Aller au contenu

Émission La grande Librairie : topic hebdomadaire

Noter ce sujet


Crève

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Simon johannin a fait résonner de nombreux mots en moi. Il sera le prochain auteur que je vais découvrir, j'ai hâte d'entrer dans son univers. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 34ans Posté(e)
incortom Membre 22 messages
Forumeur balbutiant‚ 34ans‚
Posté(e)

Une belle émission qui m'a fait penser à J. Cocteau, B. Marley, Hugo ou encore Jain. Comme dirait A. de Saint-Exupéry: "ce n'est qu'avec le coeur qu'on voit bien". Par rapport aux auteurs, j'ai notamment pensé à A. de Musset, Pasolini (qui était aussi un réalisateur italien) ou Khalil Gibran. Et que dire des films? J'ai surtout pensé à "Orphée" ou à "la Belle Et la Bête" lorsque N. Marie a parlé. Niveau littérature, j'ai pensé au Prophète, aux Misérables ou au Petit Prince. Niveau musique, j'ai pensé à Jain, B. Marley, ou à D. Balavoine. N'oublions pas que dans son dernier  album, Balavoine se pose déja la question de comment ressusciter l'amour ou "aimer mieux" avec son titre "Sauver l'Amour". Durant l'émission, une citation de N. Marie m'a fait pensé à sa célèbre chanson "Je Ne Suis Pas Un Héros". Et vous, comment "sauveriez vous l'amour?"

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, incortom a dit :

Une belle émission qui m'a fait penser à J. Cocteau, B. Marley, Hugo ou encore Jain. Comme dirait A. de Saint-Exupéry: "ce n'est qu'avec le coeur qu'on voit bien". Par rapport aux auteurs, j'ai notamment pensé à A. de Musset, Pasolini (qui était aussi un réalisateur italien) ou Khalil Gibran. Et que dire des films? J'ai surtout pensé à "Orphée" ou à "la Belle Et la Bête" lorsque N. Marie a parlé. Niveau littérature, j'ai pensé au Prophète, aux Misérables ou au Petit Prince. Niveau musique, j'ai pensé à Jain, B. Marley, ou à D. Balavoine. N'oublions pas que dans son dernier  album, Balavoine se pose déja la question de comment ressusciter l'amour ou "aimer mieux" avec son titre "Sauver l'Amour". Durant l'émission, une citation de N. Marie m'a fait pensé à sa célèbre chanson "Je Ne Suis Pas Un Héros". Et vous, comment "sauveriez vous l'amour?"

En laissant l'autre partir avant de tout saccager.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
Beebee Membre 6 235 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Axo lotl a dit :

Simon johannin a fait résonner de nombreux mots en moi. Il sera le prochain auteur que je vais découvrir, j'ai hâte d'entrer dans son univers. 

Je l'ai trouvé limpide, humble, beau (bah oui quoi!) ; comme tu dis : à découvrir.

Mention spéciale au rire d'Abnousse Shalmani et à son superbe texte final sur la littérature.

Modifié par Beebee
  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Je reste aussi dans l'émotion de ces deux femmes Golshifteh Farahani et Abnousse Shalmani. Elles m'évoquent le courage, la force, la vie, le respect.

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
Beebee Membre 6 235 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Axo lotl a dit :

Une émission qui a fait du bien.

Une émission qui fait du bien tout court. J'ai hâte d'entendre Delphine Horvilleur et Dominique Eddé dialoguer la semaine prochaine :clapping:.

Modifié par Beebee
  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

LA RENCONTRE - Comment maintenir la possibilité du dialogue ?

Dans Comment ça va pas ? (Grasset) Delphine Horvilleur s’interroge sur les conséquences collectives du massacre perpétré par le Hamas en Israël le 7 octobre dernier. Dans un climat où culminent violences, divisions et incertitudes, comment ne pas se laisser déshumaniser par la haine ?

Dominique Eddé est née au Liban et toute son oeuvre est imprégnée par le Moyen-Orient. Dans une magnifique tribune écrite pour le journal « Le Monde » et datée du 31 octobre, elle nous invitait à réunir nos forces pour empêcher que « la barbarie ne triomphe à nos portes. » Son nouveau roman, Le palais Mawal (Albin Michel) paraitra le 20 mars. L’histoire d’une famille divisée dans un Liban crépusculaire. Un texte poignant, lucide et humaniste.

LE THÈME - Les livres de mon père

Après le succès de son premier roman Fugitive parce que reine où elle dressait le portrait de sa mère, Violaine Huisman convoque cette fois la figure du père dans Les monuments de Paris (Gallimard). À travers l’histoire de cet homme haut en couleurs, à la fois philosophe et businessman, mais aussi de celle de son grand-père, ardent défenseur des Beaux Arts et artisan d’une politique culturelle nationale, c’est un pan entier de notre histoire commune qu’elle exhume…

…à l’instar de Rachida Brakni ! Dans Kaddour (Stock), son premier roman, elle raconte la vie de de son père, travailleur immigré, tiraillé entre son Algérie natale et son pays d’adoption, la France, et décédé durant la crise Covid. Au gré des souvenirs et des silences, elle restitue le destin d’une génération d’hommes et de femmes qui s’est sacrifiée pour offrir à ses enfants un avenir meilleur. Une génération broyée mais digne. Une génération d’invisibles.

…Autant de sujets qui entrent en écho avec le travail d’Annie Ernaux dont Rachida Brakni est d’ailleurs une admiratrice. Cette semaine, le comédien Thibault de Montalembert s’est rendu au Lycée Carnot dans le 17ème arrondissement. Il a fait lire à des élèves de seconde, inscrits à notre concours de lecture à voix haute, un extrait de La place (Gallimard) d’Annie Ernaux.

LE REPORTAGE - Dans l’oeil de Christine Angot

Bien que l’oeuvre de Christine Angot ait déjà fait l’objet de plusieurs adaptations au cinéma (Un amour impossible de Catherine Corsini, Pourquoi (pas) le Brésil de Laetitia Masson…) c’est la première fois que la romancière s’empare de la caméra. Dans Une famille, en salle le 20 mars, elle confronte notamment celles et ceux qui par leur silence, se sont parfois rendus complices de l’inceste dont elle a été victime à partir de ses treize ans.

https://www.leslibraires.fr/dossiers/la-grande-librairie-mercredi-13-mars-2024-delphine-horvilleur-dominique-edde-rachida-brakni-violaine-huisman-christine-angot/

  • Like 1
  • Waouh 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 50ans Posté(e)
Elisa* Membre 15 049 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
Posté(e)
Le 07/03/2024 à 07:47, Beebee a dit :

Une émission qui fait du bien tout court. J'ai hâte d'entendre Delphine Horvilleur et Dominique Eddé dialoguer la semaine prochaine :clapping:.

J’ai toujours envie de l’écouter Delphine Horvilleur elle véhicule plusieurs trucs assez formidables comme la douceur, bienveillance, la tolérance et en même temps la révolte, combattivité, la lutte. 

  • Like 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
Beebee Membre 6 235 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Elisa* a dit :

J’ai toujours envie de l’écouter Delphine Horvilleur elle véhicule plusieurs trucs assez formidables comme la douceur, bienveillance, la tolérance et en même temps la révolte, combattivité, la lutte. 

Et puis quelque chose d'obligatoirement universelle parce moi qui ne suis pas juive, ni de religion, ni de culture, qui ne suis même pas croyante, je me sens concernée par beaucoup de  ses discours.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
Beebee Membre 6 235 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)

Emission du 13/03 : l'émotion n'est pas venue d'où je pensais....

La rencontre Horvilleur / Edée a très vite viré de "Comment maintenir la possibilité d'un dialogue" à "Un dialogue impossible?", l'une en appelant à l'émotion, l'autre à l'Histoire. J'ai eu l'impression qu'elles ne se comprenaient pas, non pas parce que juive et palestinienne, mais parce qu'elles n'avaient pas la même grille de lecture  : Horvilleur dans l'Universalisme, Edée dans l'opposition des traumatismes. :(

Au final, c'est le témoignage de Christine Angot qui a été déchirant.... Elle est très adulte, et non, elle n'est pas passée à "autre chose". Mais comme Neige Sinno l'explique dans son livre  : la société voudrait parfois qu'une victime de l'inceste guérisse au bout d'un moment, allez hop, on n'en parle plus. Mais non, ce n'est pas aussi simple.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, Beebee a dit :

Emission du 13/03 : l'émotion n'est pas venue d'où je pensais....

La rencontre Horvilleur / Edée a très vite viré de "Comment maintenir la possibilité d'un dialogue" à "Un dialogue impossible?", l'une en appelant à l'émotion, l'autre à l'Histoire. J'ai eu l'impression qu'elles ne se comprenaient pas, non pas parce que juive et palestinienne, mais parce qu'elles n'avaient pas la même grille de lecture  : Horvilleur dans l'Universalisme, Edée dans l'opposition des traumatismes. :(

Au final, c'est le témoignage de Christine Angot qui a été déchirant.... Elle est très adulte, et non, elle n'est pas passée à "autre chose". Mais comme Neige Sinno l'explique dans son livre  : la société voudrait parfois qu'une victime de l'inceste guérisse au bout d'un moment, allez hop, on n'en parle plus. Mais non, ce n'est pas aussi simple.

J avoue avoir abandonné très rapidement. J'aime cette émission pour le côté partage, échange sur des romans....Là j appréhendais, un sujet d'actualité si terrifiant, si clivant. Et lorsque j ai vu le format, un tête à tête. La posture tendue de ces deux femmes et très vite, l'opposition, la défense. J avais pas envie d'assister à ça hier soir. Je ressentais trop de colère, de tristesse en les écoutant.

Je regrette par contre d'avoir raté l'échange avec mme Angot.

 

 

Modifié par Axo lotl
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
Beebee Membre 6 235 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
il y a 20 minutes, Axo lotl a dit :

Je ressentais trop de colère, de tristesse en les écoutant.

Tout à fait. Ça me "rassure", je ne suis pas la seule à avoir ressenti  ça.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 073 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Il émane de cette femme (Christine Angot) une force incroyable. Elle a cette roche dure en elle, multi fracturée mais qui tient. Sa sensibilité, ce serait comme de l'eau qui coulerait dans les fissures, qui trouverait son chemin, s'échapperait. Cette eau c'est cette peine dont elle parle, il faut qu'elle s'échappe, il le faut, et souvent, oui, tous les jours, sinon tout explose et il faut encore et encore réparer, recommencer à tisser le cycle infernal des souvenirs, questions, attente, angoisse, abandon, détresse... refaire le puzzle, encore, pour que chaque chose soit à sa place et garantisse quelques jours de 

vie. juste de vie.

  • Like 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 119 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Beebee a dit :

Emission du 13/03 : l'émotion n'est pas venue d'où je pensais....

La rencontre Horvilleur / Edée a très vite viré de "Comment maintenir la possibilité d'un dialogue" à "Un dialogue impossible?", l'une en appelant à l'émotion, l'autre à l'Histoire. J'ai eu l'impression qu'elles ne se comprenaient pas, non pas parce que juive et palestinienne, mais parce qu'elles n'avaient pas la même grille de lecture  : Horvilleur dans l'Universalisme, Edée dans l'opposition des traumatismes. :(

Au final, c'est le témoignage de Christine Angot qui a été déchirant.... Elle est très adulte, et non, elle n'est pas passée à "autre chose". Mais comme Neige Sinno l'explique dans son livre  : la société voudrait parfois qu'une victime de l'inceste guérisse au bout d'un moment, allez hop, on n'en parle plus. Mais non, ce n'est pas aussi simple.

Rectifications: Dominique Eddé, libanaise (et non palestinienne).

Sinon, j'ai assisté à la rencontre tendue entre ces deux femmes de caractère. Ouverture à l'Autre purement théorique et illusoire.

Bol d'air avec le visage plus épanoui de Rachida Brakni.

Par chance, j'ai échappé à Christine Angot.

 

Modifié par tison2feu
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
Beebee Membre 6 235 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)

 

Son interview ce matin, sur France Inter :

 

 

Modifié par Beebee
  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Ce mercredi 20 mars, Leçons de sagesse dans La Grande Librairie avec Jean-Paul Dubois et Lydie Salvayre et Gaëlle Josse, un philosophe et un poète. Et si la littérature nous offrait des chemins ? 

L'origine des larmes
Jean-paul Dubois

Paul a commis l'irréparable : il a tué son père. Seulement voilà : quand il s'est décidé à passer à l'acte, Thomas Lanski était déjà mort... de mort naturelle. Il ne faudra rien de moins qu'une obligation de soins pendant un an pour démêler les circonstances qui ont conduit Paul à ce parricide dont il n'est pas vraiment l'auteur.

L'Origine des larmes est le récit que Paul confie à son psychiatre : l'histoire d'un homme blessé, qui voue une haine obsessionnelle à son géniteur coupable à ses yeux d'avoir fait souffrir sa femme et son fils tout au long de leur vie. L'apprentissage de la vengeance, en quelque sorte.
 

Depuis toujours nous aimons les dimanches
Lydie Salvayre

« Depuis toujours nous aimons les dimanches.
Depuis toujours nous aimons nous réveiller sans l'horrible sonnerie du matin qui fait chuter nos rêves et les ampute à vif.
Depuis toujours nous aimons lanterner, buller, extravaguer dans un parfait insouci du temps.
Depuis toujours nous aimons faire niente,
ou juste ce qui nous plaît, comme il nous plaît et quand cela nous plaît. »

En réponse aux bien-pensants et aux apologistes exaltés de la valeur travail, Lydie Salvayre invite avec verve et tendresse à s'affranchir de la méchanceté des corvées et des peines. Une défense joyeuse de l'art de paresser qui possède entre autres vertus celle de nous ouvrir à cette chose merveilleuse autant que redoutable qu'est la pensée.

 

Le Livre de l'amour infini : vie d'Appolonios, homme et dieu
Maxime Rovere

Le Livre de l'amour infini raconte la vie d'Apollonios de Tyane, philosophe grec du Ier siècle apr. J.-C. qui, guidé par une intense soif de sagesse, a voyagé jusqu'en Inde et en Afrique noire. De retour à Rome après ses échanges avec les Perses, les bouddhistes, les Nubiens et tant d'autres, il a multiplié les enseignements et les guérisons au point d'être considéré par les oracles et par les peuples comme un homme divin. En révélant son histoire, Damis, son plus fidèle disciple, décrit aussi son propre cheminement. Une épreuve après l'autre, il perçoit que tout dans l'existence ne se joue pas dans les termes des hommes ; que le Soleil, la Lune, les étoiles, la Terre, ne sont pas les éléments inanimés d'un décor pour les drames des humains, ni des ressources à exploiter pour leur confort ; qu'ils requièrent de chacun quelque chose, dont chacun seul a le secret, mais que chacun a oublié - pour le péril de tous. Leurs aventures, riches en rebondissements, sont les sources d'une sagesse en perpétuel mouvement. Ce Livre de l'amour infini, qui donne à voir l'extraordinaire portée des spiritualités anciennes et réhabilite l'un de ses maîtres injustement oublié, est le roman vrai de l'Antiquité.

 

À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ?
Gaëlle Josse

"Quelques éclats demeurent au milieu des heures profondes, en veille. Parfois une silhouette immobile se détache sur le rectangle éclairé. À quoi songent-ils, tous ceux que le sommeil fuit ? À quelle part de leur histoire, de leur mémoire, à quels absents parlent-ils en silence ? C’est l’heure des aveux, des regrets, des impatiences, des souvenirs, de l’attente. Ce sont les heures où le cœur tremble, où les corps se souviennent, peau à peau avec la nuit. On ne triche plus. Ce sont les heures sentinelles de nos histoires, de nos petites victoires, de nos défaites. Que racontent ces silhouettes silencieuses à la grande nuit bleue ?" On rencontrera ici des femmes, des hommes, des couples, des enfants, portraits intenses de vies ordinaires, tous reflets de notre humanité et de nos vacillements. À travers ces microfictions, Gaëlle Josse poursuit cette écoute ultrasensible de nos vies qu'elle nous offre de livre en livre, au plus juste des émotions qui les traversent.

 

Le Louvre, espace de l'alphabet à venir
Adonis

Une promenade au Louvre comme un rêve éveillé aux portes de l'Europe et de l'Asie par l'un des plus grands poètes arabes vivants.
Considéré comme " l'homme qui a renouvelé la poésie arabe " (The New Yorker), Adonis est un des grands modernisateurs de la langue arabe et de la poésie dans son ensemble. Il entretient avec le concept même de musée une relation ambiguë, tant il cherche à porter l'art vers le futur. Pour la première fois, il consacre une oeuvre intégralement à l'un d'entre eux :
Le Louvre, espace de l'alphabet à venir, poème en sept tableaux, publié ici dans une édition bilingue.

Cheminant dans le département des antiquités orientales du Louvre, Adonis associe les oeuvres à ses propres connaissances et à son imagination pour offrir dans ce texte une extraordinaire plongée en Mésopotamie, au coeur des cités légendaires de Babylone ou de Palmyre.

Le poète y donne voix aux mythes, Gilgamesh et Enkidu, et fait revenir au présent les figures historiques d'Alexandre le Grand et de Nefertiti. Son regard ample, profond, relie en permanence le passé le plus ancien avec notre présent - qui est aussi celui de l'oeuvre d'art - donnant naissance à autant de visions.

 

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 34ans Posté(e)
incortom Membre 22 messages
Forumeur balbutiant‚ 34ans‚
Posté(e)

Une belle émission où l'on ressort plus sage (ou pas) car ce soir avec Adonis, M. Rovère ou L. Salvayre qui nous a posés la question de savoir comment être plus sages. Niveau film, j'ai pensé au film "Joker" avec J. Phoenix lorsqu'on nous a présentés "L'Homme Qui Rit" de V. Hugo car dans ce film, derrière le personnage, le clown moqueur triste se cache une autre personnalité: un homme blessé et qui veut sourire. J'ai également pensé à ce film car la vie est tout simplement belle et aussi lorsque Maxime Rovère a parlé, j'ai pensé à "sourire" dans la vie. En fait, le film pose une réelle question existentielle: devons-nous tous faire quelque chose d'exceptionnel pour se faire remarquer? J'ai aussi pensé à C. Chaplin lorsque J-P Dubois a dit qu'il voyait "la vie est comme un film", le cinéaste pensait la même chose et Molière prenait "la vie comme un théatre". Difficile de ne pas penser à "La Belle et la Bête" de Cocteau lorsqu'Adonis intervient, à K. Gibran, ou même à Khaled Hosseini. J'ai aussi pensé au livre d'A. Jollien, M. Ricard et C. André, "Trois Amis En Quête de Sagesse" lors de l'intervention de Maxime Rovère. En effet, nous connaissons nous nous-même comme disait Socrate?

Niveau musique, j'ai pensé à la chanson de J. Dutronc "l'Opportuniste" lors du passage de Salvayre. Je ne savais pas que "la paresse était synonyme de sagesse". Ou alors à la chanson "Il est 5h, Paris s'Eveille" lors du passage de G. Josse car comme dans la chanson, elle ne veut pas dormir mais "découvrir le monde". La chanson de J. Brel, "Amsterdam" fait aussi penser aux "rêves qui hantent les marins d'Amsterdam". 

Niveau littérature, j'ai pensé évidemment à "Eloge de la Faiblesse" d'A. Jollien ou "Eloge de la Folie" lorsque M. Rovère a évoqué A. Artaud. J'ai aussi pensé à cette magnifique citation d'O. Wilde: "Pleurer n'est pas une faiblesse", je fais évidemment référence à J-P Dubois car il "n'arrivait pas à pleurer" dans sa jeunesse. Je vous le dis: pour être sage, il faut, selon moi, s'ouvrir aux autres, écouter (ou regarder) des émissions intéressantes. Et vous, alors? Comment être plus sage?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
Beebee Membre 6 235 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, incortom a dit :

Je vous le dis: pour être sage, il faut, selon moi, s'ouvrir aux autres

C'est une condition sine qua non! Je ne suis pas sûre que cette ouverture suffise à être sage mais elle permet aussi la tolérance, la connaissance. Et pour moi, elle passe plus par la littérature que par le cinéma ou la peinture ou la mode ou la musique. A chacun de trouver son mode de communication avec l'autre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×