Je sais que l’aile A abrite des cannibales, des tueurs d’enfants, des pyromanes…

 Plongée dans les unités pour malades difficiles. 

Dans un livre à paraître le 19 janvier, « Un homme dangereux », le grand reporter Alexandre Kauffmann, collaborateur régulier du « Monde », propose une plongée saisissante dans ces services de psychiatrie où sont retenus des patients jugés irresponsables de leurs actes.

[...]

Je n’ai jamais vu le bas du visage du docteur Racine, pas plus qu’il n’a vu le mien. Nous avons fait connaissance sous l’ère du coronavirus. Malgré nos figures escamotées, nous avons établi un rapport de confiance. (…)

« Si vous voulez écrire un livre sur l’unité, aucun problème, m’annonce le docteur Racine. Vous pouvez venir quand vous le voulez. Les règles sont les mêmes. Ne cherchez pas à connaître le nom des patients et ne les questionnez pas sur leurs antécédents. »

Il se lève, signifiant avec politesse que l’entretien est terminé. La perspective d’être lâché aussi vite parmi les pensionnaires m’intimide. J’essaie de gagner du temps.

« Comme la dernière fois, je peux parler à tous les patients ?

– Avec ceux qui sont d’accord, oui. On vous renseignera. Evitez de faire des promesses, c’est important. La plupart des malades ont de lourdes carences affectives… »

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/15/je-sais-que-l-aile-a-abrite-des-cannibales-des-tueurs-d-enfants-des-pyromanes-extraits-de-un-homme-dangereux_6210943_3232.html

Peut-être un moyen d'appréhender ce système, largement décrié... 

il y a 3 minutes, January a dit :

 Plongée dans les unités pour malades difficiles. 

Dans un livre à paraître le 19 janvier, « Un homme dangereux », le grand reporter Alexandre Kauffmann, collaborateur régulier du « Monde », propose une plongée saisissante dans ces services de psychiatrie où sont retenus des patients jugés irresponsables de leurs actes.

 

[...]

Je n’ai jamais vu le bas du visage du docteur Racine, pas plus qu’il n’a vu le mien. Nous avons fait connaissance sous l’ère du coronavirus. Malgré nos figures escamotées, nous avons établi un rapport de confiance. (…)

« Si vous voulez écrire un livre sur l’unité, aucun problème, m’annonce le docteur Racine. Vous pouvez venir quand vous le voulez. Les règles sont les mêmes. Ne cherchez pas à connaître le nom des patients et ne les questionnez pas sur leurs antécédents. »

Il se lève, signifiant avec politesse que l’entretien est terminé. La perspective d’être lâché aussi vite parmi les pensionnaires m’intimide. J’essaie de gagner du temps.

« Comme la dernière fois, je peux parler à tous les patients ?

– Avec ceux qui sont d’accord, oui. On vous renseignera. Evitez de faire des promesses, c’est important. La plupart des malades ont de lourdes carences affectives… »

https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/15/je-sais-que-l-aile-a-abrite-des-cannibales-des-tueurs-d-enfants-des-pyromanes-extraits-de-un-homme-dangereux_6210943_3232.html

 

Peut-être un moyen d'appréhender ce système, largement décrié... 

Juste une question et je m'en vais...comment ce journaliste a t-il pu se retrouver avec ces personnes super dangereuses, même avec la camisole médicamenteuse?

Je ne peux pas lire tout votre lien...peut-être en parle t-il?

L'une de mes filles a travailler 10ans en HP...

Au revoir...

Ça me fait penser au film Shock corridor de Samuel Fuller sorti en 1963 dans lequel un journaliste se fait passer pour malade mental afin de faire un reportage sur le milieu psychiatrique. Assez éprouvant comme film.

il y a une heure, Morfou a dit :

Juste une question et je m'en vais...comment ce journaliste a t-il pu se retrouver avec ces personnes super dangereuses, même avec la camisole médicamenteuse?

Je ne peux pas lire tout votre lien...peut-être en parle t-il?

L'une de mes filles a travailler 10ans en HP...

Au revoir...

Un indice extrait du monde

Citation

On me remet un badge électronique en forme de goutte pour ouvrir les portes, ainsi qu’un « dispositif d’alerte pour travailleur isolé » (DATI). Ce petit boîtier noir permet au personnel de communiquer au sein de l’établissement. Si l’appareil reste couché plus de quinze secondes – ce qui arrive souvent en cas d’agression –, une alarme se déclenche. En l’absence de danger, il faut veiller à maintenir son DATI à la verticale. Avec ce boîtier et la « goutte », je peux me déplacer librement dans toute l’unité.

Dans les extraits du monde le journaliste est souvent accompagné par un gardien costaud

Le danger semble toujours présent

Un membre du personnel s'y sent cependant plus en sécurité que dans d'autres structures car il y aurait plus de moyens.

Cependant des cas d'agression sérieuses sont relatées

Impossible de faire cette « plongée ». Je crois que ça détruirait totalement quelque chose en moi. Quelque chose de fragile. Je veux pas…

Il y a 6 heures, January a dit :

Peut-être un moyen d'appréhender ce système, largement décrié... 

Intéressant à lire sans aucun doute. Il y a des années, le président de Tgi de Paris, dont le nom m'échappe avait écrit un article (une sorte de tribune) sur l'état des institutions psychiatriques en france et les conséquences sur le milieu carcéral. Sujet intéressant oui, parce que lui aussi très fantasmé.

Il y a 6 heures, Frank_N a dit :

Ça me fait penser au film Shock corridor de Samuel Fuller sorti en 1963 dans lequel un journaliste se fait passer pour malade mental afin de faire un reportage sur le milieu psychiatrique. Assez éprouvant comme film.

 

Un excellent film, mais ça date un peu.

D'après ce que je sais à Sainte Anne il y avait une unité pour les patients vraiment dangereux, mais je ne suis pas sûre qu'on pouvait les visiter

ça me paraît quand même un peu dangereux