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Ontologie éléate

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Neopilina

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Neopilina Membre 4 107 messages
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Le 19/04/2024 à 08:13, Blaquière a dit :

"C’est une même chose que penser, et la pensée : « est ».

Car tu ne trouveras pas le penser sans l’être, dans lequel il est exprimé."

Oui, mais je ne sais toujours pas d'où sorte ces traductions (ci-dessus), je réagis en fonction de ce qui est fourni. Mets-toi à ma place ...

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
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Il y a 2 heures, Neopilina a dit :

Oui, mais je ne sais toujours pas d'où sorte ces traductions (ci-dessus), je réagis en fonction de ce qui est fourni. Mets-toi à ma place ...

Je viens de tomber sur une autre version, toute récente :

https://hal.science/hal-01874300/document

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
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Il y a 15 heures, Neopilina a dit :

Oui, mais je ne sais toujours pas d'où sorte ces traductions (ci-dessus), je réagis en fonction de ce qui est fourni. Mets-toi à ma place ...

Tu as raison de poser le problème des traductions. La dernière que j'ai signalée au dessus me semble parfois tellement ampoulée qu'elle ne veut plus rien dire :

'αἵπερ ὁδοὶ μοῦναι διζήσιός εἰσι· νοῆσαι 

quelles sont précisément les seules voies de la recherche : penser

ἠμὲν ὅπως ἔστιν τε καὶ ὡς οὐκ ἔστι μὴ εἶναι,

soit que « est » est et que « n’est pas » ne saurait être "

 

A mon avis cette traduction ne veut plus rien dire !

 

Si je prends mot à mot c'est pourtant très clair : "νοῆσαι ἠμὲν ὅπως ἔστιν"   =  "penser est (était) comme être" .

et pour la suite  : " τε καὶ ὡς οὐκ ἔστι μὴ εἶναι" = "et aussi ne pas être il (νοῆσαι le fait de penser) ne le peut pas."

Je trouve que l'on est très près du cogito de Descartes ! Qui dit exister (être) parce qu'il pense :

Si je n'existe pas je ne peux pas penser. ("Je ne peux pas penser en n'existant pas" c'est ça qu'il dit Parménide ! )

Donc si je pense c'est que je suis...

 

 

 

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Neopilina Membre 4 107 messages
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Il y a 6 heures, Blaquière a dit :

Si je n'existe pas je ne peux pas penser. "Je ne peux pas penser en n'existant pas" c'est ça qu'il dit Parménide !

Le plus manifestement qui soit, Parménide est encore un " physicien ", ce n'est pas du tout le genre de question qu'il se pose. Il dit : car le même (la chose vue par moi par exemple) est, à la fois, être et pensée. C'est tout. Mais après le cogito en l'état, cela même est devenu problématique au dernier degré.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
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il y a 16 minutes, Neopilina a dit :

Le plus manifestement qui soit, Parménide est encore un " physicien ", ce n'est pas du tout le genre de question qu'il se pose. Il dit : car le même (la chose vue par moi par exemple) est, à la fois, être et pensée. C'est tout. Mais après le cogito en l'état, cela même est devenu problématique au dernier degré.

Est-ce qu'il y a symétrie  ou égalité entre penser et être ?

Je remarque qu'il dit que penser, c'est toujours être.

Mais est-ce que être c'est toujours penser ? C'est ce qu'il faudrait définir.

Je vais chercher s'il le dit clairement. (Ca en ferait un peu un "idéaliste" pur jus !) Genre "seul ce qui est pensé est ou existe".

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Neopilina Membre 4 107 messages
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il y a 23 minutes, Blaquière a dit :

Est-ce qu'il y a symétrie ou égalité entre penser et être ?

Dans sa remarquable solitude, le fragment III indique une égalité, une identité, un sorte de plus petit dénominateur commun : dans les deux cas, de l'être, dans les deux cas, c'est. C'est le mot " même " qui indique la symétrie entre la chose et ma perception de la chose, symétrie qui permet de vivre, la connaissance. Après tout ce qu'il s'est passé en philosophie après le cogito, qualifier Parménide d'idéaliste est gravement anachronique.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
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il y a 7 minutes, Neopilina a dit :

Dans sa remarquable solitude, le fragment III indique une égalité, une identité, un sorte de plus petit dénominateur commun : dans les deux cas, de l'être, dans les deux cas, c'est. C'est le mot " même " qui indique la symétrie entre la chose et ma perception de la chose, symétrie qui permet de vivre, la connaissance. Après tout ce qu'il s'est passé en philosophie après le cogito, qualifier Parménide d'idéaliste est gravement anachronique.

Idéaliste c'était pour blaguer quoi que Platon... peu après... A part ça, Je retire tout ce que j'ai dit je crois que je n'y ai absolument rien compris ! C'est une question de ponctuation. On ne sait pas s'il dit que penser c'est être en fait. peut-être pas. Dommage ! :)

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Neopilina Membre 4 107 messages
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Parménide a écrit, fragment III : " ... τὸ γὰρ αὐτὸ νοεῖν ἐστίν τε καὶ εἶναι. "

Ensuite, chacun fait comme il peut. Avec ses " Lunettes ", sa subjectivité, sa culture (d'origine et la sienne propre), ce qu'il est suite à sa psychogenèse, etc.

On a beaucoup de traductions sans ponctuation, la Pléiade dit : " [...] Car même chose sont et le penser et l'être ". Etc.
 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
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Il y a 14 heures, Neopilina a dit :

Parménide a écrit, fragment III :

Ensuite, chacun fait comme il peut. Avec ses " Lunettes ", sa subjectivité, sa culture (d'origine et la sienne propre), ce qu'il est suite à sa psychogenèse, etc.

On a beaucoup de traductions sans ponctuation, la Pléiade dit : " [...] Car même chose sont et le penser et l'être ". Etc.
 

" ... τὸ γὰρ αὐτὸ νοεῖν ἐστίν τε καὶ εἶναι. "

Car même chose est penser et être  (il est)". 

Là je suis bien d'accord ! il s'agit étant celui qui pense de dire que puisqu'il pense, il existe il est.

mais dit-il aussi :

" ... τὸ γὰρ αὐτὸ εἰμί ἐστίν τε καὶ oui. " (j'ai trouvé "oui" comme troisième personne pour "noein"!) !

"car même chose est être et... penser (il pense) ? Ou "il est pensé" ? (= νοεῖται)"

Il ne le dit pas je crois...

Il s'agit de choisir entre les deux possibilités :

 

1294387562_pensertre.thumb.jpg.91c008aa13689c433c70210b9e228002.jpg

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Neopilina Membre 4 107 messages
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Il y a 8 heures, Blaquière a dit :

 

1294387562_pensertre.thumb.jpg.91c008aa13689c433c70210b9e228002.jpg

Avant de commenter. Une traduction aussi littérale que possible du fragment III : "... τὸ γὰρ αὐτὸ νοεῖν (to gar auto estin) [car c'est la même chose] ἐστίν τε καὶ εἶναι (estin te kai einai) [penser et être] ". Heidegger dit : " Car la même chose sont pensée et être ", etc.

Parménide est un grec du V° siècle av. J.C., contexte " archaïque " donc. Le danger, c'est de ne pas assez savoir ce qu'il était, et de lui prêter ce qui est notre. Consciemment et inconsciemment, ma " relation a priori à ", ne doit rien à la philosophie, et doit tout à ma psychogenèse. C'est le Gardien inflexible du " est " (un autonyme, on a repéré quelques-uns dans le poème, et le travail de Maurice Sachot que tu as mis en lien est celui qui les multiplie le plus), du sens. Ce qui constitue de fait (ou en personne, on ne sait pas trop) une objection radicale au " Tout devient ", au pessimisme, au nihilisme, d'Héraclite, façon Pierre de Touche irréductible (Heidegger qualifie le fragment III de " pierre de touche de la pensée occidentale "). Si tout devient, et c'est exact, ce n'est pas n'importe comment. Et donc, encore une fois, pour ses propres besoins, Platon tente de briser (parricide dialectique) cet axiome, le " est " est partout, dans son " Sophiste ". Chaque fois que le non-être, le néant, etc., s'impose dans un discours (Descartes, Hegel, etc.), il faut le considérer comme un signal d'alarme. Quelque part, le dit discours a manqué, il y a un manque, et il produit déjà ses fruits, on est déjà engagé sur la voie de l'erreur.

J'essaye de me mettre à la place de Parménide (autant que je le puisse) : j'opte pour la traduction la plus littérale possible et pour le second schéma, avec une seule couleur : " penser et être (entre autres au sein du tout donc), c'est la même chose ", i.e. le " est " est forcément partout (Qu'est-ce qu'une chose ? Pour commencer, c'est), et " no way ", " aucune voie ", pour le non-être. Pour user de l'autonyme : pour Parménide, le " est " vaut intégralement, exhaustivement, i.e. dans la nature, dont je suis. Ce sans quoi l'univers physique se disloque à l'instant, ce sans quoi vivre est impossible, ce sans quoi savoir est impossible. Leibniz a ce très beau mot à propos du sens : " cet esprit subtil qui s'insinue partout ". J'ai envie de dire : heureusement, sinon on serait dans la mouise, on ne serait pas du tout en fait.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 18 heures, Neopilina a dit :

Avant de commenter. Une traduction aussi littérale que possible du fragment III : "... τὸ γὰρ αὐτὸ νοεῖν (to gar auto estin) [car c'est la même chose] ἐστίν τε καὶ εἶναι (estin te kai einai) [penser et être] ". Heidegger dit : " Car la même chose sont pensée et être ", etc.

Parménide est un grec du V° siècle av. J.C., contexte " archaïque " donc. Le danger, c'est de ne pas assez savoir ce qu'il était, et de lui prêter ce qui est notre. Consciemment et inconsciemment, ma " relation a priori à ", ne doit rien à la philosophie, et doit tout à ma psychogenèse. C'est le Gardien inflexible du " est " (un autonyme, on a repéré quelques-uns dans le poème, et le travail de Maurice Sachot que tu as mis en lien est celui qui les multiplie le plus), du sens. Ce qui constitue de fait (ou en personne, on ne sait pas trop) une objection radicale au " Tout devient ", au pessimisme, au nihilisme, d'Héraclite, façon Pierre de Touche irréductible (Heidegger qualifie le fragment III de " pierre de touche de la pensée occidentale "). Si tout devient, et c'est exact, ce n'est pas n'importe comment. Et donc, encore une fois, pour ses propres besoins, Platon tente de briser (parricide dialectique) cet axiome, le " est " est partout, dans son " Sophiste ". Chaque fois que le non-être, le néant, etc., s'impose dans un discours (Descartes, Hegel, etc.), il faut le considérer comme un signal d'alarme. Quelque part, le dit discours a manqué, il y a un manque, et il produit déjà ses fruits, on est déjà engagé sur la voie de l'erreur.

J'essaye de me mettre à la place de Parménide (autant que je le puisse) : j'opte pour la traduction la plus littérale possible et pour le second schéma, avec une seule couleur : " penser et être (entre autres au sein du tout donc), c'est la même chose ", i.e. le " est " est forcément partout (Qu'est-ce qu'une chose ? Pour commencer, c'est), et " no way ", " aucune voie ", pour le non-être. Pour user de l'autonyme : pour Parménide, le " est " vaut intégralement, exhaustivement, i.e. dans la nature, dont je suis. Ce sans quoi l'univers physique se disloque à l'instant, ce sans quoi vivre est impossible, ce sans quoi savoir est impossible. Leibniz a ce très beau mot à propos du sens : " cet esprit subtil qui s'insinue partout ". J'ai envie de dire : heureusement, sinon on serait dans la mouise, on ne serait pas du tout en fait.

J'ai pensé : "mais parlons de ce qui n'est pas, nommons-le qu'on juge sur pièce !"

Puisque c'est la mauvaise voie que tant d'autre suivent... Maurice Sachot a l'air de penser qu'ils s'agit du ou des Mythes.

Dont on sait qu'ils avaient leur importance pour "l'opinion" à cette époque.

Mais ça ne reste pas très clair et Parménide n'est pas tout-à-fait catégorique. Il effleure seulement... Il en parle. (muthos)

On aimerait qu'il nomme mieux ses ennemis ! :) Il reste "trop" théorique à mon avis.

Finalement on reste sur notre interprétation de toujours que Parménide instaure la pensée "scientifique", la démarche rationnelle.  Mais sa description de l'Être ou d'un Être immuable, sphérique qui n'a ni commencement ni fin fait un peu tâche... Et on l'admet en désespoir de cause comme l'effet d'un esprit ou plutôt d'une époque archaïque. Et aussi de la forme poétique et symbolique avec "déesse", "cavales" (!)  et tout le tremblement... 

 

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Membre, 65ans Posté(e)
Carnéade Membre 385 messages
Forumeur accro‚ 65ans‚
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Chacun se fait son petit Parménide, comme chacun se fait son petit Descartes, à ceci près qu'en ce qui concerne Descartes on peut s'appuyer sur des textes non équivoques, et ainsi parvenir à s'accorder sur une interprétation. Aucun reproche de ma part bien entendu, mais je doute qu'on n'y arrive avec Parménide. 

J'aime bien la façon dont tu poses la question. Le non-être est-il le mythe? 

Voici ma réponse, qui laisse transparaître à quoi ressemble mon Parménide à moi, tel que je ne l'ai pas inventé. :)

Le non-être n'est pas. Donc le mythe n'est pas le non-être, sinon celui-ci serait (il serait mythe). Il est insensé (selon la voie parménidienne) de donner au non-être la forme du mythe, comme s'il était. 

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Membre, Posté(e)
Neopilina Membre 4 107 messages
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Il y a 3 heures, Blaquière a dit :

Mais sa description de l'Être ou d'un Être immuable, sphérique qui n'a ni commencement ni fin fait un peu tâche. Et on l'admet en désespoir de cause comme l'effet d'un esprit ou plutôt d'une époque archaïque.

Et aussi de la forme poétique et symbolique avec "déesse", "cavales" (!)  et tout le tremblement.

On a beaucoup glosé sur cette " sphère ", sphairos. Parménide fait ce qu'il peut, avec les moyens de l'époque, et, c'est relevé depuis l'antiquité, Parménide s'est fait un tort considérable en s'imposant la versification. Déjà que ce qu'il a dire n'a rien d'évident, ce n'était pas la peine d'ajouter une contrainte, une difficulté. Pour cette " sphère ", j'applique paisiblement le rasoir d'Ockham : l'ensemble de tout ce qui est, du " est ", peut très bien constituer métaphoriquement une sphère, métaphore ontologique de l'univers donc. Comme sur tes dessins.

J'ai dit ce que j'en pensais en tant que vieux lecteur de Parménide et de Zénon. Je vais me permettre d'ajouter ma touche personnelle, à l'aune de deux, trois, petites choses survenues depuis en philosophie occidentale. Pour Parménide, d'abord le " est ", je suis d'accord (et si Descartes avait poussé la démarche du doute radical jusqu'à son terme, il aurait abouti à ce " est " irréductible), donc la même couleur pour les deux cercles. C'est ma lecture de Parménide. Ma touche personnelle maintenant. A l'extérieur du Sujet, j'écris " être " sans majuscule, et à l'intérieur du petit cercle, de l'être vivant, du Sujet, j'écris " Être " avec une majuscule pour le distinguer du cas général, pour qualifier celui que l'être vivant produit, d'abord pour vivre sa vie. Et puis, le plus souvent, un être vivant ne pense pas, même chez l'être humain, le plus souvent, il vit sa vie en mode automatique.

Pour le début du poème, je l'ai déjà dit, c'est parfaitement convenu, hommage aux Dieux, Homère, Hésiode, Pindare, etc., ils l'ont tous fait.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 4 heures, Carnéade a dit :

Chacun se fait son petit Parménide, comme chacun se fait son petit Descartes, à ceci près qu'en ce qui concerne Descartes on peut s'appuyer sur des textes non équivoques, et ainsi parvenir à s'accorder sur une interprétation. Aucun reproche de ma part bien entendu, mais je doute qu'on n'y arrive avec Parménide. 

J'aime bien la façon dont tu poses la question. Le non-être est-il le mythe? 

Voici ma réponse, qui laisse transparaître à quoi ressemble mon Parménide à moi, tel que je ne l'ai pas inventé. :)

Le non-être n'est pas. Donc le mythe n'est pas le non-être, sinon celui-ci serait (il serait mythe). Il est insensé (selon la voie parménidienne) de donner au non-être la forme du mythe, comme s'il était. 

Oui ! 

Mais à partir du moment où tout ce qui est pensé est l'être, "à  droit" à l'être tout non-être s'évapore ! Et n'existe plus du tout. Qui donc peut suivre ce chemin ce que Parménide reproche à l'opinion (plus ou moins).

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Membre, 65ans Posté(e)
Carnéade Membre 385 messages
Forumeur accro‚ 65ans‚
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Excuse-moi mais je n'ai pas compris ta dernière phrase. Ne manquerait-il pas un mot? :hum:

Mais sur ce qui précède je répondrai que le non-être ne peut pas s'évaporer puisqu'il n'est pas. :D

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 35 minutes, Carnéade a dit :

Excuse-moi mais je n'ai pas compris ta dernière phrase. Ne manquerait-il pas un mot? :hum:

Mais sur ce qui précède je répondrai que le non-être ne peut pas s'évaporer puisqu'il n'est pas. :D

Non il ne manquait rien quoi que j'aie coupé  tout net au milieu de ma réponse pour cause d'orage !!! 

VI, 2b-3 :

τά σ’ἐγὼ φράζεσθαι ἄνωγα.

« Ceci, moi, je t’ordonne de le méditer.

Πρώτης γάρ σ’ἀφ’ὁδοῦ ταύτης διζήσιος ,

Car je t’ <écarte> de cette première voie de la recherche »

C'est donc que cette voie existe...

elle est précisée là :

Frg. VI, 4-9 :

αὐτὰρ ἔπειτ’ἀπὸ τῆς, ἣν δὴ βροτοὶ εἰδότες οὐδέν

et ensuite de celle sur laquelle assurément errent les mortels [qui ne savent rien,

 πλάττονται, δίκρανοι· ἀμηχανίη γὰρ ἐν αὐτῶν

bicéphales : une incapacité en leur

στήθεσιν ἰθύνει πλακτὸν νόον· οἱ δὲ φοροῦνται

poitrine dirige une pensée errante ; ils se laissent porter,

κωφοὶ ὁμῶς τυφλοί τε, τεθηπότες, ἄκριτα φῦλα,

sourds en même temps qu’aveugles, hébétés, race sans discernement,

οἷς τὸ πέλειν τε καὶ οὐκ εἶναι ταὐτὸν νενόμισται

pour qui être et ne pas être est pensé comme étant le même

κοὐ ταὐτόν· πάντων δὲ παλίντροπός ἐστι κέλευθος.

et non le même. Chez tous le chemin est réversible.

 

Tout ça noud compose un "non-être" qui semble avoir pas mal d'amateurs ! 

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Ardouane Membre 145 messages
Forumeur activiste‚ 48ans‚
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Le 12/04/2024 à 14:37, Neopilina a dit :

Lancez-vous : c'est quoi l'ontologie, l'être, in extenso, telle que la question se pose depuis l'avènement de la philosophie occidentale, en Grèce donc, quelques siècles avant Jésus-Christ.

Après la lecture des premières réponses, une espèce d'impression que vous tournez un peu en rond... :) 

Peut-être faudrait-il commencer par expliquer ce qu'est la méditation ?

Parce-que sinon je ne vois pas bien comment peut-on savoir quoi que ce soit sur l'être ou le non-être.

J'aime bien Krishnamurti élevé en Inde et éduqué à Londres, c'est en partie grâce à lui que j'ai commencé à vraiment méditer.

J'espère que ça vous aidera !

Bonne soirée !

 

 

"Vous devez être votre propre enseignant et votre propre disciple."

 

(le renouveau de la création.)


"Votre attention est globale, sans limites, et couvre non seulement le conscient, mais aussi l’inconscient.
Lorsque l’esprit est ainsi attentif, le processus d’association de la pensée prend fin naturellement et l’esprit devient tranquille.
 Alors de cette tranquillité surgit un tout autre mouvement...

 

Cette méditation-là part de l’éternel et rejoint l’éternel,
 car le fondement sur lequel on s’appuie n’est plus le temps, mais la réalité."

 

"La méditation c’est tout ce que l’air apporte, c’est tout ce qu’est le vent...
 Il faut qu’elle soit ouverte par amour, par affection, en toute liberté, et pas dans l’attente de quelque chose."


"N’être rien est le commencement de la liberté. Donc, si vous êtes capable de percevoir, d’approfondir cela, 
vous vous apercevrez, à mesure que votre conscience s’affine, que vous n’êtes pas libre, que vous êtes lié à 
une multitude de choses diverses, et qu’en même temps votre esprit nourrit l’espoir d’être libre. 
Et vous constaterez que ces deux tendances sont contradictoires. Il faut donc que l’esprit examine pourquoi il s’accroche aux choses. 
Et c’est une rude tâche… Cela suppose un réel travail, de chaque jour, chaque heure, chaque minute…"


"Il faut purger l'esprit non seulement dans ses parties élevées, mais dans ses replis
les plus secrets ; et cela ne peut s'accomplir que si l'on cesse de donner un nom aux
choses. Donner des noms ne fait qu'épaissir la continuité où se meut l'homme de l'expérience, 
prolonger le désir de permanence et accentuer les tendances à la spécificité
de la mémoire. Il faut nommer silencieusement et lucidement, et aussi comprendre
cela. Nous ne donnons pas seulement des noms pour communiquer, mais aussi pour
donner continuité et substance à une expérience, pour la revivre et répéter ses sensations. 
Il faut cesser de donner des noms, non seulement aux étages superficiels de
l'esprit, mais à tous les niveaux. C'est là une tâche ardue, qu'il n'est pas facile de comprendre 
et qu'on ne peut entreprendre à la légère ; car toute notre conscience est tapissée de mots 
et toute notre vie intérieure consiste à enrichir notre vocabulaire.

C'est de cela que se nourrit Il y a liberté lorsque l'être tout entier, de la surface aux replis
les plus secrets, se trouve purgé du passé. La volonté naît du désir ; et s'il y a la
moindre action de la volonté, le moindre effort pour se libérer, pour se dénuder, alors
il n'y aura jamais liberté, épuration totale de tout l'être. Lorsque les innombrables
couches de la conscience sont tranquilles, totalement immobiles, alors seulement il y
a l'incommensurable, la félicité qui est en dehors du temps, le renouveau de la création."


Jiddu Krishnamurti.
 

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, Ardouane a dit :

Après la lecture des premières réponses, une espèce d'impression que vous tournez un peu en rond... :) 

Peut-être faudrait-il commencer par expliquer ce qu'est la méditation ?

Parce-que sinon je ne vois pas bien comment peut-on savoir quoi que ce soit sur l'être ou le non-être.

J'aime bien Krishnamurti élevé en Inde et éduqué à Londres, c'est en partie grâce à lui que j'ai commencé à vraiment méditer.

J'espère que ça vous aidera !

Bonne soirée !

 

 

"Vous devez être votre propre enseignant et votre propre disciple."

 

(le renouveau de la création.)


"Votre attention est globale, sans limites, et couvre non seulement le conscient, mais aussi l’inconscient.
Lorsque l’esprit est ainsi attentif, le processus d’association de la pensée prend fin naturellement et l’esprit devient tranquille.
 Alors de cette tranquillité surgit un tout autre mouvement...

 

Cette méditation-là part de l’éternel et rejoint l’éternel,
 car le fondement sur lequel on s’appuie n’est plus le temps, mais la réalité."

 

"La méditation c’est tout ce que l’air apporte, c’est tout ce qu’est le vent...
 Il faut qu’elle soit ouverte par amour, par affection, en toute liberté, et pas dans l’attente de quelque chose."


"N’être rien est le commencement de la liberté. Donc, si vous êtes capable de percevoir, d’approfondir cela, 
vous vous apercevrez, à mesure que votre conscience s’affine, que vous n’êtes pas libre, que vous êtes lié à 
une multitude de choses diverses, et qu’en même temps votre esprit nourrit l’espoir d’être libre. 
Et vous constaterez que ces deux tendances sont contradictoires. Il faut donc que l’esprit examine pourquoi il s’accroche aux choses. 
Et c’est une rude tâche… Cela suppose un réel travail, de chaque jour, chaque heure, chaque minute…"


"Il faut purger l'esprit non seulement dans ses parties élevées, mais dans ses replis
les plus secrets ; et cela ne peut s'accomplir que si l'on cesse de donner un nom aux
choses. Donner des noms ne fait qu'épaissir la continuité où se meut l'homme de l'expérience, 
prolonger le désir de permanence et accentuer les tendances à la spécificité
de la mémoire. Il faut nommer silencieusement et lucidement, et aussi comprendre
cela. Nous ne donnons pas seulement des noms pour communiquer, mais aussi pour
donner continuité et substance à une expérience, pour la revivre et répéter ses sensations. 
Il faut cesser de donner des noms, non seulement aux étages superficiels de
l'esprit, mais à tous les niveaux. C'est là une tâche ardue, qu'il n'est pas facile de comprendre 
et qu'on ne peut entreprendre à la légère ; car toute notre conscience est tapissée de mots 
et toute notre vie intérieure consiste à enrichir notre vocabulaire.

C'est de cela que se nourrit Il y a liberté lorsque l'être tout entier, de la surface aux replis
les plus secrets, se trouve purgé du passé. La volonté naît du désir ; et s'il y a la
moindre action de la volonté, le moindre effort pour se libérer, pour se dénuder, alors
il n'y aura jamais liberté, épuration totale de tout l'être. Lorsque les innombrables
couches de la conscience sont tranquilles, totalement immobiles, alors seulement il y
a l'incommensurable, la félicité qui est en dehors du temps, le renouveau de la création."


Jiddu Krishnamurti.
 

Certes ! Mais le non-être n'est pas ! 

Révélation

Il faut purger l'esprit fuca.JPG.eee287c714b96db764788d4395069bc7.JPG

Pardon mais c'était trop tentant ! :)

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Membre, 48ans Posté(e)
Ardouane Membre 145 messages
Forumeur activiste‚ 48ans‚
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il y a 13 minutes, Blaquière a dit :

Certes ! Mais le non-être n'est pas ! 

 

C'est presque ça ! courage ! Vous allez-y arriver.. heu.. ou pas :lol:

 

Pour vos petites oreilles de bon matin :

 

 

 

Bonne journée !!

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Ardouane a dit :

 

C'est presque ça ! courage ! Vous allez-y arriver.. heu.. ou pas :lol:

 

Pour vos petites oreilles de bon matin :

 

 

 

Bonne journée !!

Il y a cohérence puisque je trouve cette vidéo, dessins et musique insupportable. 

Les deux étant relativement mes plus importants centres d'intérêt.

Il me revient d'accepter nos différences.

Je m'y efforce.

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  • Nephalion a modifié le titre en Ontologie éléate
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