L'attitude d'une mère avec sa fille qui souffre d'obésité choque la Toile

Déjà lorsque l'on est un adulte en surpoids ou en situation d'obésité, les critiques acerbes de l'entourage ou d'inconnus peuvent se révéler particulièrement douloureuses et culpabilisantes. S'ajoutent à cela les idées préconçues et le manque de connaissance sur certains troubles du comportement alimentaire qui peuvent être liés à cette prise de poids. Imaginez donc le quotidien d'une jeune fille de 13 ans, en pleine construction. Cet enfer, c'est celui de Sara.

"La mère n'accepte pas le poids de sa fille"

Pour Sara, tout a commencé dans la petite enfance. À 5 ans déjà, les médecins commencent à s'alerter sur le poids de la petite fille. À 7 ans, Sara est en surpoids. À ses 10 ans, elle commence à prendre un kilo par semaine. Et à la maison, la jeune fille noie son mal-être en mangeant en cachette. "Je mangeais des gaufres, des chips, des gâteaux, des bonbons. J’en avais envie mais après j’étais un peu déçue", a-t-elle confié dans "Ça commence aujourd'hui", provoquant l'étonnement de sa maman. Car Béatrice, qui a fini par cacher la nourriture à la maison, n'était pas au courant des grignotages compulsifs de sa fille.

https://fr.news.yahoo.com/ca-commence-aujourdhui-obesite-adolescente-mere-fille-140703537.html

@January  Chez moi, le lien ne fonctionne pas...

Ah.. un souci de bloqueur ?  il va bien chez moi.. je cherche un contour.

Sinon

https://www.youtube.com/watch?v=BERZXunJM2U

La boulimie c'est comme l'alcoolisme: l'entourage croit bien faire en foutant la honte ou en accablant de reproches la personne qui en souffre mais en vrai ça ne fait qu'aggraver la situation. Il vaut mieux l'orienter vers un psy.

il y a 14 minutes, sovenka a dit :

La boulimie c'est comme l'alcoolisme: l'entourage croit bien faire en foutant la honte ou en accablant de reproches la personne qui en souffre mais en vrai ça ne fait qu'aggraver la situation. Il vaut mieux l'orienter vers un psy.

Tout à fait...

L’obésité chez certains jeunes et l’anorexie par opposition, est un phénomène psychologique analogue à mon sens, correspondant je crois, à une peur viscéral de l’avenir chez ces adolescents.

Une angoisse profonde chez eux, de ne pas entrer dans le moule conventionnel et les attentes que les adultes espèrent d’eux, ou l’imaginaire qu’ils s’en font ?

J’ai connu une famille ou une des filles était anorexique, beaucoup d’analogie je trouve avec cette jeune obèse.

Si c’est un calvaire pour ces enfants, s’en est un aussi pour les parents et toute la famille.

il y a 53 minutes, January a dit :

Déjà lorsque l'on est un adulte en surpoids ou en situation d'obésité, les critiques acerbes de l'entourage ou d'inconnus peuvent se révéler particulièrement douloureuses et culpabilisantes. S'ajoutent à cela les idées préconçues et le manque de connaissance sur certains troubles du comportement alimentaire qui peuvent être liés à cette prise de poids. Imaginez donc le quotidien d'une jeune fille de 13 ans, en pleine construction. Cet enfer, c'est celui de Sara.

"La mère n'accepte pas le poids de sa fille"

Pour Sara, tout a commencé dans la petite enfance. À 5 ans déjà, les médecins commencent à s'alerter sur le poids de la petite fille. À 7 ans, Sara est en surpoids. À ses 10 ans, elle commence à prendre un kilo par semaine. Et à la maison, la jeune fille noie son mal-être en mangeant en cachette. "Je mangeais des gaufres, des chips, des gâteaux, des bonbons. J’en avais envie mais après j’étais un peu déçue", a-t-elle confié dans "Ça commence aujourd'hui", provoquant l'étonnement de sa maman. Car Béatrice, qui a fini par cacher la nourriture à la maison, n'était pas au courant des grignotages compulsifs de sa fille.

https://fr.news.yahoo.com/ca-commence-aujourdhui-obesite-adolescente-mere-fille-140703537.html

Même genre relation avec ma mère...

Mise au régime à 6 ans, chantage affectif à gogo (ex : à 19 ans vient me voir dans ma chambre en pleine nuit, en pleurant, en me disant qu'elle ne supporte plus de me voir ainsi, qu'elle préfère ne plus me voir si je ne maigri pas car c'est trop dur pour elle ... je précise que je devais faire à l'époque autour de 86kg pour 1,73m ce qui n'est pas encore l'obésité).

Autant dire que ma relation à la nourriture, à mon poids et à mon image (et à ma mère)  reste encore compliquée, même à 51 ans. 

il y a une heure, January a dit :

Déjà lorsque l'on est un adulte en surpoids ou en situation d'obésité, les critiques acerbes de l'entourage ou d'inconnus peuvent se révéler particulièrement douloureuses et culpabilisantes. S'ajoutent à cela les idées préconçues et le manque de connaissance sur certains troubles du comportement alimentaire qui peuvent être liés à cette prise de poids. Imaginez donc le quotidien d'une jeune fille de 13 ans, en pleine construction. Cet enfer, c'est celui de Sara.

"La mère n'accepte pas le poids de sa fille"

Pour Sara, tout a commencé dans la petite enfance. À 5 ans déjà, les médecins commencent à s'alerter sur le poids de la petite fille. À 7 ans, Sara est en surpoids. À ses 10 ans, elle commence à prendre un kilo par semaine. Et à la maison, la jeune fille noie son mal-être en mangeant en cachette. "Je mangeais des gaufres, des chips, des gâteaux, des bonbons. J’en avais envie mais après j’étais un peu déçue", a-t-elle confié dans "Ça commence aujourd'hui", provoquant l'étonnement de sa maman. Car Béatrice, qui a fini par cacher la nourriture à la maison, n'était pas au courant des grignotages compulsifs de sa fille.

https://fr.news.yahoo.com/ca-commence-aujourdhui-obesite-adolescente-mere-fille-140703537.html

Et c'est quoi la bonne attitude ? Laisser la gamine se goinfrer sans jamais relever le problème - faire comme si tout allait bien ?
Pour des adolescents anorexiques on ne les laissent pas se laisser mourir de faim, on essaye de les faire sortir de cette boucle infernale. 
Pourquoi pour les enfants compulsifs avec la nourriture ça serait plus stigmatisant de vouloir les faire cette sortir de cette autre boucle infernale ?

Je me garderai bien de juger cette maman et cette jeune fille attendu que je ne connais rien de leur vie privée ni de leur relation. Ce que je constate au visionnage de la vidéo, c'est qu'il semble y avoir un manque de communication entre elles. Une thérapie familiale pour ouvrir les chakras de tout le monde serait peut être une solution. Peut être.

Ce que je constate aussi c'est de la souffrance des deux côtés dues aux déboires de leur vie courante (dépression pour la maman due a la séparation avec le papa, le surpoids et le mal être de cette jeune fille). Apparemment ils ont essayé pas mal de choses avec plus ou moins de succès. Enfin, la fin de l'article est moins critique que certains commentaires issus de la toile, puisqu'il semble que cette émission de TV a permis d'ouvrir une voie de communication pour la maman et sa fille. C'est déjà pas si mal. Je trouve en tout cas bien courageux de passer à la tv pour témoigner de ses problèmes perso. Ça doit pas être évident surtout pour une jeune personne qui a du mal a se lever pour s'afficher au tableau devant tout le monde. Bravo à elle.

il y a 57 minutes, Jim69 a dit :

Et c'est quoi la bonne attitude ? Laisser la gamine se goinfrer sans jamais relever le problème - faire comme si tout allait bien ?
Pour des adolescents anorexiques on ne les laissent pas se laisser mourir de faim, on essaye de les faire sortir de cette boucle infernale. 
Pourquoi pour les enfants compulsifs avec la nourriture ça serait plus stigmatisant de vouloir les faire cette sortir de cette autre boucle infernale ?

Ça demande l'aide de professionnels, psy, nutritionniste etc...

Il y a 2 heures, #LN a dit :

Même genre relation avec ma mère...

Mise au régime à 6 ans, chantage affectif à gogo (ex : à 19 ans vient me voir dans ma chambre en pleine nuit, en pleurant, en me disant qu'elle ne supporte plus de me voir ainsi, qu'elle préfère ne plus me voir si je ne maigri pas car c'est trop dur pour elle ... je précise que je devais faire à l'époque autour de 86kg pour 1,73m ce qui n'est pas encore l'obésité).

 

Autant dire que ma relation à la nourriture, à mon poids et à mon image (et à ma mère)  reste encore compliquée, même à 51 ans. 

 

Ah oui.. je pense que là on est bien dans le sujet   Est-ce que c'était corrélé à la relation avec ta mère/tes parents, cette prise de poids ? 

Il y a 3 heures, #LN a dit :

Même genre relation avec ma mère...

Mise au régime à 6 ans, chantage affectif à gogo (ex : à 19 ans vient me voir dans ma chambre en pleine nuit, en pleurant, en me disant qu'elle ne supporte plus de me voir ainsi, qu'elle préfère ne plus me voir si je ne maigri pas car c'est trop dur pour elle ... je précise que je devais faire à l'époque autour de 86kg pour 1,73m ce qui n'est pas encore l'obésité).

 

Autant dire que ma relation à la nourriture, à mon poids et à mon image (et à ma mère)  reste encore compliquée, même à 51 ans. 

 

j'ai toujours été mince, mais entre 14 et 16 ans je boulimisais la nuit. Du coup mon père mettait un cadenas la nuit sur la porte de la cuisine parce que mes parents en avait marre de retrouver le frigo à moitié vide le matin. Mais oui, je pense que c'est en rapport avec l'angoisse de l'adolescence

il y a 38 minutes, guernica a dit :

j'ai toujours été mince, mais entre 14 et 16 ans je boulimisais la nuit. Du coup mon père mettait un cadenas la nuit sur la porte de la cuisine parce que mes parents en avait marre de retrouver le frigo à moitié vide le matin. Mais oui, je pense que c'est en rapport avec l'angoisse de l'adolescence

Ah ouais ? Boulimie a ce point ? Ben dis donc.

il y a une heure, January a dit :

Ah oui.. je pense que là on est bien dans le sujet   Est-ce que c'était corrélé à la relation avec ta mère/tes parents, cette prise de poids ? 

Tel que je l'analyse, il y a eu un élément déclencheur dans la petite enfance (divorce des parents, sentiment d'abandon, et la nourriture comme réconfort etc...)

Mais par la suite ça été aussi une forme d'opposition à ma mère. A sa volonté de contrôle sur moi.

Et Le problème s'est complexifié avec le temps.

il y a 16 minutes, Jim69 a dit :

Ah ouais ? Boulimie a ce point ? Ben dis donc.

ouais, j'avais un sale rapport avec la bouffe, ma mère était obsédée par ses régimes et je lui piquais ses coupe secs pour me défoncer....