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Changement aveux employé

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fuuuulll

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Membre, 34ans Posté(e)
fuuuulll Membre 27 messages
Forumeur balbutiant‚ 34ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, sirielle a dit :

Il me paraît normal qu'il soit très embarrassé dans cette situation et qu'il ait l'impression de "marcher sur des oeufs" vis-à-vis de l'entreprise, mais il semble relativement probable que le directeur ne reviendra pas sur sa décision au seul motif que l'employé a révisé à la baisse, après réflexion, le montant du préjudice estimé (ce qui, d'après moi, peut quand-même rester compréhensible s'il était de bonne foi, même si ce n'était pas indispensable, et ce qui ne cause pas en soi plus de tort à l'entreprise). Bien qu'en effet il a sans doute raison de préférer faire "profil bas" dorénavant, et d'éviter tout risque aussi insignifiant soit-il de faire encore davantage mauvaise impression.

Tout ceci c'est déjà passé il y a un petit moment. Avec le recul il se dit qu'il n'aurait pas dû aller se justifier car il ne doit rien a un employeur qui le paie aussi mal depuis des années.

Pensez vous qu'un employé, aussi mal payé soit-il dois tout de même allé se justifier ? Ou en tout cas qu'il ai envie d'aller se justifier auprès d'un employeur qui ne l'a jamais vraiment récompensé ?

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Membre, 34ans Posté(e)
fuuuulll Membre 27 messages
Forumeur balbutiant‚ 34ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Mr_Fox a dit :

C'est assez anormal qu'ils n'ait pas à rembourser et ne soit pas viré, dans les supermarchés ils ont plutôt tendance à licencier pour un vol de 1c parce que c'est une question de principe. Licenciement pour récupération d'une salade périmée dans la poubelle, ça s'est déjà vu.

Que je comprenne bien, on parle de vol dans la caisse, pas de marchandise ?

Normalement le montant de chaque caisse est connu par la compta, les comptes sont faits chaque jour, on sait quel employé a quelle caisse et donc combien il y a en plus ou en moins en fin de journée. Donc le préjudice réel peut être calculé relativement précisément.

 

Si on se met à la place de l'employeur qui a pardonné, le fait de revenir sur la déclaration initiale peut instiller le doute. Revenir sur le montant peut vouloir dire que le montant était en fait différent. C'est à dire qu'il a peut-être eu tort d'accorder son pardon.

Bien sur le fait de minimiser revient aussi à dire à l'employeur qu'il a moins perdu qu'il ne le pensait, mais c'est une question d'état d'esprit de l'employeur et de son représentant à ce moment là.

Changer ça, c'est remettre en cause, c'est redonner du doute, c'est dire qu'on a menti en plus d'avoir volé, et redemander encore une nouvelle fois la confiance.

Si c'était moi, j'éviterai à moins d'avoir des preuves.

 

 

 

 

De toute façon quand vous faites une multitude de petits larcins sur environ 2 mois sans vraiment prévoir à l'avance , à moins de faire les comptes a chaque fois je ne vois pas comment vous pouvez réellement savoir pour combien vous avez pris.

Cependant, le fait de dire qu'il a prit pour "moitié moins" c'est assez fort et c'est en cela qu'il se demande se que l'employeur pourrait penser de cette déclaration. (Même si ça n'a pas eu d'incidence sur sa sanction).

il ne comprends pas pourquoi il a eu se besoin d'aller corriger ses aveux alors qu'il était maintenu.

Et surtout il se demande Pourquoi vouloir démontrer qu'on a moins volé auprès d'un employeur qui nous paie très peu et ce malgré des années d'ancienneté.

Vous êtes d'accord avec ça? 

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 309 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, fuuuulll a dit :

Tout ceci c'est déjà passé il y a un petit moment. Avec le recul il se dit qu'il n'aurait pas dû aller se justifier car il ne doit rien a un employeur qui le paie aussi mal depuis des années.

Pensez vous qu'un employé, aussi mal payé soit-il dois tout de même allé se justifier ? Ou en tout cas qu'il ai envie d'aller se justifier auprès d'un employeur qui ne l'a jamais vraiment récompensé ?

D'après vos écrits, l'employé a été accusé de vol, il a avoué, y compris la récidive. Et s'il a rectifié à la baisse le montant du vol c'est aussi et avant tout par rapport à son propre intérêt. (Sa culpabilité était censée en être amoindrie aux yeux du directeur.) Devait-il le faire? Si la rectification était juste, c'est à lui de juger de s'il était opportun ou non de le préciser au cours de l'entretien avec le directeur, en fonction de comment cet entretien s'est déroulé et sur quel ton, possiblement oui s'il s'en est assez correctement et poliment expliqué. Si la rectification était fausse, c'était un risque supplémentaire pour lui d'être pris en défaut. 

S'il préfère garder cet emploi malgré les inconvénients qu'il y trouve, il est dans son intérêt de s'y comporter aussi consciencieusement que possible. De même, s'il espère être davantage récompensé par son employeur, même si l'on n'a pas toujours ce que l'on mérite c'est vrai, il faut en tout cas s'efforcer d'en être digne et d'employer des moyens respectables. Et son employeur a fait quand-même preuve d'une certaine indulgence dans ce cas précis. Mais certes il faut trouver une juste mesure à l'amabilité que l'on se donne à l'égard de son employeur, éviter les "excès de zèle".

Modifié par sirielle
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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
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il y a une heure, fuuuulll a dit :

De toute façon quand vous faites une multitude de petits larcins sur environ 2 mois sans vraiment prévoir à l'avance , à moins de faire les comptes a chaque fois je ne vois pas comment vous pouvez réellement savoir pour combien vous avez pris.

Cependant, le fait de dire qu'il a prit pour "moitié moins" c'est assez fort et c'est en cela qu'il se demande se que l'employeur pourrait penser de cette déclaration. (Même si ça n'a pas eu d'incidence sur sa sanction).

il ne comprends pas pourquoi il a eu se besoin d'aller corriger ses aveux alors qu'il était maintenu.

Et surtout il se demande Pourquoi vouloir démontrer qu'on a moins volé auprès d'un employeur qui nous paie très peu et ce malgré des années d'ancienneté.

Vous êtes d'accord avec ça? 

Je pense que cette notion de "l'employeur qui paye peu" est un prétexte pour justifier le vol, et que cette idée de refuser de se justifier auprès de lui est une manière d'alimenter le conflit.

" je te fais tu tort parce que tu me fais du tort, pour que tu comprennes ce qu'on ressent "

Aller corriger ses aveux à ce moment là est plutôt une démarche d'amende honorable, de réenclenchement du dialogue. L'idée serait donc si on reste dans la même veine, de demander pardon en espérant que l'autre ferait de même. Sauf que bien sur l'employeur ne demande pas pardon à un employé qui l'a volé. Si l'employeur se sentait coupable de quelque chose, il a fait son amende honorable en conservant l'employé indélicat à son poste.

 

Je trouve que ça ressemble plus à un rapport de conflit familial que professionnel à vrai dire. Ces personnes me semblent émotionnellement investies dans ce qui se passe.

 

 

 

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Membre, 34ans Posté(e)
fuuuulll Membre 27 messages
Forumeur balbutiant‚ 34ans‚
Posté(e)
Le 30/07/2023 à 22:30, sirielle a dit :

D'après vos écrits, l'employé a été accusé de vol, il a avoué, y compris la récidive. Et s'il a rectifié à la baisse le montant du vol c'est aussi et avant tout par rapport à son propre intérêt. (Sa culpabilité était censée en être amoindrie aux yeux du directeur.) Devait-il le faire? Si la rectification était juste, c'est à lui de juger de s'il était opportun ou non de le préciser au cours de l'entretien avec le directeur, en fonction de comment cet entretien s'est déroulé et sur quel ton, possiblement oui s'il s'en est assez correctement et poliment expliqué. Si la rectification était fausse, c'était un risque supplémentaire pour lui d'être pris en défaut. 

S'il préfère garder cet emploi malgré les inconvénients qu'il y trouve, il est dans son intérêt de s'y comporter aussi consciencieusement que possible. De même, s'il espère être davantage récompensé par son employeur, même si l'on n'a pas toujours ce que l'on mérite c'est vrai, il faut en tout cas s'efforcer d'en être digne et d'employer des moyens respectables. Et son employeur a fait quand-même preuve d'une certaine indulgence dans ce cas précis. Mais certes il faut trouver une juste mesure à l'amabilité que l'on se donne à l'égard de son employeur, éviter les "excès de zèle".

D'après lui c'était avant tout par fierté qu'il a voulu revenir sur ses aveux car il n'acceptait pas avoir évoqué une somme erronée. 

Mais forcément en premier lieu on peut penser qu'il ai fait ça pour redorer quelque peut son image mais ça n'était pas sa motivation première.

Et justement, avec le recul ça le dérange qu'on ai pu penser cela et uniquement cela, par conséquent il pense qu'il n'aurait pas dû le faire .

Car pour lui, aujourd'hui, avec le recul, vouloir redorer son image de cette manière là est "ridicule" et il a "peur" d'être passé pour une "mauviette" qui s'est trop soucié de se que sa direction peut penser.

J'imagine que c'est de la fierté peut être mal placée ou non...

Quelle serait votre avis sur cela?

 

 

 

 

Le 31/07/2023 à 00:01, Mr_Fox a dit :

Je pense que cette notion de "l'employeur qui paye peu" est un prétexte pour justifier le vol, et que cette idée de refuser de se justifier auprès de lui est une manière d'alimenter le conflit.

" je te fais tu tort parce que tu me fais du tort, pour que tu comprennes ce qu'on ressent "

Aller corriger ses aveux à ce moment là est plutôt une démarche d'amende honorable, de réenclenchement du dialogue. L'idée serait donc si on reste dans la même veine, de demander pardon en espérant que l'autre ferait de même. Sauf que bien sur l'employeur ne demande pas pardon à un employé qui l'a volé. Si l'employeur se sentait coupable de quelque chose, il a fait son amende honorable en conservant l'employé indélicat à son poste.

 

Je trouve que ça ressemble plus à un rapport de conflit familial que professionnel à vrai dire. Ces personnes me semblent émotionnellement investies dans ce qui se passe.

 

 

 

D'après lui c'était avant tout par fierté qu'il a voulu revenir sur ses aveux car il n'acceptait pas avoir évoqué une somme erronée. 

Mais forcément en premier lieu on peut penser qu'il ai fait ça pour redorer quelque peut son image mais ça n'était pas sa motivation première.

Et justement, avec le recul ça le dérange qu'on ai pu penser cela et uniquement cela, par conséquent il pense qu'il n'aurait pas dû le faire .

Car pour lui, aujourd'hui, avec le recul, vouloir redorer son image de cette manière là est "ridicule" et il a "peur" d'être passé pour une "mauviette" qui s'est trop soucié de se que sa direction peut penser.

J'imagine que c'est de la fierté peut être mal placée ou non...

Quelle serait votre avis sur cela?

Le 31/07/2023 à 00:01, Mr_Fox a dit :

Je pense que cette notion de "l'employeur qui paye peu" est un prétexte pour justifier le vol, et que cette idée de refuser de se justifier auprès de lui est une manière d'alimenter le conflit.

" je te fais tu tort parce que tu me fais du tort, pour que tu comprennes ce qu'on ressent "

Aller corriger ses aveux à ce moment là est plutôt une démarche d'amende honorable, de réenclenchement du dialogue. L'idée serait donc si on reste dans la même veine, de demander pardon en espérant que l'autre ferait de même. Sauf que bien sur l'employeur ne demande pas pardon à un employé qui l'a volé. Si l'employeur se sentait coupable de quelque chose, il a fait son amende honorable en conservant l'employé indélicat à son poste.

 

Je trouve que ça ressemble plus à un rapport de conflit familial que professionnel à vrai dire. Ces personnes me semblent émotionnellement investies dans ce qui se passe.

 

 

 

D'après lui c'était avant tout par fierté qu'il a voulu revenir sur ses aveux car il n'acceptait pas avoir évoqué une somme erronée. 

Mais forcément en premier lieu on peut penser qu'il ai fait ça pour redorer quelque peut son image mais ça n'était pas sa motivation première.

Et justement, avec le recul ça le dérange qu'on ai pu penser cela et uniquement cela, par conséquent il pense qu'il n'aurait pas dû le faire .

Car pour lui, aujourd'hui, avec le recul, vouloir redorer son image de cette manière là est "ridicule" et il a "peur" d'être passé pour une "mauviette" qui s'est trop soucié de se que sa direction peut penser.

J'imagine que c'est de la fierté peut être mal placée ou non...

Quelle serait votre avis sur cela?

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 309 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
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il y a 59 minutes, fuuuulll a dit :

D'après lui c'était avant tout par fierté qu'il a voulu revenir sur ses aveux car il n'acceptait pas avoir évoqué une somme erronée. 

Mais forcément en premier lieu on peut penser qu'il ai fait ça pour redorer quelque peut son image mais ça n'était pas sa motivation première.

Et justement, avec le recul ça le dérange qu'on ai pu penser cela et uniquement cela, par conséquent il pense qu'il n'aurait pas dû le faire .

Car pour lui, aujourd'hui, avec le recul, vouloir redorer son image de cette manière là est "ridicule" et il a "peur" d'être passé pour une "mauviette" qui s'est trop soucié de se que sa direction peut penser.

J'imagine que c'est de la fierté peut être mal placée ou non...

Quelle serait votre avis sur cela?

"Par fierté", ou "pour son image", d'après moi le sens est lié. La fierté est une image valorisante de soi-même. 

Ce que je crois, c'est que la plupart des gens sont capables de comprendre que si l'on s'est excusé à tort, ne serait-ce qu'un peu à tort, on puisse ressentir le besoin de revenir sur ses excuses. Et qu'il n'y a pas de honte à avoir à cela en soi.

Par exemple "Désolée, je me suis trompée plusieurs fois dans la traduction envoyée à votre client de votre lettre car j'ai eu très peu de temps pour m'en occuper." "Ah non, finalement, après relecture je vois qu'il y a seulement une erreur." C'est quasiment de l'ordre de la correction réflexe, pour rassurer, ne serait-ce qu'un peu, l'interlocuteur par rapport à son propre travail, mais aussi pour qu'il sache plus véritablement à quel désagrément il est confronté, et pour ne pas s'accuser soi-même de n'importe quoi. 

Par contre s'il a menti, il est justifié qu'il puisse en avoir des regrets, car un tel mensonge peut paraître être une attitude inappropriée dans de telles circonstances.

Et s'il n'a pas menti mais qu'il l'a dit sur un ton arrogant ou équivalent, c'est en effet là aussi inapproprié. 

Mais peut-être aussi le regrette-t-il simplement parce que la réaction du directeur à cette précision a pu paraître méprisante, étant donné que ça ne change pas grand chose pour lui... Dans ce dernier cas, je crois que la rectification pouvait quand-même être assez justifiée, même si forcément, elle ne peut suffire à contenter.

Modifié par sirielle
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Membre, 34ans Posté(e)
fuuuulll Membre 27 messages
Forumeur balbutiant‚ 34ans‚
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Le 02/08/2023 à 16:44, sirielle a dit :

"Par fierté", ou "pour son image", d'après moi le sens est lié. La fierté est une image valorisante de soi-même. 

Ce que je crois, c'est que la plupart des gens sont capables de comprendre que si l'on s'est excusé à tort, ne serait-ce qu'un peu à tort, on puisse ressentir le besoin de revenir sur ses excuses. Et qu'il n'y a pas de honte à avoir à cela en soi.

Par exemple "Désolée, je me suis trompée plusieurs fois dans la traduction envoyée à votre client de votre lettre car j'ai eu très peu de temps pour m'en occuper." "Ah non, finalement, après relecture je vois qu'il y a seulement une erreur." C'est quasiment de l'ordre de la correction réflexe, pour rassurer, ne serait-ce qu'un peu, l'interlocuteur par rapport à son propre travail, mais aussi pour qu'il sache plus véritablement à quel désagrément il est confronté, et pour ne pas s'accuser soi-même de n'importe quoi. 

Par contre s'il a menti, il est justifié qu'il puisse en avoir des regrets, car un tel mensonge peut paraître être une attitude inappropriée dans de telles circonstances.

Et s'il n'a pas menti mais qu'il l'a dit sur un ton arrogant ou équivalent, c'est en effet là aussi inapproprié. 

Mais peut-être aussi le regrette-t-il simplement parce que la réaction du directeur à cette précision a pu paraître méprisante, étant donné que ça ne change pas grand chose pour lui... Dans ce dernier cas, je crois que la rectification pouvait quand-même être assez justifiée, même si forcément, elle ne peut suffire à contenter.

En fait il a l'impression d'être passé pour quelqu'un qui n'a pas de dignité... 

Pour lui ça donne l'impression du"petit employé" qui vient demander une sorte de pardon à son employeur pour une somme qui ne représente rien pour lui vu tout les millions de CA qu'il génère... alors qu'à la base il ne voulait pas ça , il ne supportait simplement pas avoir perdu ses moyens lors de l'interrogatoire de son interpellation. Il assumait ses vols mais voulait que ses aveux correspondent à sa réalité.

Et oui, en effet le patron lui a répondu qu'il "s'en fout du montant". Mais à ce moment c'était pas important pour lui car il voulait dire sa vérité et seul cela lui importait.

Aujourd'hui, avec le recul il regrette beaucoup car il a peur d'être passé pour quelqu'un sans dignité comme je le disais au début.

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 309 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
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Il y a 3 heures, fuuuulll a dit :

En fait il a l'impression d'être passé pour quelqu'un qui n'a pas de dignité... 

Pour lui ça donne l'impression du"petit employé" qui vient demander une sorte de pardon à son employeur pour une somme qui ne représente rien pour lui vu tout les millions de CA qu'il génère... alors qu'à la base il ne voulait pas ça , il ne supportait simplement pas avoir perdu ses moyens lors de l'interrogatoire de son interpellation. Il assumait ses vols mais voulait que ses aveux correspondent à sa réalité.

Et oui, en effet le patron lui a répondu qu'il "s'en fout du montant". Mais à ce moment c'était pas important pour lui car il voulait dire sa vérité et seul cela lui importait.

Aujourd'hui, avec le recul il regrette beaucoup car il a peur d'être passé pour quelqu'un sans dignité comme je le disais au début.

Voler l'entreprise dans laquelle on travaille est dégradant (sauf exception) au regard de la conscience morale. Il me semble décalé de se soucier de l'effet produit par une phrase anodine et relativement justifiée lors de l'entretien plutôt que par l'effet produit par la malhonnêteté ayant amenée cet entretien. Que ce patron ait beaucoup d'argent ou non, ou que son entreprise n'en soit pas à quelques dizaines d'euros près, ne change rien au fait qu'aucun patron n'a intérêt à avoir au sein de son entreprise un employé malhonnête, d'autant que "Qui vole un oeuf vole un boeuf.", c'est à dire que si les vols continuaient sans être remarqués, comme il semble que c'était en cours pendant un temps, le montant en grossirait au fur et à mesure, et ils pourraient peut-être également, par l'assurance que produit l'impunité, concerner des produits plus chers. D'autre part, un employé, s'il veut d'un emploi, et qu'il lui est accordé, est plutôt censé en éprouver une certaine reconnaissance à l'entreprise (sauf cas particulier) même si cet emploi n'est pas idéal. (Et un employé, du point de vue de l'humilité, n'a pas pour autant forcément à complexer d'être seulement un employé, la richesse financière et la hauteur hiérarchique ne suffisent pas pour juger de la valeur d'une personne, loin de là, ni ne garantissent le bonheur.)

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Membre, 34ans Posté(e)
fuuuulll Membre 27 messages
Forumeur balbutiant‚ 34ans‚
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Le 04/08/2023 à 19:25, sirielle a dit :

Voler l'entreprise dans laquelle on travaille est dégradant (sauf exception) au regard de la conscience morale. Il me semble décalé de se soucier de l'effet produit par une phrase anodine et relativement justifiée lors de l'entretien plutôt que par l'effet produit par la malhonnêteté ayant amenée cet entretien. Que ce patron ait beaucoup d'argent ou non, ou que son entreprise n'en soit pas à quelques dizaines d'euros près, ne change rien au fait qu'aucun patron n'a intérêt à avoir au sein de son entreprise un employé malhonnête, d'autant que "Qui vole un oeuf vole un boeuf.", c'est à dire que si les vols continuaient sans être remarqués, comme il semble que c'était en cours pendant un temps, le montant en grossirait au fur et à mesure, et ils pourraient peut-être également, par l'assurance que produit l'impunité, concerner des produits plus chers. D'autre part, un employé, s'il veut d'un emploi, et qu'il lui est accordé, est plutôt censé en éprouver une certaine reconnaissance à l'entreprise (sauf cas particulier) même si cet emploi n'est pas idéal. (Et un employé, du point de vue de l'humilité, n'a pas pour autant forcément à complexer d'être seulement un employé, la richesse financière et la hauteur hiérarchique ne suffisent pas pour juger de la valeur d'une personne, loin de là, ni ne garantissent le bonheur.)

Se que je voulais dire par là c'est que cette somme est forcément en réalité dérisoire pour l'employeur et que, par conséquent, il à l'impression de s'être ridiculisé devant ses dirigeants (RH et directeur) en voulant la modifier.

De plus, étant donné que la somme de 200€ initialement évoquée n'avait pas eu d'incidence sur sa place dans l'entreprise, l'employé pense qu'il aurait dû en rester là pour éviter tout malentendu comme le fait que l'on pense qu'il n'assume pas ses dires, ses responsabilités etc.

Il pense que sa fierté d'avoir perdu pied dans son interrogatoire l'a aveuglé et qu'il aurait d'avantage dû garder cela pour lui car si il s'agit d'une erreur qu'il a voulu corriger, ça ne regarde que lui car en l'indiquant à sa hiérarchie cela peut être sujet a différentes interprétations en sa défaveur.

En gros la peur de la "moquerie" et qu'on ai pu penser qu'il n'assume pas ses dires ou bien qu'il veuille se faire mieux voir le met mal.

Je comprend que se soit décalé comme réaction mais le temps passant c'est seulement maintenant qu'il prend conscience de se qu'il a dit et il a du mal à comprendre sa réaction de l'époque et se soucis que maintenant de se que sa hiérarchie a pû penser...

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 309 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
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il y a une heure, fuuuulll a dit :

Se que je voulais dire par là c'est que cette somme est forcément en réalité dérisoire pour l'employeur et que, par conséquent, il à l'impression de s'être ridiculisé devant ses dirigeants (RH et directeur) en voulant la modifier.

De plus, étant donné que la somme de 200€ initialement évoquée n'avait pas eu d'incidence sur sa place dans l'entreprise, l'employé pense qu'il aurait dû en rester là pour éviter tout malentendu comme le fait que l'on pense qu'il n'assume pas ses dires, ses responsabilités etc.

Il pense que sa fierté d'avoir perdu pied dans son interrogatoire l'a aveuglé et qu'il aurait d'avantage dû garder cela pour lui car si il s'agit d'une erreur qu'il a voulu corriger, ça ne regarde que lui car en l'indiquant à sa hiérarchie cela peut être sujet a différentes interprétations en sa défaveur.

En gros la peur de la "moquerie" et qu'on ai pu penser qu'il n'assume pas ses dires ou bien qu'il veuille se faire mieux voir le met mal.

Je comprend que se soit décalé comme réaction mais le temps passant c'est seulement maintenant qu'il prend conscience de se qu'il a dit et il a du mal à comprendre sa réaction de l'époque et se soucis que maintenant de se que sa hiérarchie a pû penser...

De toute façon ce qui est fait est fait et à priori ça n'a pas matière à tellement de conséquences. Pour ma part j'estime qu'il n'a pas vraiment à regretter ces paroles, car il ne s'agit pas d'un véritable tort en soi, si du moins la rectification était juste. Il peut imaginer bien des scénarios de ce qu'a pu en penser peut-être sa hiérarchie mais ce ne sont que des hypothèses. Il me paraît bien plus probable personnellement que sa hiérarchie ne s'est pas arrêtée à ce détail, et qu'elle ne s'en préoccupe pas vraiment, même si en revanche elle a probablement acquis une certaine rigueur et méfiance vis-à-vis de lui par rapport aux vols. Quoi qu'il en soit, s'il regrette tant ces mots, il peut toujours alors s'efforcer de ne pas reproduire ce comportement à l'avenir. Car s'en expliquer à présent auprès du directeur serait probablement chipoter. A mon avis il devrait relativiser et aller de l'avant, plutôt que de ressasser cette inquiétude. Il a pu conserver son emploi sans la moindre sanction, c'est que sa hiérarchie a décidé de lui accorder relativement facilement une nouvelle fois sa confiance, c'est plutôt une marque de considération à son égard que l'inverse.

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Membre, 34ans Posté(e)
fuuuulll Membre 27 messages
Forumeur balbutiant‚ 34ans‚
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Le 07/08/2023 à 18:18, sirielle a dit :

De toute façon ce qui est fait est fait et à priori ça n'a pas matière à tellement de conséquences. Pour ma part j'estime qu'il n'a pas vraiment à regretter ces paroles, car il ne s'agit pas d'un véritable tort en soi, si du moins la rectification était juste. Il peut imaginer bien des scénarios de ce qu'a pu en penser peut-être sa hiérarchie mais ce ne sont que des hypothèses. Il me paraît bien plus probable personnellement que sa hiérarchie ne s'est pas arrêtée à ce détail, et qu'elle ne s'en préoccupe pas vraiment, même si en revanche elle a probablement acquis une certaine rigueur et méfiance vis-à-vis de lui par rapport aux vols. Quoi qu'il en soit, s'il regrette tant ces mots, il peut toujours alors s'efforcer de ne pas reproduire ce comportement à l'avenir. Car s'en expliquer à présent auprès du directeur serait probablement chipoter. A mon avis il devrait relativiser et aller de l'avant, plutôt que de ressasser cette inquiétude. Il a pu conserver son emploi sans la moindre sanction, c'est que sa hiérarchie a décidé de lui accorder relativement facilement une nouvelle fois sa confiance, c'est plutôt une marque de considération à son égard que l'inverse.

Il a eu une sanction tout de même (2j de mise à pied). Pourquoi devrait-il regretter si jamais la rectification était fausse ? Vu que le résultat est le même finalement.

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sirielle Membre 9 309 messages
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il y a une heure, fuuuulll a dit :

Il a eu une sanction tout de même (2j de mise à pied). Pourquoi devrait-il regretter si jamais la rectification était fausse ? Vu que le résultat est le même finalement.

Parce que dans le cas où la rectification était fausse, elle manque alors à priori de savoir-faire relationnel, d'intelligence stratégique, (cela n'engage que moi, par rapport au relativement peu d'éléments que j'ai en ma possession concernant cet évènement). Elle ne réduit pas la sanction et ajoute une faute, plus ou moins facilement ou difficilement décelable par le rendu attitudinal, ne serait-ce que vis-à-vis de l'inconscient ou du subconscient de l'interlocuteur, dans un contexte déjà tendu. (Sachant que donner une précision approximative et non pas exacte peut ne pas constituer une faute en revanche, contextuellement.)

J'ai posté un sujet dans la rubrique philosophie il y a quelque temps au sujet de l'adage selon lequel "le crime ne paie pas". C'est à dire que les inconvénients d'une faute l'emportent toujours sur ses avantages, sinon il ne s'agirait pas vraiment d'une faute. Seulement mesurer lucidement les conséquences de ses actes demande une forte, voire parfois inaccessible, conscienciosité.

(Ainsi qu'un autre sujet intitulé "Peut-on croire au mensonge?" soulignant entre autres que la croyance ne peut se fonder sur le doute, contrairement à la supposition.)

Quoi qu'il en soit, quand-bien même la rectification serait fausse, au bénéfice du doute ou parce que la décision était déjà rendue par rapport au premier montant avoué, les conséquences n'en seraient probablement que minimes du point de vue professionnel, cependant toute erreur pèse sur l'amour-propre et sur la confiance en soi.

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Membre, 34ans Posté(e)
fuuuulll Membre 27 messages
Forumeur balbutiant‚ 34ans‚
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Il y a 7 heures, sirielle a dit :

Parce que dans le cas où la rectification était fausse, elle manque alors à priori de savoir-faire relationnel, d'intelligence stratégique, (cela n'engage que moi, par rapport au relativement peu d'éléments que j'ai en ma possession concernant cet évènement). Elle ne réduit pas la sanction et ajoute une faute, plus ou moins facilement ou difficilement décelable par le rendu attitudinal, ne serait-ce que vis-à-vis de l'inconscient ou du subconscient de l'interlocuteur, dans un contexte déjà tendu. (Sachant que donner une précision approximative et non pas exacte peut ne pas constituer une faute en revanche, contextuellement.)

J'ai posté un sujet dans la rubrique philosophie il y a quelque temps au sujet de l'adage selon lequel "le crime ne paie pas". C'est à dire que les inconvénients d'une faute l'emportent toujours sur ses avantages, sinon il ne s'agirait pas vraiment d'une faute. Seulement mesurer lucidement les conséquences de ses actes demande une forte, voire parfois inaccessible, conscienciosité.

(Ainsi qu'un autre sujet intitulé "Peut-on croire au mensonge?" soulignant entre autres que la croyance ne peut se fonder sur le doute, contrairement à la supposition.)

Quoi qu'il en soit, quand-bien même la rectification serait fausse, au bénéfice du doute ou parce que la décision était déjà rendue par rapport au premier montant avoué, les conséquences n'en seraient probablement que minimes du point de vue professionnel, cependant toute erreur pèse sur l'amour-propre et sur la confiance en soi.

Vous voulez dire que si la rectification est fausse cela serait une faute dans le sens où ça pourrait générer du doute chez l'interlocuteur ? Mais si la rectification est juste l'interlocuteur pourrait aussi avoir un doute sur la véracité des propos de l'employé non? 

Quand vous dîtes que toute erreur pèse sur l'amour propre et la confiance en soi, vous faites référence aux vols ou le fait de vouloir rectifier? 

Quoi qu'il en soit le fait que la direction est un doute sur la véracité de ses propos importe peu à l'employé. Se qui l'embête c'est que sa direction est pu mépriser ses propos et aussi qu'on ai penser qu'il a fait d'avantage cela pour quelque peu lisser son image .

A la limite si on pense que c'est un menteur ça n'est pas grave pour lui, si ce n'est que ça...

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Membre, 107ans Posté(e)
Atipique Membre 9 613 messages
Maitre des forums‚ 107ans‚
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Le 30/07/2023 à 13:13, fuuuulll a dit :

Bonjour a tous,

J'ai besoin d'avis francs.

Vous avez un employé de supermarché qui se fait attraper en flag de vol et qui dans la foulée avoue à la sécurité qu'il fait ça depuis 2 mois environ en estimant le préjudice à environ 200€.

Une semaine après, lors de son entretien avec le directeur, il est informé qu'il ne sera pas renvoyé et qu'il n'aura pas de remboursement a effectué.

Cependant il souhaite indiqué que le montant est faux car il l'a dit sous pression et qu'en réalité il pense que le préjudice est moitié moins élevé.

Pour quelles raisons, vouloir réduire le montant de la sorte si il sait qu'il est maintenu dans l'entreprise et qu'il n'aura rien a rembourser ?

A la place de la direction, vous en penseriez quoi?

"A la place de la direction, vous en penseriez quoi?"

J'en penserais qu'il aurait du être foutu à la porte séance tenante!
Et j'oubliais, foutu à la porte avec deux coups de pieds au Q !

Modifié par Atipique
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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 309 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, fuuuulll a dit :

Vous voulez dire que si la rectification est fausse cela serait une faute dans le sens où ça pourrait générer du doute chez l'interlocuteur ? Mais si la rectification est juste l'interlocuteur pourrait aussi avoir un doute sur la véracité des propos de l'employé non? 

Ce que je voulais dire c'est que, si la rectification est fausse elle représente un tort par rapport au manque d'honnêteté, que la direction en ait conscience ou non, or l'hypocrisie (ou l'excès de zèle effectivement), peut transparaître dans l'attitude, se deviner plus ou moins. Et que si la rectification est juste elle reste assez appropriée comportementalement. C'est simplement une considération morale donc (pouvant influer sur l'amour-propre entre autres). Mais ça n'a pas tellement d'importance...

Il y a 9 heures, fuuuulll a dit :

Quand vous dîtes que toute erreur pèse sur l'amour propre et la confiance en soi, vous faites référence aux vols ou le fait de vouloir rectifier? 

Dans mon message précédent je parle plutôt de la rectification, mais dans cette phrase en particulier je généralise.

Il y a 9 heures, fuuuulll a dit :

Quoi qu'il en soit le fait que la direction est un doute sur la véracité de ses propos importe peu à l'employé. Se qui l'embête c'est que sa direction est pu mépriser ses propos et aussi qu'on ai penser qu'il a fait d'avantage cela pour quelque peu lisser son image .

Vouloir bien paraître est naturel dans une certaine mesure. C'est plutôt se ficher de l'image que l'on renvoie qui ne l'est pas vraiment.

Mais il ne faut pas surestimer son importance. Vous m'aviez dit que cet entretien s'était passé il y a déjà "un petit moment". Encore une fois, il me paraît très probable que sa hiérarchie ne se soucie plus tellement de ses détails et qu'elle a plus important à penser.

Modifié par sirielle
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Membre, 34ans Posté(e)
fuuuulll Membre 27 messages
Forumeur balbutiant‚ 34ans‚
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Le 11/08/2023 à 09:56, sirielle a dit :

Ce que je voulais dire c'est que, si la rectification est fausse elle représente un tort par rapport au manque d'honnêteté, que la direction en ait conscience ou non, or l'hypocrisie (ou l'excès de zèle effectivement), peut transparaître dans l'attitude, se deviner plus ou moins. Et que si la rectification est juste elle reste assez appropriée comportementalement. C'est simplement une considération morale donc (pouvant influer sur l'amour-propre entre autres). Mais ça n'a pas tellement d'importance...

Dans mon message précédent je parle plutôt de la rectification, mais dans cette phrase en particulier je généralise.

Vouloir bien paraître est naturel dans une certaine mesure. C'est plutôt se ficher de l'image que l'on renvoie qui ne l'est pas vraiment.

Mais il ne faut pas surestimer son importance. Vous m'aviez dit que cet entretien s'était passé il y a déjà "un petit moment". Encore une fois, il me paraît très probable que sa hiérarchie ne se soucie plus tellement de ses détails et qu'elle a plus important à penser.

Une dernière chose.

Étant donné que ca n'est pas très courant qu'un employé avoue des antécédents assez conséquents comme dans ce cas précis, il a peur que la sécurité, voir sa hiérarchie ai cru qu'il a avoué par peur d'éventuelles preuves alors que lui l'a fait dans le but d'être un minimum crédible. Il savait que la sécurité n'avait pas de preuves mais simplement des soupçons. (Mise à part le vol où il a été interpellé)

Pensez vous que la sécurité et sa hiérarchie aient pu le croire assez naïf pour avoué par peur qu'ils aient énormément d'autres preuves sur lui ?

Ou qu'ils se soient simplement dit qu'il a avoué parce qu'il souhaitait montrer un minimum d'honnêteté envers eux?

Quelle serait l'hypothèse la plus probable ?

 

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 309 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
il y a une heure, fuuuulll a dit :

Une dernière chose.

Étant donné que ca n'est pas très courant qu'un employé avoue des antécédents assez conséquents comme dans ce cas précis, il a peur que la sécurité, voir sa hiérarchie ai cru qu'il a avoué par peur d'éventuelles preuves alors que lui l'a fait dans le but d'être un minimum crédible. Il savait que la sécurité n'avait pas de preuves mais simplement des soupçons. (Mise à part le vol où il a été interpellé)

Pensez vous que la sécurité et sa hiérarchie aient pu le croire assez naïf pour avoué par peur qu'ils aient énormément d'autres preuves sur lui ?

Ou qu'ils se soient simplement dit qu'il a avoué parce qu'il souhaitait montrer un minimum d'honnêteté envers eux?

Quelle serait l'hypothèse la plus probable ?

 

Probablement un peu des deux.

Il a avoué alors qu'il aurait pu ne pas le faire, sachant que vu que rien ne lui avait été reproché à ce sujet auparavant (ou en tout cas vous ne l'avez pas précisé), l'entreprise ne devait à priori pas avoir grand chose contre lui jusque là. Donc ça laisse supposer une certaine honnêteté de sa part, un mea culpa optionnel.

En même temps on peut aussi penser que de tels aveux peuvent servir son propre intérêt, entre autres en lui évitant d'être pris en flagrant délit de mensonge si l'entreprise lui avait caché certains éléments de preuve (sachant que c'est une stratégie connue en cours d'interrogatoire pour tester la bonne foi de l'interrogé), ou si l'entreprise en découvrait d'autres par la suite, ou même en contribuant à restreindre la méfiance à son encontre si elle se doutait fortement que ce n'était pas la première fois, sans en avoir de preuve certaine. Cela dit, ça n'empêche pas que certains n'avouent qu'en étant confrontés aux preuves dans de telles situations, ce qui n'est pas son cas semble-t-il, du moins pour une part du vol, et ce qui est plutôt en sa faveur pour l'entreprise.

 

 

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Membre, 34ans Posté(e)
fuuuulll Membre 27 messages
Forumeur balbutiant‚ 34ans‚
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il y a 14 minutes, sirielle a dit :

Probablement un peu des deux.

Il a avoué alors qu'il aurait pu ne pas le faire, sachant que vu que rien ne lui avait été reproché à ce sujet auparavant (ou en tout cas vous ne l'avez pas précisé), l'entreprise ne devait à priori pas avoir grand chose contre lui jusque là. Donc ça laisse supposer une certaine honnêteté de sa part, un mea culpa optionnel.

En même temps on peut aussi penser que de tels aveux peuvent servir son propre intérêt, entre autres en lui évitant d'être pris en flagrant délit de mensonge si l'entreprise lui avait caché certains éléments de preuve (sachant que c'est une stratégie connue en cours d'interrogatoire pour tester la bonne foi de l'interrogé), ou si l'entreprise en découvrait d'autres par la suite, ou même en contribuant à restreindre les soupçons à son encontre si elle se doutait fortement que ne n'était pas la première fois, sans en avoir de preuve certaine. Cela dit, ça n'empêche pas que certains n'avouent qu'en étant confrontés aux preuves dans de telles situations, ce qui n'est pas son cas semble-t-il, du moins pour une part du vol, et ce qui est plutôt en sa faveur pour l'entreprise.

 

 

En effet beaucoup de personnes lui ont dit qu'il n'aurait pas dû faire d'aveux, qu'il aurait dû demander mais ça n'est pas dans sa nature.

A la limite, qu'ont ait pû penser qu'il a pu croire que quelques preuves auraient pu lui être dissimuler ne le dérange pas. Se qui le dérange c'est qu'ont ai pensé qu'il ai eu la naïveté de croire que la sécurité avait dissimuler pour 200€ de preuves et que ça serait pour cela qu'il a évoqué ce montant... Hors il a évoqué ce montant car il a juste voulu être cohérent avec se qu'il pensait avoir pris.

 

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 309 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
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il y a 28 minutes, fuuuulll a dit :

En effet beaucoup de personnes lui ont dit qu'il n'aurait pas dû faire d'aveux, qu'il aurait dû demander mais ça n'est pas dans sa nature.

A la limite, qu'ont ait pû penser qu'il a pu croire que quelques preuves auraient pu lui être dissimuler ne le dérange pas. Se qui le dérange c'est qu'ont ai pensé qu'il ai eu la naïveté de croire que la sécurité avait dissimuler pour 200€ de preuves et que ça serait pour cela qu'il a évoqué ce montant... Hors il a évoqué ce montant car il a juste voulu être cohérent avec se qu'il pensait avoir pris.

 

S'ils n'ont pas de preuve indiquant que la rectification était fausse, elle peut rester vraisemblable. En effet, encore une fois, se tromper à la hausse de quelques dizaines d'euros lors d'un moment de stress, si le montant n'avait jamais été calculé auparavant, est possible. (D'autant plus que bien des gens sont peu calés en calcul mental, et que lors d'un vol on ne regarde pas forcément le prix du produit, ou pas forcément attentivement.)

Certes, s'ils n'ont pas de preuve du montant exact du préjudice, ils n'ont que la parole de l'employé pour l'évaluer, or la parole d'une personne dans une telle situation n'est pas une preuve indubitable. Mais d'après le récit de l'évènement, elle peut paraître relativement crédible, d'ailleurs s'il a été maintenu dans l'entreprise cela prouve une certaine confiance en lui de la part de sa hiérarchie, même si évidemment, elle ne peut être totale. 

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fuuuulll Membre 27 messages
Forumeur balbutiant‚ 34ans‚
Posté(e)
il y a 28 minutes, sirielle a dit :

S'ils n'ont pas de preuve indiquant que la rectification était fausse, elle peut rester vraisemblable. En effet, encore une fois, se tromper à la hausse de quelques dizaines d'euros lors d'un moment de stress, si le montant n'avait jamais été calculé auparavant, est possible. (D'autant plus que bien des gens sont peu calés en calcul mental, et que lors d'un vol on ne regarde pas forcément le prix du produit, ou pas forcément attentivement.)

Certes, s'ils n'ont pas de preuve du montant exact du préjudice, ils n'ont que la parole de l'employé pour l'évaluer, or la parole d'une personne dans une telle situation n'est pas une preuve indubitable. Mais d'après le récit de l'évènement, elle peut paraître relativement crédible, d'ailleurs s'il a été maintenu dans l'entreprise cela prouve une certaine confiance en lui de la part de sa hiérarchie, même si évidemment, elle ne peut être totale. 

Très bien mais se que je voulais dire c'est qu'il s'imagine que la sécurité ainsi qu'éventuellement sa hiérarchie ai pu croire qu'il a dit 200€ car il aurait eu la naïveté de croire que la sécurité avait en sa possession pour 200€ de preuves. 

Comme si ils auraient attendu qu'il vol pour autant avant de l'interpeller...

Pensez vous qu'ils aient pu penser cela? Ça paraît tiré par les cheveux mais il a cette pensée quelque fois 

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