Le capital sexuel

L' analyse critique mais intéressée au capital sexuel par deux sociologues(Dana Caplan, Eva Illouz) dans un récent essai, semble, ou fait mine de découvrir l'importance de la sexualité dans la dynamique de classe, ou, pour le dire autrement, dans les jeux de pouvoirs et de domination.

Et de critiquer la vision trop positive du sexe dans les topiques du genre pour laisser la construction des rapports sexuels à la psychologie, et ne rester qu'à la surface des rapports de sexe.

Franchement. vous apparait-il nouveau que la mise en scène sexuée (maquillage, parfums, fringues, séduction, jeu, etc.) et sexuelle (rapports eux-même, multiplications des partenaires, choix efficients et calculés, lieux, etc.) soient des instances de pouvoir, de classe sociale, de distinction ?

La littérature, des classiques comme Choderlot de Laclos à la SF comme Les monades urbaines, n'ont-elles pas explicité le fait en long en large et en travers ?

Je n'ai plus de crédit : je suis à découvert.

il y a une heure, Easle a dit :

L' analyse critique mais intéressée au capital sexuel par deux sociologues(Dana Caplan, Eva Illouz) dans un récent essai, semble, ou fait mine de découvrir l'importance de la sexualité dans la dynamique de classe, ou, pour le dire autrement, dans les jeux de pouvoirs et de domination.

 

Et de critiquer la vision trop positive du sexe dans les topiques du genre pour laisser la construction des rapports sexuels à la psychologie, et ne rester qu'à la surface des rapports de sexe.

 

Franchement. vous apparait-il nouveau que la mise en scène sexuée (maquillage, parfums, fringues, séduction, jeu, etc.) et sexuelle (rapports eux-même, multiplications des partenaires, choix efficients et calculés, lieux, etc.) soient des instances de pouvoir, de classe sociale, de distinction ?

La littérature, des classiques comme Choderlot de Laclos à la SF comme Les monades urbaines, n'ont-elles pas explicité le fait en long en large et en travers ?

Franchement. vous apparait-il nouveau que la mise en scène sexuée (maquillage, parfums, fringues, séduction, jeu, etc.)

je ne vois pas bien ce que vous voulez dire par là.

Il y a 1 heure, Easle a dit :

L' analyse critique mais intéressée au capital sexuel par deux sociologues(Dana Caplan, Eva Illouz) dans un récent essai, semble, ou fait mine de découvrir l'importance de la sexualité dans la dynamique de classe, ou, pour le dire autrement, dans les jeux de pouvoirs et de domination.

 

Et de critiquer la vision trop positive du sexe dans les topiques du genre pour laisser la construction des rapports sexuels à la psychologie, et ne rester qu'à la surface des rapports de sexe.

 

Franchement. vous apparait-il nouveau que la mise en scène sexuée (maquillage, parfums, fringues, séduction, jeu, etc.) et sexuelle (rapports eux-même, multiplications des partenaires, choix efficients et calculés, lieux, etc.) soient des instances de pouvoir, de classe sociale, de distinction ?

La littérature, des classiques comme Choderlot de Laclos à la SF comme Les monades urbaines, n'ont-elles pas explicité le fait en long en large et en travers ?

Sans oublier "l'Extension du domaine de la lutte", de Michel Houellebecq. Évidemment que la sexualité est un instrument - et un enjeu - de pouvoir.

Il y a 2 heures, Easle a dit :

L' analyse critique mais intéressée au capital sexuel par deux sociologues(Dana Caplan, Eva Illouz) dans un récent essai, semble, ou fait mine de découvrir l'importance de la sexualité dans la dynamique de classe, ou, pour le dire autrement, dans les jeux de pouvoirs et de domination.

 

Et de critiquer la vision trop positive du sexe dans les topiques du genre pour laisser la construction des rapports sexuels à la psychologie, et ne rester qu'à la surface des rapports de sexe.

 

Franchement. vous apparait-il nouveau que la mise en scène sexuée (maquillage, parfums, fringues, séduction, jeu, etc.) et sexuelle (rapports eux-même, multiplications des partenaires, choix efficients et calculés, lieux, etc.) soient des instances de pouvoir, de classe sociale, de distinction ?

La littérature, des classiques comme Choderlot de Laclos à la SF comme Les monades urbaines, n'ont-elles pas explicité le fait en long en large et en travers ?

Déjà la plupart des français (pas au Japon, Corée ou Vietnam) mettent du parfum pour sentir bon. Pas pour ken. Les artifices consistent essentiellement à paraitre mieux, pas à signifier notre approbation à se faire enfiler à la première occasion. Sauf maquillage outrancier destiné à pécho en soirée bien évidemment mais le maquillage pour aller taffer chez Sephora ou France TV n'est pas fait pour faire bander les hommes. 

Sur le capital sexuel c'est assez compliqué parce qu'on ne sait pas ce qu'ils défendent tes loulous. C'est un rapport sur ces hommes qui profitent de leur situation pour avoir des pipes? C'est un rapport sur les femmes qui estiment qu'on grimpe par le cul dans l'échelle sociale? ça prend en compte le fait que la libido s'estompe notamment chez les gens qui bossent trop et qui rêvent juste d'aller se coucher après mangé? 

Je n'aimerai pas ètre dans votre tète , mais je  souhaite que votre sujet reçoive des opinions plus positives .............

Il y a 22 heures, Talon 1 a dit :

Je n'ai plus de crédit : je suis à découvert.

Le capital sexuel ; il est dans les bourses   .............   d'ou le dicton : il vaut mieux avoir les bourses en action , que des actions en bourse  !

Il y a 23 heures, Easle a dit :

L' analyse critique mais intéressée au capital sexuel par deux sociologues(Dana Caplan, Eva Illouz) dans un récent essai, semble, ou fait mine de découvrir l'importance de la sexualité dans la dynamique de classe, ou, pour le dire autrement, dans les jeux de pouvoirs et de domination.

 

Et de critiquer la vision trop positive du sexe dans les topiques du genre pour laisser la construction des rapports sexuels à la psychologie, et ne rester qu'à la surface des rapports de sexe.

 

Franchement. vous apparait-il nouveau que la mise en scène sexuée (maquillage, parfums, fringues, séduction, jeu, etc.) et sexuelle (rapports eux-même, multiplications des partenaires, choix efficients et calculés, lieux, etc.) soient des instances de pouvoir, de classe sociale, de distinction ?

La littérature, des classiques comme Choderlot de Laclos à la SF comme Les monades urbaines, n'ont-elles pas explicité le fait en long en large et en travers ?

Non.
Mais on vit une époque dans laquelle les enfants apprennent à leurs parents à faire des mômes....

Il  se manifeste dans ce sujet une méconnaissance des travaux de la sociologue Eva Illouz. L'essai sur le capital sexuel fait suite à l'essai sur la fin de l'amour, enquête sur un désarroi contemporain.

Eva Illouz reste attachée au concept de classe sociale par lequel elle propose une analyse de l'évolution et de l'amour et de la sexualité dans le cadre de l'évolution du capitalisme.

Elle développe son idée de capitalisme scopique, cinéma, télévision, mode, publicité, cosmétique, etc. Ce capitalisme tend à fonder en vue de l'exploiter une IMAGE du corps féminin, vecteur possible de la création de nouveaux marchés. Ce ne sont pas les femmes qui intéressent ce capitalisme mais son IMAGE, dégagée de toute incarnation (toute femme devient substituable à toute autre dans le cadre de cette image). L'image en question est enracinée dans le désir sexuel; l'image doit être capable de susciter le désir et lui seul.

Eva Illouz note que cette sexualisation exclusive est rendue possible par la rupture établie entre le régime sexuel réel et le régime émotionnel réel grâce à la possibilité de vivre le sexe rapidement, par l'intermédiaire de sites de rencontre dédiés, ou par choix culturel. Cette rapidité, qui permet de faire l'économie de la "cour", permet surtout de délier chaque individu de chaque autre en ruinant l'émotion mutuelle et liée qui est encore une sorte d'engagement mutuel. 

Le sexe réel est abandonné aux relations rapides, tandis que l'insatisfaction émotionnelle et amoureuse qui s'en suit est exploitée par le capitalisme dans la mise sur le marché de services et produits propres à s'emparer de cette insatisfaction (cinéma, littérature, pornographie, etc), dispositifs qui conduisent à un échange monétaire, but final du capitalisme.

La capital sexuel ainsi apparait, concurremment au capital culturel par exemple. La capital individuel est ce bien que l'individu peut monnayer quand il n'a rien d'autre à moyenner.

Ce qu'Eva Illouz ne travaille pas assez c'est le comment de la mise en œuvre par la femme dotée du seul capital sexuel de la monétisation de ce capital. Il y a bien entendu la prostitution, mais quels sont les autres marchés qui permettent la monétisation de ce capital, ce n'est pas clair.

Eva Illouz ne pratique donc pas d'analyse de l'intimité, mais l'analyse des machés sociaux, des marchés capitalistes.

il y a une heure, chekhina a dit :

Il  se manifeste dans ce sujet une méconnaissance des travaux de la sociologue Eva Illouz. L'essai sur le capital sexuel fait suite à l'essai sur la fin de l'amour, enquête sur un désarroi contemporain.

Eva Illouz reste attachée au concept de classe sociale par lequel elle propose une analyse de l'évolution et de l'amour et de la sexualité dans le cadre de l'évolution du capitalisme.

Elle développe son idée de capitalisme scopique, cinéma, télévision, mode, publicité, cosmétique, etc. Ce capitalisme tend à fonder en vue de l'exploiter une IMAGE du corps féminin, vecteur possible de la création de nouveaux marchés. Ce ne sont pas les femmes qui intéressent ce capitalisme mais son IMAGE, dégagée de toute incarnation (toute femme devient substituable à toute autre dans le cadre de cette image). L'image en question est enracinée dans le désir sexuel; l'image doit être capable de susciter le désir et lui seul.

Eva Illouz note que cette sexualisation exclusive est rendue possible par la rupture établie entre le régime sexuel réel et le régime émotionnel réel grâce à la possibilité de vivre le sexe rapidement, par l'intermédiaire de sites de rencontre dédiés, ou par choix culturel. Cette rapidité, qui permet de faire l'économie de la "cour", permet surtout de délier chaque individu de chaque autre en ruinant l'émotion mutuelle et liée qui est encore une sorte d'engagement mutuel. 

Le sexe réel est abandonné aux relations rapides, tandis que l'insatisfaction émotionnelle et amoureuse qui s'en suit est exploitée par le capitalisme dans la mise sur le marché de services et produits propres à s'emparer de cette insatisfaction (cinéma, littérature, pornographie, etc), dispositifs qui conduisent à un échange monétaire, but final du capitalisme.

La capital sexuel ainsi apparait, concurremment au capital culturel par exemple. La capital individuel est ce bien que l'individu peut monnayer quand il n'a rien d'autre à moyenner.

Ce qu'Eva Illouz ne travaille pas assez c'est le comment de la mise en œuvre par la femme dotée du seul capital sexuel de la monétisation de ce capital. Il y a bien entendu la prostitution, mais quels sont les autres marchés qui permettent la monétisation de ce capital, ce n'est pas clair.

Eva Illouz ne pratique donc pas d'analyse de l'intimité, mais l'analyse des machés sociaux, des marchés capitalistes.

 

Le problème surtout des sociologues c'est visiblement cette tendance à regarder la société par le prisme de leur conviction politique.

Si je me réfère à l'artisanat de l'antiquité rempli de zboub et de partouzes, doublé d'histoire d'amour magnifique et joué par les dieux dans les mythologies, le sexe et les sentiments nous obsèdent depuis toujours. Y inclure du capitalisme ou du communisme ou de la monarchie n'a aucun sens. C'est juste un cadre, un système qui n'a que peu ou pas de prise. 

Avoir une application qui permet de baiser dans l'heure n'est utilisé QUE par ceux qui veulent baiser dans l'heure parce qu'ils ne souhaitent ni s'engager, ni s'attacher tout en pouvant répondre à un besoin. Je serais curieux de voir les stats de ce que recherchent les gens sur les applis de rencontres: du cul facile ou un engagement sérieux ou toutes les variations entre les deux.  

Le 04/01/2024 à 17:58, MadeleinedeProut a dit :

Franchement. vous apparait-il nouveau que la mise en scène sexuée (maquillage, parfums, fringues, séduction, jeu, etc.)

je ne vois pas bien ce que vous voulez dire par là.

 

Que cette mise en scène de soi (Goffman), est sexuée, en adoptant des registres différenciés en fonction du sexe/genre.  C'est simple, visible, explicite.

Le 04/01/2024 à 18:10, Crabe_fantome a dit :

Déjà la plupart des français (pas au Japon, Corée ou Vietnam) mettent du parfum pour sentir bon. Pas pour ken. Les artifices consistent essentiellement à paraitre mieux, pas à signifier notre approbation à se faire enfiler à la première occasion. Sauf maquillage outrancier destiné à pécho en soirée bien évidemment mais le maquillage pour aller taffer chez Sephora ou France TV n'est pas fait pour faire bander les hommes. 

 

Sur le capital sexuel c'est assez compliqué parce qu'on ne sait pas ce qu'ils défendent tes loulous. C'est un rapport sur ces hommes qui profitent de leur situation pour avoir des pipes? C'est un rapport sur les femmes qui estiment qu'on grimpe par le cul dans l'échelle sociale? ça prend en compte le fait que la libido s'estompe notamment chez les gens qui bossent trop et qui rêvent juste d'aller se coucher après mangé? 

C'est évidemment en partie aussi différencié par culture, mais dans une même culture, le parfum est un indice explicite de la classe sociale par son prix, surtout dans la durée d'utilisation. Et très radicalement différencié sexuellement.

Et si le maquillage des sephoriennes est fait pour faire bander (mecs et nanas éventuellement) au sens de fantasme pour attirer le chaland et vendre. Le commerce prostitue, ca non plus se n'est pas nouveau !

Hallucinant d'avoir besoin de le rappeler !

---------------

Un peu tout ça. ca prend en compte que sous le discours "je bosse trop je vais me coucher" la réalité est "je bosse trop, je vais me branler / goder".

il y a 6 minutes, Easle a dit :

 

C'est évidemment en partie aussi différencié par culture, mais dans une même culture, le parfum est un indice explicite de la classe sociale par son prix, surtout dans la durée d'utilisation. Et très radicalement différencié sexuellement.

 

Et si le maquillage des sephoriennes est fait pour faire bander (mecs et nanas éventuellement) au sens de fantasme pour attirer le chaland et vendre. Le commerce prostitue, ca non plus se n'est pas nouveau !

Hallucinant d'avoir besoin de le rappeler !

 

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Un peu tout ça. ca prend en compte que sous le discours "je bosse trop je vais me coucher" la réalité est "je bosse trop, je vais me branler / goder".

 

Ta réalité n'appartient qu'à toi. Ouvre toi aux autres au lieu de chercher à avoir raison tout seul. 

il y a 10 minutes, Crabe_fantome a dit :

Ta réalité n'appartient qu'à toi. Ouvre toi aux autres au lieu de chercher à avoir raison tout seul. 

Tu peux essayer de te donner des grands airs supérieurs en étant le représentants de la totalité du monde face à moi que tu tentes vainement de marginaliser, selon une bonne vieille méthode de politique totalitaire agressive, mais franchement...

Ca me fait bien rire par le bottage en touche argumentaire que cela démontre

il y a 1 minute, Easle a dit :

 

Tu peux essayer de te donner des grands airs supérieurs en étant le représentants de la totalité du monde face à moi que tu tentes vainement de marginaliser, selon une bonne vieille méthode de politique totalitaire agressive, mais franchement...

Ca me fait bien rire par le bottage en touche argumentaire que cela démontre

Je n'ai pas besoin de te marginaliser, tu es littéralement tout seul. Personne ne veut sacrifier sa vie pour la société, pas même toi. Tu es déjà incapable de vivre dans cette société que tu juge libidineuse et décadente. 

je ne me poste pas toutes ces questions 

il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

Je n'ai pas besoin de te marginaliser, tu es littéralement tout seul. Personne ne veut sacrifier sa vie pour la société, pas même toi. Tu es déjà incapable de vivre dans cette société que tu juge libidineuse et décadente. 

Tu es amusant. tu es tout seul dans ton petit exercice de marginalisation...  Seul, littéralement !

Je ne juge pas cette société décadente, où ais-je dis ça ? Je la juge régressive. Ce n'est pas une décadence.

Libidineuse oui, c'est même le principe du capitalisme que de favoriser la libido, toutes les libido, sans frein. J'aimerai bien te lire écrire le contraire.

Et tu m'amuses encore plus à expliquer qu'il n'y a pas de société, que ca n'existe pas mais que je ne vis pas dans celle-ci... Mais dans quoi donc alors monsieur le certificateur d'indidualité   !

Mon pauvre ami, quel difficulté à la cohérence.

il y a 3 minutes, maddy a dit :

je ne me poste pas toutes ces questions 

C’est normal, tu n’es qu’une femme… 

il y a 6 minutes, maddy a dit :

je ne me poste pas toutes ces questions 

Tu en es sure ?

il y a 3 minutes, Easle a dit :

 

Tu es amusant. tu es tout seul dans ton petit exercice de marginalisation...  Seul, littéralement !

Je ne juge pas cette société décadente, où ais-je dis ça ? Je la juge régressive. Ce n'est pas une décadence.

Libidineuse oui, c'est même le principe du capitalisme que de favoriser la libido, toutes les libido, sans frein. J'aimerai bien te lire écrire le contraire.

Et tu m'amuses encore plus à expliquer qu'il n'y a pas de société, que ca n'existe pas mais que je ne vis pas dans celle-ci... Mais dans quoi donc alors monsieur le certificateur d'indidualité   !

Mon pauvre ami, quel difficulté à la cohérence.

Un concept de chien ne mord pas. Le concept existe mais pas dans la réalité concrète des choses... Fallait il vraiment le rappeler ?