Non, les gens n'étaient pas plus gentils avant

Mais c'est pourtant l'impression qui anime la majeure partie d'entre nous.

Quand nous étions plus jeunes, les individus qui nous entouraient étaient plus moraux, faisaient preuve d'une plus grande bienveillance, et s'occupaient mieux d'autrui. C'est en tout cas une impression communément partagée, qui a poussé le psychologue clinicien Adam Mastroianni à travailler sur le sujet: les gens étaient-ils vraiment plus gentils avant?

Ses travaux de recherche, publiés dans la revue Nature, montrent que ce sentiment lié au fameux «c'était mieux avant» est partagé par de nombreuses catégories de population, et que les individus qui sont animés par cette impression en sont fermement convaincus. Mais Adam Mastroianni révèle que tout ceci n'est qu'illusion, et que non, les décennies précédentes n'étaient pas plus roses en matière de partage, de générosité et d'ouverture aux autres.

Cette erreur de perception n'est pas sans conséquence, affirme également le psychologue, invité par The Atlantic: elle peut avoir un impact fort sur notre rapport à la culture et à la politique. Ainsi, il sera plus tentant de pencher vers un candidat ou une candidate qui nous promettra de restaurer le climat prétendument plus bienveillant qui caractérisait le passé –y compris quand la situation ne s'est pas particulièrement dégradée.

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C'était mieux avant, oui ! Déjà, le monde était en deux parties : USA/URSS. Aujourd'hui, chaque hectare est synonyme de problèmes.

il y a 12 minutes, soisig a dit :

Mais c'est pourtant l'impression qui anime la majeure partie d'entre nous.

Quand nous étions plus jeunes, les individus qui nous entouraient étaient plus moraux, faisaient preuve d'une plus grande bienveillance, et s'occupaient mieux d'autrui. C'est en tout cas une impression communément partagée, qui a poussé le psychologue clinicien Adam Mastroianni à travailler sur le sujet: les gens étaient-ils vraiment plus gentils avant?

Ses travaux de recherche, publiés dans la revue Nature, montrent que ce sentiment lié au fameux «c'était mieux avant» est partagé par de nombreuses catégories de population, et que les individus qui sont animés par cette impression en sont fermement convaincus. Mais Adam Mastroianni révèle que tout ceci n'est qu'illusion, et que non, les décennies précédentes n'étaient pas plus roses en matière de partage, de générosité et d'ouverture aux autres.

Cette erreur de perception n'est pas sans conséquence, affirme également le psychologue, invité par The Atlantic: elle peut avoir un impact fort sur notre rapport à la culture et à la politique. Ainsi, il sera plus tentant de pencher vers un candidat ou une candidate qui nous promettra de restaurer le climat prétendument plus bienveillant qui caractérisait le passé –y compris quand la situation ne s'est pas particulièrement dégradée.

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Oreslan.... Ahahah...

Et il oublie de dire que toutes les jeunes générations pensent que les vieux sont des connards malfaisants parce qu'ils ne veulent pas leur filer l'héritage, les clés de la boite, etc.

Querelle des anciens et des modernes !

Sauf qu'en réalité, il y a des époques, des changements, de vraies variations dans le bien être ressenti. Les années 1900-1910, 1960, puis 1980 par exemple avaient un ressenti global assez positif. Même si certain-e-s auraient probablement rechignés.

Il y a une part de reconstruction mais pas entièrement.

Et la violence des réseaux sociaux, la liquéfaction des relations, la solitude, la dureté du monde du travail, la reprise des inégalités, la communautarisation, la médiatisation et la dramatisation des haines de tout bord pour l'autre bord, etc. tend à créer un climat de plus grande anxiété, de baisse de la civilité.

On valorise la bienvaillance car justement elle manque le plus souvent. Et chez ceux-là et celles-là même qui la vantent bien souvent.

il y a 25 minutes, K-sos a dit :

C'était mieux avant, oui ! Déjà, le monde était en deux parties : USA/URSS. Aujourd'hui, chaque hectare est synonyme de problèmes.

sauf que le sujet de parle pas de la situation géopolitique mais du fait que certains pensent que les gens étaient plus gentils, avant ! 

il y a 1 minute, soisig a dit :

sauf que le sujet de parle pas de la situation géopolitique mais du fait que certains pensent que les gens étaient plus gentils, avant ! 

A Brest, dans les années 70, il y avait un meurtre par an. Aujourd'hui, le chiffre est plus élevé.

Les "vieux brestois" auront en tête la mort de Mr Hollay (orthographe ?), patron des cinémas de Brest, abattu dans une porte cochère avec la recette de la journée.

il y a 31 minutes, K-sos a dit :

C'était mieux avant, oui ! Déjà, le monde était en deux parties : USA/URSS. Aujourd'hui, chaque hectare est synonyme de problèmes.

Factuellement avant on baffait les gamins pour un oui ou pour un non, aujourd'hui on est plus moral et on lui explique ce qu'il a fait de mal au lieu de le réprimander. Donc notre société d'aujourd'hui est plus moral qu'avant. Qu'on le veuille ou non d'ailleurs pour les nostalgiques de la gifle. 

il y a 25 minutes, Gouderien a dit :

Les gens n'étaient plus gentils avant, ils étaient même largement aussi cons, mais ça se voyait moins : il n'exposaient pas toute leur vie sur les réseaux sociaux (ou zéros sociaux).

Tout simplement, avant seulement les habitués du bar du village savait qu'on était con, maintenant on veut le faire savoir au monde entier avec les réseaux sociaux  

il y a 16 minutes, Easle a dit :

 

Oreslan.... Ahahah...

Et il oublie de dire que toutes les jeunes générations pensent que les vieux sont des connards malfaisants parce qu'ils ne veulent pas leur filer l'héritage, les clés de la boite, etc.

Querelle des anciens et des modernes !

Sauf qu'en réalité, il y a des époques, des changements, de vraies variations dans le bien être ressenti. Les années 1900-1910, 1960, puis 1980 par exemple avaient un ressenti global assez positif. Même si certain-e-s auraient probablement rechignés.

Il y a une part de reconstruction mais pas entièrement.

Et la violence des réseaux sociaux, la liquéfaction des relations, la solitude, la dureté du monde du travail, la reprise des inégalités, la communautarisation, la médiatisation et la dramatisation des haines de tout bord pour l'autre bord, etc. tend à créer un climat de plus grande anxiété, de baisse de la civilité.

On valorise la bienvaillance car justement elle manque le plus souvent. Et chez ceux-là et celles-là même qui la vantent bien souvent.

Butter toute une famille pour avoir l'héritage c'est un peu l'Histoire de toutes les familles royales pour récupérer le pouvoir. En outre l'amour, y compris l'amour des enfants était presque inexistant. Qui a entendu ses grands parents raconter qu'il a eu une enfance heureuse avec ses parents? Majoritairement les miens se sont fait dégager mais de toute façon pour noël ils avaient une orange et une baffe... A l'école le maitre avait raison de foutre les gamins à genoux sur une règle ou de leur niquer les doigts en tapant dessus. La fessé en public avec une batte de cricket... Si je lis Dickens j'ai pas du tout, mais alors du tout envie d'être un enfant à cette époque... Pas plus qu'en lisant Les misérables ou Germinal d'ailleurs... La princesse de Clève au mieux mais il aurait fallu que je sois noble. 

il y a 6 minutes, Crabe_fantome a dit :

Factuellement avant on baffait les gamins pour un oui ou pour un non, aujourd'hui on est plus moral et on lui explique ce qu'il a fait de mal au lieu de le réprimander. Donc notre société d'aujourd'hui est plus moral qu'avant. Qu'on le veuille ou non d'ailleurs pour les nostalgiques de la gifle. 

Tout simplement, avant seulement les habitués du bar du village savait qu'on était con, maintenant on veut le faire savoir au monde entier avec les réseaux sociaux  

C'est vrai!

il y a 13 minutes, K-sos a dit :

A Brest, dans les années 70, il y avait un meurtre par an. Aujourd'hui, le chiffre est plus élevé.

Les "vieux brestois" auront en tête la mort de Mr Hollay (orthographe ?), patron des cinémas de Brest, abattu dans une porte cochère avec la recette de la journée.

En l'occurrence c'est l'inverse, il y a moins d'homicide en France qu'avant:

il y a 19 minutes, K-sos a dit :

A Brest, dans les années 70, il y avait un meurtre par an. Aujourd'hui, le chiffre est plus élevé.

Les "vieux brestois" auront en tête la mort de Mr Hollay (orthographe ?), patron des cinémas de Brest, abattu dans une porte cochère avec la recette de la journée.

Si tu consultes un peu l'histoire judiciaire de Brest, dans les années 70, tu constateras que rien que durant l'année 1970, il y a eu pas mal de meurtres.

Si maintenant tout est médiatisé, ce n'est pas pour autant qu'il y avait moins de crimes et autres joyeusetés du genre, avant. 

il y a 7 minutes, Crabe_fantome a dit :

Factuellement avant on baffait les gamins pour un oui ou pour un non, aujourd'hui on est plus moral et on lui explique ce qu'il a fait de mal au lieu de le réprimander. Donc notre société d'aujourd'hui est plus moral qu'avant. Qu'on le veuille ou non d'ailleurs pour les nostalgiques de la gifle.

Ne confonds-tu pas la morale et le laxisme ? Car non, beaucoup de parents n'expliquent plus rien, ils laissent faire. "Mouche ton nez, dis bonjour à la dame" fini, "ne bouscule pas les gens" fini (ou rare), "regarde devant toi" rare, "demande pardon" (??? euh ca veut dire quoi papa ?), etc. La civilité baisse. Et l'école le constate depuis 30 ans comme continuelle.

Les gens mangent de plus en plus isolés, même dans une famille, chacun dans son coin ; réduisent leurs interactions à des interjections. A une même table, il n'est pas rare de téléphoner, de consulter son portable sans égard pour l'autre, les autres.

Parler fort, sans respect dans les transports. Qui laisse encore passer autrui ? C'est de plus en plus rare. voire inexistant.

La saleté publique a tant augmenté, après avoir baissé depuis la fin du 19e s., qu'il a fallu des campagnes d'affichages, qui ne servent à rien.

ETC.

il y a 7 minutes, Crabe_fantome a dit :

Tout simplement, avant seulement les habitués du bar du village savait qu'on était con, maintenant on veut le faire savoir au monde entier avec les réseaux sociaux  

Là...

il y a 4 minutes, soisig a dit :

Si tu consultes un peu l'histoire judiciaire de Brest, dans les années 70, tu constateras que rien que durant l'année 1970, il y a eu pas mal de meurtres.

Si maintenant tout est médiatisé, ce n'est pas pour autant qu'il y avait moins de crimes et autres joyeusetés du genre, avant. 

D'où tenez-vous cela ?

il y a 2 minutes, Easle a dit :

Ne confonds-tu pas la morale et le laxisme ? Car non, beaucoup de parents n'expliquent plus rien, ils laissent faire. "Mouche ton nez, dis bonjour à la dame" fini, "ne bouscule pas les gens" fini (ou rare), "regarde devant toi" rare, "demande pardon" (??? euh ca veut dire quoi papa ?), etc. La civilité baisse. Et l'école le constate depuis 30 ans comme continuelle.

Les gens mangent de plus en plus isolés, même dans une famille, chacun dans son coin ; réduisent leurs interactions à des interjections. A une même table, il n'est pas rare de téléphoner, de consulter son portable sans égard pour l'autre, les autres.

Parler fort, sans respect dans les transports. Qui laisse encore passer autrui ? C'est de plus en plus rare. voire inexistant.

La saleté publique a tant augmenté, après avoir baissé depuis la fin du 19e s., qu'il a fallu des campagnes d'affichages, qui ne servent à rien.

ETC.

Je ne suis pas d'accord... Chez les cas soc' sans doute, mais les cas soc' ne sont pas encore majoritaire en France (ils y travaillent et on remercie les allocs de leur filer encore plus de thune en faisant encore plus d'enfants). 

Je t'accorde que l'invasion du smartphone nous a un peu séparé les uns des autres. C'est un truc à corriger en faisant des paniers à smartphones pour les laisser tranquille une partie de la journée ou de la soirée, mais c'est un détail. 

Parler fort dans les transports, t'en as 1 qui fait chier 40 personnes. Le ratio reste acceptable. 

Y a moins de crotte de chien dans les rues grâce au civisme des gens... 

il y a 8 minutes, Crabe_fantome a dit :

Y a moins de crotte de chien dans les rues grâce au civisme des gens... 

Grâce au civisme...ou aux prunes ? 

il y a 10 minutes, Crabe_fantome a dit :

Je ne suis pas d'accord... Chez les cas soc' sans doute, mais les cas soc' ne sont pas encore majoritaire en France (ils y travaillent et on remercie les allocs de leur filer encore plus de thune en faisant encore plus d'enfants). 

Je t'accorde que l'invasion du smartphone nous a un peu séparé les uns des autres. C'est un truc à corriger en faisant des paniers à smartphones pour les laisser tranquille une partie de la journée ou de la soirée, mais c'est un détail. 

Parler fort dans les transports, t'en as 1 qui fait chier 40 personnes. Le ratio reste acceptable. 

Y a moins de crotte de chien dans les rues grâce au civisme des gens... 

Alors pour les crottes de chiens... je t'invite à te balader dans les bois autour de Paris pour vérifier le contraire.

Et ce alors même que les chiens sont plus souvent petits et moins nombreux, à la différence des chats qui ont augmenté.

Il y a des gens civique sur les chiens mais parceque les populations qui en possèdent, surtout en ville, sont plus 'bourgeoises' dans l'ensemble qu'avant.

Non, dans les transports, c'est devenu une vrai jungle de ce point de vue. Dans la capitale et autour en tout cas.

Il y a eu des rapports sur l'augmentation des violences contre les agents ratp et vols et agressions entre voyageurs (sauf depuis 2020 du fait du covid. On verra avec de nouveaux chiffres en 2024.

Je ne pense pas que ce soit le fait de casoss

Le harcèlement scolaire, le racket, était rare dans les années 70 / 80. Il a monté continuellement depuis. Il y a un ensauvagement réelle de la jeunesse. Mais les jeunes adultes sont bien obligés de le nier, leur crédibilité à reprendre la main et à virer les vieux est en jeu.

il y a 13 minutes, Kid_Ordinn a dit :

Grâce au civisme...ou aux prunes ? 

Les deux. Idem pour les morts sur les routes. 

à l’instant, Easle a dit :

 

Alors pour les crottes de chiens... je t'invite à te balader dans les bois autour de Paris pour vérifier le contraire.

Et ce alors même que les chiens sont plus souvent petits et moins nombreux, à la différence des chats qui ont augmenté.

Il y a des gens civique sur les chiens mais parceque les populations qui en possèdent, surtout en ville, sont plus 'bourgeoises' dans l'ensemble qu'avant.

Non, dans les transports, c'est devenu une vrai jungle de ce point de vue. Dans la capitale et autour en tout cas.

Il y a eu des rapports sur l'augmentation des violences contre les agents ratp et vols et agressions entre voyageurs (sauf depuis 2020 du fait du covid. On verra avec de nouveaux chiffres en 2024.

 

Je ne pense pas que ce soit le fait de casoss

Le harcèlement scolaire, le racket, était rare dans les années 70 / 80. Il a monté continuellement depuis. Il y a un ensauvagement réelle de la jeunesse. Mais les jeunes adultes sont bien obligés de le nier, leur crédibilité à reprendre la main et à virer les vieux est en jeu.

 

Les bousiers seront ravi d'avoir de la crotte en forêts. 

Si tu as vu ou lu La guerre des boutons tu te souviens que les gamins se menaçaient avec des couteaux et buvait de l'eau de vie... 

Il y a 1 heure, soisig a dit :

Mais c'est pourtant l'impression qui anime la majeure partie d'entre nous.

Quand nous étions plus jeunes, les individus qui nous entouraient étaient plus moraux, faisaient preuve d'une plus grande bienveillance, et s'occupaient mieux d'autrui. C'est en tout cas une impression communément partagée, qui a poussé le psychologue clinicien Adam Mastroianni à travailler sur le sujet: les gens étaient-ils vraiment plus gentils avant?

Ses travaux de recherche, publiés dans la revue Nature, montrent que ce sentiment lié au fameux «c'était mieux avant» est partagé par de nombreuses catégories de population, et que les individus qui sont animés par cette impression en sont fermement convaincus. Mais Adam Mastroianni révèle que tout ceci n'est qu'illusion, et que non, les décennies précédentes n'étaient pas plus roses en matière de partage, de générosité et d'ouverture aux autres.

Cette erreur de perception n'est pas sans conséquence, affirme également le psychologue, invité par The Atlantic: elle peut avoir un impact fort sur notre rapport à la culture et à la politique. Ainsi, il sera plus tentant de pencher vers un candidat ou une candidate qui nous promettra de restaurer le climat prétendument plus bienveillant qui caractérisait le passé –y compris quand la situation ne s'est pas particulièrement dégradée.

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Pus con c'est sans aucun doute 

il y a 1 minute, lolo72 a dit :

Plus con c'est sans aucun doute 

Avant, j'étais plus insouciant et on nous bassinait pas à longueurs de journées de mauvaises nouvelles.

Maintenant, on angoisse constamment.

il y a 5 minutes, jeremie974 a dit :

Avant, j'étais plus insouciant et on nous bassinait pas à longueurs de journées de mauvaises nouvelles.

Maintenant, on angoisse constamment.

 

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