Vivre moins vieux à la campagne!

Le 22/04/2023 à 09:00, new caravage a dit :

Les cancers dus aux pesticides ça doit jouer!

              

d'in autre coté, ils ont refilés le cancer à des milliers d'hommes, femmes, enfants sous le fallacieux pretexte de " faut ben qu'on vive" et bien...même pas!

Le 22/04/2023 à 09:00, new caravage a dit :

Les cancers dus aux pesticides ça doit jouer!

              

Non, les habitants de la campagne et les agriculteurs ont globalement moins de cancers que les urbains (sauf prostate !). Certains attribuent à une vie avec moins de tabac, peut être un air moins pollué par les voitures... mais ce n'est qu'une hypothèse.

je ne crois pas que ce soit à cause des pesticides, plutôt à cause du manque de médecins et d'hôpitaux proches

à Paris, pour les spécialistes, c'est déjà un problème. Ils sont tous dans le 8, 15, 16, 14... ceux avec qui ont peut prendre rendez-vous avant 3/4 mois, et c'est avec dépassement d'honoraires...

Quand on a pas de médecins à proximité, c'est évident qu'on meurt plus vite

par contre c'est sûr que les trucs pulvérisés sur les champs, ça aide pas

mais bon, nous on a les médecins, mais aussi les particules fines, y compris dans le métro

Il y a 13 heures, guernica a dit :

je ne crois pas que ce soit à cause des pesticides, plutôt à cause du manque de médecins et d'hôpitaux proches

à Paris, pour les spécialistes, c'est déjà un problème. Ils sont tous dans le 8, 15, 16, 14... ceux avec qui ont peut prendre rendez-vous avant 3/4 mois, et c'est avec dépassement d'honoraires...

Quand on a pas de médecins à proximité, c'est évident qu'on meurt plus vite

par contre c'est sûr que les trucs pulvérisés sur les champs, ça aide pas

mais bon, nous on a les médecins, mais aussi les particules fines, y compris dans le métro

Les principaux contributeurs aux décès prématurés sont : le tabac, l'alcool, le manque d'inactivité physique, la mauvaise alimentation, les accidents (transports, domestiques, industriels), ... d'autres causes existent mais plus marginales : drogues, pollution atmosphériques, manque de soins ...

Le 22/04/2023 à 08:19, SpookyTheFirst a dit :

Je vis depuis 25 ans dans un chalet en montagne, pour moi les grandes villes et Paris en particulier c’est une définition de l’enfer.
J’écris ces mots face à une foret de sapin et une montagne enneigée, je suis prêt à mourir plus jeune pour ca…

Tu es où? Je t'envie! Moi je suis dans un bel endroit ensoleillé et verdoyant mais là ça fait 10 jours qu'il y fait entre 32 et 38 degrés et je n'en peux plus!!!

Le 23/04/2023 à 07:05, Gepetto a dit :

Tes pas c'est du lèche trottoir vitrine avec , et tu peux passer trois heures à les faire , ça a rien a voir avec ceux de la campagne quand tu vas marcher une à deux heures  sur des chemins dénivelés 

En revanche en ville, tu t'en prends des virus dans les magasins bondés, dans les transports en commun et tu en  reviens les poumons bien pollués.

Il y a 9 heures, querida13 a dit :

 

En revanche en ville, tu t'en prends des virus dans les magasins bondés, dans les transports en commun et tu en  reviens les poumons bien pollués.

Tout n'est pas mauvais en ville , il suffit de ne pas si attarder et si les risques sont plus grand  , vivre cloisonné n'est pas la solution non plus .

Il y a un facteur qui n'est pas pris en compte : les populations respectives de vieux à la ville et à la campagne. Les vieux encore en pleine santé peuvent rester en ville et suivre son rythme. Mais dès qu'il y a un fléchissement de tonus, ils préfèrent aller en province où c'est plus calme. Donc en faisant ce genre de statistique sans tenir compte de la sélection entre les deux populations on peut faire des affirmations trompeuses.

Ce n'est pas la vie en ville qui est un gage de vieillesse mais c'est un mode de vie "réservé" aux vieux les plus dynamiques. Faut pas oublier non plus qu'il y a aussi des vieux très robustes à la campagne !

C 'est pour cela que les jeunes désertent "nos" campagnes  !  Jean FERRAT  le chantait

Ils quittent un a un le pays , pour s'en aller gagner leurs vies 

Loin de la terre ou ils sont nés .............

J'ai passé des étés a la cambrouse , avec de la famille , garder les vaches , les traire , etc    ça va 1 mois  

Il y a 12 heures, querida13 a dit :

Tu es où? Je t'envie! Moi je suis dans un bel endroit ensoleillé et verdoyant mais là ça fait 10 jours qu'il y fait entre 32 et 38 degrés et je n'en peux plus!!!

Je vis dans les préalpes fribourgeoises, dans une petite station de ski de moyenne montagne (1250m). C’était vraiment un projet de vie que l’on avait avec ma femme. Ayant vécu ma jeunesse dans le 92 (Suresnes), je suis devenu allergique aux villes!

Le 22/04/2023 à 08:33, Phylou a dit :

Chacun ses gouts.

Perso je suis ville a la presque campagne ... avec petons du temps où ils étaient bien braves avec moi  je prenais la rivière ou les canaux en quasiment centre ville et à  partir de 2 kms de hallage c'était la cambrousse ! Aujourd'hui que je sois en ville où a la campagne avec mes 87 balais le périmètre de ballade se rétrécit ... et finalement mon quartier m'offre des jardins, des petits parcs et en même temps j'ai la baguette de pain  à 500 mètres ... alors chui bien là où je suis !

Il y a 23 heures, G2LLOQ a dit :

C 'est pour cela que les jeunes désertent "nos" campagnes  !  Jean FERRAT  le chantait

Non, les jeunes quittaient les campagnes en raison de la révolution agricole : le machinisme a supprimé les bras ! et donc pour gagner sa vie il fallait aller travailler dans les usines placées près de villes !

il y a 2 minutes, Répy a dit :

Non, les jeunes quittaient les campagnes en raison de la révolution agricole : le machinisme a supprimé les bras ! et donc pour gagner sa vie il fallait aller travailler dans les usines placées près de villes !

A une époque ou je bossais dans l'industrie j'ai connu des personnes qui cumulaient un emploi a l'usine et un job dans une petite exploitation agricole , ça date un peu , ils y trouvaient leurs comptes  !   

il y a 1 minute, G2LLOQ a dit :

A une époque ou je bossais dans l'industrie j'ai connu des personnes qui cumulaient un emploi a l'usine et un job dans une petite exploitation agricole , ça date un peu , ils y trouvaient leurs comptes  !   

Oui moi aussi j'ai connu ça entre 1960 et 1970.

Mais quand cette génération à double emploi a pris sa retraite, la concentration agricole s'est accélérée. Le machinisme et la spécialisation ont poussé à la désertification des campagnes. En effet quand une partie des agriculteurs disparaît, d'autres métiers disparaissent : le forgeron de village est remplacé par un atelier de machines à l'échelle du canton, des écoles ferment, le petit commerce local diminue et finit par disparaître...

il y a 3 minutes, Répy a dit :

Oui moi aussi j'ai connu ça entre 1960 et 1970.

Mais quand cette génération à double emploi a pris sa retraite, la concentration agricole s'est accélérée. Le machinisme et la spécialisation ont poussé à la désertification des campagnes. En effet quand une partie des agriculteurs disparaît, d'autres métiers disparaissent : le forgeron de village est remplacé par un atelier de machines à l'échelle du canton, des écoles ferment, le petit commerce local diminue et finit par disparaître...

Oui c'est bien cette époque 60/70  je me souvient d'un bourrelier  !  qui se déplaçait pour prendre les mesures sur les chevaux  !   une autre époque   ..............

Le 19/02/2024 à 19:42, guernica a dit :

je ne crois pas que ce soit à cause des pesticides, plutôt à cause du manque de médecins et d'hôpitaux proches

à Paris, pour les spécialistes, c'est déjà un problème. Ils sont tous dans le 8, 15, 16, 14... ceux avec qui ont peut prendre rendez-vous avant 3/4 mois, et c'est avec dépassement d'honoraires...

Quand on a pas de médecins à proximité, c'est évident qu'on meurt plus vite

par contre c'est sûr que les trucs pulvérisés sur les champs, ça aide pas

mais bon, nous on a les médecins, mais aussi les particules fines, y compris dans le métro

Je pense que cette explication est la bonne ou tout au moins un des éléments d'explication parmi d'autres.

Le 06/08/2024 à 06:28, Gepetto a dit :

Tout n'est pas mauvais en ville , il suffit de ne pas si attarder et si les risques sont plus grand  , vivre cloisonné n'est pas la solution non plus .

Bof au bout d'un moment on a essayé  toutes les tentations de la ville et on finit par ne plus y revenir. En ce moment, les centres-villes se ferment à la circulation, les parkings sont chers. Pas moyen de sympathiser, les gens ont tous le nez dans leur portable. Que les centristes restent bien entre eux: moi, je n'y vais plus! En revanche qu'ils se disent bien aussi que j'y dépense zéro euro.

Le 06/08/2024 à 08:58, Répy a dit :

Il y a un facteur qui n'est pas pris en compte : les populations respectives de vieux à la ville et à la campagne. Les vieux encore en pleine santé peuvent rester en ville et suivre son rythme. Mais dès qu'il y a un fléchissement de tonus, ils préfèrent aller en province où c'est plus calme. Donc en faisant ce genre de statistique sans tenir compte de la sélection entre les deux populations on peut faire des affirmations trompeuses.

Ce n'est pas la vie en ville qui est un gage de vieillesse mais c'est un mode de vie "réservé" aux vieux les plus dynamiques. Faut pas oublier non plus qu'il y a aussi des vieux très robustes à la campagne !

J'ai vécu dans ces deux endroits, il n'y a pas photo: pas d'embouteillage à la campagne, un air plus sain, des arbres ici, (des insectes piqueurs aussi, mais  bon, on ne peut pas tout avoir, mon gazon, quand le soleil ne l'a pas grillé, n'est pas synthétique mais rempli de fleurs...) du calme, des voisins discrets, de la place pour le minet, des cigales, bien moins de béton...

Il y a 23 heures, querida13 a dit :

J'ai vécu dans ces deux endroits, il n'y a pas photo: pas d'embouteillage à la campagne, un air plus sain, des arbres ici, (des insectes piqueurs aussi, mais  bon, on ne peut pas tout avoir, mon gazon, quand le soleil ne l'a pas grillé, n'est pas synthétique mais rempli de fleurs...) du calme, des voisins discrets, de la place pour le minet, des cigales, bien moins de béton...

Tout ça quérida parce que sans doute vous pouvez encore conduire et vous rendre avec autonomie là où vous avez  besoin ! Mais quand le neurone fonctionne encore, que c'est la mobilité qui se réduit sérieusement au fur et a mesure que l'âge avance il est des services mis a disposition des personnes dites âgées qui existent rarement a la campagne (la vraie les hameaux et en Bretagne par exemple c'est assez nombreux) : par exemple un Monop qui livre gratos, un taxi a des prix raisonnables quand la ville est moyenne comme la mienne et que vous ne dérangez personne pour aller chez un cardio par exemple trop éloigné pour le faire a pinces ... votre médecin référent qui vient a domicile, la bibliothèque a proximité, la Fnac itou et le cinéma , le dépanneur d'ordi itou etc etc etc ...

j'ai gouté de la campagne les enfants jeunes toujours la bagnole pour le sport, la musique, les compètes etc ..... ensuite du bord de mer où la population hormi l'été est située entre 60 et 100 ans ... ça fout le bourdon ... tant que j'ai pu m'occuper moi-même de mon jardin ça allait pour le reste c'était 20 bornes minimum ... donc avant que ça ne se gâte je suis partie en ville retour quasi aux sources et aucun regrets !

Préférence bien portante et jeune ... le vert mais aujourdhui je fuies pour mon quotidien la ville où je suis me permet une certaine autonomie ....

Comme dit le proverbe on fait son lit comme on se couche et chacun fait comme il peut selon ses moyens certes ... j'ai des amies de mon âge qui conduisent toujours (périmètres réduits) dans leur gros bourgs et qui pour rien au monde ne quitteraient  leur le pré carré mais s'ennuient ... Sautez le pas ne fut pas facile mais aucun regret ! La campagne ou le petit bord de mer à deux ça va mais solo depuis longtemps c'est déprime assurée : mon quartier c'est un village !