Peut on réussir dans une discipline qu'on méprise

Comment un professeurs qui n'aime plus enseigner peu malgré tout rester un bon pédagogue ? 

 Un médecin qui ne supporte plus le stress du métier rester un bon docteur ? 

Un pianiste qui n'aime pas la musique  rentrer au conservatoire ? 

Un artiste peut il faire de belles œuvres si ils n'aime plus le dessin ? 

Pourquoi un sportif qui n'aime plus sa discipline peut tout de même gagner les championnats mondiaux. 

( C'est assez courant dans le sport pro) 

Parce que j'ai beaucoup de mal a comprendre comment faire pour s' investir et exceller dans une activité qui ne nous intéresse plus ou ne nous donne plus d'intérêt ? 

Pour les personnes qui n'aime pas le domaine ou elle sont pourtant reconnue...

Je crois qu'elle doit forcément avoir un jour ressenti un petit quelque chose... 

Et ensuite elle a sûrement été déçue... 

Parce que quand on fait quelque choses qui demande de la passion et de l'investissement. 

Une part de nous a peut-être eu une vision trop fantasmé du milieu/domaine. 

Et quand nous avons enfin réussi a avoir notre place la on le voulait...

Et bien même si on savait que personne ne nous a dit que ça allait être facile...

Une part de nous doit faire le deuil de ce qu'on avait idéalisé. 

Mais si tout le monde peut finit par avoir la thecnique tout le monde n'aura pas l'art qui demande un peu plus. 

Alors comment font les gens pour être si doué pour faire des choses qu'il n'aime pas ? 

Tu connais vraiment des peintres qui n'aiment pas dessiner, des musiciens qui n'aiment pas la musique ou des sportifs qui n'aiment pas le sport ? 

C'est plus subtile que ça... J'ai toujours Nino Ferrer en exemple: jazzeux, fan de jazz, contrebassiste... il fait un succès avec "Mirza" puis enchaine ses autres succès; les cornichons, oh he hein bon, le Sud... Sauf qu'il méprisait la partie "populaire" de son travail, il voulait jouer sa musique sans compromis. 

Donc non on ne peut pas être musicien en méprisant la musique... mais comme Nino il m'est arrivé de me retrouver sur scène en train de faire de la merde populaire pour que les gens bougent leur cul et leur faire oublier leurs problèmes de la semaine et de me mépriser pour participer à faire cette merde... Mais tu rentres chez toi avec un billet de 100€ au black en poche... Un soir j'ai jeté ce pognon sur la table chez des amis avec l'impression d'avoir été une pute. 

Comment réussir dans une discipline que l'on méprise ? Deux solutions :

1) la promesse de la carotte

2) la menace du bâton

il y a 56 minutes, Petit ours a dit :

Alors comment font les gens pour être si doué pour faire des choses qu'il n'aime pas ? 

C’est un peu naïf comme observation. Personne n’a un comportement linéaire.

Dans toute activité, même passionnelle, il y a des moments de saturation, de fatigue, qui peuvent nous faire dire dans ces moments-là…J’en peu plus, j’en ai marre et c’est tout à fait normal.

Mon père me donnait comme exemple pour évoquer le sujet.

Supposons que je sois un passionné de collection de timbres, obligé de classer ces derniers tous les jours, de 8h du matin à 18h le soir, cinq jours par semaine, pourrai-je conserver tout mon élan, tout mon désir, dans cette passion là ?

il y a 52 minutes, soisig a dit :

Tu connais vraiment des peintres qui n'aiment pas dessiner, des musiciens qui n'aiment pas la musique ou des sportifs qui n'aiment pas le sport ? 

il y a 52 minutes, soisig a dit :

Tu connais vraiment des peintres qui n'aiment pas dessiner, des musiciens qui n'aiment pas la musique ou des sportifs qui n'aiment pas le sport ? 

Artistes : Je ne connais pas assez le milieu 

Musiciens : Oui surtout quand il il était obligé de faire de la musique pour faire plaisir au autres 

Vous avez jamais connu des enfants obligés de faire du conservatoire par leurs parents ? 

Sportifs : Oui surtout au tennis  mais aussi dans d'autres sports comme la natation, la gymnastique ou le foot 

Il y'a beaucoup de sportifs de haut niveau qui ne suivent pas leurs propre  sports plus que cela. 

Quand j'étais en centre de formation je me suis moi même surpris a détester profondément le football , le sport responsable de toutes mes souffrances. 

Et beaucoup continuaient uniquement parce qu'il ne voulait pas finir comme un citron jaune qu'on a fini de pressé sans avoir eu leurs récompenses (). 

Mais comme je l'ai dit pour moi la thecnique suffit pas pour arriver a un certain niveau. 

Ils devaient forcément d'une façon ou d'une avoir un peu d'amour, d'attirance pour leur discipline/métier. 

Une sorte d'amour-haine au pire 

Il y a 1 heure, Petit ours a dit :

Comment un professeurs qui n'aime plus enseigner peu malgré tout rester un bon pédagogue ? 

 Un médecin qui ne supporte plus le stress du métier rester un bon docteur ? 

Un pianiste qui n'aime pas la musique  rentrer au conservatoire ? 

Un artiste peut il faire de belles œuvres si ils n'aime plus le dessin ? 

Pourquoi un sportif qui n'aime plus sa discipline peut tout de même gagner les championnats mondiaux. 

( C'est assez courant dans le sport pro) 

 

Parce que j'ai beaucoup de mal a comprendre comment faire pour s' investir et exceller dans une activité qui ne nous intéresse plus ou ne nous donne plus d'intérêt ? 

 

Pour les personnes qui n'aime pas le domaine ou elle sont pourtant reconnue...

Je crois qu'elle doit forcément avoir un jour ressenti un petit quelque chose... 

Et ensuite elle a sûrement été déçue... 

 

Parce que quand on fait quelque choses qui demande de la passion et de l'investissement. 

Une part de nous a peut-être eu une vision trop fantasmé du milieu/domaine. 

Et quand nous avons enfin réussi a avoir notre place la on le voulait...

Et bien même si on savait que personne ne nous a dit que ça allait être facile...

Une part de nous doit faire le deuil de ce qu'on avait idéalisé. 

 

Mais si tout le monde peut finit par avoir la thecnique tout le monde n'aura pas l'art qui demande un peu plus. 

Alors comment font les gens pour être si doué pour faire des choses qu'il n'aime pas ? 

 

Réussir dans une discipline qu'on méprise? C'est sans doute possible, mais on peut se demander à quoi bon - mis à part les avantages financiers, et encore, il faut déjà choisir un secteur rémunérateur.

Cela dit il faut bien vivre, et bien que n'ayant pas un goût prononcé pour la comptabilité, j'ai réussi à devenir un assez bon comptable - enfin, je pense.

En fait, ce dont je me suis aperçu, c'est que quand tu es habitué à bien bosser et à t'appliquer - quel que soit le domaine - c'est valable dans toutes les activités auxquelles tu te consacres. Et le travail bien fait porte en lui sa propre récompense.

(Mais je n'aimerais pas être opéré par un chirurgien qui déteste la chirurgie!)