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Le besoin de contrôle lié à l'insécurité dans l'enfance .

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bouddean

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Membre, 43ans Posté(e)
hanss Membre 48 480 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, bouddean a dit :

Ben c'est simple, je discutais avec un travailleur social qui s'occupe des enfants

Pffff :D. Langage institutionnel, à bannir. 

Modifié par hanss
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Membre, 55ans Posté(e)
guernica Membre 22 528 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
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il y a 24 minutes, hanss a dit :

Pffff :D. Langage institutionnel, à bannir. 

d'autant qu'il parlait à un adulte, même si on peut quelquefois voir les fêlures passées, un éducateur s'occupe d'enfants et d'ados, pas d'adultes

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Membre, Neo Derthal, Posté(e)
Lowy Membre 2 558 messages
Maitre des forums‚ Neo Derthal,
Posté(e)

@bouddean

Il me semble que nous avons déjà parlé sur un autre topic sur la résilience...mais ça remonte.

La résilience n’a pas été inventé pour la société ou pour les bourreaux, geôliers, agresseurs …. , mais bien pour les victimes ; et ce n’est sûrement pas une glue pour recoller un être humain, la glue pour l’être humain c’est se relever, parce que sinon mille et une autre raisons finiront par le casser encore et encore , la glue pour l’être humain ce n’est pas des gens qui vont lui dire : tu es cassé, c’est comme ça, la faute à pas de chance : mauvaises rencontres, circonstances , naissance , … je met de côté le côté sexiste et machiste , le côté qui accule la victime pour une action, une relation , une façon d’être ou de faire ; ou encore le côté mea culpa pour l’agresseur ; oser ne pas offrir son pardon , voire comprendre un état qui a fait que…pauvre agresseur n'a pas été pardonné...

La résilience à été inventé pour la victime, un humain non fonctionnel pour x raisons, un humain, vidé , trahi peut être par son propre environnement, là où il devait être sécurisé et protégé ( le sujet) ; la résilience lui suggèrera qu’il faut du temps et de la distance, qu’il lui faut des outils – bien à lui, qu’il apprendra peut être à tailler dans sa propre matière pour se recoudre et que ça ne sera pas facile mais que c’est possible, et  qu’il saura  y arriver et que cela lui prendra le temps qu’il faudra.

La résilience lui apprendra à ne plus être l’outil de sa souffrance, même si elle continuera à faire partie de la victime. La résilience  est un  apprentissage , celui de la cohabitation avec la douleur et se relever malgré sa présence , l’atténuation prendra plus de temps dans le mécanisme de construction qui ne se fait pas par les autres,  mais par la personne concernée parce qu’elle, elle  connait l’ampleur des dégâts qui la minent, et que les autres non, même dotés des meilleurs intentions et même si leur présence sera un catalyseur du mécanisme , la remontée du fond se fera en solitaire …, et dans sa remontée la victime n’a aucun besoin de s’entendre dire qu’elle est brisée, cassée , que c’est comme ça, qu’il faut l’accepter, et que sa vie est fichue.

La résilience  mettra des mots sur le ressenti, elle ne sera pas forcément délicate mais fera comprendre et surtout apprendre à la victime à remonter ; une sorte de leste nécessaire, c'est  une forme de repositionnement des paramètres de la vie, une reprise de confiance aux autres et à soi , un recul face à ce qui a bien pu arriver , savoir comment la  cohabitation peut se faire …

Et chacun à sa propre résilience, les potions magiques n’existent pas ? si mais chacun sa formule secrète et il existe des gens extraordinaires (dans notre monde qui ont reçu tout un pack de malheurs pour dépérir mais qui grâce à la ‘’RESILIENCE’’ ont  pu fermer les failles et se retrouver, parce que le traumatisme , c’est se perdre, et que la résilience permet de retrouver son essentiel.

Dans notre monde : il y’a autant de victimes directes, que collatérales et autant en huis clos, que face à des spectateurs passifs…

Et là dans cet immense tribunal qu’est devenu le forum, où les bonnes âmes pensantes savent si bien ce qui est ‘’bien’’ et ce qui ne l’est pas, ce qui doit être fait ou pas…je dirais aux personnes concernées par les traumatismes qu’il existe des médecins spécialisés, qui sauront vous offrir l’écoute nécessaire à l’expression de votre mal ; laisser les gens s’exprimer sur leur ressenti est le premier pas d’une reconstruction. Et les gens traumatisés peuvent apprendre à aller bien (je n’utiliserais pas le terme guérir- ça c’est le fait de la victime-).

C’est fou, certains ici cassent tout moyen de faire à une victime pour reprendre sa vie en main ; mais pourquoi être aussi aigris et blasés, pourquoi cette apathie …

Le passé : l’enclume, les deux pieds moulés dans le béton au fond des abysses, les démons aux aguets prêts à reprendre possession de l’âme de la victime : ça ne va pas ? c’est quoi cette aliénation ? , la  sacralisation de la schématisation d’une victime à perpétuité , vous creusez sa tombe et vous lui dites de passer sa vie à penser à l’épitaphe … 

La Vie : l’anime, faire pour…. Être, avoir, devenir… La vie est un combat et elle le restera encore et encore tant que le monde existera.

(Besoin d’une thérapie après ce forum, je crois) 

 

 

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Membre, 52ans Posté(e)
dbm27 Membre 1 449 messages
Mentor‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Lowy a dit :

@bouddean

Il me semble que nous avons déjà parlé sur un autre topic sur la résilience...mais ça remonte.

La résilience n’a pas été inventé pour la société ou pour les bourreaux, geôliers, agresseurs …. , mais bien pour les victimes ; et ce n’est sûrement pas une glue pour recoller un être humain, la glue pour l’être humain c’est se relever, parce que sinon mille et une autre raisons finiront par le casser encore et encore , la glue pour l’être humain ce n’est pas des gens qui vont lui dire : tu es cassé, c’est comme ça, la faute à pas de chance : mauvaises rencontres, circonstances , naissance , … je met de côté le côté sexiste et machiste , le côté qui accule la victime pour une action, une relation , une façon d’être ou de faire ; ou encore le côté mea culpa pour l’agresseur ; oser ne pas offrir son pardon , voire comprendre un état qui a fait que…pauvre agresseur n'a pas été pardonné...

La résilience à été inventé pour la victime, un humain non fonctionnel pour x raisons, un humain, vidé , trahi peut être par son propre environnement, là où il devait être sécurisé et protégé ( le sujet) ; la résilience lui suggèrera qu’il faut du temps et de la distance, qu’il lui faut des outils – bien à lui, qu’il apprendra peut être à tailler dans sa propre matière pour se recoudre et que ça ne sera pas facile mais que c’est possible, et  qu’il saura  y arriver et que cela lui prendra le temps qu’il faudra.

La résilience lui apprendra à ne plus être l’outil de sa souffrance, même si elle continuera à faire partie de la victime. La résilience  est un  apprentissage , celui de la cohabitation avec la douleur et se relever malgré sa présence , l’atténuation prendra plus de temps dans le mécanisme de construction qui ne se fait pas par les autres,  mais par la personne concernée parce qu’elle, elle  connait l’ampleur des dégâts qui la minent, et que les autres non, même dotés des meilleurs intentions et même si leur présence sera un catalyseur du mécanisme , la remontée du fond se fera en solitaire …, et dans sa remontée la victime n’a aucun besoin de s’entendre dire qu’elle est brisée, cassée , que c’est comme ça, qu’il faut l’accepter, et que sa vie est fichue.

La résilience  mettra des mots sur le ressenti, elle ne sera pas forcément délicate mais fera comprendre et surtout apprendre à la victime à remonter ; une sorte de leste nécessaire, c'est  une forme de repositionnement des paramètres de la vie, une reprise de confiance aux autres et à soi , un recul face à ce qui a bien pu arriver , savoir comment la  cohabitation peut se faire …

Et chacun à sa propre résilience, les potions magiques n’existent pas ? si mais chacun sa formule secrète et il existe des gens extraordinaires (dans notre monde qui ont reçu tout un pack de malheurs pour dépérir mais qui grâce à la ‘’RESILIENCE’’ ont  pu fermer les failles et se retrouver, parce que le traumatisme , c’est se perdre, et que la résilience permet de retrouver son essentiel.

Dans notre monde : il y’a autant de victimes directes, que collatérales et autant en huis clos, que face à des spectateurs passifs…

Et là dans cet immense tribunal qu’est devenu le forum, où les bonnes âmes pensantes savent si bien ce qui est ‘’bien’’ et ce qui ne l’est pas, ce qui doit être fait ou pas…je dirais aux personnes concernées par les traumatismes qu’il existe des médecins spécialisés, qui sauront vous offrir l’écoute nécessaire à l’expression de votre mal ; laisser les gens s’exprimer sur leur ressenti est le premier pas d’une reconstruction. Et les gens traumatisés peuvent apprendre à aller bien (je n’utiliserais pas le terme guérir- ça c’est le fait de la victime-).

C’est fou, certains ici cassent tout moyen de faire à une victime pour reprendre sa vie en main ; mais pourquoi être aussi aigris et blasés, pourquoi cette apathie …

Le passé : l’enclume, les deux pieds moulés dans le béton au fond des abysses, les démons aux aguets prêts à reprendre possession de l’âme de la victime : ça ne va pas ? c’est quoi cette aliénation ? , la  sacralisation de la schématisation d’une victime à perpétuité , vous creusez sa tombe et vous lui dites de passer sa vie à penser à l’épitaphe … 

La Vie : l’anime, faire pour…. Être, avoir, devenir… La vie est un combat et elle le restera encore et encore tant que le monde existera.

(Besoin d’une thérapie après ce forum, je crois) 

 

 

Oui la résilience est un processus de reconstruction après un traumatisme et la psychiatrie ou la psychologie clinique se sont efforcées de décrire ce processus et de définir ce qui le favorisait. 

Mais effectivement c'est un processus subjectif, qui se fait avec l'histoire et le fonctionnement psychique singulier de la personne souffrante.

Moi aussi je suis las du tribunal des  aboyeurs du forum qui généralisent aveuglément, qui mettent tout dans un même sac. Tes mots m' apaisent un peu.

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 747 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
Posté(e)
Le 08/01/2024 à 10:35, Enchantant a dit :

 

En vieillissant, j’ai acquis la certitude absolue que les enfants n’ayant pas vécu leur jeunesse dans un cadre aimant et suffisamment protecteur, qui est le rôle naturel des parents envers leurs progénitures, sont des handicapés sociaux qui s’ignorent.

Le problème est qu'il est difficile de décrire un cadre "aimant " .

Alors, déjà, il faut savoir ce qu'on appelle une mise en insécurité chez l'enfant ,c'est un terme professionnel , il a un sens bien précis , et c'est pourquoi il est difficile pour nous qui ne sommes pas des professionnels de la psychologie de l'enfant de comprendre, c'est justement pourquoi j'ai souhaité cette discussion , pour en apprendre plus .

Voila un exemple qui s'appuis sur la neuroscience .

Un tout petit, un bébé de mois de 15 mois, je ne sais plus exactement,   quand il pleure, c'est qu'il a un problème, il a faim, il a froid, il a mal ou il a peur, mais ce n'est jamais un caprice, il ne sait pas calculer , faire semblant . Et donc par exemple le laisser pleurer en disant que ça va lui forger le caractère , c'est une mise en insécurité .

Parce qu'il ne connait absolument pas son environnement, il n'a aucune idée de savoir si son parent dont il est totalement dépendant va revenir , et , tant qu'il n'a pas compris que quand le parent s'absente, c'est temporaire , quand il pleure, il est (pour lui ) en situation d'insécurité .

 

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 747 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
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Le 08/01/2024 à 12:40, Crabe_fantome a dit :

Et si se dire résilient faisait parti de leur thérapie pour ne pas sombrer? Du positif à la place d'une 8.6. Pourquoi leur retirer ça? 

Et quel autre mot on pourrait utiliser pour dire qu'on ne souffre plus de quelque chose qui avant nous faisait souffrir ? 

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 747 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
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Le 08/01/2024 à 13:36, Axo lotl a dit :

Je suis d accord et est ce qu on peut évoquer le contrôle affectif, relationnel, lorsqu'on prend le contrôle sur l'autre ?

Ou l'inverse , le besoin de contrôle peut provoquer la peur de la perte de contrôle et être un frein à s'abandonner à quelqu'un d'autre , une difficulté à faire confiance .

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 747 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
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Le 08/01/2024 à 13:54, Izanami a dit :

Voilà c’est sûrement pour ça que c’est difficile de répondre à ce sujet. 
difficile d’avoir des cas concret car ils seront forcément personnel et unique. 

Si le sujet dure, la prochaine fois que je verrai la personne qui m'a parlé de ça, vu que c'est sa profession, je lui demanderai des exemples concrets de mise en insécurité et de comportements significatifs de ce besoin de contrôle . Et je vous les rapporterai ici .

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 22 564 messages
Maitre des forums‚
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Le 08/01/2024 à 13:27, dbm27 a dit :

(...) la majorité des adultes qui ont subi un traumatisme pendant l'enfance ont au moins réussi à vivre avec.

 

"Apprendre à vivre avec", oui et on fait tout son possible pour y parvenir.

C'est soit "on vit avec" (car pas moyen de faire autrement de toute façon puisque l'on doit et devra porter ce "fardeau" sa vie durant) et on tente d'en faire une force et non une faiblesse entravant sa marche, on en tire si possible un enseignement qui enrichira sa philosophie existentielle, soit on se laisse sombrer et on fait n'importe quoi de sa vie.

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 747 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
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il y a 1 minute, Passiflore a dit :

 

"Apprendre à vivre avec", oui et on fait tout son possible pour y parvenir.

C'est soit "on vit avec" (car pas moyen de faire autrement de toute façon puisque l'on doit et devra porter ce "fardeau" sa vie durant) et on tente d'en faire une force et non une faiblesse entravant sa marche, on en tire si possible un enseignement qui enrichira sa philosophie existentielle, soit on se laisse sombrer et on fait n'importe quoi de sa vie.

C'est exactement la définition dont je me souvient du livre de Boris Cyrulnik "Les vilains petits canards" 

faire d'une faiblesse une force, transformer une faiblesse en force .

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Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
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il y a 2 minutes, bouddean a dit :

C'est exactement la définition dont je me souvient du livre de Boris Cyrulnik "Les vilains petits canards" 

faire d'une faiblesse une force, transformer une faiblesse en force .

et comment on fait ça ? c'est quoi le mode d'emploi ?  à quel âge faut-il commencer ? 

Modifié par Axo lotl
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Passiflore Membre 22 564 messages
Maitre des forums‚
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il y a une heure, bouddean a dit :

(...) Un tout petit, un bébé de mois de 15 mois, je ne sais plus exactement,   quand il pleure, c'est qu'il a un problème, il a faim, il a froid, il a mal ou il a peur mais ce n'est jamais un caprice, il ne sait pas calculer, faire semblant. Et donc par exemple le laisser pleurer en disant que ça va lui forger le caractère, c'est une mise en insécurité .

Parce qu'il ne connait absolument pas son environnement, il n'a aucune idée de savoir si son parent dont il est totalement dépendant va revenir et tant qu'il n'a pas compris que quand le parent s'absente c'est temporaire, quand il pleure, il est (pour lui) en situation d'insécurité .

 

Tout à fait d'accord !

il y a 2 minutes, bouddean a dit :

C'est exactement la définition dont je me souvient du livre de Boris Cyrulnik "Les vilains petits canards" 

faire d'une faiblesse une force, transformer une faiblesse en force .

 

Plus facile à dire qu'à faire, tout dépend de la gravité du traumatisme subi.

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
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il y a une heure, bouddean a dit :

Le problème est qu'il est difficile de décrire un cadre "aimant " .

Alors, déjà, il faut savoir ce qu'on appelle une mise en insécurité chez l'enfant ,c'est un terme professionnel , il a un sens bien précis , et c'est pourquoi il est difficile pour nous qui ne sommes pas des professionnels de la psychologie de l'enfant de comprendre, c'est justement pourquoi j'ai souhaité cette discussion , pour en apprendre plus .

Voila un exemple qui s'appuis sur la neuroscience .

Un tout petit, un bébé de mois de 15 mois, je ne sais plus exactement,   quand il pleure, c'est qu'il a un problème, il a faim, il a froid, il a mal ou il a peur, mais ce n'est jamais un caprice, il ne sait pas calculer , faire semblant . Et donc par exemple le laisser pleurer en disant que ça va lui forger le caractère , c'est une mise en insécurité .

Parce qu'il ne connait absolument pas son environnement, il n'a aucune idée de savoir si son parent dont il est totalement dépendant va revenir , et , tant qu'il n'a pas compris que quand le parent s'absente, c'est temporaire , quand il pleure, il est (pour lui ) en situation d'insécurité .

 

oui oui, très bon exemple et sinon comment fait le parent seul face à un bébé qui hurle toutes les nuits et que ce parent a tout essayé, qu'il bosse le lendemain, qu'il est complètement à bout, et qu'il en peut plus. Il fait comment ce parent pour assurer de la sécurité à son bébé quand il est bord du gouffre et que lui même se sent en insécurité ? c'est quoi la solution ? 

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 747 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
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il y a 14 minutes, Axo lotl a dit :

et comment on fait ça ? c'est quoi le mode d'emploi ?  à quel âge faut-il commencer ? 

Alors, je pense qu'il faut beaucoup de chance , je dirais qu'il faut tomber sur une, voir la bonne personne qui va t'aider à dépasser le traumatisme, par contre, à l'inverse, une mauvaise rencontre peut nous faire replonger dans des névroses qu'on avait mises de coté .

Si j'avais une baguette magique pour enlever la douleur de tout le monde .

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 747 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
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il y a 18 minutes, Axo lotl a dit :

oui oui, très bon exemple et sinon comment fait le parent seul face à un bébé qui hurle toutes les nuits et que ce parent a tout essayé, qu'il bosse le lendemain, qu'il est complètement à bout, et qu'il en peut plus. Il fait comment ce parent pour assurer de la sécurité à son bébé quand il est bord du gouffre et que lui même se sent en insécurité ? c'est quoi la solution ? 

Ben, je crois que les gens font du mieux qu'ils peuvent . Mon propos n'est pas une critique, il est une information . Fort de cette information, les gens font  ce qu'ils veulent et ce qu'ils peuvent  .

Il y avait une femme qui s'était pointé à l'assemblée avec son bébé collé à elle, et elle s'était faite vertement critiquer , c'est peut être la société qui doit évoluer et se restructurer ?

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 22 564 messages
Maitre des forums‚
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Le 08/01/2024 à 09:13, bouddean a dit :

Je viens de découvrir cette notion de besoin de contrôle lié à des mises en situations d'insécurité dans notre enfance . En fonction de la gravité de la mise en insécurité ( le trauma ) cela peut provoquer des traumatismes plus ou moins importants

 

Cela paraît logique en fait, d'avoir ce besoin de contrôle sur sa vie quand on prend conscience que tel n'était pas le cas lorsqu'on était enfant, dépendant de ses parents; à plus forte raison si l'on a souffert et qu'on le vit donc comme une sorte de revanche sur le passé.

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Membre, 8ans Posté(e)
bouddean Membre 11 747 messages
Maitre des forums‚ 8ans‚
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il y a 4 minutes, Passiflore a dit :

 

Cela paraît logique en fait, d'avoir ce besoin de contrôle sur sa vie quand on prend conscience que tel n'était pas le cas lorsqu'on était enfant, dépendant de ses parents; à plus forte raison si l'on a souffert et qu'on le vit donc comme une sorte de revanche sur le passé.

ben mais justement, d après ce que j'ai compris, on ne le maitrise pas toujours ce besoin de contrôle,  et si il peut aider dans certain cas, il peut être un vrai handicap dans les cas sévères .

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Membre, 55ans Posté(e)
Danoketian Membre 16 958 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
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il y a 8 minutes, Passiflore a dit :

 

Cela paraît logique en fait, d'avoir ce besoin de contrôle sur sa vie quand on prend conscience que tel n'était pas le cas lorsqu'on était enfant, dépendant de ses parents; à plus forte raison si l'on a souffert et qu'on le vit donc comme une sorte de revanche sur le passé.

Exact chacun et chacune essayera de prendre le contrôle de sa vie mais n'aura pas toujours ce qu'il veut que ça soit lié à l'enfance ou non.

Comme disent certains on ne fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie suivant les différents facteurs qui sont favorable ou non.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 842 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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Il y a 6 heures, Axo lotl a dit :

oui oui, très bon exemple et sinon comment fait le parent seul face à un bébé qui hurle toutes les nuits et que ce parent a tout essayé, qu'il bosse le lendemain, qu'il est complètement à bout, et qu'il en peut plus. Il fait comment ce parent pour assurer de la sécurité à son bébé quand il est bord du gouffre et que lui même se sent en insécurité ? c'est quoi la solution ? 

Déjà, tant que la mère se sentira au bord du gouffre le bb le sera aussi...il absorbe comme une éponge la nervosité de sa mère...

En plus il passera la journée sans sa mère...peut-être vit-il en plus dans une grande chambre pour lui tout seul dans un petit lit bien trop grand pour lui...loin de la chaleur, la présence, la respiration de sa mère...

Quelques fois il faut peu de chose pour qu'un bb et sa mère retrouve le calme et la tranquillité du sommeil réparateur...

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Membre, Posté(e)
blak Membre 518 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Le 09/01/2024 à 19:58, bouddean a dit :

Alors, je pense qu'il faut beaucoup de chance , je dirais qu'il faut tomber sur une, voir la bonne personne

C'est sans doute, en effet, bien plus efficace que de ne compter que sur une notion assez floue qui n'a pas toujours été comprise comme elle aurait dû l'être.

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