Deuxième chance

Vouloir une deuxiéme chance et ne pas la laissé aux autres , étrange comme reflexion .

Je pense que ce que l'on es ressort toujours surtout si on commence par ne pas changer soi même son comportement .

il y a 17 minutes, Tequila Moor a dit :

Probablement que oui. Avec un paquet de « oui mais », de tendances à l’auto-protection, de tergiversations, etc… Enfin c’est valable tant qu’on est pas trop vieux : il y a une date limite pour tout. Après celle-ci on savoure tranquille ses regrets pendant la fin de sa vie, et voilà.

Dépend pas seulement de l'âge, mais pas mal aussi du caractère. 

perso , je m'accorde une 2ème chance au loto  avec le 2ème tirage ...........  

Il y a 2 heures, PtitAngelina a dit :

Je pense que ce que l'on es ressort toujours surtout si on commence par ne pas changer soi même son comportement .

Il y a ce que l'on nait et avec l'éducation il y a ce que l'on accepte de devenir .

Ce que l'on peut changer et accepter ce qui ne peut pas l'être 

à l’instant, Sittelle a dit :

Il y a ce que l'on nait 

ce que l'on nait ? de naissance, tu veux dire ? 

à l’instant, DoppelG a dit :

ce que l'on nait ? de naissance, tu veux dire ? 

Oui . 

Mais j'ai fait un rajout à mon post entre temps 

il y a 2 minutes, Sittelle a dit :

Il y a ce que l'on nait et avec l'éducation il y a ce que l'on accepte de devenir .

Ce que l'on peut changer et accepter ce qui ne peut pas l'être 

Oui c'est vrai Sittelle et il y a aussi ce que l'on fait aux autres par méchanceté et ça je ne l'accepterais jamais .

Car j'appelle ça de la mechanceté gratuite .

il y a 1 minute, Sittelle a dit :

Oui . 

Mais j'ai fait un rajout à mon post entre temps 

je ne sais pas si j'ai bien compris ce que tu voulais dire. Mais j'ai toujours beaucoup de mal avec cette idée que la naissance aurait "fatalement" un impact sur ce que nous sommes. La stigmatisation c'est une notion que je trouve dangereuse.

il y a 4 minutes, DoppelG a dit :

je ne sais pas si j'ai bien compris ce que tu voulais dire. Mais j'ai toujours beaucoup de mal avec cette idée que la naissance aurait "fatalement" un impact sur ce que nous sommes. La stigmatisation c'est une notion que je trouve dangereuse.

Nous sommes pourtant une part d'inné, de génétique et une part d'acquis, puis une part d'expérimentation, nous sommes ce mélange si particulier qui fait que nous sommes unique et pourtant tous un peu semblable. 

il y a 5 minutes, Axo lotl a dit :

Nous sommes pourtant une part d'inné, de génétique et une part d'acquis, puis une part d'expérimentation

Oui sans doute. Mais je ne crois pas aux chemins tracés de part la naissance et le reste. Quant à la notion de méchanceté... elle est tellement relative et utilisée le plus souvent à mauvais escient.

à l’instant, DoppelG a dit :

Oui sans doute. Mais je ne crois pas aux chemins tracés de part la naissance et le reste. Quant à la notion de méchanceté... elle est tellement relative et utilisée le plus souvent à mauvais escient.

Nous sommes d'accord. La vie n'est pas un long fleuve tranquille et n'est ni tracée ni lineaire. 

Elle est faite de croisements, de choix, de déviation, d'épreuves petits ou grands qui sont autant de leçons sur nous même. 

Pour le reste, nous sommes tous capables du pire et du meilleur. C'est une question de circonstances et parfois de choix.

Je crois aussi que parfois nous sommes des juges implacables envers nous même. 

il y a 8 minutes, Axo lotl a dit :

La vie n'est pas un long fleuve tranquille et n'est ni tracée ni lineaire. 

Du coup la naissance n'a pas grand chose à y voir, hormis les chances accordées ou non au départ.

il y a 57 minutes, DoppelG a dit :

Oui sans doute. Mais je ne crois pas aux chemins tracés de part la naissance et le reste. Quant à la notion de méchanceté... elle est tellement relative et utilisée le plus souvent à mauvais escient.

Tu ne crois pas au déterminisme social ? Même si certains s’extraient de leur classe sociale de naissance, la grande majorité non. 

il y a 1 minute, Padnom a dit :

Tu ne crois pas au déterminisme social ? Même si certains s’extraient de leur classe sociale de naissance, la grande majorité non. 

Tu as raison. Mais je crois que je ne parlais pas vraiment de ça.

il y a 1 minute, DoppelG a dit :

Tu as raison. Mais je crois que je ne parlais pas vraiment de ça.

Oui, j’ai lu ton commentaire suivant, et tu as répondu avant que je finisse ma réponse. 

Ça me rappelle cette séquence dans 0SS 117 où OSS tombe sur un ancien nazi qui lui répond "ça va ?! C'est possible d'avoir une seconde chance oui ?! Merci !" sur le ton de la réprimande tellement nous sommes d'accord sur cette idée de la seconde chance, liée sans doute à notre profonde imperfection. 

Et pourtant là où on peut pardonner l'essentiel de ce que l'on a subi. Il y a parfois un petit démon en nous (j'ai appelé le mien "Corrector !" il veut toujours que je sois parfait et n'accepte rien qui soit en dessous de la perfection, y compris des souvenirs d'enfances où j'ai donné des réponses calamiteuses à mes professeurs, il ne l'accepte toujours pas) et ce petit démon en nous, nous fait croire que nous sommes coupable avant même le jugement et que nous n'avons pas à la parole. Même le pire boucher violeur et assassin d' enfant a le droit à un avocat. 

Ainsi dans certains cas la seconde chance est impossible pour le commun des mortels. Quel parent voudrait pardonner au violeur et meurtrier de son enfant ? Mais dans la majorité des cas du quotidien on peut pardonner. 

Mais pardonner n'est pas efficacer non plus. Je peux pardonner une trahison, mais qui voudrait revivre avec un traître ? Pardonner n'efface pas forcément la méfiance. 

Il y a 5 heures, DoppelG a dit :

Du coup la naissance n'a pas grand chose à y voir, hormis les chances accordées ou non au départ.

Pas que. Prends une personne qui nait avec un handicap ou avec une maladie, une prédisposition à quelque chose. Ça ne détermine pas sa vie mais ça entre en ligne de compte dans sa façon d'agir,  de réagir, d'être avec les autres. 

il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

Ça me rappelle cette séquence dans 0SS 117 où OSS tombe sur un ancien nazi qui lui répond "ça va ?! C'est possible d'avoir une seconde chance oui ?! Merci !" sur le ton de la réprimande tellement nous sommes d'accord sur cette idée de la seconde chance, liée sans doute à notre profonde imperfection. 

Et pourtant là où on peut pardonner l'essentiel de ce que l'on a subi. Il y a parfois un petit démon en nous (j'ai appelé le mien "Corrector !" il veut toujours que je sois parfait et n'accepte rien qui soit en dessous de la perfection, y compris des souvenirs d'enfances où j'ai donné des réponses calamiteuses à mes professeurs, il ne l'accepte toujours pas) et ce petit démon en nous, nous fait croire que nous sommes coupable avant même le jugement et que nous n'avons pas à la parole. Même le pire boucher violeur et assassin d' enfant a le droit à un avocat. 

Ainsi dans certains cas la seconde chance est impossible pour le commun des mortels. Quel parent voudrait pardonner au violeur et meurtrier de son enfant ? Mais dans la majorité des cas du quotidien on peut pardonner. 

Mais pardonner n'est pas efficacer non plus. Je peux pardonner une trahison, mais qui voudrait revivre avec un traître ? Pardonner n'efface pas forcément la méfiance. 

Je ne suis pas d'accord avec cette notion qu il faudrait pardonner selon la gravité du truc ou pas. Pourquoi on devrait pardonner des trucs qui ne seraient pas grave ? Pas grave aux yeux de qui ? Des autres ? 

Non.

Prenons ce forum. Une meuf vient me prendre la tête plusieurs fois et m'agresse verbalement toute à sa mauvaise fois. Je ne vais pas pardonner mais par contre il se peut que peut être je lui laisse une deuxième chance, juste pour voir si c'était une conne finie ou juste un mauvais jour. Si on s'explique un jour où je suis de bonne humeur il se peut que je finisse par lui pardonner. Mais c'est moi qui choisirait en accord avec moi ou pas.

Quand à la perfection, ça n'existe pas. Du coup ça s'est réglé depuis longtemps. Après je ne classe pas les gens d'après moi. Ceux qui font mieux que moi, ceux qui font moins bien. On se bagarre tous avec notre vie. On réussit , on se plante, on merde grave, on fait des trucs bien.  La dessus on est tous pareils.

il y a 15 minutes, Axo lotl a dit :

Je ne suis pas d'accord avec cette notion qu il faudrait pardonner selon la gravité du truc ou pas. Pourquoi on devrait pardonner des trucs qui ne seraient pas grave ? Pas grave aux yeux de qui ? Des autres ? 

Non.

Prenons ce forum. Une meuf vient me prendre la tête plusieurs fois et m'agresse verbalement toute à sa mauvaise fois. Je ne vais pas pardonner mais par contre il se peut que peut être je lui laisse une deuxième chance, juste pour voir si c'était une conne finie ou juste un mauvais jour. Si on s'explique un jour où je suis de bonne humeur il se peut que je finisse par lui pardonner. Mais c'est moi qui choisirait en accord avec moi ou pas.

Quand à la perfection, ça n'existe pas. Du coup ça s'est réglé depuis longtemps. Après je ne classe pas les gens d'après moi. Ceux qui font mieux que moi, ceux qui font moins bien. On se bagarre tous avec notre vie. On réussit , on se plante, on merde grave, on fait des trucs bien.  La dessus on est tous pareils.

 

Alors que je crois qu'on pardonne plus ou moins facilement en fonction des gens et de notre capacité à encaisser, de nos peurs, de nos nerfs à vif. Et aussi on pardonne en fonction des gens qu'on va revoir: le connard qui fait des queues de poisson je ne lui pardonnerai jamais, mais j'ai déjà oublié qui s'était... 

J'avais oublié mais on pardonne aussi aux autres pour se libérer soi d'une colère ou d'un ressentiment. 

Je pense que je pourrais pardonner une tromperie, alors que pour d'autres c'est inimaginable. La gravité de la chose va dépendre de chacun. 

Il y a encore une zone grise, celle où on fait comme si on avait pardonné mais où ça passe toujours pas. Mon ex qui me dit que je suis une merde ou que ma mère suce des bites. C'est toujours pas passé alors qu'on s'est excusé des tas de fois. 

il y a 42 minutes, Crabe_fantome a dit :

 

Il y a encore une zone grise, celle où on fait comme si on avait pardonné mais où ça passe toujours pas. Mon ex qui me dit que je suis une merde ou que ma mère suce des bites. C'est toujours pas passé alors qu'on s'est excusé des tas de fois. 

Voilà parfois on laisse une seconde chance voir une énième chance sans pardonner.

On peut pardonner comme tu dis pour se libérer ou parce qu on comprend ce qui s'est passé mais ne pas laisser de deuxième chance.

Les deux ne sont pas liées .

La encore il s'agit d'honnêteté envers soi même, chose dont beaucoup ne sont pas pas capables, mais c'est un autre débat qui a déjà eu lieu.