Aller au contenu

L'enfance peut elle nous quitter.

Noter ce sujet


Axo lotl

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 160 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

J ai discuté avec plusieurs personnes, qui m'ont dit en vouloir à l'enfant qu ils ont été, voir le détestait.

Je me demande comment grandir, vivre, évoluer sereinement dans ces cas là.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité izbrizan
Invités, Posté(e)
Invité izbrizan
Invité izbrizan Invités 0 message
Posté(e)

A partir du moment où grandir et vieillir n'est pas un choix... on fait seulement avec. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 300 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a une heure, Axo lotl a dit :

J ai discuté avec plusieurs personnes, qui m'ont dit en vouloir à l'enfant qu ils ont été, voir le détestait.

Certes, je me répète, mais mon père avait cette réflexion : « Une bête qui souffre est une bête qui mord. »

J’ajouterais que les humains que nous sommes ont une fâcheuse tendance à justifier les raisons de leur mal-être, au besoin de les inventer, par un facteur qui ne dépend pas d’eux !

Cela dit, il est incontestable que tout enfant qui n’a pas reçu son lot d’affection et d’amour par ses parents, de protection, de sécurité, en un mot de s’inscrire naturellement dans une vie familiale au cours de sa tendre enfance, reste à jamais marqué.

Ma mère n’a jamais voulu me faire croire au père Noël, elle-même n’avait pas été très heureuse dans son enfance, estimait à juste titre que de mentir aux enfants est une faute, car elle brise la confiance de ce dernier envers les adultes. J’ai appliqué ce principe à mes enfants.

Être adulte ce n’est pas s’appesantir éternellement sur le passé, c’est se projeter pour demain, ce qu’il vous reste à découvrir, à partager, à aimer…la vie est courte et brève finalement !

Vivre ce n'est pas évoluer, c'est grandir tout simplement !

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 182 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Axo lotl a dit :

J ai discuté avec plusieurs personnes, qui m'ont dit en vouloir à l'enfant qu ils ont été, voir le détestait.

Je me demande comment grandir, vivre, évoluer sereinement dans ces cas là.

Je ne peux oublier l'enfant que j'étais, ce que les adultes dont elle dépendait en ont fait. Je ne déteste pas cette enfant et ne lui en veux pas, je ne peux que la plaindre, j'éprouve une haine incommensurable envers les adultes qui l'ont marquée au fer rouge : des gens de sa famille, des enseignant.e.s. etc. Beaucoup de ces adultes doivent être vieux ou morts au moment où je vous parle, à l'occasion j'irai déposer une "gerbe" sur leur sépulture.
Throw Up Ms Mr GIF

  • Like 3
  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Enchantant a dit :

Cela dit, il est incontestable que tout enfant qui n’a pas reçu son lot d’affection et d’amour par ses parents, de protection, de sécurité, en un mot de s’inscrire naturellement dans une vie familiale au cours de sa tendre enfance, reste à jamais marqué.

Ma mère n’a jamais voulu me faire croire au père Noël, elle-même n’avait pas été très heureuse dans son enfance, estimait à juste titre que de mentir aux enfants est une faute, car elle brise la confiance de ce dernier envers les adultes. J’ai appliqué ce principe à mes enfants.

Je trouve que c'est super intéressant parce que ça porte un coup aux "pseudos" traumas que le psy nous propose régulièrement. Tu aurais pu te dire "ma mère nous détestait mes frères et moi et refusait qu'on fête noël alors que tous les autres camarades vivaient dans le bonheur et la magie de noël". Et tu te serais fabriqué une enfance traumatique ainsi qu'une rancoeur durant des décennies. Mais tu as eu une seconde perspective qui était "pour ma mère, dire la vérité aux enfants importait plus que tout et démontrait son respect et sa confiance en notre intelligence à pouvoir tout entendre". Et non seulement c'est (pour moi) un excellent chemin de vie, mais qui en plus est libérateur et ultra positif. 

 

  • Like 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 22 203 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, Enchantant a dit :

(...) Vivre ce n'est pas évoluer, c'est grandir tout simplement !

 

Et c'est s'améliorer (si je puis me permettre cet ajout  :give_rose:), en conservant votre "évoluer" car oui on évolue, on mûrit si vous préférez au fur et à mesure que l'on grandit puis vieillit.

Modifié par Passiflore
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité izbrizan
Invités, Posté(e)
Invité izbrizan
Invité izbrizan Invités 0 message
Posté(e)
il y a 9 minutes, Passiflore a dit :

 

Et c'est s'améliorer 

Ou pas. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 238 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Crabe_fantome a dit :

Je trouve que c'est super intéressant parce que ça porte un coup aux "pseudos" traumas que le psy nous propose régulièrement. Tu aurais pu te dire "ma mère nous détestait mes frères et moi et refusait qu'on fête noël alors que tous les autres camarades vivaient dans le bonheur et la magie de noël". Et tu te serais fabriqué une enfance traumatique ainsi qu'une rancoeur durant des décennies. Mais tu as eu une seconde perspective qui était "pour ma mère, dire la vérité aux enfants importait plus que tout et démontrait son respect et sa confiance en notre intelligence à pouvoir tout entendre". Et non seulement c'est (pour moi) un excellent chemin de vie, mais qui en plus est libérateur et ultra positif. 

 

Je pense que tu as 100 % raison : je crois qu'on peut se débarrasser de ses traumatismes en revisitant/réécrivant/réévaluant son passé ; ce n'est certes pas facile, pas évident du tout même, mais possible...

A chaque fois que je dis ça, on me jette des pierres : mais ok pour les pierres, c'est pas ça qui fait changer d'avis...:D

il y a 10 minutes, Passiflore a dit :

 

Et c'est s'améliorer (si je puis me permettre cet ajout  :give_rose:), en conservant votre "évoluer" car oui on évolue, on mûrit si vous préférez au fur et à mesure que l'on grandit puis vieillit.

Parfois on "involue" : on devient de plus en plus en plus con, avec une mentalité aigrie, rétrécie, sclérosée...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 300 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a 15 minutes, Passiflore a dit :

on mûrit si vous préférez au fur et à mesure que l'on grandit puis vieillit.

Tout à fait, d'ailleurs je ne suis pas encore suffisamment blète à ce point là, mais j'ai bien conscience que je vieilli depuis un certain temps déjà...(je blague !) :D

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 519 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Auger a dit :

Je pense que tu as 100 % raison : je crois qu'on peut se débarrasser de ses traumatismes en revisitant/réécrivant/réévaluant son passé ; ce n'est certes pas facile, pas évident du tout même, mais possible...

A chaque fois que je dis ça, on me jette des pierres : mais ok pour les pierres, c'est pas ça qui fait changer d'avis...:D

 

Heureusement qu'on n'est pas assignés aux traumas de l'enfance. Tous ce qu'on appelle traumas ne donne pas forcément des traumatismes, et quand ils en donnent ils sont d'intensité et ont un impact différent selon les individus et les conditions futures...

Mais l'enfance est sûrement toujours présente d'une manière ou d'une autre. Par analogie à la question "qu'avez-vous fait de vos 20 ans", il est pertinent de se demander à la fois "qu'a fait de vous votre enfance ? " et "qu'avez-vous fait de votre enfance" ?

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 238 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
à l’instant, CAL26 a dit :

Heureusement qu'on n'est pas assignés aux traumas de l'enfance.

C'est ce que pensent, pour autant que j'en sache, les psychanalystes, non ?

à l’instant, CAL26 a dit :

Tous ce qu'on appelle traumas ne donne pas forcément des traumatismes,

 

Je ne savais pas...

à l’instant, CAL26 a dit :

et quand ils en donnent ils sont d'intensité et ont un impact différent selon les individus et les conditions futures...

Et l'eau, ça mouille ! (c'est juste une petite blague...:))

 

à l’instant, CAL26 a dit :

Mais l'enfance est sûrement toujours présente d'une manière ou d'une autre. Par analogie à la question "qu'avez-vous fait de vos 20 ans", il est pertinent de se demander à la fois "qu'a fait de vous votre enfance ? " et "qu'avez-vous fait de votre enfance" ?

Oui, mon "enfant intérieur"...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 519 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Auger a dit :

C'est ce que pensent, pour autant que j'en sache, les psychanalystes, non ?

Je ne savais pas...

Et l'eau, ça mouille ! (c'est juste une petite blague...:))

 

Oui, mon "enfant intérieur"...

Il y a de la simplification source de contre sens quand on découpe en petites tranches un message déjà pas très développé.

Notamment en parlant de différences interindividuelles tant pour l'intensité d'un traumatisme et de l'impact qu'il peut avoir pendant toute sa vie c'est en pensant à la notion de résilience qui est complexe et qui mêle la subjectivité mais aussi l'environnement social du sujet pour rappeler que non seulement à trauma égal mais même à traumatisme égal, une multitude de facteurs font que l'impact ne sera pas le même. C'est peut-être pour toi une évidence mais ça n'a de l'évidence que l'apparence (sans jeu de mots).

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 238 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
à l’instant, CAL26 a dit :

Il y a de la simplification source de contre sens quand on découpe en petites tranches un message déjà pas très développé.

Notamment en parlant de différences interindividuelles tant pour l'intensité d'un traumatisme et de l'impact qu'il peut avoir pendant toute sa vie c'est en pensant à la notion de résilience qui est complexe et qui mêle la subjectivité mais aussi l'environnement social du sujet pour rappeler que non seulement à trauma égal mais même à traumatisme égal, une multitude de facteurs font que l'impact ne sera pas le même. C'est peut-être pour toi une évidence mais ça n'a de l'évidence que l'apparence (sans jeu de mots).

Oh non ! Tout ce que tu voudras, mais pas la résilience, de grâce : ce truc fait trop de mal et trop de ravages ! 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 39 minutes, Auger a dit :

Je pense que tu as 100 % raison : je crois qu'on peut se débarrasser de ses traumatismes en revisitant/réécrivant/réévaluant son passé ; ce n'est certes pas facile, pas évident du tout même, mais possible...

A chaque fois que je dis ça, on me jette des pierres : mais ok pour les pierres, c'est pas ça qui fait changer d'avis...:D

Oui je le crois aussi, et même si on ne s'en débarrasse pas, il devient plus acceptable. 

On me jette des pierres aussi et c'est normal parce qu'en disant ça ils ont l'impression qu'on leur vole leur statut de victime. Or il faut bien distinguer 2 choses: le trauma qui appartient au passé, à notre mémoire, et nous sommes effectivement les innocentes victimes... et ce que nous en faisons aujourd'hui, et là nous sommes responsable. 

Pour prendre un exemple audible, et commun, d'un trauma imaginaire afin de ne choquer personne: si mon père m'a oublié au club de judo un vendredi soir et que j'ai dû marcher 2h sous la pluie en me fabriquant un trauma de trahison, de rejet et d'abandon, j'ai deux options. Soit je garde de la rancoeur pour mon père, et ma mère qui n'a rien fait non plus et qui n'a pas pris ma défense, et je décide de ruiner ma vie pour bien leur montrer qu'ils ont merdé et qu'à cause d'eux je suis un moins que rien... Soit je me renseigne un peu, j'apprends que mon père a fait un malaise au volant en venant me chercher et qu'avec ma mère ils ont décidé de ne rien me dire pour ne pas m'inquiéter. Et donc je me libère de la rancoeur, et des sentiment de trahison, de rejet et d'abandon. 

 

Mais oui les jets de pierre et montée de boucliers sont très commun lorsqu'on remet en cause 2 archétypes: les héros, et les victimes. Des postures parfaitement imprenables et tabous. Or je le rappelle: avoir été victime et être victime sont deux choses différentes et importante à réaliser pour justement essayer de sortir de son trauma. C'est bien le but de tout ça: faire en sorte que les gens aillent mieux et sortent de leur trauma. Sinon quoi? On sert à quoi? On fait quoi? On met les traumatisés sous morphine jusqu'à leur mort parce qu'il n'y a rien à faire? Non, on reçoit des pierres, on se fait insulter ou pire, mais c'est le prix à payer pour essayer d'apporter des solutions. 

Modifié par Crabe_fantome
  • Like 1
  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 238 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

Oui je le crois aussi, et même si on ne s'en débarrasse pas, il devient plus acceptable. 

On me jette des pierres aussi et c'est normal parce qu'en disant ça ils ont l'impression qu'on leur vole leur statut de victime. Or il faut bien distinguer 2 choses: le trauma qui appartient au passé, à notre mémoire, et nous sommes effectivement les innocentes victimes... et ce que nous en faisons aujourd'hui, et là nous sommes responsable. 

Pour prendre un exemple audible, et commun, d'un trauma imaginaire afin de ne choquer personne: si mon père m'a oublié au club de judo un vendredi soir et que j'ai dû marcher 2h sous la pluie en me fabriquant un trauma de trahison, de rejet et d'abandon, j'ai deux options. Soit je garde de la rancoeur pour mon père, et ma mère qui n'a rien fait non plus et qui n'a pas pris ma défense, et je décide de ruiner ma vie pour bien leur montrer qu'ils ont merdé et qu'à cause d'eux je suis un moins que rien... Soit je me renseigne un peu, j'apprends que mon père a fait un malaise au volant en venant me chercher et qu'avec ma mère ils ont décidé de ne rien me dire pour ne pas m'inquiéter. Et donc je me libère de la rancoeur, et des sentiment de trahison, de rejet et d'abandon. 

 

Mais oui les jets de pierre et montée de bouclier sont très commun lorsqu'on remet en cause 2 archétypes: les héros, et les victimes. Des postures parfaitement imprenables et tabous. Or je le rappelle: avoir été victime et être victime sont deux choses différentes et importante à réaliser pour justement essayer de sortir de son trauma. C'est bien le but de tout ça: faire en sorte que les gens aillent mieux et sortent de leur trauma. Sinon quoi? On sert à quoi? On fait quoi? On met les traumatisés sous morphine jusqu'à leur mort parce qu'il n'y a rien à faire? Non, on reçoit des pierres, on se fait insulter ou pire, mais c'est le prix à payer pour essayer d'apporter des solutions. 

Rien à ajouter.:bienvenue:

Modifié par Auger
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 519 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Auger a dit :

Oh non ! Tout ce que tu voudras, mais pas la résilience, de grâce : ce truc fait trop de mal et trop de ravages ! 

Parce qu'elle est simplifiée, caricaturée suite à sa médiatisation. C'est aussi le problème de, par exemple, l'éducation positive.

Modifié par CAL26
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 56ans Posté(e)
Auger Membre 10 238 messages
Maitre des forums‚ 56ans‚
Posté(e)
à l’instant, CAL26 a dit :

Parce qu'elle est simplifiée, caricaturée suite à sa médiatisation. C'est aussi le problème de, par exemple, l'éducation positive.

Oui, je suis d'accord avec ça.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, CAL26 a dit :

Parce qu'elle est simplifiée, caricaturée suite à sa médiatisation. C'est aussi le problème de, par exemple, l'éducation positive.

Et je crois aussi que la résilience n'est pas une méthode, c'est quelque chose qu'on possède ou non. Un peu comme le cerveau qui va se mettre en dissociation durant un évènement difficile et le stocker en mémoire où il sera quasi inaccessible.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×