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La femme est un homme comme les autres ?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 261 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 30 minutes, Globure a dit :

Je compte sur elles dans une notion que tu partages, celle de la complémentarité et donc en dehors de toute forme de domination; or le masculin domine encore.

Je lis ça comme on lit un texte biblique

L'homme domine la femme

Amen

Dans la hiérarchie du clergé, je serai d'ailleurs assez d'accord 

Mais encore faut il préciser en quoi "l'homme la dominerait" et d'ailleurs ce terme de domination laisse entendre ... la volonté de dominer et donc une soumission 

Je ne suis pas certain que le droit laisse entendre une quelconque domination ni une quelconque supériorité 

Peut être en matière sportive certaines performances seraient "supérieures" bien qu'un homme est aussi efficace et agile sur une poutre ou des barres parallèles qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Mais si le numéro 1 mondial de tennis mettait 6-0 6-0 à la numéro 1, je ne parlerai en aucun cas de domination 

Le vocabulaire est important et une inégalité de fait lorsqu'elle est transformée en domination laisse entendre qu'il y a une victime et un bourreau.

Oui, mais non.

Il s'agit toujours et encore du vocabulaire de l'homme déconstruit qui entend le bien et le mal divin comme le dominant du dominé, les bons et les méchants, les indiens et les cow boys.

Ça manque de précision, de vérité, de subtilité et de finesse 

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Membre, 144ans Posté(e)
#Nyx Membre 514 messages
Forumeur alchimiste ‚ 144ans‚
Posté(e)
il y a 40 minutes, Globure a dit :

Je compte sur elles dans une notion que tu partages, celle de la complémentarité et donc en dehors de toute forme de domination

Bon sang, MERCI ! :wub:

il y a 40 minutes, Globure a dit :

or le masculin domine encore.

Oui, et l'on se demande bien pourquoi.

Au quotidien, la seule "domination masculine" concrète que j'observe généralement est liée à la supériorité physique (force/puissance). Pour le reste, je cherche encore.

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Membre, 52ans Posté(e)
Globure Membre 5 870 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 14 minutes, zenalpha a dit :

Je lis ça comme on lit un texte biblique

L'homme domine la femme

Amen

Dans la hiérarchie du clergé, je serai d'ailleurs assez d'accord 

Mais encore faut il préciser en quoi "l'homme la dominerait" et d'ailleurs ce terme de domination laisse entendre ... la volonté de dominer et donc une soumission 

Je ne suis pas certain que le droit laisse entendre une quelconque domination ni une quelconque supériorité 

Peut être en matière sportive certaines performances seraient "supérieures" bien qu'un homme est aussi efficace et agile sur une poutre ou des barres parallèles qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Mais si le numéro 1 mondial de tennis mettait 6-0 6-0 à la numéro 1, je ne parlerai en aucun cas de domination 

Le vocabulaire est important et une inégalité de fait lorsqu'elle est transformée en domination laisse entendre qu'il y a une victime et un bourreau.

Oui, mais non.

Il s'agit toujours et encore du vocabulaire de l'homme déconstruit qui entend le bien et le mal divin comme le dominant du dominé, les bons et les méchants, les indiens et les cow boys.

Ça manque de précision, de vérité, de subtilité et de finesse 

Pas forcément de victime ou bourreau mais globalement les leaders sont majoritairement masculins.

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Membre, 49ans Posté(e)
Anachel Membre 362 messages
Forumeur accro‚ 49ans‚
Posté(e)
il y a 23 minutes, Globure a dit :

Pas forcément de victime ou bourreau mais globalement les leaders sont majoritairement masculins.

La principale différence psychologique entre les hommes et les femmes est que les premiers sont statistiquement plus intéressés par les choses quand les secondes le sont par les gens. Cela explique pour une bonne part la surreprésentation des hommes dans les métiers techniques et scientifiques et celle des femmes dans les métiers liés au "care", comme on dit dans la langue de Shakespeare.

Il faut ajouter d'autres disparités telles que la plus grande prise de risques chez les hommes, leur plus grande propension à tout sacrifier à leur carrière, etc.....nombreux sont les facteurs purement biologiques qui interviennent.

Personnellement ce qui me semble à interroger dans la surreprésentation masculine chez les leaders est moins une soi-disant iniquité structurelle que nos critères liés à au succès. Libre à vous de considérer qu'une personne, homme ou femme, travaillant 80 heures par semaine pour accéder à une haute rémunération et le statut allant avec soit quelqu'un qui ait réussi sa vie mais à mon sens cela tient plus du tragique et j'éprouve plus de pitié que d'envie envers ces gens-là.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 261 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 58 minutes, Globure a dit :

Pas forcément de victime ou bourreau mais globalement les leaders sont majoritairement masculins.

Je veux bien l'admettre même si beaucoup de choses ont changé.

Mais ce qui est marquant c'est qu'on souhaite comme critère de réussite en la matière un égalitarisme forcené aveugle plutôt qu'une maturation sur l'expression de nos complémentarités.

Faut il se réjouir ou se désoler des différences ?

Les femmes sont plus nombreuses à faire des études supérieures mais elles s'orientent davantage vers les filières littéraires, de sciences humaines et médicales et moins vers les filières scientifiques et les classes préparatoires

Depuis 1975, le delta du taux d'activité est passé de 30 points d'écart à 5 points

Mais en présence d'enfants, ce sont souvent les femmes qui réduisent leur activité professionnelle 

Les hommes encadrent plutôt en qualité d'ingénieurs et d'encadrement technique quand les femmes sont davantage dans la fonction publique et dans le médical. 42% des cadres sont des femmes

En fait....que veulent les femmes ? Et que veulent les hommes ?

Un quota de sage femmes masculin ? Un quota de femmes dans une équipe du PSG mixte ?

Les métiers restent sexués et les "inégalités" se voient dans certains domaines, sur la durée du travail et se voit d'autant plus au niveau les plus élevés 

Des postes qu'après tout, je ne souhaiterai en rien occuper personnellement 

C'est ma fibre féminine ou l'outrageuse domination exercée par la dictature du féminisme aveugle ?

Non, je sais ce que je veux

Et ma faiblesse est de penser que les femmes aussi savent ce qu'elles veulent.

Quoi que les néo féministes me semblent perdues, celles qui s'arrêtent à une certaine revanche issue de leurs éventuels échecs

Il est plus facile de cibler l'autre que de se remettre en cause

Nous avions même démarré par ça...

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  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
paulau Membre 1 849 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Théorie du genre, marxisme, Christianisme.
.
.

"Comment ne pas s’inquiéter, en ces temps où le manque de repères se fait sentir, de l’émergence d’une nouvelle idéologie qui s’insinue lentement depuis une quarantaine d’années dans les mentalités jusqu’à s’imposer aujourd’hui dans les manuels scolaires ? La «théorie du genre» (Gender en anglais) est fondée sur l’analyse marxiste de l’histoire selon laquelle la classe des puissants lutte continuellement contre la classe des faibles. Cette théorie transpose ces relations de lutte aux relations entre homme et femme : la société que nous connaissons rabaisserait la femme de façon injuste au profit de la toute puissance de l’homme. Quelle solution à cette injustice ? La pure et simple élimination des «rôles socialement construits» de l’homme et de la femme. Il n’existerait donc pas un homme naturel ni une femme naturelle et on ne pourrait parler de caractéristiques exclusives de chaque sexe, même dans la vie psychique. En réduisant à néant ce qui relève du féminin et du masculin, on supprime les différences et donc la soi-disant lutte qui en résulte. L’homme et la femme seraient donc en tous points identiques, exceptés quelques aspects physiques. Toutes les distinctions entre les sexes auxquelles nous sommes accoutumés ne seraient dues qu’à ce que notre culture paternaliste et misogyne nous aurait inculquées.

Tout cela pourrait sembler bien anodin et ne relever que d’un changement de vocabulaire qui n’intéresse que peu de monde. Mais les conséquences de l’application au réel de cette idéologie du Genre a des effet incalculables, non seulement au niveau social, mais aussi au niveau le plus simplement humain. Un simple effort de réflexion permet d’entrevoir à quel point notre identité naturelle d’homme ou de femme est déterminante dans tout acte, même le plus infime, de notre vie humaine et à quel point notre épanouissement personnel dépend de ce paramètre essentiel. L’idéologie du Gender voudrait nous faire accepter que nous sommes culturellement conditionnés et qu’il nous faudrait nous défaire de ces carcans que sont l’identité sexuelle, la famille, la société, la religion… Parler d’un retour à l’âge primitif serait en dessous de la réalité. Cette théorie, qui nie purement et simplement les fondements de la nature humaine, est profondément déshumanisante, à l’image et à un autre niveau des idéologies totalitaires qui, au XXème siècle, ont eu pour ambition de réformer la nature humaine et l’ont finalement menée à son autodestruction.

Un certain féminisme véhicule cette idéologie au nom de l’égalité des sexes. Le noble combat des femmes pour trouver et assumer leur juste place dans notre société s’en trouve en réalité discrédité. Abolir la hiérarchie des sexes ne peut signifier abolir les différences qui sont inscrites en chacun de nous, qui nous personnalisent, nous responsabilisent vis-à-vis des autres, font de nous des hommes et des femmes accomplis, capables d’être, chacun à sa place dans une égale dignité, témoins du don de soi.

Prenons garde de ne pas renouveler les erreurs passées en se détournant du cœur des problèmes de l’humanité, en adoptant la solution de facilité de changer l’homme lui-même. « Dieu créa l’homme à son image, homme et femme il les créa », lisons-nous dans la Genèse (1, 27). L’image de Dieu, c’est bien l’homme et la femme, tous deux se complétant pour former ensemble un seul corps dans le don total d’eux-mêmes. Sans différence, pas d’altérité ; sans altérité, pas de don ; sans don, pas d’amour véritable. Les mots du tentateur au jardin d’Eden sont encore bien séduisants : «Vous serez comme des dieux» (Gn 3, 5). Soyons vigilants à préserver la création que Dieu nous a confiée pour notre bonheur."

Source : 2011, l' évêque de Luçon.

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Invité Éphron
Invités, Posté(e)
Invité Éphron
Invité Éphron Invités 0 message
Posté(e)

La recherche à l’encontre des idées reçues

La représentation des humains du passé se fait par deux biais. Le premier est en lien direct avec les effets du temps et les conséquences de la recherche archéologique. En partant du lieu de vie des humains préhistoriques, de nombreux filtres aboutissent au site que nous fouillons. Il est ainsi difficile de reconstituer le trajet inverse, depuis le gisement jusqu’à la scène de vie de nos ancêtres. Un gisement est un reflet très partiel du passé. Il ne contient que ce que les humains d’alors y ont laissé et qui a survécu aux effets délétères de la fossilisation. Il s’agit de fouiller dans les déchets abandonnés par nos ancêtres pour tenter au final de reconstituer les gestes qui ont constitué ces amoncellements. Le second biais relève de la distinction entre une déduction scientifique et une interprétation logique. Il faut en effet utiliser les informations venues des fouilles, contextualisées grâce à l’ensemble des connaissances issues des études scientifiques pour reconstituer des événements. Pourtant, au-delà des données archéologiques, qui sont par essence lacunaires, il est risqué de dépasser le raisonnement et la démonstration scientifiques pour opter pour le mal nommé « bon sens ». Une démarche scientifique consiste à baser les interprétations sur les données disponibles, quitte à évoquer une part d’incertitude. Souvent, les chercheurs dépassent ce cadre strict et se lancent dans la portion de supposition qui semble évidente et qui pourtant reflète les idées préconçues. Dans le domaine de la recherche, les hypothèses doivent pouvoir être testées, c’est même un critère pour qu’une théorie porte ce nom. Utiliser des données d’autres domaines, de périodes de temps différentes ou encore se baser sur son ressenti peu mener à proposer des histoires discutables.

Prenons l’exemple de l’étude de la place de la femme à la préhistoire. La vision a longtemps été biaisée par le cadre culturel des préhistoriens. Européens, le plus souvent masculins, ils attribuaient aux femmes le rôle de cueilleuses, génitrices, expertes dans la gestion de l’intérieur (de la grotte), etc. D’abord supposée cantonnée aux tâches domestiques, la femme préhistorique est depuis peu au centre de l’intérêt des scientifiques comme des œuvres de vulgarisation. Cette question est délicate à traiter, et risquée car elle fait écho à une thématique contemporaine qui occupe une place importante dans l’espace public. Elle a eu droit en 2021 à son docu-fiction et à plusieurs ouvrages. Que ressort-il de ces productions ? Que les femmes pouvaient tout à fait chasser ou faire de l’art. Nous le savions déjà. Au fond, il existe bien quelques données archéologiques qui permettent de discuter de la répartition des tâches mais elles sont exceptionnelles, et il n’est pas judicieux en sciences d’établir des règles à partir d’un seul exemple. L’utilisation importante des références ethnographiques sur les peuples de chasseurs-cueilleurs est un autre problème. En effet, notre vision de leurs modes de vie passe par un prisme et de nombreux résultats obtenus dans la seconde moitié du XXe siècle sont aujourd’hui révisés. Il n’y a par ailleurs aucune certitude que les observations sur ces peuples récents puissent s’appliquer à ceux de la préhistoire, qui ont connu des conditions de vie bien différentes et qui évoluaient dans des cadres culturels totalement distincts de ceux des populations récentes. La vraie conclusion sur le sujet est qu’il faut rester humble et distinguer ce qui est de la donnée scientifique et de la déduction robuste, de ce qui relève de l’interprétation un peu plus osée, voire de la supposition gratuite. Les espèces humaines qui nous ont précédés, mais aussi les différentes populations qui les composaient, avaient probablement des modes de vie, des habitudes, des cultures très variés. Les femmes participaient vraisemblablement à toutes les activités mais nul ne peut aujourd’hui avec certitude affirmer en connaître le détail.

Introduction à Brève histoire des origines de l'humanité d'Antoine Balzeau, paléoanthropologue, chercheur au CNRS et au Muséum national d'Histoire naturelle

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  • 1 mois après...
Membre, Posté(e)
paulau Membre 1 849 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

C' est quoi la théorie du GENDER ?
C' est une théorie qui nous dit : " Vous n’êtes peut-être pas du sexe que vous croyez ". Plus simplement si on est un homme on peut dire que cette théorie nous " casse les burnes ".

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