prioritaire sur l'apriori, c'est-à-dire que le dernier coup de pinceau censure le premier.

C'est la formule de la création transposée dans un média objectif le plus plastique possible.

Modifié par Fraction
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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 573 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, apis 32 a dit :

Mes petits élèves disaient que que j'étais magicienne parce que j'arrivais toujours à leur faire passer le hoquet en leur faisant boire un verre à l'envers...

Il s'agit juste de bloquer la respiration, ça marche à tous les coups...

Avec moi, rien ne marche.

Certains ont eu le hoquet pendant 20 ans, ils ont tout essayé.

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Membre, Debout les morts..., 75ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 36 892 messages
75ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)

L'homme est à l'image du monde et donc de la nature, c'est à dire un élément de celle-ci imparfait et il le sera toujours !

Il y a 5 heures, Fraction a dit :

Il existe une grande méprise sur la notion de libre arbitre.

Le déterminisme n'exclut pas le libre arbitre.

Le libre arbitre n'est pas une fonction aléatoire.

Et le déterminisme n'est pas une irresponsabilité.

Le libre arbitre, la responsabilité, c'est simplement la souveraineté de la volonté, et peu importe le déterminisme de cette volonté.

 

On commence à punir son fils lorsqu'il acquière la notion du bien et du mal.

Or cette notion est récursive, et cette récursivité requière un jugement lui même récursif.

Cette récursivité est une circularité entre le média (la forme) et la notion.

 

Je vais être plus concret.

Cette circularité est un peu analogue à un peintre qui peint sa toile : il voit ce qu'il croit et il croit ce qu'il voit simultanément.

Cette circularité est donc extrapolative, et l'aposteriori est prioritaire sur l'apriori, c'est-à-dire que le dernier coup de pinceau censure le premier.

C'est la formule de la création transposée dans un média objectif le plus plastique possible.

Blablabla...

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 573 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Anatole1949 a dit :

L'homme est à l'image du monde et donc de la nature, c'est à dire un élément de celle-ci imparfait et il le sera toujours !

Blablabla...

Tu leur offre la formule de la Création...

Et ils te traitent comme un pornographe.

 

Le pigeon ne fait pas la différence entre le plat cuisiné d'un traiteur, et le vomi d'un toxico.

 

Et j'ai vu pire.

La médiocratie m'a reproché de parler trop bien français.

Le médiocre exige que tu utilises des mots qu'il comprenne.

Bien entendu, ce n'est pas à lui d'ouvrir un dictionnaire.

C'est à toi de t'adapter à sa misère.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 573 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Anatole1949 a dit :

L'homme est à l'image du monde et donc de la nature, c'est à dire un élément de celle-ci imparfait et il le sera toujours !

Blablabla...

Désolé, je n'avais pas vu votre phrase d'introduction.

 

Ce n'est pas la niche qui a créé le chien.

C'est le chien qui a nécessité la niche.

Le Principe Anthropique faible permet de naviguer rétro-causalement, de l'après vers l'avant.

J'aimerais extrapoler ce principe, mais ce serait inapproprié.

 

La science a choisi ses propres adversaires : la zététique.

La zététique, ce sont des originaux qui cherchent des ovnis avec leur télescope.

A ce compte là, la science ne risque pas de se tromper.

La zététique est dans la matrice de la science.

 

Mais que dit la science des étudiants étrangers à sa matrice ?

Elle les qualifie, ou les disqualifie, de métaphysiciens.

Ca s'appelle botter en touche, ou encore corrompre l'arbitre.

L'arbitre c'est qui ?

L'arbitre c'est l'épistémologie, c'est-à-dire la science de la connaissance.

Or, cet arbitre n'est pas acquis à la cause scientifique.

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 385 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, Fraction a dit :

Il existe une grande méprise sur la notion de libre arbitre.

Le déterminisme n'exclut pas le libre arbitre.

Le libre arbitre n'est pas une fonction aléatoire.

Et le déterminisme n'est pas une irresponsabilité.

Le libre arbitre, la responsabilité, c'est simplement la souveraineté de la volonté, et peu importe le déterminisme de cette volonté.

 

On commence à punir son fils lorsqu'il acquière la notion du bien et du mal.

Or cette notion est récursive, et cette récursivité requière un jugement lui même récursif.

Cette récursivité est une circularité entre le média (la forme) et la notion.

 

Je vais être plus concret.

Cette circularité est un peu analogue à un peintre qui peint sa toile : il voit ce qu'il croit et il croit ce qu'il voit simultanément.

Cette circularité est donc extrapolative, et l'aposteriori est prioritaire sur l'apriori, c'est-à-dire que le dernier coup de pinceau censure le premier.

C'est la formule de la création transposée dans un média objectif le plus plastique possible.

Le problème reste  que la volonté elle même est soumise au déterminisme. Collectivement il y a une injonction faite à chaque individu de faire montre de volonté pour se conformer aux exigences de la société.

Alors chaque individu compose entre un déterminisme biologique (le fonctionnement de son propre organisme déterminé par toute son histoire même la plus récente) et les attentes multiples et complexes du collectif. Ainsi la volonté est aussi le résultat du fonctionnement cérébral qui n'est que très peu sous le contrôle de l'individu lui-même. Or le contrôle lui-même n'est qu'une émergence du fonctionnement cérébral constamment bouillonnant.

Nous pouvons alors dire que si on se situe au niveau organique (le fonctionnement cérébral), le déterminisme est total et la volonté n'est qu'illusoire. Mais il convient de ne pas rester au niveau organique qui serait une addition des parties de chaque individu mais qui ne saurait être le tout (le tout n'est pas la somme des parties).

C'est ainsi qu'effectivement nous avons pu nous domestiquer.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 573 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, CAL26 a dit :

Le problème reste  que la volonté elle même est soumise au déterminisme. Collectivement il y a une injonction faite à chaque individu de faire montre de volonté pour se conformer aux exigences de la société.

Alors chaque individu compose entre un déterminisme biologique (le fonctionnement de son propre organisme déterminé par toute son histoire même la plus récente) et les attentes multiples et complexes du collectif. Ainsi la volonté est aussi le résultat du fonctionnement cérébral qui n'est que très peu sous le contrôle de l'individu lui-même. Or le contrôle lui-même n'est qu'une émergence du fonctionnement cérébral constamment bouillonnant.

Nous pouvons alors dire que si on se situe au niveau organique (le fonctionnement cérébral), le déterminisme est total et la volonté n'est qu'illusoire. Mais il convient de ne pas rester au niveau organique qui serait une addition des parties de chaque individu mais qui ne saurait être le tout (le tout n'est pas la somme des parties).

C'est ainsi qu'effectivement nous avons pu nous domestiquer.

Il manque à votre discours la symbiose entre la créature et ses paramètres.

Plus je rétroagis sur ma testostérone, plus j'en suis maître, et plus j'en suis responsable.

 

La testostérone n'est pas un essentialisme exogène qui nous pousserait au crime malgré nous.

Il s'agit d'un contrat quotidien et même d'un contrat de naissance.

Je rétroagis sur ma testostérone, donc je SUIS ma testostérone.

A ce moment là, la volonté devient souveraine et responsable.

Le libre-arbitre n'est donc pas une question de déterminisme, c'est une question de récursivité du déterminisme, d'autoréférence du déterminisme, et donc de souveraineté de la volonté.

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 385 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Fraction a dit :

Il manque à votre discours la symbiose entre la créature et ses paramètres.

Plus je rétroagis sur ma testostérone, plus j'en suis maître, et plus j'en suis responsable.

 

La testostérone n'est pas un essentialisme exogène qui nous pousserait au crime malgré nous.

Il s'agit d'un contrat quotidien et même d'un contrat de naissance.

Je rétroagis sur ma testostérone, donc je SUIS ma testostérone.

A ce moment là, la volonté devient souveraine et responsable.

Le libre-arbitre n'est donc pas une question de déterminisme, c'est une question de récursivité du déterminisme, d'autoréférence du déterminisme, et donc de souveraineté de la volonté.

Non cette symbiose était le coeur de mon discours. C'est ainsi que j'aboutis à l'auto-domestication (je précise que ce n'est pas moi qui ait inventé cette notion).

Par contre je nuancerais essentiellement en supposant qu'il y a certaines conditions à la volonté mais que la volonté elle-même n'efface quand même pas un déterminisme biologique omniprésent. Ce paradoxe ne peut donc se résoudre qu'en alternant ou en superposant différentes dimensions (biologique/politique).

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 573 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, apis 32 a dit :

Je crois que Koko maîtrisait environ 1000 mots, et était capable de les associer, d'exprimer ses émotions...

J'ai aussi trouvé ça :

Dans une première étude effectuée par une autre équipe, un groupe de volontaires humains devait apprendre des mots dans un dialecte artificiel généré aléatoirement par ordinateur. Le groupe suivant apprenait ensuite le langage utilisé par le premier groupe, erreurs comprises, puis le troisième groupe, celui du second à la manière du jeu du téléphone. Au fil de ces transmissions, le langage est devenu plus facile, plus structuré et original. Or cela correspond aux trois propriétés de la transmission de la culture humaine : une augmentation progressive de la performance, l’émergence de structures et l’apparition de spécificités au fil des lignages.

Nicolas Claidière et ses co-auteurs ont testé l’existence de ces trois propriétés chez les primates non humains. Au lieu d’utiliser le langage, ils ont confié des tâches de mémorisation à des babouins. Un ordinateur leur proposait seize carrés blancs, dont quatre se mettaient à clignoter. Si le singe appuyait sur les quatre bons carrés, il était récompensé. À la manière des expériences avec les humains, le deuxième singe devait mémoriser les carrés touchés par le premier et ainsi de suite. « En règle générale, les chercheurs s’intéressent au succès des animaux, explique Nicolas Claidière, mais nous regardons les erreurs de très près car les mauvaises réponses ne sont pas aléatoires : elles trahissent la façon dont le cerveau répond à la tâche. »

Au fur à mesure des transmissions, les combinaisons ont fini par se structurer et prendre de plus en plus souvent la forme de tétrominos. Il s’agit d’agencements variés de quatre carrés consécutifs, comme le sont les blocs du jeu Tetris. Or ce sont les structures les plus faciles à réaliser pour les babouins, ce qui améliore leurs performances. Enfin, les babouins se sont focalisés sur un nombre restreint de tétrominos différents, qui sont devenus spécifiques à chaque groupe. On retrouve donc bien les trois critères de la culture présents dans l’expérience précédente.

https://lejournal.cnrs.fr/articles/culture-et-communication-chez-les-singes

Et sommes nous à même capable de tout comprendre des formes d' intelligence des non humain, si elle diffèrent considérablement des nôtres ?

Il n'y a pas 50 façons d'être intelligent.

ChatGPT déroge à l'intelligence et sa modélisation cognitive.

Il est intelligent pour de mauvaises raisons, mais ça fonctionne.

Empiriquement, il est meilleur que 90% des hommes dans 90% des domaines.

 

Si tu ne sais voir que la forme, alors tu ne pourras jamais comprendre quelque chose de plus complexe qu'un moteur à explosion.

Mais si tu sais voir les dimensions, si tu sais voir l'invisible, alors tu pourras comprendre le darwinisme, l'algorithmique, et pourquoi pas la conscience.

Parce que la notion est la matrice des dimensions.

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Membre, bisounourse radicalisée, 70ans Posté(e)
apis 32 Membre 8 027 messages
70ans‚ bisounourse radicalisée,
Posté(e)
il y a 40 minutes, Fraction a dit :

Il n'y a pas 50 façons d'être intelligent.

Pas 50 mais...

https://www.intelligences-multiples.org/intelligences-multiples2/les-8-types-dintelligences/

 

PS : Tu gagnerais à travailler ton intelligence linguistique...

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 573 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 35 minutes, apis 32 a dit :

Pas 50 mais...

https://www.intelligences-multiples.org/intelligences-multiples2/les-8-types-dintelligences/

 

PS : Tu gagnerais à travailler ton intelligence linguistique...

Oui, peut-être.

Je n'ai jamais prétendu être plus intelligent que les autres.

J'ai seulement prétendu que ma vérité était plus valide que celle des autres.

 

Malheureusement, les outils pour mesurer la vérité sont des outils analytiques formels.

On peut mesurer la vérité d'un théorème basic, encore qu'elle repose déjà sur des axiomes indémontrés.

Mais pour mesurer une vérité philosophique, il n'existe qu'une seule méthode : le débat contradictoire.

 

Encore faudrait-il que nos contradicteurs soient à la hauteur, en nous opposant des contradictions proportionnées.

Encore faudrait-il un arbitre loyal et impartial.

"Que le meilleur gagne !".

 

Or, empiriquement, ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne.

Celui qui gagne, c'est celui qui marque plus de buts que son adversaire.

Or, ce critère permissif est la porte ouverte à toutes sortes de malhonnêtetés, les plus brutales comme les plus insidieuses.

 

Modifié par Fraction
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Membre, bisounourse radicalisée, 70ans Posté(e)
apis 32 Membre 8 027 messages
70ans‚ bisounourse radicalisée,
Posté(e)
Il y a 1 heure, Fraction a dit :

Oui, peut-être.

Je n'ai jamais prétendu être plus intelligent que les autres.

J'ai seulement prétendu que ma vérité était plus valide que celle des autres.

 

Malheureusement, les outils pour mesurer la vérité sont des outils analytiques formels.

On peut mesurer la vérité d'un théorème basic, encore qu'elle repose déjà sur des axiomes indémontrés.

Mais pour mesurer une vérité philosophique, il n'existe qu'une seule méthode : le débat contradictoire.

 

Encore faudrait-il que nos contradicteurs soient à la hauteur, en nous opposant des contradictions proportionnées.

Encore faudrait-il un arbitre loyal et impartial.

"Que le meilleur gagne !".

 

Or, empiriquement, ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne.

Celui qui gagne, c'est celui qui marque plus de buts que son adversaire.

Or, ce critère permissif est la porte ouverte à toutes sortes de malhonnêtetés, les plus brutales comme les plus insidieuses.

 

Su tu avais regardé mon lien, tu aurais vu qu'il ne s'agit pas d'être plus ou moins intelligent que les autres, mais de formes  d'intelligence diverses...

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 573 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, apis 32 a dit :

Su tu avais regardé mon lien, tu aurais vu qu'il ne s'agit pas d'être plus ou moins intelligent que les autres, mais de formes  d'intelligence diverses...

L'intelligence a autant de dimensions que le réel, et même l'irréel.

Je n'ai pas envie de passer un test de QI, j'ai peur que mon petit neveu me regarde de haut.

 

Non, l'intelligence rationnelle n'est plus dans mes prérogatives.

J'ai acquis ce que je devais acquérir.

Aujourd'hui je recherche plutôt un champ d'exploitation.

 

Ou alors l'amour.

Mais l'amour, je n'y comprends rien depuis le début.

C'est vexant.

A moins que ce ne soit qu'un autre mode d'existence.

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