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La parole aux personnes présentant des addictions

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Axo lotl

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Il est bien évident que parler, témoigner de son ou de ses addictions est difficile. Mais voilà j'ouvre ce fil pour des personnes qui souhaitent témoigner de leur parcours, pour celles qui veulent entendre et comprendre. 

https://www.addictaide.fr/accueil/temoignages/

Témoignage : "Hervé" raconte comment il a rompu avec l'alcool

C’était le 18 juin 1988. « Une date qu’on n’oublie pas en général », remarque Hervé (prénom d’emprunt). Ce jour-là, il a réussi à dire « non » à l’alcool. Mais avant qu'il se décide à pousser la porte des Alcooliques anonymes, il s’est passé du temps.

Sa consommation débute de manière « festive ». Puis, vient l’époque de « la tisane de 11 h, quand je travaillais dans le bâtiment ». Si l’alcoolisation « était courante sur les chantiers », la pause « tisane » perdure quand Hervé, qui vit alors en région parisienne, se met à travailler en bureau. « Le meilleur moyen de picoler, c’est d’offrir à boire à quelqu’un. » Sur deux bouteilles achetées, « j’en gardais une dans mon bureau ».

Chez lui, il n’y a jamais de rupture de stock. Son épouse sait qu’il boit. « C’est difficile de le cacher. Mais ce qui est facile, c’est de dire: non, je ne bois pas tant que ça. » Au fond de lui, Hervé sent qu’il y a un problème. Seulement, « je ne voulais pas le reconnaître ».

Mercredi, cela fera 30 ans que le groupe morlaisien des Alcooliques anonymes existe. Hervé sera présent : il n’a pas bu une goutte depuis trois décennies. Il raconte son parcours, entre déni et envie d’aider les autres.

 

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 007 messages
108ans‚ ©,
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Il y a 1 heure, Axo lotl a dit :

j'ouvre ce fil pour des personnes qui souhaitent témoigner de leur parcours, pour celles qui veulent entendre et comprendre. 

Le titre du sujet : La parole aux personnes présentant des addictions.

 

Ici donc on attend des témoignages de gens qui ont, ou ont eu des addictions. A des substances psychoactives mais aussi au jeu, au sexe, au risque, à la nourriture, au sport, toutes les addictions. 

C'est pour ça que je ne vous parlerai pas de ma vie avec ma mère alcoolique : HS. 

C'est pour ça qu'il n'est pas trop question non plus de causer aide aux addicts, sur forum ou autre, sauf en courte digression. 

 

La parole ici, est aux addicts. 

 

Alors on va tout recommencer depuis le début, et : si le sujet ne vous intéresse pas, n'y participez pas. 

 

@Axolotl  il va être difficile de récolter des témoignages, je t'en souhaite quelques uns. Je me souviens ici de deux personnes particulièrement, qui avaient témoigné, et je crois, fait écho à certaines personnes du coup. C'était il y a longtemps. Je ne sais pas si on peut atteindre un tel niveau de débat. Je le souhaite. 

 

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 601 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, January a dit :

Toute petite, de mauvaises personnes se sont ingéniées à m’empêcher de dormir la nuit. Ca a duré longtemps, jusqu’à ce que le traumatisme se « boucle » et que j’aie très peur de m’endormir, que je mette toute mon énergie à ne pas m’endormir. Quelques années ont passé, les traumatismes ont ressurgi sous la forme… d’insomnie au départ.

Impossible de s’endormir. Mais il faut se lever, travailler, il y a les enfants. Je suis allée consulter un mien ami médecin en lui expliquant que j’enchaînais les nuits blanches. Il a répliqué que ce n’était pas possible je dormais forcément, chaque nuit, même quelques heures. Colère. Bref. Il a prescrit. Une petite chose légère qui n’a pas arrangé mon problème : j’ai doublé la dose, triplé la dose : rien à faire. Je le lui ai dit. On a changé de molécule. Pareil. Il a refusé de me donner plus fort.

Il pensait que je faisais un stock… pour un éventuel suicide, mais non. La surdité des médecins, autre sujet..

Je suis allée voir un autre médecin. Il m’a donné plus fort. Ca a marché, quelques nuits. Et puis plus, alors j’ai mélangé tous les cachets, pour voir. J’ai dégueulé partout et j’ai pas dormi. C’est devenu une véritable obsession.. cachets, dormir.

Je suis retournée voir le mien-ami, et là, il m’a entendue, il m’a prescrit….le miracle que j’attendais. Tout le monde connaît cette molécule, je ne citerai aucun nom, elle a servi à commettre des crimes, bref, celui qui ne s’endort pas avec ça étant donné que ça agit directement sur le cerveau qui se fout en carafe à 100%, c’est pas un humain. C’était génial. A partir du moment où je prenais le comprimé, j’avais quoi, vingt minutes, et ensuite le monde disparaissait, le bonheur. Adieu, le monde !

Et au bout d’une dizaine de jours… Des nuits atroces. Oh je m’endormais, mais je me réveillais en panique, en hurlant, en ne sachant plus où je me trouvais, avec des images horribles plantées dans les yeux, des douleurs intenses et inexplicables dans tout le corps.

Stop, on arrête ce cachet. Le médecin me demande de lui rapporter toutes les boîtes de tous les cachets. Il croit encore que… pff.  Je le fais..pas tout à fait.

Retour de l’insomnie, sévère, tachycardie, nausées, turbulences internes impossibles à gérer. Je vais supplier une nouvelle ordonnance. Il me re-prescrit. Je passe des nuits parfois terribles mais je ne dis rien, je prends pluss de cachets, je fais des mélanges. Parfois avec de l’alcool, ça accélère et amplifie le processus pharmaco. Ca a été jusqu’à ce que je ne puisse plus dire mon nom, je ne savais plus, mon adresse, quelle date, quel jour, est-ce que je travaille aujourd’hui ou non…

J’ai commencé à prendre quelques trucs en journée, pour être sûre, pour le soir, la nuit… Je ne me réveille plus, c’est très compliqué, je somnole toute la journée, mon corps ne répond plus, tout est épuisant, je ne mange plus, tout est effort, je veux juste dormir. Tout ça va bien plus loin que l’insomnie et je commence à en prendre conscience. La mémoire me fuit, travailler est un calvaire, je vois qu’on me regarde bizarrement et que le change que j’essaie de donner ne fait plus illusion. Je le sais mais je n’envisage absolument pas d’arrêter la pharmacie, au contraire.

Un mauvais génie va trouver la solution : subtiliser des ordos à son mari pour prescriptions d’amphétamines, le D. à l’époque.

R. la nuit, D. le jour. Je finirais le corps et la tête complètement détraqués, à prendre toutes les boîtes d’un seul coup, tout ce que j’avais, urgences, coma, retour, désintox.

Je me suis remise, puis j’ai replongé quelques temps plus tard, décès de mon fils. Là, il fallait vraiment que le monde entier disparaisse. Et puis j’ai tout quitté, je suis partie, je me suis « coincée », exprès, engagée sur les bateaux, zéro échappatoire aucun moyen, et je m’en suis sortie.

Il n’y a plus de cachets dans ma pharmacie ? Si. Il y a tout ce qu’il faut, j’ai besoin que ce soit là. Je n’y touche pas, sauf insomnie totale et prolongée. Une fois, deux fois et ensuite c’est bon, retour à la « normale ». Je n’ai plus de R. j’ai bien plus léger. La dernière fois que j’ai pris un cachet c’était au mois de septembre.

Ici on me connaît comme quelqu’un qui lit beaucoup de livres. Récemment, on a dit « oui mais elle triche » ;) . Oui, c’est vrai, je triche, je ne dors pas alors je lis. Toutes les nuits, trois heures à minima, ça peut être cinq. Je ne connais pas un sommeil normal et je crois que je n’ai connu ça qu’à de rares occasions, accompagnée, veillée, si j’ai un sentiment de sécurité absolue, c’est mieux, possible, mais c’est rare. Il n’y a pas que les heures dormies, il y a la qualité du sommeil. Le moindre bruit me réveille, j’entends des bruits quand il n’y en a pas, dormir me stresse encore, c'est pour toujours, mais les cachets : c’est fini. La nuit, éveillée, est devenue mon amie. 

J’ai eu l’expérience d’un sommeil très profond récemment. Je n’ai pas dormi plus longtemps que mes quatre heures habituelles, mais c’était vraiment différent. Je remercie ici la personne à l'origine de cette bonne nuit. Il se reconnaîtra.   

Ton témoigne est édifiant.

Concernant le sommeil très profond que tu as eu récemment, pourrais tu préciser ce qui l'a permis (sans désigner la personne qui est à son origine, peu importe). Ente autres choses ça pourrait être utile à tous ceux qui souffrent d'insomnie.

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 601 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Axo lotl a dit :

Et bien je vais le faire. Même si je ne me considère pas comme addict au regard des personnes addict que je côtoie, toutes addictions confondues. 

J'ai rencontré l'alcool à 12 ans, l'alcool est devenu ma meilleure amie. Régulière, contrôlée. Mes premières cuites 17/18 ans, les fêtes, les pubs, les soirées, les challenges. ça c'est le côté super 

Et puis il y a l'alcool tout seul pour supporter, pour tenir debout, pour vivre. contrairement à ce qu'on peut croire on peut avoir une vie tout à fait normale en apparence. Et au départ on ne sait même pas qu'on a un problème. Ça duré quelques années.

Et un matin durant une sale période après une suite de grosses cuites, je me souviens exactement, je me suis réveillé et mes mains tremblaient, j avais mal au crâne et j avais soif. Et je n'avais envie que d'un truc, pas un café, mais un verre. Ce jour là j ai su que je ne pouvais pas. ne pas boire. Alors j ai appelé une psychiatre et elle m'a aidé. 

La honte qu on ressent ne donne pas envie de boire. Elle enferme dans la solitude, elle isole, elle verrouille l'addiction. On n'ose pas dire, parce que ça fait peur de se savoir dépendant, addict. Parce qu'on sait que c'est à vie. Qu il y en aura peut être d'autres par la suite, qu'on joue sa santé, qu on est en prison.

L'addiction ça commence toujours par une mauvaise journée et un truc qui vient la soulager.

Et ça ça peut arriver à tout le monde, à tous les âges et avec n'importe quoi.

 

 

J'ai personnellement une consommation quotidienne d'alcool. Elle est excessive par rapport aux recommandations de la santé publique parce que je bois 4 doses d'alcool standard par jour alors que la limite haute serait de 10 doses par semaine en ne consommant pas tous les jours.

Mais je n'ai pas de dépendance physique, je n'éprouve pas les signes du manque les jours d'abstinence contraints. Ma consommation régulière ne correspond qu'à une situation quotidienne et en dehors de cette situation je n'ai aucune envie de consommer de l'alcool. Par ailleurs cette consommation n'est faite que de plaisir sans la nécessité d'augmenter les doses.

Alors je ne sais pas où je me situe en termes d'addiction mais ce qui est incontestable c'est que ma consommation d'alcool met ma santé en péril.

Concernant les addictions, quelques uns de mes amis et proches ont une tendance à tomber dans l'excès quand ils commencent à prendre du plaisir. C'est à dire qu'ils sont systématiquement dans la démesure quel que soit le plaisir facile concerné.

Donc je ne pense pas avoir une tendance à ce genre d'excès et même concernant ma consommation d'alcool qui est un excès que je contrôle. A l'inverse un type de personnes tombe tout de suite dans l'addiction qui dépasse le plaisir.

Il y a peut-être des addictions uniques chez certains qui se sont enfermés dans une addiction physique et psychologique. Et il y a éventuellement une inclination morbide à accumuler ou être susceptible d'accumuler différentes addictions.

Modifié par CAL26
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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, CAL26 a dit :

J'ai personnellement une consommation quotidienne d'alcool. Elle est est excessive par rapport aux recommandations de la santé publique parce que je bois 4 doses d'alcool standard par jour alors que la limite haute serait de 10 doses par semaine en ne consommant pas tous les jours.

Mais je n'ai pas de dépendance physique, je n'éprouve pas les signes du manque les jours d'abstinence contraints. Ma consommation régulière ne correspond qu'à une situation quotidienne et en dehors de cette situation je n'ai aucune envie de consommer de l'alcool. Par ailleurs cette consommation n'est faite que de plaisir sans la nécessité d'augmenter les doses.

Alors je ne sais pas où je me situe en termes d'addiction mais ce qui est incontestable c'est que ma consommation d'alcool met ma santé en péril.

Concernant les addictions, quelques uns de mes amis et proches ont une tendance à tomber dans l'excès quand ils commencent à prendre du plaisir. C'est à dire qu'ils sont systématiquement dans la démesure quel que soit le plaisir facile concerné.

Donc je ne pense pas avoir une tendance à ce genre d'excès et même concernant ma consommation d'alcool qui est un excès que je contrôle.  l'inverse un type de personnes tombe toute de suite dans l'addiction qui dépasse le plaisir.

Il y a peut-être des addictions uniques chez certains qui se sont enfermés dans une addiction physique et psychologique. Et il y a éventuellement une inclination morbide à accumuler ou être susceptible d'accumuler différentes addictions.

Votre dernière phrase laisse entendre que c'est un choix. 

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 601 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Axo lotl a dit :

Votre dernière phrase laisse entendre que c'est un choix. 

Non, absolument pas. Alors je reformule un peu si je n'ai pas été assez clair: il y a la typologie de l'addiction et celle des addictions multiples qui ont sûrement un fonctionnement cérébral différent.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 007 messages
108ans‚ ©,
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il y a 24 minutes, CAL26 a dit :

Ton témoigne est édifiant.

Concernant le sommeil très profond que tu as eu récemment, pourrais tu préciser ce qui l'a permis (sans désigner la personne qui est à son origine, peu importe). Ente autres choses ça pourrait être utile à tous ceux qui souffrent d'insomnie.

La protection,  la force. Le sentiment que lui, même les plus affreuses bêtes de mes cauchemars,  il pourrait les repousser, d'un geste, un regard.

Ça vient de loin, c'est toute une fantasmagorie d'enfant.  

Je suis en sécurité,  quoi que mon cerveau malade imagine, il se dressera contre, il essaiera de me protéger,  ce que personne n'a fait à l'époque.  Même s'il échoue,  et bien sûr que ça ne peut pas arriver, il est là.  Il est "là ". 

L'insomnie parle d'insécurité.. c'est très intime..

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 601 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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il y a 2 minutes, January a dit :

La protection,  la force. Le sentiment que lui, même les plus affreuses bêtes de mes cauchemars,  il pourrait les repousser, d'un geste, un regard.

Ça vient de loin, c'est toute une fantasmagorie d'enfant.  

Je suis en sécurité,  quoi que mon cerveau malade imagine, il se dressera contre, il essaiera de me protéger,  ce que personne n'a fait à l'époque.  Même s'il échoue,  et bien sûr que ça ne peut pas arriver, il est là.  Il est "là ". 

L'insomnie parle d'insécurité.. c'est très intime..

Je dirais que c'est le top de l'amour, qui arrive à nous protéger de nous ou de notre passé.

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, CAL26 a dit :

Non, absolument pas. Alors je reformule un peu si je n'ai pas été assez clair: il y a la typologie de l'addiction et celle des addictions multiples qui ont sûrement un fonctionnement cérébral différent.

ah peut être. 

J'ai cotoyé plusieurs personnes addicts, certaines à un seul truc (le jeu par exemple), d'autres à plusieurs substances et d'autres qui en voulant sortir d'une addiction sont entrés dans une autre.

j'imagine que l'addiction comme d'autres troubles ou maladies à la fois une composition innée, associée à du vécu et avec une dose de circonstance.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 007 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Inventé ou pas c'est très très classe de faire un raccourci pareil ! 

C'est sûr que ça va donner l'occasion à des gens ici de s'exprimer en confiance. 

On ne te remercie pas là, @PtitAngelina . .... 

 

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Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 14 868 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)

C’est tellement compliqué de livrer une part de soi déjà en règle générale… 

Quelle que soit l’addiction, je remercie vraiment les personnes ayant le courage, la force et la générosité de témoigner des leurs ! 

Modifié par Elisa*
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Membre, 105ans Posté(e)
maddy Membre 7 838 messages
Maitre des forums‚ 105ans‚
Posté(e)

à une époque j'ai fumé du tabac, j'étais très jeune et ça n'a pas duré longtemps j'ai dû arrêter net suite à un traitement médical

autrement rien d'autre aucune addiction, sauf au chocolat :wub:

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