L'empreinte de ceux qu'on aime.

Les gens que vous aimez ou avez aimé, ont ils laissé une empreinte en vous, dans votre personnalité, façon d'être, dans vos goûts. 

Les personnes que l'on aime laissent forcément leur empreinte en nous, d'une façon ou d'une autre.

Là je pense notamment à ma grand-mère maternelle; je redis souvent les expressions qu'elle disait lorsque j'étais enfant et qui m'ont marquée.

J'ai beau m'être passablement démarquée par rapport à l'éducation reçue par ma mère (et à sa façon d'être), il n'empêche qu'elle m'a marquée autrement plus que je ne le pensais.

il y a une heure, Axo lotl a dit :

Les gens que vous aimez ou avez aimé, ont ils laissé une empreinte en vous, dans votre personnalité, façon d'être, dans vos goûts. 

 

Ça me fait penser @Luchik qui aurait sûrement bcp à nous communiquer… 

Oui et non.

Des souvenirs ? Ca c'est certain.

Des influences ? Autant vouloir séparer atmosphère et exosphère : c'est un continuum diffus sur lequel on pose éventuellement une limite plus ou moins conventionnelle (par exemple en unités internationales, c'est 100 km d'altitude mais en système impériale, c'est à peu près 80 km d'altitude...) mais raisonnable (à quel altitude la portance devient trop faible, obligeant à passer en vitesse orbitale). Donc "ça dépend" et c'est tout aussi vrai d'évènements ou de personnes qu'on n'a pas appréciées.

il y a 15 minutes, Passiflore a dit :

 

Les personnes que l'on aime laissent forcément leur empreinte en nous, d'une façon ou d'une autre.

Là je pense notamment à ma grand-mère maternelle; je redis souvent les expressions qu'elle disait lorsque j'étais enfant et qui m'ont marquée.

J'ai beau m'être passablement démarquée par rapport à l'éducation reçue par ma mère (et à sa façon d'être), il n'empêche qu'elle m'a marquée autrement plus que je ne le pensais.

Et les hommes, père et grand-père ?

il y a 16 minutes, anoésiotomie a dit :

Oui et non.

Des souvenirs ? Ca c'est certain.

Des influences ? Autant vouloir séparer atmosphère et exosphère : c'est un continuum diffus sur lequel on pose éventuellement une limite plus ou moins conventionnelle (par exemple en unités internationales, c'est 100 km d'altitude mais en système impériale, c'est à peu près 80 km d'altitude...) mais raisonnable (à quel altitude la portance devient trop faible, obligeant à passer en vitesse orbitale). Donc "ça dépend" et c'est tout aussi vrai d'évènements ou de personnes qu'on n'a pas appréciées.

Pardon mais je me perds ac ton exosphère… que veux-tu exprimer, plus simplement si ça t’est possible ? 

@Elisa*

C'est pourtant une métaphore simple. On ne peut pas strictement dire "l'influence/empreinte des autres est ici, mon ego par soustraction est là". Nous avons tous un ego, l'influence (ou "empreinte") des autres existe, et c'est arbitraire que vouloir faire une distinction, qu'on estime ladite influence/empreinte importante ou pas.

Même pire : y'a l'épigénétique, partiellement héritable. Donc vous avez une empreinte chimique héritée au moment même de votre fécondation de personnes que vous ne croiserez peut-être jamais -- parfois un ancêtre d'il y a cinq ou six génération, parce qu'il a vécu une famine très importante in utero, vous lègue son diabète même après plusieurs générations d'abondance. Et ça vaut aussi pour les violences parentales et autres apsects que peu de péquins soupçonnent.

A méditer 

Il y a 2 heures, anoésiotomie a dit :

@Elisa*

C'est pourtant une métaphore simple. On ne peut pas strictement dire "l'influence/empreinte des autres est ici, mon ego par soustraction est là". Nous avons tous un ego, l'influence (ou "empreinte") des autres existe, et c'est arbitraire que vouloir faire une distinction, qu'on estime ladite influence/empreinte importante ou pas.

Même pire : y'a l'épigénétique, partiellement héritable. Donc vous avez une empreinte chimique héritée au moment même de votre fécondation de personnes que vous ne croiserez peut-être jamais -- parfois un ancêtre d'il y a cinq ou six génération, parce qu'il a vécu une famine très importante in utero, vous lègue son diabète même après plusieurs générations d'abondance. Et ça vaut aussi pour les violences parentales et autres apsects que peu de péquins soupçonnent.

A méditer 

Bien bien… 

Suis un peu limitée, c’est sûrement pour ça ! 

Il y a 2 heures, anoésiotomie a dit :

@Elisa*

C'est pourtant une métaphore simple. On ne peut pas strictement dire "l'influence/empreinte des autres est ici, mon ego par soustraction est là". Nous avons tous un ego, l'influence (ou "empreinte") des autres existe, et c'est arbitraire que vouloir faire une distinction, qu'on estime ladite influence/empreinte importante ou pas.

Même pire : y'a l'épigénétique, partiellement héritable. Donc vous avez une empreinte chimique héritée au moment même de votre fécondation de personnes que vous ne croiserez peut-être jamais -- parfois un ancêtre d'il y a cinq ou six génération, parce qu'il a vécu une famine très importante in utero, vous lègue son diabète même après plusieurs générations d'abondance. Et ça vaut aussi pour les violences parentales et autres apsects que peu de péquins soupçonnent.

A méditer 

Comme avoir un bb noir à la 5ème génération?

Ca c'est génétique. Mais on peut le compter aussi.

Il y a 4 heures, Axo lotl a dit :

Les gens que vous aimez ou avez aimé, ont ils laissé une empreinte en vous, dans votre personnalité, façon d'être, dans vos goûts. 

 

Le père de mes enfants m'a laissé...2 enfants, qui ont grandi et ma fille m'a donné 2 petits enfants qui sont aussi les siens.

Ensemble, nous avons vécu nos derniers moments de célibataires insouciants.

Ensemble nous avons appris à devenir parents.

Nous avons aussi milité ensemble, pour les abeilles, contre les produits phyto sanitaires.

Il est décédé brutalement, me laissant continuer ma route sans lui.

Depuis, j'ai eu d'autres rencontres, d'autres amours.

Mais c'est surtout avec lui que je me suis construite.

Il y a 3 heures, Danoketian a dit :

Et les hommes, père et grand-père ?

"Notamment" ai-je précisé.

Je doute que si j'énumérais les membres de ma famille m'ayant marquée et en quoi et pourquoi, ça intéresserait grand monde.

Il y a 4 heures, Axo lotl a dit :

Les gens que vous aimez ou avez aimé, ont ils laissé une empreinte en vous, dans votre personnalité, façon d'être, dans vos goûts. 

C'est, il me semble, assez inévitable. Les gens qui croisent notre route quand ils y ont eu un rôle plus ou moins important nous laissent forcément quelque chose.

Il y a 4 heures, Axo lotl a dit :

Les gens que vous aimez ou avez aimé, ont ils laissé une empreinte en vous, dans votre personnalité, façon d'être, dans vos goûts. 

 

Bien sûr. Même les gens qu'on n'a pas forcément aimés, d'ailleurs.

à l’instant, Gouderien a dit :

Bien sûr. Même les gens qu'on n'a pas forcément aimés, d'ailleurs.

c'est même parfois ceux qui laissent les plus grandes traces.

Assurément, je garde encore l'empreinte de la main de mon ex, l'une de ces féministe hystériques qui pour imposer son émancipation avait pour habitude de me claquer le fessier ...

Il y a 2 heures, Gouderien a dit :

Même les gens qu'on n'a pas forcément aimés, d'ailleurs.

Ceux-là laisseront en nous une empreinte qui parfois restera désagréable, voire douloureuse.

Ouais. Mes morts laissent leur empreinte. Je crois qu'il se passe pas un jour que je me demande comment mon oncle se serait comporté à ma place, ou s'il avait subi ceci, cela. Mon but n'étant pas évidemment de lui ressembler. Juste, la curiosité. Genre, tu me paraissais tellement supérieur à moi, mais maintenant que je subis ça, et encore ça... qu'en penses-tu là haut. Plaides-tu pour l'apaisement de ma souffrance. C'est qu'un exemple, mais par exemple la conduite auto. Ai eu un mal fou à l'avoir, le permis. Mais à l'époque ça me paraissait compliqué. Maintenant ça me paraît facile. Evidemment par exemple j'ai déjà conduit avec un torticolis, par exemple, du tonnerre.... Le genre de truc que tu vas pas voir le toubib quoi. Mais, du coup, comment tu fait pour faire les contrôles comme il faut quand par exemple tu sors d'un parking. Ce genre de truc quoi. Ce "vide" dans lequel je m'installe à une place qui est probablement la mienne, le tonton, sans doute qu'il a jamais vécu ça. Il était routier international. Se plaignait tout le temps de ses vertèbres. Mais rarement arrêté, cela dit. Moi des fois j'ai carrément du mal à appuyer sur les pédales. Je veux dire, niveau douleur, la seule peut-être pas encore expérimentée, c'est peut-être conduire avec le pied dans le plâtre.

Il y a 12 heures, Elisa* a dit :

Ça me fait penser @Luchik qui aurait sûrement bcp à nous communiquer… 

Merci pour la mention Elisa 

Je vais y répondre .

Ma tendre amie, ma complice, décédée en décembre dernier alors qu'elle allait avoir 49 ans. Nous ne nous sommes jamais vus (non par manque de volonté...) mais ces 4 années où nous avons été omniprésents l'un dans la vie de l'autre m'auront profondément marqué.

Elle m'impressionnait par son intelligence, son érudition, son humour, sa générosité, sa sensibilité, sa simplicité, et le fait qu'une personne comme elle recherche ma compagnie et m'accorde sa confiance m'a apporté une confiance en moi que je n'avais jamais eue auparavant. 

A son contact j'ai changé ma façon de voir la vie. Auparavant j'avais dans l'idée que ce qui comptait le plus dans ma vie c'était mes projets perso, où je me fixais des objectifs tellement ambitieux que je ne pouvais jamais y trouver satisfaction. Elle, elle n'avait pas de projets. Elle m'avait dit qu'elle avait pour seul objectif dans la vie d'apprendre. Une vie heureuse pour elle c'était pouvoir lire, procrastiner, goûter l'instant présent, voyager de temps en temps. Parfois dans nos échanges, pour rire, elle reprenait les formulations de Maître Yoda. Mais en réalité elle en avait vraiment à mes yeux la sagesse. Contrairement à moi c'était quelqu'un qui semblait ne pas avoir d'égo, et donc pas non plus tous les défauts qui lui sont associés et que je me maudis parfois de traîner.

C'était quelqu'un de très stoïque, optimiste dans l'âme, qui ne se plaignait quasiment jamais alors même que les épreuves l'éreintaient. Elle minimisait systématiquement ses souffrances et lorsqu'elle les racontait elle parvenait toujours à le faire sous une forme humoristique et légère. Je ne l'ai pour ainsi dire connue qu'en dépression, et pourtant je crois bien que c'est la personne la plus drôle que j'ai croisée dans ma vie - son mental d'une grande force résistait à sa dépression, par contre celle-ci se manifestait sur son corps, elle somatisait. Je sais que, de par mon tempérament, je ne serai jamais comme elle, mais quand je ne vais pas bien du fait se son absence, j'essaie de penser à la pudeur et à la dignité avec lesquelles elle gérait les coups bas de la vie. Elle restera pour moi un modèle de l'être humain dans ce qu'il a de meilleur, et je tiens à ce que la personne que je suis aujourd'hui et que je serai demain ne la déçoive jamais si elle était encore là pour me voir.