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Émission La grande Librairie : topic hebdomadaire

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 476 messages
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LA GRANDE LIBRAIRIE Mercredi 7 février 2024 : Jean-Christophe Rufin, Asma Mhalla, Raphaël Enthoven, Nathalie Azoulai et Raphaël Gaillard
Cette semaine, La Grande Librairie s’interroge sur les errances et les progrès d’aujourd’hui ! Sommes-nous esclaves de la technologie ? Une romancière, un Académicien, un philosophe, un psychiatre et une chercheuse en sciences politiques nous aident à y voir plus clair.

Jean-Christophe Rufin : D'or et de jungle
Immortel depuis près de 15 ans, médecin, diplomate, mais surtout romancier, lauréat du prix Goncourt en 2001 pour Rouge Brésil (Gallimard), Jean-Christophe Rufin a toujours cerné avec finesse et acuité les enjeux du contemporain. Dans D’or et de jungle (Calmann-Lévy) il imagine un coup d’état commandité par des géants du numérique. Un roman d’aventure, mené tambour battant, qui explore la puissance retorse des multinationales, des technologies et de l’information. Et si les GAFAM avaient bel et bien le pouvoir de gouverner le monde ?

Asma Mhalla : Technopolitique
Cette question est au cœur du travail d’Asma Mhalla, spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques de la technologie et de l’intelligence artificielle (IA). Avec Technopolitique (Seuil) elle explique en quoi l’utilisation massive de la technologie menace nos démocraties. Face à ce constat, de quels leviers disposent les états pour sécuriser leur modèle politique ? Technologie et démocratie sont-elles compatibles ? Mais surtout, de quelles armes doter le citoyen de demain afin de préserver sa liberté et son humanité ? Un essai implacable et revigorant sur les grands défis de ce siècle !

Raphaël Enthoven : L'esprit artificiel
Puisqu’on parle d’intelligence : au regard de l’évolution spectaculaire des performances de l’IA, arrivera-t-il un jour où les machines seront capables de penser à notre place ? Que les plus angoissés d’entre nous se rassurent : en philosophie, l’Intelligence artificielle ne servirait à rien ! C’est ce que soutient Raphaël Enthoven dans L’esprit artificiel (Éditions de l’Observatoire). La pensée humaine et nos cerveaux ont encore de beaux jours devant eux…

Raphaël Gaillard : L'homme augmenté
…Et si les nouvelles technologies avaient justement le pouvoir d’augmenter les capacités de notre cerveau ? D’après Raphaël Gaillard, la révolution que constitue l’hybridation du cerveau humain par la technologie est déjà en marche, notamment dans le domaine médical. Si cette hybridation est inévitable, à quelles conditions peut-elle constituer un progrès pour l’humanité ? Réponse dans L’homme augmenté (Grasset).

Nathalie Azoulai : Python
Si ce nouveau monde a de quoi nous déboussoler, doit-on pour autant renoncer à le comprendre ? Dans Python (POL), Nathalie Azoulai s’emploie à craquer les mystères d’un monde qui lui échappe et qui pourtant régit nos existences de manière invisible : le code ! Du jour au lendemain elle décide de s’initier à cette écriture informatique. L’occasion pour elle de se confronter à une jeunesse qui la fascine et de s’interroger sur l’avenir de la littérature à l’heure de ChatGPT et du règne des algorithmes.

 

https://www.leslibraires.fr/dossiers/la-grande-librairie-mercredi-7-fevrier-2024-jean-christophe-rufin-asma-mhalla-raphael-enthoven-nathalie-azoulai-et-raphael-gaillard/#:~:text=Gaillard - Leslibraires.fr-,LA GRANDE LIBRAIRIE Mercredi 7 février 2024 %3A Jean-Christophe Rufin,nous esclaves de la technologie %3F

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Membre, 33ans Posté(e)
incortom Membre 22 messages
Forumeur balbutiant‚ 33ans‚
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J'ai trouvé cette émission intéressante, mais un peu complexe, comme d'habitude. Cela m'a fait penser à des films comme celui de S. Kubrick, "2001: l'odyssée de l'espace", mais aussi à F. Lang, "Metropolis" où il est question de machines. J'ai aussi pensé à Chaplin, "les Temps Modernes" où le cinéaste critique le taylorisme, le fait de faire toujours les mêmes gestes, "AI" de Spielberg, au film "I Robot" avec W. Smith ou à celui de L. Besson, "le 5ème Element" avec B. Willis et G. Oldman. En effet, si les machines devaient nous remplacer, quels seraient les avantages et les inconvénients? Y aurait-il plus d'inconvénients que d'avantages, ou l'inverse? 

 

Niveau littérature, j'ai pensé à "1984" de Orwell, aux romans d'A. Huxley ou à Philip K. Dick (avec, notamment Minority Report, adapté au cinéma avec T. Cruise).

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 476 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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il y a une heure, incortom a dit :

J'ai trouvé cette émission intéressante, mais un peu complexe, comme d'habitude. Cela m'a fait penser à des films comme celui de S. Kubrick, "2001: l'odyssée de l'espace", mais aussi à F. Lang, "Metropolis" où il est question de machines. J'ai aussi pensé à Chaplin, "les Temps Modernes" où le cinéaste critique le taylorisme, le fait de faire toujours les mêmes gestes, "AI" de Spielberg, au film "I Robot" avec W. Smith ou à celui de L. Besson, "le 5ème Element" avec B. Willis et G. Oldman. En effet, si les machines devaient nous remplacer, quels seraient les avantages et les inconvénients? Y aurait-il plus d'inconvénients que d'avantages, ou l'inverse? 

 

Niveau littérature, j'ai pensé à "1984" de Orwell, aux romans d'A. Huxley ou à Philip K. Dick (avec, notamment Minority Report, adapté au cinéma avec T. Cruise).

Cela confirme ce que j'imaginais, le thème ne m'inspirait pas. Je le voyais trop "technique/SF ". J'ai fait l'impasse.

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Membre, 44ans Posté(e)
Beebee Membre 4 117 messages
Maitre des forums‚ 44ans‚
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Il y a 7 heures, Axo lotl a dit :

Cela confirme ce que j'imaginais, le thème ne m'inspirait pas. Je le voyais trop "technique/SF ". J'ai fait l'impasse.

En fait il n'y a que le philosophe et l'essayiste qui ont été un peu "compliqués" sur le sujet (et pour ma petite tête).

Le roman de Ruffin a l'air passionnant et sa façon de parler de la littérature comme étant, de toute façon, ce qui nous protégera d'une technologie qui pourrait devenir prédatrice ,un peu à la Terminator, fait de lui quelqu'un de très calme face à ces progrès. Et comme Nathalie Azoulay, l'autre romancière, et Raphaël Gaillard, le psychiatre,  étaient du même avis , j'ai trouvé l'émission plus rassurante que techno anxieuse :).

A une seule condition tout de même :

"Quand je vois les magiciens du numérique s'attaquer à la littérature, je ne ressens pas seulement un malaise mais une révolte profonde. Faire écrire des romans par Chat.GPT [...] n'est pas un gadget.. D'abord parce qu'il se trouve des éditeurs suffisamment stupides pour les publier. Mais surtout [...] cette entreprise de plagiat 2.0 finira par être suffisamment performante pour devenir crédible.

Et ce qui nous sera retiré alors, sera notre dernière liberté, celle de créer des histoires par la seule magie d'un stylo et d'une conscience libre;  celle de témoigner du monde et peut-être de le transformer; celle, comme Scheherazade, de repousser la mort en suspendant un autre esprit  à nos lèvres.

LA LITTERATURE DOIT RESTER HUMAINE!"

Texte final de Jean Christophe Ruffin :wub:

 

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Membre, 33ans Posté(e)
incortom Membre 22 messages
Forumeur balbutiant‚ 33ans‚
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Comme le dit si bien J.-C. Rufin, "la littérature doit rester humaine" car c'est la seule chose qui peut encore nous "sauver". Nos vies sont devenues si fragiles avec les réseaux tels Facebook, Insta, TikTok... qu'on ne se rend même pas compte. Mais je pense qu'aujourd'hui, nous vivons vraiment dans un monde de "narcissisme" depuis qu'Instagram, Snapchat ou Tiktok existe puisque nous faisons comme Narcisse, nous nous intéressons qu'à notre nombril. Pour citer -M-, "as-tu des nouvelles du monde? Petit nombril,..." Mais pour citer Trapenard, cette question de la machine et de l'humain "hante encore beaucoup d'écrivains ou de cinéastes" tels Chaplin dans "les Temps Modernes", Philip K Dick avec "Minority Report", ou Orwell avec "1984". D'ailleurs, lorsque R. Gaillard a parlé, j'ai pensé à "1984" de Orwell, ou au roman "Fahrenheit 451" (adapté au cinéma par F. Truffaut avec Julie Christie). Les deux romans portent sur le danger de la lecture. Dans "1984", Orwell imagine un monde dominé par Big Brother tandis que "Fahrenheit 451" est un roman où la lecture est interdite. Et lorsque R. Enthoven a parlé, j'ai pensé à Spielberg, "AI" sur l'intelligence artificielle. Et dire que le film "les Temps Modernes" date des années 30 et dans ce cas-là, Chaplin avait déja tout compris. En fait, il critique le taylorisme et les automatismes.

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Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 357 messages
Mentor‚ 40ans‚
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Le 08/02/2024 à 13:17, incortom a dit :

 Philip K Dick avec "Minority Report"

On connaît de Philip K. Dick ce qui a été adapté, Total Recall, et Minority Report, mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg, puisque Philip K. Dick a écrit pas moins de 120 nouvelles, toutes plus audacieuses les unes que les autres, et ce qui est adapté et le plus connu n'est qu'une toute petite partie d'un grand tout encore plus impressionnant quand on les lit :

 

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Pardon d'insister, mais il faut vraiment lire le jeu complet des nouvelles, et pas s'arrêter aux films, qui ne reflètent pas toute la complexité d'un homme hors du commun.

Modifié par Crève
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Membre, 55ans Posté(e)
Auger Membre 8 665 messages
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il y a 10 minutes, Crève a dit :

On connaît de Philip K. Dick ce qui a été adapté, Total Recall, et Minority Report, mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg, puisque Philip K. Dick a écrit pas moins de 120 nouvelles, toutes plus audacieuses les unes que les autres, et ce qui est adapté et le plus connu n'est qu'une toute petite partie d'un grand tout encore plus impressionnant quand on les lit :

 

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Pardon d'insister, mais il faut vraiment lire le jeu complet des nouvelles, et pas s'arrêter aux films, qui ne reflètent pas toute la complexité d'un homme hors du commun.

 

Tu aurais une "bonne" nouvelle de Dick à conseiller ?

Parce que - pour l'instant - je déteste Dick (j'ai tenté "Le Maître du Haut Château" : une catastrophe !)

je le trouve beaucoup moins bon qu'un mec comme Silverberg par exemple, alors si je pouvais me "réconcilier" avec lui, pourquoi pas...

Modifié par Auger
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Membre, 53ans Posté(e)
guernica Membre 22 319 messages
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il y a 8 minutes, Crève a dit :

On connaît de Philip K. Dick ce qui a été adapté, Total Recall, et Minority Report, mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg, puisque Philip K. Dick a écrit pas moins de 120 nouvelles, toutes plus audacieuses les unes que les autres, et ce qui est adapté et le plus connu n'est qu'une toute petite partie d'un grand tout encore plus impressionnant quand on les lit :

 

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Pardon d'insister, mais il faut vraiment lire le jeu complet des nouvelles, et pas s'arrêter aux films, qui ne reflètent pas toute la complexité d'un homme hors du commun.

on peut dire la même chose de Tennessee Williams et de Lovecraft.

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Membre, 40ans Posté(e)
Crève Membre 3 357 messages
Mentor‚ 40ans‚
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Il y a 16 heures, Auger a dit :

 

Tu aurais une "bonne" nouvelle de Dick à conseiller ?

Parce que - pour l'instant - je déteste Dick (j'ai tenté "Le Maître du Haut Château" : une catastrophe !)

je le trouve beaucoup moins bon qu'un mec comme Silverberg par exemple, alors si je pouvais me "réconcilier" avec lui, pourquoi pas...

Oui pour la nouvelle de Dick, je te conseille Le crâne ; c'est époustouflant. Le brio avec lequel Dick joue avec les paradoxes temporels, le vertige. Mais je le redis, il faut lire plusieurs nouvelles de lui, si possible toutes.

Je l'ai déjà expliqué mais Dick n'est pas un styliste, mais un homme d'idées.

Pour ce qui est de Le maître du Haut-château, je le trouve génial dans son idée : une uchronie, d'une audace folle, avec une mise en abîme, avec une uchronie dans l'uchronie. C'est tellement bien pensé, tellement renversant. C'est un exercice de visionnaire. Au sortir de la guerre la plus grande, imaginer ce qu'aurait donné un monde où l'autre camp aurait gagné, et comprendre qu'il y a des déterminismes dans l'Histoire. Quelle leçon de géopolitique nous donne Dick, c'est incroyable.

J'aime beaucoup Silverberg, mais pas au niveau de Dick.

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Membre, 55ans Posté(e)
Auger Membre 8 665 messages
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il y a 49 minutes, Crève a dit :

Oui pour la nouvelle de Dick, je te conseille Le crâne ; c'est époustouflant. Le brio avec lequel Dick joue avec les paradoxes temporels, le vertige. Mais je le redis, il faut lire plusieurs nouvelles de lui, si possible toutes.

Je l'ai déjà expliqué mais Dick n'est pas un styliste, mais un homme d'idées.

Pour ce qui est de Le maître du Haut-château, je le trouve génial dans son idée : une uchronie, d'une audace folle, avec une mise en abîme, avec une uchronie dans l'uchronie. C'est tellement bien pensé, tellement renversant. C'est un exercice de visionnaire. Au sortir de la guerre la plus grande, imaginer ce qu'aurait donné un monde où l'autre camp aurait gagné, et comprendre qu'il y a des déterminismes dans l'Histoire. Quelle leçon de géopolitique nous donne Dick, c'est incroyable.

J'aime beaucoup Silverberg, mais pas au niveau de Dick.

Ok, merci !

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 476 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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Cette semaine, à quelques jours de la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian, La Grande Librairie vous propose une réflexion sur la mémoire. Pourquoi et comment se souvenir ? Autour de nous, deux historiennes, deux témoins et une romancière : autant de récits sensibles et nécessaires.

LE DIALOGUE : MICHELLE PERROT ET ANNETTE WIEVIORKA

Ses travaux précurseurs sur l’histoire des femmes et des marges la classent parmi les figures les plus importantes et iconoclastes de notre paysage intellectuel. Dans S’engager en historienne (CNRS éditions), Michelle Perrot revient sur les grandes étapes qui l’ont menée à approfondir ce qu’elle nomme « une quête de vérité ». Une quête éperdue, parfois désespérée, comme une invitation à corriger les oublis de l’histoire et à en explorer les silences.

Les silences de l’histoire sont au cœur de l’œuvre d’Annette Wieviorka. Directrice de recherche émérite au CNRS, historienne de la mémoire de la Shoah et du communisme, elle scrute avec minutie les failles de nos récits collectifs. Début février, en prévision de l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manoukian, tous deux membres du réseau de résistants FTP-MOI dont elle est spécialiste, paraissait Anatomie de l’affiche rouge (Seuil Libelle). Dans ce court texte, elle s’inquiète d’une distorsion des faits au profit de la légende et au détriment de la vérité historique. Une interrogation passionnante sur la manière dont l’histoire se raconte et nous est racontée.

LE TÉMOIGNAGE : MARIE VAISLIC

Raconter son histoire, c’est le défi que relève Marie Vaislic, 93 ans, dans un témoignage poignant, Il n’y aura bientôt plus personne (Grasset). Déportée à Ravensbrück puis à Bergen-Belsen à l’âge de 14 ans, elle raconte son arrestation, sa survie, l’omniprésence de la mort et son retour de l’enfer des camps. Une parole nécessaire animée d’un puissant désir de transmission. Pour que les nouvelles générations n’oublient pas, elle se rend aussi régulièrement en milieu scolaire. Cette semaine, dans le cadre de notre concours Si on lisait à voix haute, elle est allée à la rencontre des élèves de 3ème pro A du lycée René Bonnet à Toulouse. En guise de remerciements, ils lui ont lu un poème de la résistante Charlotte Delbo, extrait du recueil Prière aux vivants pour leur pardonner d’être vivants, à paraitre en mars aux Éditions de Minuit.

LE REPORTAGE : ROBERT BIRENBAUM

Un désir de transmission partagé par Robert Birenbaum. Dans 16 ans, résistant (Stock) il revient sur son engagement dans la résistance au sein des jeunesses communistes. Un courage qui lui valut d’être décoré par la Légion d’honneur le 18 juin dernier lors d’une cérémonie organisée au Mont-Valérien, ce même lieu où vingt-deux de ses camarades du groupe FTP MOI furent fusillés en février 1944, et où nous l’avons rencontré pour un entretien empli d’émotion et d’humanité.

LE ROMAN : CLAIRE DEYA

Que se passe-t-il lorsque le romancier s’empare de l’histoire ? Avec Un monde à refaire (éditions de l’Observatoire), Claire Deya signe un premier roman éblouissant sur le retour à la vie d’hommes et de femmes happés par la seconde guerre-mondiale. À l’aube de la signature de l’armistice, volontaires et prisonniers allemands sont chargés de déminer le littoral méditerranéen truffé d’engins de mort. Un épisode méconnu de notre histoire, sur lequel vient s’inscrire les destins brisés d’un ancien maquisard, d’une survivante des camps, et d’un médecin prêt à tout pour retrouver sa bien-aimée. Virtuose, précis et palpitant.

https://www.leslibraires.fr/dossiers/la-grande-librairie-mercredi-14-fevrier-2024-michelle-perrot-annette-wieviorka-marie-vaislic-robert-birenbaum-et-claire-deya/

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 10 476 messages
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La grande librairie » du 21 février 2024

Le thème de la semaine : Comment fabrique-t-on des personnages – et qu’est-ce que cela traduit ? Pourquoi imaginer d’autres vies que la nôtre ? Cinq écrivains nous éclairent sur notre irrésistible besoin de fiction… avec panache et passion !

Pour en parler, Augustin Trapenard recevra :

📘La romancière Tatiana de Rosnay, biographe de Tamara de Lempicka et Daphné du Maurier, propose dans son dernier livre une très belle variation sur Marilyn Monroe. Comment aborder une vie tant de fois racontée ? Dans « Poussière blonde » (Éditions Albin Michel), elle use de détours pour s’immiscer dans l’intimité de l’actrice, dévoiler ses fragilités, et dépeindre son portrait tout en fissures et en clair-obscur.

📕Le nouveau roman de Régis Jauffret, « Dans le ventre de Klara » (Editions Récamier), nous plonge dans le journal intime de celle que l’on devine être la mère d’Adolf Hitler. L’occasion, pour l’auteur de « Sévère », « Claustria » et de nombreuses « Microfictions », d’évoquer la construction des personnages dont il s’empare et sa façon de s’emparer du réel.

📙Quel est donc cet étrange besoin de vivre d’autres vies ? « L’homme aux mille visages » (Editions Grasset et Fasquelle) de la journaliste et documentariste Sonia Kronlund raconte les multiples mensonges et impostures d’un véritable « arnacoeur ». Une enquête-témoignage et un récit troublant sur la part de mystère… et de fiction au cœur nos existences.

📗François Garde lève quant à lui le voile sur la trajectoire d’un parent oublié dans « Mon oncle d’Australie » (Grasset). Dans quelle mesure le récit familial est-il toujours, d’une certaine manière, inventé ? Le romancier interroge les silences autour de l’histoire de son ancêtre, explore les frontières du réel et de la fiction, et livre un récit aussi habile que fascinant.

📘Enfin Julia Malye, jeune romancière déjà remarquée dans le monde entier, aborde dans son quatrième roman le sort des « fiancées de la Baleine », ces jeunes prisonnières envoyées en 1720 dans les colonies pour être mariées de force : « La Louisiane » (Editions Stock) retrace le destin de ces oubliées de l’Histoire.

 

https://www.google.com/amp/s/www.feminactu.com/2024/02/la-grande-librairie-du-21-fevrier-2024-les-invites-daugustin-trapenard-ce-mercredi-sur-france-5/amp/

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Axo lotl Membre 10 476 messages
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Quel plaisir de voir Tatiana de Rosnay raconter une Marilyn touchante.

Très chouette émission.

 

 

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Beebee Membre 4 117 messages
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Il y a 13 heures, Axo lotl a dit :

Quel plaisir de voir Tatiana de Rosnay raconter une Marilyn touchante.

Très chouette émission.

 

 

J'ai été très très mais très intéressée par le travail de François Garde à la recherche de son grand oncle effacé de sa généalogie et par l'incroyable histoire des déportées de Louisiane.

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Axo lotl Membre 10 476 messages
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il y a 34 minutes, Beebee a dit :

J'ai été très très mais très intéressée par le travail de François Garde à la recherche de son grand oncle effacé de sa généalogie et par l'incroyable histoire des déportées de Louisiane.

oui, ça donne très envie de lire son livre. Celui sur les femmes pour la louisiane aussi. 

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Axo lotl Membre 10 476 messages
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LA GRANDE LIBRAIRIE Mercredi 28 février 2024 : Wajdi Mouawad, Valérie Zenatti, Alexis Michalik, Nathan Devers et Emma Doude Van Troostwijk
Cette semaine, dans La Grande Librairie, on parle d’héritage ! Comment est-ce qu'on compose avec nos origines, nos histoires, nos bagages ? Comment se construire avec (ou contre) ce qui nous est donné ? À l’heure des injonctions à vivre et penser selon une certaine idée de l’appartenance ou de l’identité, cinq écrivains, dramaturges ou romanciers, se penchent sur ce sujet ô combien d’actualité.

Wajdi Mouawad
Directeur du Théâtre de la Colline, le dramaturge, metteur en scène et romancier Wajdi Mouawad reviendra sur l’ensemble de son oeuvre marquée par l’exil et la quête d’identité. De sa tétralogie « Le Sang des promesses » à son cycle autobiographique « Domestique » (Actes Sud), il mêle à la tragédie humaine la puissance poétique de la liberté. Ce sera l’occasion d’interroger son propre parcours et les silences qui l’entourent.

Alexis Michalik : Passeport
La nouvelle pièce d’Alexis Michalik prend racine au coeur de la jungle de Calais et questionne nos origines autant que notre relation à l’autre. Dans « Passeport » (Albin Michel), un jeune Érythréen perd la mémoire et lutte pour trouver sa place au sein de la société. L’auteur d’ « Edmond » ou de « Loin » propose ici un texte éminemment politique, qui éclaire, avec beaucoup d’humanité, la façon dont nos rencontres transforment nos identités.

Valérie Zenatti : Qui-vive
« Qui-vive » de Valérie Zenatti (Éd. de l’Olivier) dresse le portrait d’une jeune femme ébranlée par les temps présents, s’échappant du quotidien pour s’envoler vers la terre de ses origines : Israël. Empreint de la musique de Leonard Cohen, ce très beau roman nous embarque au gré de nombreuses sensations sur le fil, à peine rompu, de la transmission. Un texte vibrant sur la recherche de sens et de liberté !

Nathan Devers : Penser contre soi-même
Et quelle liberté, que celle de Nathan Devers, qui a quitté la religion et les études rabbiniques pour les flammes de la philosophie ! Ce parcours, il le raconte dans « Penser contre soi-même » (Albin Michel), un roman-manifeste, qui prône l’esprit d’ouverture et la possibilité de se transformer - de réinventer, non sans panache, nos vies et nos destinées.

Emma Doude van Troostwijk : Ceux qui appartiennent au jour
Enfin, nous accueillons une nouvelle voix, comme chaque semaine, dans La Grande Librairie : Emma Doude van Troostwijk explore ce que l’oubli et la disparition peuvent laisser de joie et de poésie dans nos vies. « Ceux qui appartiennent au jour » (Ed. de Minuit) dépeint une famille de pasteurs néerlandais dont le grand père plonge dans la démence. Un premier roman qui parvient, par le truchement de deux langues, à préserver le souvenir et le goût de l’enfance.

 

https://www.leslibraires.fr/dossiers/la-grande-librairie-mercredi-28-fevrier-2024-wajdi-mouawad-valerie-zenatti-alexis-michalik-nathan-devers-et-emma-doude-van-troostwijk/

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Axo lotl Membre 10 476 messages
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Cette semaine, La Grande Librairie explore les thèmes de l'amour et de la liberté à travers les yeux de romanciers, penseurs et artistes. Ils nous guident dans la quête universelle de comprendre comment aimer de manière plus épanouie.

Nicolas Mathieu présente Le ciel ouvert (Actes Sud), un recueil de textes partagés initialement sur les réseaux sociaux, adressés à une femme aimée. Illustrée par Aline Zalko, cette œuvre retrace la chronique d'une passion secrète, célébrant l'amour comme élan vers une révolte personnelle.

Abnousse Shalmani, dans J'ai péché, péché dans le plaisir (Grasset), tisse les destins de deux femmes hors du commun, la poétesse iranienne Forough Farrokhzad et Marie de Régnier, figure de la Belle Époque. Ce roman est une louange au désir et à la liberté, voyageant de Paris à Téhéran, questionnant la place de l'amour dans des sociétés régies par la tradition et le patriarcat.

Golshifteh Farahani, comédienne d'origine iranienne vivant en France depuis 2008, partagera sur le plateau de La Grande Librairie la poésie ardente de Forough Farrokhzad et le parcours de cette rebelle iconique. Elle contribue également à Nous n'avons pas peur - Le courage des femmes Iraniennes de Nathalie Amiri et Düzen Tekkal (Editions du Faubourg), offrant un témoignage poignant.

Sophie Divry avec Fantastique histoire d'amour (Seuil) mélange habilement les éléments du thriller dans une histoire d'amour improbable entre deux personnages hauts en couleur.

Simon Johannin, dans Ici commence un amour (Allia), explore le désarroi d'un jeune auteur face à une existence insaisissable et à une rupture amoureuse douloureuse. Un talent littéraire à découvrir sans tarder.

La Librairie des femmes à Paris, fondée en 1974, est mise à l'honneur. Ce sanctuaire du livre, tenu par Louise Mingasson et Marie Arsac, offre un catalogue riche d'œuvres écrites par et pour les femmes, affirmant son engagement féministe.

https://actualitte.com/article/116040/television/quand-la-grande-librairie-vit-d-amour-et-de-liberte

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Axo lotl Membre 10 476 messages
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« J’ai péché, péché dans le plaisir,
Dans des bras chauds et enflammés.
J’ai péché, péché dans des bras de fer,
Dans des bras brûlants et rancuniers.
Dans ce lieu calme, sombre et muet,
J’ai regardé ses yeux pleins de mystère,
Et des supplications de ses yeux
Mon cœur, impatiemment, a tremblé… » 

Le péché, Forough Farrokhzad

quel poème magnifique

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