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Le dégoût intellectuel

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sirielle

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, Enchantant a dit :

De faire remarquer que les couches pleines qu’il faut changer ce n’est plus le rôle d’un grand-père depuis des lustres. Par ailleurs, changer ses enfants, ce n’est pas dégoutant, il faut être légèrement taré pour penser cela ?

Certes Crabe_fantome n’est pas taré, mais il aime bien remuer la merde pour ce rendre intéressant, j'ai remarqué ! :D

Je remue la merde, parce que des gens ont laisser de la merde à la surface, tout simplement. Ce n'est même pas une question d'ego :D

Nan ce que je voulais dire c'est qu'il y a un packaging complet en chacun de nous. On est capable du meilleur et du pire, est à la fois plein d'amour et de merde (entre 5 et 6 mètres de merde dans l'intestin). Le dégoût c'est le rejet du monde extérieur et de ce qu'on a en soi. Avec l'idée que l'extérieur du monde est une projection de notre intérieur. Le monde extérieur étant perçu et jugé selon notre propre prisme. 

Tu étais ma métaphore de l'acceptation de soi et du monde. De la renonciation au dégoût 😊

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Membre, 52ans Posté(e)
Crom- Membre 2 060 messages
Forumeur vétéran‚ 52ans‚
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il y a 31 minutes, Crabe_fantome a dit :

Avec l'idée que l'extérieur du monde est une projection de notre intérieur. Le monde extérieur étant perçu et jugé selon notre propre prisme. 

 

Pas forcément, ce n'est qu'un cas de figure, qui me fait penser au plus célèbre des personnages de Dostoievski: Stavroguine.

Mais ce peut être aussi la prise de conscience ( ou supposée t-elle ) que le monde extérieur est bien pire que ce que l'on a en soi, et la j'invoque "Martin Eden" de Jack London.

Se sentir étranger au monde engendre souvent le dégoût de soi ou du monde ou les 2.

Mieux vaut donc ne pas perdre le sentiment d'être "relié" ou "enraciné", d'avoir quelque chose a réaliser, a cultiver, un rôle a jouer.

Parfois on s'illusionne sur soi ou sur le monde, et la prise de conscience peut être brutale.

 

 

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Membre, 55ans Posté(e)
Danoketian Membre 16 948 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, Crom- a dit :

Pas forcément, ce n'est qu'un cas de figure, qui me fait penser au plus célèbre des personnages de Dostoievski: Stavroguine.

Mais ce peut être aussi la prise de conscience ( ou supposée t-elle ) que le monde extérieur est bien pire que ce que l'on a en soi, et la j'invoque "Martin Eden" de Jack London.

Se sentir étranger au monde engendre souvent le dégoût de soi ou du monde ou les 2.

Mieux vaut donc ne pas perdre le sentiment d'être "relié" ou "enraciné", d'avoir quelque chose a réaliser, a cultiver, un rôle a jouer.

Parfois on s'illusionne sur soi ou sur le monde, et la prise de conscience peut être brutale.

 

 

Tout dépend si on a peur de ce monde et si on décide d'en affronter ses imperfections. 

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Membre, 52ans Posté(e)
Crom- Membre 2 060 messages
Forumeur vétéran‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Danoketian a dit :

Tout dépend si on a peur de ce monde et si on décide d'en affronter ses imperfections. 

Quand tu penses que tu n'as rien a faire dans ce monde ce n'est pas une question de peur.

Par exemple comment trouver sa place dans un monde que tu juges absurde ?

Nietzsche a donné sa réponse, Camus aussi.

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Membre, 55ans Posté(e)
Danoketian Membre 16 948 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Crom- a dit :

Quand tu penses que tu n'as rien a faire dans ce monde ce n'est pas une question de peur.

Par exemple comment trouver sa place dans un monde que tu juges absurde ?

Nietzsche a donné sa réponse, Camus aussi.

On a tous une place dans ce monde dès lors que nous sommes né. 

La preuve, je suis un accident de parcours comme on dit , ça ne m'a pas empêcher de vivre et d'apprécier les plaisirs de cette vie même si il y'a eut parfois des moments difficiles comme beaucoup d'autres. 

Je ne lis pas les bouquins mais comme j'ai répondu à un de mes clients qui lis beaucoup de 85 ans où il me demandait comment je savais tant de choses sans lire les livres.

Je lui ai juste répondu que je côtoie beaucoup de monde de mœurs parfois totalement différent. 

 

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 214 messages
forumeuse acharnée,
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il y a 44 minutes, Crom- a dit :

Quand tu penses que tu n'as rien a faire dans ce monde ce n'est pas une question de peur.

Par exemple comment trouver sa place dans un monde que tu juges absurde ?

Se considérer comme un touriste qui n'est là que provisoirement pour le meilleur et pour le pire qui peuvent d'ailleurs arriver d'un moment à l'autre.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Crom- a dit :

Pas forcément, ce n'est qu'un cas de figure, qui me fait penser au plus célèbre des personnages de Dostoievski: Stavroguine.

Mais ce peut être aussi la prise de conscience ( ou supposée t-elle ) que le monde extérieur est bien pire que ce que l'on a en soi, et la j'invoque "Martin Eden" de Jack London.

Se sentir étranger au monde engendre souvent le dégoût de soi ou du monde ou les 2.

Mieux vaut donc ne pas perdre le sentiment d'être "relié" ou "enraciné", d'avoir quelque chose a réaliser, a cultiver, un rôle a jouer.

Parfois on s'illusionne sur soi ou sur le monde, et la prise de conscience peut être brutale.

 

 

Oui en ce moment j'explore cette idée. Reste que le monde n'est pas bon ou mauvais, ce sont des notions humaines. 

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Membre, 52ans Posté(e)
Crom- Membre 2 060 messages
Forumeur vétéran‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, querida13 a dit :

Se considérer comme un touriste qui n'est là que provisoirement pour le meilleur et pour le pire qui peuvent d'ailleurs arriver d'un moment à l'autre.

Oui ça c'est un peu "l'étranger" de Camus

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Membre, 52ans Posté(e)
Crom- Membre 2 060 messages
Forumeur vétéran‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

Oui en ce moment j'explore cette idée. Reste que le monde n'est pas bon ou mauvais, ce sont des notions humaines. 

J'avais dans l'idée de faire ce sujet:

" De Descartes, Spinoza ou Nietzsche, qui a tué Dieu ?", je le ferai peut être plus tard, mais si Dieu n'est que la nature, froides nécessités mathématiques, que le Dieu personnel n'existe pas, alors effectivement il n'y a ni mal, ni bien, ni moral, ni mérite, ni récompense, ni providence, ni justice...tout cela ne sont que notions humaines.

Il n'en reste pas moins vrai que si nous ne les avons pas, ou plus, l'existence ne peut/pourra être qu'un enfer.

 

 

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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 3 873 messages
Maitre des forums‚
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J'ai lu la " Nausée " de Sartre il y a très très longtemps, plus de 30 ans, je l'ai lu d'une traite en rentrant de chez ma libraire. En fin de lecture, je réfléchis une poignées de seconde, je me lève et fous le livre à la poubelle. C'est l'expérience de la contingence, de l'existence précède l'essence, et c'est vrai que d'emblée, c'est pas transcendant. Bah, on se sort les doigts, et on s'y met. Après ce titre, de Sartre, je n'ai jamais lu autre chose que des essais.

Modifié par Neopilina
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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Crom- a dit :

J'avais dans l'idée de faire ce sujet:

" De Descartes, Spinoza ou Nietzsche, qui a tué Dieu ?", je le ferai peut être plus tard, mais si Dieu n'est que la nature, froides nécessités mathématiques, que le Dieu personnel n'existe pas, alors effectivement il n'y a ni mal, ni bien, ni moral, ni mérite, ni récompense, ni providence, ni justice...tout cela ne sont que notions humaines.

Il n'en reste pas moins vrai que si nous ne les avons pas, ou plus, l'existence ne peut/pourra être qu'un enfer.

L'enfer des innocents et des faibles, mais le paradis des brutes et des puissants. 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
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Bien le bonjour ma p'tite dame,

Le 24/06/2024 à 07:29, sirielle a dit :

Comment expliquez-vous que le dégoût mental et intellectuel puisse être chez quelqu'un un sentiment généralisé dominant et durable?

je ne répondrai pas par moi-même à ton interrogation, préférant te retourner la question, en effet je m'interroge, est-ce une question disons abstraite pour toi, par pur exercice intellectuel, ou plutôt une question qui te touche personnellement ? Le traitement en résultant n'étant pas le même !

De plus, un peu plus loin tu évoques le dégoût moral, est-ce selon toi la même chose, synonyme ou similaire, était-ce un simple exemple illustratif, mais n'épuisant pas la question première, plus générale ?

 

La façon de poser la question laisse entendre qu'il en existerait un autre, moins durable ou permanent, et sous-entendu, normal ou non problématique, est-ce bien ça ? Y a t-il alors une différence quantitative, qualitative, essentielle et/ou de nature entre les deux ?

 

:bienvenue:

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour,

Le 24/06/2024 à 13:43, Crabe_fantome a dit :

Le dégoût c'est le rejet du monde extérieur et de ce qu'on a en soi. Avec l'idée que l'extérieur du monde est une projection de notre intérieur. Le monde extérieur étant perçu et jugé selon notre propre prisme.

nous avons déjà eu une telle discussion, il y a peu, si ce phénomène à n'en pas douter existe, je ne pense pas qu'il soit récurrent, ni ne soit le cas le plus fréquent, ça doit arriver certes, mais c'est loin d'être systématique il me semble.

Prenons un cas " concret ", si une personne fait partie des 1% les plus intelligentes du genre humain, et qu'elle est dégoûtée par la bassesse intellectuelle de ses congénères, comment pourrait-on y lire, une projection de ses propres tares, de ses propres limitations, étant donnée sa position déjà très au-dessus de la moyenne ? L'extérieur perçu n'étant pas là l'expression du dégoût de son monde intérieur, justement en opposition intrinsèque. Je dirais qu'il y a une véritable confrontation de valeurs, et non pas projection de nos défauts sur autrui pour mieux les minimiser/camoufler/affronter/digérer/accepter pour nous même, par effet de saillance.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 36 minutes, deja-utilise a dit :

Bonjour,

nous avons déjà eu une telle discussion, il y a peu, si ce phénomène à n'en pas douter existe, je ne pense pas qu'il soit récurrent, ni ne soit le cas le plus fréquent, ça doit arriver certes, mais c'est loin d'être systématique il me semble.

Prenons un cas " concret ", si une personne fait partie des 1% les plus intelligentes du genre humain, et qu'elle est dégoûtée par la bassesse intellectuelle de ses congénères, comment pourrait-on y lire, une projection de ses propres tares, de ses propres limitations, étant donnée sa position déjà très au-dessus de la moyenne ? L'extérieur perçu n'étant pas là l'expression du dégoût de son monde intérieur, justement en opposition intrinsèque. Je dirais qu'il y a une véritable confrontation de valeurs, et non pas projection de nos défauts sur autrui pour mieux les minimiser/camoufler/affronter/digérer/accepter pour nous même, par effet de saillance.

Parce-que quelqu'un d'intelligent ne peut pas être dégouté dans le sens où il connaît et comprends le monde. Comme on est pas dégouté que les fourmis attaquent un verre de terre. C'est la vie. 

Tant qu'elle est dégouté, cette personne intelligente n'est pas assez intelligente pour sortir de son dégoût, et sans doute qu'elle n'a pas travaillé sur elle même pour accepter sa part sombre. 

Mais je t'accorde que c'est juste théorique. Une théorie que je livre volontiers pour qu'elle soit éprouvé. Je travaille là dessus en ce moment, je cherche des failles mais pour le moment c'est bien ficelé. 

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Membre, 52ans Posté(e)
Crom- Membre 2 060 messages
Forumeur vétéran‚ 52ans‚
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il y a 24 minutes, Crabe_fantome a dit :

Parce-que quelqu'un d'intelligent ne peut pas être dégouté dans le sens où il connaît et comprends le monde. Comme on est pas dégouté que les fourmis attaquent un verre de terre. C'est la vie. 

Et qu'est ce qui motive quelqu'un d'intelligent, voir très intelligent ?

Regarde des cas comme Bobby Fisher, Alexandre Grothendiek, William James Sidis...beaucoup d'autres encore parmi les plus intelligents qui ont fini leur vie en ermite.

Peut être étaient-ils trop intelligents pour pouvoir encore apprécier la société des hommes.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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il y a une heure, Crom- a dit :

Et qu'est ce qui motive quelqu'un d'intelligent, voir très intelligent ?

Regarde des cas comme Bobby Fisher, Alexandre Grothendiek, William James Sidis...beaucoup d'autres encore parmi les plus intelligents qui ont fini leur vie en ermite.

Peut être étaient-ils trop intelligents pour pouvoir encore apprécier la société des hommes.

C'est plus l'isolement, l'incompréhension et le rejet qui les a poussé à s'éloigner je crois. Le mépris ou la déception des autres n'est pas une motivation suffisante pour moi. 

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 22 424 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 1 heure, Crabe_fantome a dit :

Parce-que quelqu'un d'intelligent ne peut pas être dégouté dans le sens où il connaît et comprend le monde (...)

 

Même quelqu'un doté d'une intelligence supérieure aura le plus grand mal à comprendre le monde et n'est-ce pas au contraire parce que l'on a une certaine intelligence permettant une certaine perception du monde que le dégoût est inévitable ? Un peu intelligent ne cherche pas à comprendre le monde, il a donc moins de risque de ressentir un profond dégoût.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crom- Membre 2 060 messages
Forumeur vétéran‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Crabe_fantome a dit :

C'est plus l'isolement, l'incompréhension et le rejet qui les a poussé à s'éloigner je crois. Le mépris ou la déception des autres n'est pas une motivation suffisante pour moi. 

Le rejet quand ils sont parvenus au sommet ?

Ils se sont isolés de leur propre initiative.

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 504 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, deja-utilise a dit :

je ne répondrai pas par moi-même à ton interrogation, préférant te retourner la question, en effet je m'interroge, est-ce une question disons abstraite pour toi, par pur exercice intellectuel, ou plutôt une question qui te touche personnellement ? Le traitement en résultant n'étant pas le même !

Bonjour deja-utilise,

C'est un sentiment que j'éprouve couramment depuis seulement quelques années. Mais j'ai lu "La nausée" de Jean-Paul Sartre lors de mon adolescence et ce livre m'a marquée. Toutefois il semble que Jean-Paul Sartre l'avait titré "Melancholia" au départ et que c'est Gaston Gallimard qui lui a suggéré alors de le nommer "La nausée". Cependant dans le texte on trouve par exemple:

Citation

"Les hommes. Il faut aimer les hommes. Les hommes sont admirables. J'ai envie de vomir_et tout d'un coup ça y est: la Nausée." Jean-Paul Sartre, La nausée

Pour ma part au début de l'âge adulte j'était de tendance humaniste. Je considérais les gens en général un peu comme on considère des "trésors" de potentiel et de charme en quelque sorte, malgré leurs éventuelles dangerosité ou bêtise. Au fil de mes rencontres je suis devenue plus méprisante (ce qui est un peu différent du dégoût), plus partagée, bien qu'en gardant tout de même une importante estime pour l'humanité. Et depuis quelques  années j'ai commencé à être envahie, sans le vouloir évidemment, d'un dégoût que je ne connaissais pas ou peu, en fonction des divers échanges au quotidien. (Ce qui ne m'empêche pas d'entretenir différentes relations avec des personnes auxquelles je tiens beaucoup, et pour lesquelles je peux parfois éprouver d'importantes estimes, affections et admirations cela dit.)

Et je me demandais à quel point et comment d'autres expérimentaient ce même sentiment.

Il y a 2 heures, deja-utilise a dit :

De plus, un peu plus loin tu évoques le dégoût moral, est-ce selon toi la même chose, synonyme ou similaire, était-ce un simple exemple illustratif, mais n'épuisant pas la question première, plus générale ?

Chacun de ces termes diffère au moins partiellement des autres à mon sens. Le mental incluant à mes yeux le moral et l'intellectuel mais pas seulement. Le moral est dans le jugement, le mental plus vastement dans la pensée, l'imaginaire, les sentiments, etc..., l'intellectuel dans la réflexion, morale ou non... 

Il y a 2 heures, deja-utilise a dit :

La façon de poser la question laisse entendre qu'il en existerait un autre, moins durable ou permanent, et sous-entendu, normal ou non problématique, est-ce bien ça ? Y a t-il alors une différence quantitative, qualitative, essentielle et/ou de nature entre les deux ?

Pouvoir éprouver du dégoût à un moment ou à un autre me paraît normal même si bien sûr dans un monde parfait il n'y aurait pas de quoi. Mais que ce sentiment (et non pas seulement ce ressenti) puisse être habituellement très prononcé, (et bien sûr la subjectivité entre en compte, en fonction entre autres des circonstances auxquelles chacun est confronté jour après jour, etc...), dénote un problème causal certain en effet. 

Comme je l'ai déjà évoqué, à mes yeux les émotions sont des guides, il est essentiel de les canaliser à bon escient, pour tendre à un bonheur construit entre autres par la gestion des problèmes que l'on perçoit et sur lesquels on se doit de se pencher suffisamment.

Modifié par sirielle
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