Peut-on vraiment blesser quelqu'un avec des mots ?

Oui les mots peuvent blesser , je l'est fait sans le vouloir à une bonne amie ,

Je regrette mon sale comportement qui n'avait pas lieu être ,

Car elle mérite mieux que sa ,

Et toutes les excuses ne suffirait pas pour l'apaiser .

Oui les mots peuvent être très blessants.

Il y a 3 heures, Auger a dit :

Suite à un échange que j'ai eu cet après-midi avec une forumeuse (que j'estime beaucoup, mais chut,  il ne faut pas qu'elle le sache), je me pose la question suivante :

Peut-on vraiment blesser quelqu'un avec des mots ?

Je m'explique par un exemple : on me dit que je suis un raté !

1) je ne pense pas être un raté : ce qu'on me dit ne me fait ni chaud ni froid (pas de prise sur moi)

2) intérieurement, je pense être un raté, du coup je suis affreusement blessé à l'occasion de ce qu'on m'a dit

Bon voilà : est-ce qu'on se blesse soi-même parce que l'on estime déjà comme vrai ce qu'on nous dit ou est-ce que ce sont vraiment les autres qui nous blessent ?

Bon, si vous trouvez ce sujet sans intérêt, et bin, je vous souhaite une excellente soirée ! 

Je crois que ça blesse quand au fond de soi on redoutait déjà de l'entendre. La dernière fois que j'ai fait pleurer quelqu'un (ce n'était pas voulu du tout) j'ai eu cette sensation...

Sinon dans le cas contraire ce serait juste énervant puisque ce serait un mensonge.

il y a 2 minutes, Pirene a dit :

Je crois que ça blesse quand au fond de soi on redoutait déjà de l'entendre. La dernière fois que j'ai fait pleurer quelqu'un (ce n'était pas voulu du tout) j'ai eu cette sensation...

Sinon dans le cas contraire ce serait juste énervant puisque ce serait un mensonge.

C'est également ma façon de voir (je constate qu'elle n'est pas trop partagée, ce n'est pas un souci : heureusement qu'on n'est pas obligés de tous penser la même chose )

La calomnie, entre autres médisances injustifiées ou abusives, peut avoir des conséquences très graves socialement, et pas seulement contrariantes. Elle peut détruire la vie sociale de quelqu'un par exemple...

il y a 3 minutes, sirielle a dit :

La calomnie, entre autres médisances injustifiées ou abusives, peut avoir des conséquences très graves socialement, et pas seulement contrariantes. Elle peut détruire la vie sociale de quelqu'un par exemple...

Sur toi ou d'autres ?

il y a 12 minutes, Danoketian a dit :

Sur toi ou d'autres ?

La calomnie est interdite par la loi française, pas seulement pour moi évidemment, en raison des conséquences néfastes et injustes qu'elle provoque, non pas parce qu'elle est vraie ou un peu vraie mais vexante, mais parce que tenter de faire croire qu'elle est vraie alors qu'elle ne l'est pas, peut provoquer des représailles sociales injustifiées, parfois graves de surcroît, à l'encontre du calomnié...

Mais concernant les mots qui peuvent blesser sans pour autant forcément refléter une critique fondée on peut trouver aussi le harcèlement moral, etc...

Il y a 3 heures, Auger a dit :

Je m'explique par un exemple : on me dit que je suis un raté !

1) je ne pense pas être un raté : ce qu'on me dit ne me fait ni chaud ni froid (pas de prise sur moi)

2) intérieurement, je pense être un raté, du coup je suis affreusement blessé à l'occasion de ce qu'on m'a dit

Moi qui pense être un raté, je prends les choses à l'inverse : si tu me dis que je suis un raté, ça ne va rien me faire. Ce sera trop vrai pour me toucher.

Par contre, si tu me dis que je suis super et que ce que je fais c'est trop cool, je ne vais pas te croire (ou alors pas longtemps). Et si jamais tu insistes, je vais me demander ce que tu cherches à obtenir, je vais soupçonner des arrières pensées...

Ceci dit, c'est juste le raisonnement inverse du tien, ça ne nous avance pas loin. 

il y a 11 minutes, Auger a dit :

C'est également ma façon de voir (je constate qu'elle n'est pas trop partagée, ce n'est pas un souci : heureusement qu'on n'est pas obligés de tous penser la même chose )

Parfois j'anticipe une attaque verbale car peut-être l'habitude ou l'expérience, c'est selon les mots de chacun. 

Une fois un mec comment tu fais pour avoir autant de répartis. 

J'ai répondu, j'en sais rien à part la vie qui m'y a entraîné. Lol

à l’instant, Tequila Moor a dit :

Moi qui pense être un raté, je prends les choses à l'inverse : si tu me dis que je suis un raté, ça ne va rien me faire. Ce sera trop vrai pour me toucher.

Par contre, si tu me dis que je suis super et que ce que je fais c'est trop cool, je ne vais pas te croire (ou alors pas longtemps). Et si jamais tu insistes, je vais me demander ce que tu cherches à obtenir, je vais soupçonner des arrières pensées...

Ceci dit, c'est juste le raisonnement inverse du tien, ça ne nous avance pas loin. 

Si, si, c'est une manière intéressante d'envisager les choses : comme si tes idées ancrées (même négatives) te rassuraient et étaient préférables à une façon nouvelle de s'évaluer soi-même...

Très intéressant.

il y a 2 minutes, sirielle a dit :

La calomnie est interdite par la loi française, pas seulement pour moi évidemment, en raison des conséquences néfastes et injustes qu'elle provoque, non pas parce qu'elle est vraie ou un peu vraie et donc vexante, mais parce que faire croire qu'elle est vraie alors qu'elle ne l'est pas, provoque des représailles sociales injustifiées parfois graves...

Mais concernant les mots qui peuvent blesser sans pour autant forcément refléter une critique fondée on peut trouver aussi le harcèlement moral, etc...

OK du coup tu parlais pour d'autres.

La calomnie peut être ressenti par tous et même moi j'en ai eu.

Le tout c'est de pouvoir se défendre ou se faire défendre. 

Je me souviens t'avoir blessé par des mots toi aussi mais sans intention de le faire. 

La preuve qu'on peut blessé sans intention. 

il y a 11 minutes, Tequila Moor a dit :

Moi qui pense être un raté, je prends les choses à l'inverse : si tu me dis que je suis un raté, ça ne va rien me faire. Ce sera trop vrai pour me toucher.

Par contre, si tu me dis que je suis super et que ce que je fais c'est trop cool, je ne vais pas te croire (ou alors pas longtemps). Et si jamais tu insistes, je vais me demander ce que tu cherches à obtenir, je vais soupçonner des arrières pensées...

Ceci dit, c'est juste le raisonnement inverse du tien, ça ne nous avance pas loin. 

ça me fait penser (j'espère que tu ne vas pas mal le prendre) à des copines qui se disent timides ou bêtes ou carrément "nulles".

Et bien, dès qu'on leur demande de faire quelque chose, elles répondent : je peux pas, car je suis timide, bête ou nulle...

Il y a un côté confortable à se mésestimer : on ne ne se demande plus rien à soi-même.

(encore une fois, pas d'intention désobligeante de ma part)

il y a 17 minutes, Danoketian a dit :

OK du coup tu parlais pour d'autres.

La calomnie peut être ressenti par tous et même moi j'en ai eu.

Le tout c'est de pouvoir se défendre ou se faire défendre. 

Je me souviens t'avoir blessé par des mots toi aussi mais sans intention de le faire. 

La preuve qu'on peut blessé sans intention. 

Pas de souci, j'ai lu que tu avais pu te trouver blessant, et moi aussi j'ai pu l'être à certains moments, mais dans l'ensemble pour ma part, de ce que j'ai lu de toi, tu m'as plutôt donné l'impression de quelqu'un de sympathique et conciliant. Je n'ai de mon côté aucun grief à ton encontre en tout cas. Et je m'excuse aussi si j'ai pu te paraître désagréable parfois, ce n'est pas ce que je souhaite non plus au fond, même si les désaccords opposent un peu quelquefois. 

il y a 22 minutes, Tequila Moor a dit :

Moi qui pense être un raté, je prends les choses à l'inverse : si tu me dis que je suis un raté, ça ne va rien me faire. Ce sera trop vrai pour me toucher.

Par contre, si tu me dis que je suis super et que ce que je fais c'est trop cool, je ne vais pas te croire (ou alors pas longtemps). Et si jamais tu insistes, je vais me demander ce que tu cherches à obtenir, je vais soupçonner des arrières pensées...

Ceci dit, c'est juste le raisonnement inverse du tien, ça ne nous avance pas loin. 

Pardon mais tu sembles avoir un gros déficit d’estime de toi pour en arriver à devenir suspicieux face à des compliments pouvant être justifiés, de la bienveillance te concernant.

Tu es dur envers toi…

Il y a 3 heures, Crabe_fantome a dit :

Tu peux jeter des couteaux en l'air, les gens blessés sont ceux qui les ont attrapé par la lame. 

Sur un forum, ça change la donne . Des couteaux peuvent être lancés directement dans ta direction , sans que tu l'aies cherché, sans que tu l'aies provoqué, sans que tu puisses le voir venir, juste parce que tu utilises un mot , et ce mot  ,pour on ne sait quelle raison , déclenche  une avalanche .

Après, Je dirais qu'une boule de neige qui dévale  la montagne le fait rarement sans entrainer avec elle quelques autres boules de neige . 

 "Après, Je dirais qu'une boule de neige qui dévale  la montagne le fait rarement sans entrainer avec elle quelques autres boules de neige . "

 Par cette phrase , je veux dire  qu'il me faut faire attention à ne pas me faire entrainer , je ne sais pas si c'était clair ?

Oui on peut. Certaines personnes sont plus réceptives que d’autres.

il y a 21 minutes, Auger a dit :

Si, si, c'est une manière intéressante d'envisager les choses : comme si tes idées ancrées (même négatives) te rassuraient et étaient préférables à une façon nouvelle de s'évaluer soi-même...

Très intéressant.

Cela rejoint une idée autour de laquelle je tourne depuis quelques jours, à savoir que la plupart d'entre nous ne sont que rarement convaincus par les arguments faisant appel à notre raison, plutôt par ceux faisant appel à nos émotions.

La raison joue par contre son rôle : elle permet de construire a posteriori des justifications pour avoir adhéré à tel ou tel argument, elle sert d'habillage à des avis basés sur de l'émotion pure.

il y a 11 minutes, Auger a dit :

ça me fait penser (j'espère que tu ne vas pas mal le prendre) à des copines qui se disent timides ou bêtes ou carrément "nulles".

Et bien, dès qu'on leur demande de faire quelque chose, elles répondent : je peux pas, car je suis timide, bête ou nulle...

Il y a un côté confortable à se mésestimer : on ne ne se demande plus rien à soi-même.

(encore une fois, pas d'intention désobligeante de ma part)

Cela ne me dérange pas, car même quand je me pense nul dans un domaine, s'il m'intéresse vraiment je vais m'y essayer. Je suis suffisamment habitué au manque de confiance en moi pour passer outre, et voir si je peux m'améliorer.

Bien entendu, faut que ça m'intéresse vraiment, que j'éprouve de la curiosité pour cela. Sinon je réponds comme tes copines "oui mais non, je suis nul" et hop, je peux passer à autre chose !

il y a 8 minutes, Elisa* a dit :

Pardon mais tu sembles avoir un gros déficit d’estime de toi pour en arriver à devenir suspicieux face à des compliments pouvant être justifiés, de la bienveillance te concernant.

Tu es dur envers toi…

Certes, m'enfin c'est ainsi. 

il y a 24 minutes, Tequila Moor a dit :

Par contre, si tu me dis que je suis super et que ce que je fais c'est trop cool, je ne vais pas te croire (ou alors pas longtemps). Et si jamais tu insistes, je vais me demander ce que tu cherches à obtenir, je vais soupçonner des arrières pensées...

T'es trop con toi 

il y a 3 minutes, Tequila Moor a dit :

Cela rejoint une idée autour de laquelle je tourne depuis quelques jours, à savoir que la plupart d'entre nous ne sont que rarement convaincus par les arguments faisant appel à notre raison, plutôt par ceux faisant appel à nos émotions.

La raison joue par contre son rôle : elle permet de construire a posteriori des justifications pour avoir adhéré à tel ou tel argument, elle sert d'habillage à des avis basés sur de l'émotion pure.

Cela ne me dérange pas, car même quand je pense nul dans un domaine, s'il m'intéresse vraiment je vais m'y essayer. Je suis suffisamment habitué au manque de confiance en moi pour passer outre, et voir si je peux m'améliorer.

Bien entendu, faut que ça m'intéresse vraiment, que j'éprouve de la curiosité pour cela. Sinon je réponds comme tes copines "oui mais non, je suis nul" et hop, je peux passer à autre chose !

Certes, m'enfin c'est ainsi. 

Je vais te décevoir : mais moi (comme pas mal d'autres ici je pense) je t'apprécie : tu es cool, tu fais pas chier, pas agressif,...

il y a 3 minutes, bouddean a dit :

Sur un forum, ça change la donne . Des couteaux peuvent être lancés directement dans ta direction , sans que tu l'aies cherché, sans que tu l'ai provoqué, sans que tu puisse le voir venir, juste parce que tu utilise un mot , et ce mot  ,pour on ne sait quelle raison , déclenche  une avalanche .

Après, Je dirais qu'une boule de neige qui dévale  la montagne le fait rarement sans entrainer avec elle quelques autres boules de neige . 

 

 

 "Après, Je dirais qu'une boule de neige qui dévale  la montagne le fait rarement sans entrainer avec elle quelques autres boules de neige . "

 Par cette phrase , je veux dire  qu'il me faut faire attention à ne pas me faire entrainer , je ne sais pas si c'était clair ?

 

 

Couteaux, boule de neige, ça fait un drôle de mélange métaphorique  

Mais oui, quand tu es visé directement par les couteaux tu trouveras toujours quelqu'un pour te trouver et t'expliquer ta part de responsabilité. La fille qui aguiche, le mec qui provoque, la violence du capitalisme... Les excuses ne manqueront jamais parce qu'ils ne peuvent pas dire "je te fais du mal parce que j'ai envie de te faire du mal". Ils sont obligé de se mettre dans une perspective du bien "tu es méchant, tu es con, tu es un raté, tu es juif, tu es libéral, tu es un traître etc." Lorsque ce tribunal populaire t'aura condamné ton avalanche peut commencer et tu auras la totale durant ton calvaire à la jésus : couronne d'épines, croix à porter, coups de fouet, hurlements de foule...