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Est-ce la fin de l'amour ?

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Invité Quasi-Modo

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Luchik Membre 845 messages
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Le 06/04/2023 à 23:56, Crabe_fantome a dit :

Je voulais ajouter à cette jolie conclusion, que rester par habitude ou par convention n'a plus de sens... pour nous. Ce n'est pas la société qui fait qu'on décide de vivre notre vie intensément et qu'on préfère la souffrance de la séparation à l'ennuie du couple, c'est nous même. Je trouve que c'est important de comprendre qu'il ne s'agit pas d'un combat des gens contre un système, mais qu'il s'agit d'une minorité qui ne s'adapte pas à cette évolution de la majorité. 

On a le droit de ne pas s'adapter et de vouloir garder ce principe du mariage "un papa qui travaille, une maman qui s'occupe de la maison", il s'agit de ne pas chercher à nous refiler ce plat périmé dont on ne veut plus. De respecter nos choix et nos évolutions. Est ce qu'on est plus heureux maintenant? Oui. Mais on est aussi plus malheureux. L'un ne va pas sans l'autre... 

En effet il n'y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" façon de gérer le désamour dans le couple tant que les deux moitiés du couple y trouvent leur compte. Si un couple préfère rester ensemble par confort, il n'y a pas à le juger, ça ne regarde que ses deux parties. Disons que jusqu'aux 60's, il y avait encore beaucoup de couples qui restaient ensemble du fait de la pression sociale considérait négativement le divorce (cf les positions de l'Eglise à ce sujet). La normalisation du divorce a permis aux couples de faire leur choix, un choix personnel, réel, sans la pression de l'extérieur. Ceux qui veulent rester ensemble même s'ils ne s'aiment plus en ont toujours la possibilité. Mais au moins ce ne sont plus (ou beaucoup moins) les conventions sociales qui s'imposent à quelque chose d'aussi intime que le couple.

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
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il y a 18 minutes, Luchik a dit :

En effet il n'y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" façon de gérer le désamour dans le couple tant que les deux moitiés du couple y trouvent leur compte. Si un couple préfère rester ensemble par confort, il n'y a pas à le juger, ça ne regarde que ses deux parties. Disons que jusqu'aux 60's, il y avait encore beaucoup de couples qui restaient ensemble du fait de la pression sociale considérait négativement le divorce (cf les positions de l'Eglise à ce sujet). La normalisation du divorce a permis aux couples de faire leur choix, un choix personnel, réel, sans la pression de l'extérieur. Ceux qui veulent rester ensemble même s'ils ne s'aiment plus en ont toujours la possibilité. Mais au moins ce ne sont plus (ou beaucoup moins) les conventions sociales qui s'imposent à quelque chose d'aussi intime que le couple.

La pression sociale oui, l'influence du religieux oui aussi... et j'ajoute l'économie avec l'impossibilité pour les femmes de disposer d'un compte bancaire sans l'accord du mari jusqu'en 1965, ce qui compliquait encore plus le départ des femmes qui aurait pu affronter le religieux et la société mais qui financièrement ne pouvait pas partir. 

Alors oui il y a plus de divorces aujourd'hui qu'avant, mais ça n'avait rien à voir avec l'amour ou le respect: c'était juste ultra compliqué de divorcer. Déjà aujourd'hui c'est loin d'être simple, mais avant c'était inabordable tant par le cout de la procédure que la situation des femmes, que des lois patriarcales, que par les pressions sociales et religieuses.

Je comprends la déception des garçons d'aujourd'hui qui doivent travailler à faire perdurer la flamme, à gagner la confiance et le respect de leur femme alors que 3 générations plus tôt les hommes s'en battaient royalement les bonbons. On leur filait une femme à marier, elle faisait l'amour et la poussière, des enfants et fermait sa gueule en toute occasion sinon elle en prenait une. Métaphoriquement c'est effectivement plus compliqué d'avoir son oiseau en liberté plutôt qu'en cage.

Tant pis pour les nostalgiques des oiseaux en cage, ils peuvent toujours prendre un chien. 

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
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Il y a 11 heures, Crabe_fantome a dit :

La pression sociale oui, l'influence du religieux oui aussi... et j'ajoute l'économie avec l'impossibilité pour les femmes de disposer d'un compte bancaire sans l'accord du mari jusqu'en 1965, ce qui compliquait encore plus le départ des femmes qui aurait pu affronter le religieux et la société mais qui financièrement ne pouvait pas partir. 

Alors oui il y a plus de divorces aujourd'hui qu'avant, mais ça n'avait rien à voir avec l'amour ou le respect: c'était juste ultra compliqué de divorcer. Déjà aujourd'hui c'est loin d'être simple, mais avant c'était inabordable tant par le cout de la procédure que la situation des femmes, que des lois patriarcales, que par les pressions sociales et religieuses.

Je comprends la déception des garçons d'aujourd'hui qui doivent travailler à faire perdurer la flamme, à gagner la confiance et le respect de leur femme alors que 3 générations plus tôt les hommes s'en battaient royalement les bonbons. On leur filait une femme à marier, elle faisait l'amour et la poussière, des enfants et fermait sa gueule en toute occasion sinon elle en prenait une. Métaphoriquement c'est effectivement plus compliqué d'avoir son oiseau en liberté plutôt qu'en cage.

Tant pis pour les nostalgiques des oiseaux en cage, ils peuvent toujours prendre un chien. 

Et si c'est ce que tu as compris de mon propos, en toute sincérité tu n'as juste rien compris et démontre que tu as une lecture idéologique particulière de la discussion.

Tu sembles très autosatisfait. L'autosatisfaction est toujours suspecte d'aveuglement auprès de ceux qui possèdent une certaine lucidité.

Cette autosatisfaction béate de la gauche des bénis oui-oui n'a encore une fois rien compris à l'Histoire mais se targue d'être les parangons de vertu (on se rappelle de la gauche qui voulait légaliser la pédophilie) et n'est que la haine et la violence sans limites comme on le voit avec l'ultra-gauche actuelle dans les manifestations.

Il faut être un irresponsable pour penser que la liberté c'est l'absence de contraintes. Vraiment.

C'est toute l'Histoire de la gauche actuelle.

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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il y a 7 minutes, Quasi-Modo a dit :

Et si c'est ce que tu as compris de mon propos, en toute sincérité tu n'as juste rien compris et démontre que tu as une lecture idéologique particulière de la discussion.

Tu sembles très autosatisfait. L'autosatisfaction est toujours suspecte d'aveuglement auprès de ceux qui possèdent une certaine lucidité.

Cette autosatisfaction béate de la gauche des bénis oui-oui n'a encore une fois rien compris à l'Histoire mais se targue d'être les parangons de vertu (on se rappelle de la gauche qui voulait légaliser la pédophilie) et n'est que la haine et la violence sans limites comme on le voit avec l'ultra-gauche actuelle dans les manifestations.

Il faut être un irresponsable pour penser que la liberté c'est l'absence de contraintes. Vraiment.

C'est toute l'Histoire de la gauche actuelle.

Je suis désolé pour toi si tu t'es senti visé quand j'ai parlé des hommes qui regrettaient que les femmes ne soient plus des oiseaux en cage et que ça impliquait de devoir les prendre en considération... 

Concertant tes attaques personnelles, ça ne change rien aux faits. Les femmes (ni les hommes d'ailleurs) ne feront pas marche arrière, une fois que le dentifrice est sorti du tube on ne peut plus le remettre dedans... alea jacta est... comment te dire autrement que c'est fini cette époque et que ce n'est pas moi qui décide?

Pour info, non je ne suis pas satisfait, je ne suis pas non plus auto satisfait, je ne suis pas de gauche non plus, et accepter le monde comme il est ce n'est pas être béni oui oui mais stoïcien. Reste que c'est intéressant que tu t'en prennes à ce que tu estimes toi même être la vertu. C'est d'autant plus intéressant que sur la libération des femmes, le fait qu'elle puisse avoir un compte en banque à l'instar des hommes, tu compares ça à légaliser la pédophilie... 

Après de quelle liberté tu parles? Si pour toi les femmes ne devraient pas être libre et retourner dans leur cage, toi même tu ne seras pas plus libre, bien au contraire, parce que tu seras enfermé dans le rôle du bourreau. Non on est pas sur de la liberté, on est sur de l'égalité. De l'égalité au niveau du Droit où un citoyen et une citoyenne ont tout les deux le droit de travailler et d'avoir un compte bancaire à son propre nom. 

Je suis désolé pour toi encore que l'égalité dans le Droit français te donne des boutons... 

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Membre, 54ans Posté(e)
kilitout Membre 2 497 messages
Mentor‚ 54ans‚
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Le 01/03/2023 à 06:46, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Et si notre époque était celle de la fin de l'amour ?

J'ai vu une interview récente dans laquelle une féministe affirmait qu'un homme ne pouvait rien obtenir d'une femme qu'il ne pourrait obtenir d'un cuisinier, une femme de ménage et une prostituée. Que les hommes ne s'intéressaient aux femmes laides que parce qu'ils les imaginent plus loyales.

Quelle conception atroce.

Où est l'amour dans tout cela ?

Je pense qu'il y a un problème structurel et que c'est l'amour lui-même qui est désormais menacé par la déconstruction. 50% des mariages terminent en divorce, et la plupart des couples ne se marient plus, car il y a absence de volonté réciproque d'engagement.

Les infidélités sont plus courantes car il y a des facilités à tromper son partenaire à l'ère du numérique. La déconstruction menace la famille et de nombreuses féministes pensent que l'amour aliène les femmes, le nombre de célibataires augmente, et les gens voient plus leur partenaire comme une potentielle source de problèmes (prises de tête, disputes, etc.) que comme une source d'épanouissement.

MaIs....NON!!!par contre siiii.....LA FIN de TOUT ce que l'on a voulu FAIRE PASSER pour de "l'amour"...(et la liste bien

nourrie par toutes sortes de réseaux et dérives et faux semblants est longue!**) .tant mieux!!

** comme par exemple: "faire l'amour" qui est souvent toutes sortes de trucs SAUF de "l'amour"! L'amour le vrai sait se passer/ignorer le sexuel.

Modifié par kilitout
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Membre, 45ans Posté(e)
Dalloz Membre 76 messages
Forumeur activiste‚ 45ans‚
Posté(e)
Le 01/03/2023 à 06:46, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

Et si notre époque était celle de la fin de l'amour ?

J'ai vu une interview récente dans laquelle une féministe affirmait qu'un homme ne pouvait rien obtenir d'une femme qu'il ne pourrait obtenir d'un cuisinier, une femme de ménage et une prostituée. Que les hommes ne s'intéressaient aux femmes laides que parce qu'ils les imaginent plus loyales.

Quelle conception atroce.

Où est l'amour dans tout cela ?

Je pense qu'il y a un problème structurel et que c'est l'amour lui-même qui est désormais menacé par la déconstruction. 50% des mariages terminent en divorce, et la plupart des couples ne se marient plus, car il y a absence de volonté réciproque d'engagement.

Les infidélités sont plus courantes car il y a des facilités à tromper son partenaire à l'ère du numérique. La déconstruction menace la famille et de nombreuses féministes pensent que l'amour aliène les femmes, le nombre de célibataires augmente, et les gens voient plus leur partenaire comme une potentielle source de problèmes (prises de tête, disputes, etc.) que comme une source d'épanouissement.

Je préfère crever avec mes chats plutôt que d'accepter un mec qui pense que je suis le choix du pauvre en tant que laide

Ton sujet reste trop en surface, au niveau social . On s'en tape des feministes. Faudrait se demander quel est le véritable amour ? Définir l'amour, l'amour vache,les dépendances affectives,l'amour passionnel , ,le grand amour, l'amour basé sur le sexe et le physique... toutes ces formes d'amour sont il de l'amour et sinon lequel est le vrai amour 

L'amour existe t il ou est ce une vue de l'esprit ? Une volonté comme disait schopenhauer un instinct de se reproduire 

J'ai pas tout lu . Juste ton post . Peut être que les autres y ont répondu 

Je vais lire pour avoir l'opinion de chacun 

 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 914 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 04/04/2023 à 23:40, Crabe_fantome a dit :

ce n'est pas pour rien qu'on parle de "charme"... Sinon oui, ça s'appelle aussi l'amour... ou l'emprise, on sait jamais trop en fait... 

Ah pas con... plutôt que de s'en prendre aux hommes de pouvoir on s'en prend aux hommes déjà esclave du système et malheureux, on leur fait croire que l'amour est le plus important, on après avoir vidé leur compte en banque on cherche un nouveau pigeon... On dirait la technique de Benoit Poelvoorde dans 'C'est arrivé près de chez vous' quand il explique qu'il préfère travailler petit pour ne pas attirer l'attention... 

On répare une injustice par une autre injustice... Je vais avoir du mal à cautionner ça mais j'entends l'argumentation. 

Même si c'est scientifiquement juste, ça reste de toute façon incomplet. On ne peut pas définir l'amour qu'avec un oeil scientifique... mais ça reste qu'on peut photographier le cerveau des amoureux et voir comment ça fonctionne.

C'est joli... et ça explique le succès des hommes audacieux. ça peut expliquer cette citation dont j'ai perdu l'auteur... je la ferais mienne si on ne trouve pas son propriétaire dans 1 an et 1 jour : "La plupart des femmes cèdent non pas par passion mais par faiblesse, de là les hommes entreprenant réussissent mieux que les autres". 

Je ne t'aime pas parce que tu ne t'aime pas... je ne veux pas savoir qui tu es, tu n'es rien, tu ne mérites pas d'être aimé tant que tu ne t'aimeras pas toi même... ce sera l'occasion d'une bonne séance psy qui rappellera nos premiers entretiens d'embauche:

- vous avez de l'expérience? 

- non.

- alors tant pis.

- Mais comment tu veux que j'ai de l'expérience si tu ne m'embauche pas gros con?! 

Des valeurs j'en ai soupé du matin au soir avec ma Princesse Goulag, ma moine guerrière qui ne laissait rien passé et certainement pas la médiocrité !!! Quelle putain de pression que de devoir toujours être au top avec des valeurs à la con. C'est un conditionnement les valeurs, une béquille pour les gens qui n'ont pas de moralité à la base. Les valeurs c'est le code pénal pour ceux qui ont envie de tuer les autres pour le fun... 

C'est une possibilité, comme il est possible que je ne sois pas fais pour ça... Comme un pauvre assis dans la rue, regardant les riches défiler dans leurs belles voitures, conscient que jamais ça ne lui arrivera jamais. Mon bonheur doit être différent... Je crois parfois que j'ai un ange gardien qui détourne mon regarde de l'amour, au profit des Arts et de la philosophie. Après tout Céline disait que "l'amour, c'est l'infini à la portée des caniches". 

L’emprise revêt une connotation négative tandis que l’amour est un sentiment, des plus merveilleux. En principe, on parle plutôt d’emprise dans un climat de violences conjugales. 

« Pigeon, oiseau à la grise robe, dans l’enfer des villes, à mon regard tu te dérobes, tu es vraiment le plus agile ! ». 

Il n’y a pas de réparation d’une injustice via une autre injustice. Il y a un rapport dissymétrique. Les femmes pauvres, réifiées, achetées, à merci sont les plus à plaindre à mon sens. Les hommes qui en profitent sont libres, pas elles. 

Il est tout à fait possible d’initier une histoire d’amour sincère avec sa voisine de pallier, ceci dit il est probable qu’elle soit moins conciliante que l’ukrainienne dans le besoin. 

Quant à la citation de Frida Kahlo, nous avons une grille de lecture différence. Tu penses qu’elle peut expliquer le succès selon toi des hommes « audacieux », persistants, harceleurs (?). Je pense davantage à un amour sincère, qui ne s’épuise jamais malgré le temps et l’adversité.
Il est tout à fait insupportable de se faire importuner (pour reprendre la formulation d’une célèbre tribune). Dans l’espace public, le temps des femmes est souvent précieux. On peut tout à fait déjeuner seule par envie, sans vouloir supporter les assauts du balourd de la table voisine qui se dit transi d’amour. Il peut être audacieux, il peut être le plus audacieux du monde : quand c’est non, c’est non. Il faut aussi accepter, respecter le non-consentement d’autrui. C’est un impératif.

La « Princesse Goulag » cela faisait un bail que tu ne nous en avais pas parlé… Il me tarde de me procurer un Code pénal *coeur* À chaque infraction correspond une sanction, c’est si simple, c’en est même reposant. Beaucoup plus que l’amour… Dans l’idéa, tu ne tentes pas « l’aventure » si vous ne partagez pas un tronc commun de valeurs, ou alors juste pour l’hygiène. L’erreur fondamentale est de vouloir changer l’autre.

Lorsqu’ils se sont penchés/épanchés sur les relations hommes-femmes, les grands penseurs n’ont pas brillé par leur esprit critique… La philosophie, ce n’est pas forcément une bonne idée. 

Ce sont des croyances limitantes sinon 1/ Tu n’es pas moins fait pour l’amour que quiconque 2/Tu es décisionnaire.  

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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Le 19/04/2023 à 22:42, Mórrígan a dit :

L’emprise revêt une connotation négative tandis que l’amour est un sentiment, des plus merveilleux. En principe, on parle plutôt d’emprise dans un climat de violences conjugales. 

C'est ce qui est fourbe, une relation n'est pas positive ou négative, elle est positive ET négative: De là on est dans l'amour ET dans l'emprise.

Le 19/04/2023 à 22:42, Mórrígan a dit :

Les hommes qui en profitent sont libres, pas elles. 

Les hommes qui profitent des femmes sont prisonniers de leur propre libido.

Le 19/04/2023 à 22:42, Mórrígan a dit :

Il est tout à fait possible d’initier une histoire d’amour sincère avec sa voisine de pallier, ceci dit il est probable qu’elle soit moins conciliante que l’ukrainienne dans le besoin. 

J'ai toujours fermé la porte aux histoires dans ces pays où il existe une chance, aussi faible soit elle, que l'autre soit assez dans le besoin pour enfiler le costume d'un amour sincère. D'autant que je voyage dans des pays où l'amour ne semble pas être quelque chose d'intéressant, les gens vont préférer le devoir ou la situation à l'amour. 

Le 19/04/2023 à 22:42, Mórrígan a dit :

Dans l’espace public, le temps des femmes est souvent précieux.

Le temps de chacun est précieux, y compris celui du gros balourd qui cherche à fourrer dans la minute. Si le premier "non merci" n'est pas entendu, le gros balourd va faire perdre le temps de tout le monde, y compris le sien. Après il a peut être une réputation de gros balourd à faire vivre en étant pas mal con dans la non compréhension de la situation. 

Pour autant tu ne peux pas imposer aux gens de ne surtout plus s'aborder du tout dans l'espace public parce qu'il ne restera plus vraiment de place pour ceux qui ont renoncé aux réseaux sociaux.

Le 19/04/2023 à 22:42, Mórrígan a dit :

La « Princesse Goulag » cela faisait un bail que tu ne nous en avais pas parlé… Il me tarde de me procurer un Code pénal *coeur* À chaque infraction correspond une sanction, c’est si simple, c’en est même reposant. Beaucoup plus que l’amour… Dans l’idéa, tu ne tentes pas « l’aventure » si vous ne partagez pas un tronc commun de valeurs, ou alors juste pour l’hygiène. L’erreur fondamentale est de vouloir changer l’autre.

J'ai cette référence de la "Princesse Goulag" depuis un sacré moment, mais comme j'ai eu une occasion récente pour la déterrer... 

C'est une erreur fondamentale que de vouloir changer l'autre, et pourtant la tentation est là: mais en résistant à cette tentation on a la chance d'avoir une personne non contrôlé, non contrôlable et beaucoup plus épanouie. Et par magie, à la fin de la relation on réalise que l'autre nous a quand même changé quelque part: On est un peu moins égoïste, un peu plus mature, un peu moins con... 

Le 19/04/2023 à 22:42, Mórrígan a dit :

Lorsqu’ils se sont penchés/épanchés sur les relations hommes-femmes, les grands penseurs n’ont pas brillé par leur esprit critique… La philosophie, ce n’est pas forcément une bonne idée. 

ça reste un sujet intéressant à étudier, comme pour la musique: une mélodie nous emporte, la musique nous permet de savoir que c'était un mode éolien sur un accord de A-7b13 tournant en ternaire à 96 bpm. Tu me diras on s'en fout, oui et non: tu peux connaitre la recette de la mousse au chocolat, ça ne t'empêche pas de l'aimer. 

Le 19/04/2023 à 22:42, Mórrígan a dit :

Ce sont des croyances limitantes sinon 1/ Tu n’es pas moins fait pour l’amour que quiconque 2/Tu es décisionnaire.  

Tu marques un point. Tu fais partis de ceux qui doivent me le rappeler régulièrement, merci pour ça. 

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  • 2 semaines après...
Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 914 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 22/04/2023 à 18:54, Crabe_fantome a dit :

C'est ce qui est fourbe, une relation n'est pas positive ou négative, elle est positive ET négative: De là on est dans l'amour ET dans l'emprise.

Les hommes qui profitent des femmes sont prisonniers de leur propre libido.

J'ai toujours fermé la porte aux histoires dans ces pays où il existe une chance, aussi faible soit elle, que l'autre soit assez dans le besoin pour enfiler le costume d'un amour sincère. D'autant que je voyage dans des pays où l'amour ne semble pas être quelque chose d'intéressant, les gens vont préférer le devoir ou la situation à l'amour. 

Le temps de chacun est précieux, y compris celui du gros balourd qui cherche à fourrer dans la minute. Si le premier "non merci" n'est pas entendu, le gros balourd va faire perdre le temps de tout le monde, y compris le sien. Après il a peut être une réputation de gros balourd à faire vivre en étant pas mal con dans la non compréhension de la situation. 

Pour autant tu ne peux pas imposer aux gens de ne surtout plus s'aborder du tout dans l'espace public parce qu'il ne restera plus vraiment de place pour ceux qui ont renoncé aux réseaux sociaux.

J'ai cette référence de la "Princesse Goulag" depuis un sacré moment, mais comme j'ai eu une occasion récente pour la déterrer... 

C'est une erreur fondamentale que de vouloir changer l'autre, et pourtant la tentation est là: mais en résistant à cette tentation on a la chance d'avoir une personne non contrôlé, non contrôlable et beaucoup plus épanouie. Et par magie, à la fin de la relation on réalise que l'autre nous a quand même changé quelque part: On est un peu moins égoïste, un peu plus mature, un peu moins con... 

ça reste un sujet intéressant à étudier, comme pour la musique: une mélodie nous emporte, la musique nous permet de savoir que c'était un mode éolien sur un accord de A-7b13 tournant en ternaire à 96 bpm. Tu me diras on s'en fout, oui et non: tu peux connaitre la recette de la mousse au chocolat, ça ne t'empêche pas de l'aimer. 

Tu marques un point. Tu fais partis de ceux qui doivent me le rappeler régulièrement, merci pour ça. 

Selon la psychiatre Marie-France Hirigoyen « L’emprise est un phénomène de violences psychologiques qui s’installent dans le temps ». Si dans une relation, tu te sens sous emprise : fuis. Pourquoi est-ce que l’amour ne pourrait-il pas faire seulement du bien ? Être sans (trop) d’orages ? Empreint exclusivement de positivité et de bienveillance ? Il me semble que nous restons imprégnés de toute une littérature chaotique tant il s’agit d’amour… et qu’il serait peut-être temps de le regarder avec un œil nouveau. 

Les hommes qui profitent des femmes pauvres pourraient tout autant choisir de ne pas profiter de la dépendance économique de ces femmes, s’adonner à l’onanisme pour exemple. Certains le font et ne s’en portent pas plus mal voire s’en portent mieux. 

L’amour serait une invention occidentale qui ruissèlerait assez peu sur les autres cultures… La prolifération de séries coréennes sur Netflix qui reprennent, prônent, les codes séculaires des contes de fée à l’occidentale (une femme indigente et originale que le prince charmant fortuné va relooker, tout en étant depuis le début éperdument épris de la dite femme) dément pourtant cette idée. Il y a d’ailleurs souvent des références plus ou moins explicites à Cendrillon, tout en évinçant soigneusement la bonne fée. L’indigente est l’obligée du prince charmant. 
Ces cultures restent très patriarcales. L’amour ne peut pas coexister avec la domination d’un sexe (masculin) sur l’autre (féminin). L’inverse ne fonctionnerait pas mieux. Lorsque tu écrases l’autre, lorsque tu soumets, il n’y pas d’amour, ou bien alors que de l’amour de soi, de l’égo. L’amour passe par un respect, mais un respect mutuel. 

Dans l’espace public, des hommes traînent. Les femmes ne s’attardent pas. Sans doute parce qu’elles ont beaucoup à faire. De nos jours nous parlons de charge mentale tant il s’agit de coordonner toutes les tâches à accomplir au sein d’un foyer, des tâches dont se déchargent toujours bien des hommes. Il y a moult articles à ce sujet, si le cœur t’en dit.

Il y a une différence très nette entre aborder et harceler (la récurrence notamment).

Dans l’espace public, il y a des harceleurs. Lorsqu’un « non » est verbalisé, des hommes qui ne sont pas des harceleurs n’insistent pas et c’est parfait. Tout le monde est poli et cela en reste là. Les harceleurs eux insistent, laissent leurs coordonnées, suivent, procèdent à des courses poursuite en voiture, envoient des fleurs chez les parents parce que tu t’es arrêtée chez eux, chez l’employeur, repèrent ta petite sœur qui s’est inscrite sur Tinder et font mine de la confondre avec toi pour obtenir ton numéro de téléphone... La traque est bien flippante pour celles qui la subissent. Aucune histoire d’amour véritable n’est basée sur de la prédation. 

Lorsque tu choisis une personne avec qui tu as peu en commun avec l’idée de la façonner à ta guise, ce n’est pas la même démarche, me semble t-il, que lorsque vous évoluez ensemble, comme deux enfants grandissent ensemble. 

Sauf que ces philosophes d’antan ne décryptent pas les relations hommes-femmes d’aujourd’hui... Il n’est pas même évident qu’ils aient correctement décrypté celles de leur époque tant ils suintent la misogynie. La musique peut-être un bon exécutoire. Tu es guitariste ou bassiste, ou les deux, si mes souvenirs sont bons ? 

Attention aux prophéties auto-réalisatrices, certain(e)s passent à côté de leur vie (notamment amoureuse) à cause d’elles. Il y a sûrement une bonne raison, voire des raisons qui explique(nt) pourquoi tu as besoin que cela te soit répété. Si tu parviens à l’identifier/les identifier, tu peux agir. 

Nota : cette vue à propos des femmes dites laides qui seraient plus loyales (cf le post initial du sujet) je la trouve insultante à bien des titres : envers ces femmes dites laides, serviles et envers toutes les autres, insincères. La dernière fois que j’ai lu un truc du genre, c’était une de tes vues sur les femmes laides plus à même de satisfaire sexuellement les hommes. 

Le 06/04/2023 à 03:45, Luchik a dit :

Avec 14 pages de retard (que je n'ai ps lues) je réponds à ce topic.

Les féministes perchées qui veulent tout "déconstruire" ça représente quoi dans la société ? Elles ne sont que le pendant des masculinistes, tout aussi minoritaires et radicalisés, qui ont en commun avec elles d'être hyperactif(ve)s sur les réseaux sociaux au point d'arrriver à faire croire que leurs idées sont dominantes dans la société. Or entre ces deux extrêmes il y a l'immense majorité de gens "normaux", qui vivent leur vie amoureuse bien loin de toutes ces prises de position idéologisées.

La moitié des mariages qui se terminent par un divorce, ce n'est pas nouveau. Le taux de divorce a augmenté de façon continue de 1970 (au moins) à 2005, où il a connu son pic (52%) avant de redescendre et se stabiliser vers 45%. https://www.lexpress.fr/societe/les-francais-divorcent-un-peu-moins_1798537.html

Et les infidélités ont toujours existé, elles n'ont pas attendu Internet. Au pire Internet facilite le passage à l'acte des candidats, mais un conjoint qui, avant 2000, ne trompait pas parce qu'il n'avait pas Internet à sa disposition vaut-il forcément mieux qu'un conjoint qui passe à l'acte grâce à Internet ? Dans le premier cas le désir d'aller voir ailleurs était ravalé mais existait, ce qui n'était pas le signe d'un couple qui allait bien.

L'amour existe ni plus ni moins qu'avant, la différence avec les années 60 c'est qu'aujourd'hui tout le monde ou presque a intégré que l'amour peut avoir une fin, qu'on peut avoir plusieurs grands amours dans sa vie, et que rester marié avec quelqu'un qu'on n'aime plus juste par habitude ou respect des conventions n'a plus de sens. 

 

Les femmes ont été silenciées de façon séculaire. Ces femmes peuvent agacer certaines personnes tant elles ont de la gouaille et font valoir leur liberté d’expression. Les assimiler aux masculinistes - des assassins, des meurtriers, des violeurs, des harceleurs, des apologistes du viol et du féminicide, des célibataires qui estiment que les femmes leurs doivent du sexe, ou a minima des hommes persuadés d’être dominés par les femmes et devoir regagner un statut de dominants etc…- me semble être une erreur. 

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
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il y a une heure, Mórrígan a dit :

Selon la psychiatre Marie-France Hirigoyen « L’emprise est un phénomène de violences psychologiques qui s’installent dans le temps ». Si dans une relation, tu te sens sous emprise : fuis. Pourquoi est-ce que l’amour ne pourrait-il pas faire seulement du bien ? Être sans (trop) d’orages ? Empreint exclusivement de positivité et de bienveillance ? Il me semble que nous restons imprégnés de toute une littérature chaotique tant il s’agit d’amour… et qu’il serait peut-être temps de le regarder avec un œil nouveau. 

Re écrit Roméo et Juliette: s'ils se marient à la fin et ont beaucoup d'enfants, personne n'achètera le bouquin. Pour que l'histoire d'amour soit belle, à nos yeux (Eloise et Abélard, Tristan et Yseult, Orphée et Eurydice...) il faut que l'histoire se termine mal et brutalement. Il faut que la mort fige dans l'éternité cet amour alors qu'il est au plus beau. Est ce qu'on a le pouvoir de changer ça? Peut être, ça peut valoir le coup d'essayer en tout cas...

Il y a 1 heure, Mórrígan a dit :

Il y a d’ailleurs souvent des références plus ou moins explicites à Cendrillon, tout en évinçant soigneusement la bonne fée. L’indigente est l’obligée du prince charmant. 

 

Nous retrouvons trace de ce conte dès l’Antiquité Egyptienne. Selon les auteurs classiques Elien et Strabon, la pyramide Mykérinos aurait été construite pour la belle Rhodopis (yeux de rose). Rhodopis était une jeune Grecque embarquée en Égypte comme esclave.

«Un jour, comme elle était au bain, un aigle enleva une de ses chaussures des mains de sa suivante, et s’envola vers Memphis où, s’étant arrêté juste au-dessus du roi qui rendait alors la justice en plein air dans une des cours de son palais, il laissa tomber la sandale dans les replis de sa robe. Les proportions mignonnes de la sandale et le merveilleux de l’aventure émurent le roi; il envoya aussitôt par tout le pays des agents à la recherche de la femme dont le pied pouvait chausser une chaussure pareille; ceux-ci finirent par la trouver dans la ville de Naucratis ; et l’amenèrent au roi qui l’épousa et qui, après sa mort, lui fit élever ce magnifique tombeau. »

Il y a 1 heure, Mórrígan a dit :

L’amour ne peut pas coexister avec la domination d’un sexe (masculin) sur l’autre (féminin). L’inverse ne fonctionnerait pas mieux. Lorsque tu écrases l’autre, lorsque tu soumets, il n’y pas d’amour, ou bien alors que de l’amour de soi, de l’égo. L’amour passe par un respect, mais un respect mutuel. 

Oui, de toute évidence: L'amour est le don de soi à l'autre, pas sa domination. 

Il y a 1 heure, Mórrígan a dit :

Dans l’espace public, des hommes traînent. Les femmes ne s’attardent pas. Sans doute parce qu’elles ont beaucoup à faire. De nos jours nous parlons de charge mentale tant il s’agit de coordonner toutes les tâches à accomplir au sein d’un foyer, des tâches dont se déchargent toujours bien des hommes. Il y a moult articles à ce sujet, si le cœur t’en dit.

Et pourtant les femmes sont toujours libre de trainer, de décider de ne pas faire la part de l'autre, de ne pas se mettre la pression parce que ceci ou cela n'est pas fait. Un ami me disait que le ménage est une source de dispute dans son couple. Dans mon ex couple c'était limite limite, c'était moi qui m'occupait principalement du ménage mais mon ex était plus maniaque que moi et ce n'était jamais assez bien fait pour elle. Si je reste sur ces expériences où nos deux femmes étaient exigeantes au point de mettre une tension dans notre couple parce que le ménage n'avait pas atteint LEUR niveau de propreté, j'ai envie de leur dire merde. J'habitais seul, je faisais mon ménage seul avec une serpillère, pas avec un coton tige pour passer entre les dalles de carrelage. Du coup je comprends les articles où les femmes se mettent une charge mentale parce qu'elles ont envie de vivre dans un laboratoire de virologie de classe 4 et se plaignent de faire le ménage après leur journée de taf; c'est ce n'est jamais assez bien pour elles en fait... (merci de me rappeler que j'ai bien fais de partir de cette relation, là au moins je fais mon ménage à moi et c'est propre comme j'aime)

Il y a 1 heure, Mórrígan a dit :

Tu es guitariste ou bassiste, ou les deux, si mes souvenirs sont bons ?

Bassiste principalement, guitariste pour amuser les copains et poser des accords sur des compos.

Il y a 1 heure, Mórrígan a dit :

Nota : cette vue à propos des femmes dites laides qui seraient plus loyales (cf le post initial du sujet) je la trouve insultante à bien des titres : envers ces femmes dites laides, serviles et envers toutes les autres, insincères. La dernière fois que j’ai lu un truc du genre, c’était une de tes vues sur les femmes laides plus à même de satisfaire sexuellement les hommes. 

Il y a au moins deux points de vu qui cohabitent: la première est qu'un ami est tombé fou amoureux d'une femme laide et en quelques instants (un éclair puis la nuit) elle est devenue belle à ses yeux. Et sans la moindre relation sexuelle. La seconde est un traquenard dans lequel je suis tombé il y a assez longtemps. Une femme qui ne rentrait pas du tout dans les canons de la beauté et qui m'avait proposé de m'amuser au moment où mon couple avait explosé. On était pas loin du viol parce que ça ne m'intéressait pas mais j'avais quand même envie d'essayer. Et c'était une sensation assez singulière parce que physiquement ça ne collait pas du tout, du tout, du tout et pourtant sexuellement ça reste un de mes meilleurs souvenirs. Une sorte d'érotisme honteux je ne sais pas comment le décrire. Aujourd'hui je ne sais pas vraiment ce qu'est la beauté ou la laideur, je pense en terme d'harmonie, d'accords. Mais même en ces termes d'harmonie, cette femme était mariée et cherchait à m'utiliser pour briser son couple. Ce qui participait peut être à la rendre laide. 

 

 

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Membre, 52ans Posté(e)
Luchik Membre 845 messages
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Le 30/04/2023 à 21:44, Mórrígan a dit :

 

Les femmes ont été silenciées de façon séculaire. Ces femmes peuvent agacer certaines personnes tant elles ont de la gouaille et font valoir leur liberté d’expression. Les assimiler aux masculinistes - des assassins, des meurtriers, des violeurs, des harceleurs, des apologistes du viol et du féminicide, des célibataires qui estiment que les femmes leurs doivent du sexe, ou a minima des hommes persuadés d’être dominés par les femmes et devoir regagner un statut de dominants etc…- me semble être une erreur. 

Personne hormis les masculinistes ne nie le poids du patriarcat et la necessité qu'il y avait - et qu'il y a encore - à parvenir à une égalité entre les hommes, sachant qu'on partait de très loin. Mais on parvient pas à un équilibre en pratiquant la surenchère dans l'excès inverse comme le font les féministes "radicales", dont certaines clament que les femmes sont supérieures aux hommes. Ce n'est pas une question de gouaille ou de liberté d'expression, c'est juste que sur le principe, la misandrie n'est pas plus acceptable que la misogynie. A moins que le but des féministes ne soit pas de parvenir à un équilibre mais de se lancer dans une croisade revancharde ? Non seulement l'excès inverse n'est jamais une solution, mais en plus les prises de position outrancières monopolisent l'attention au détriment de celles des féministes sensées et sont de nature à jeter le discrédit sur l'ensemble du mouvement féministe. 

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Membre, 52ans Posté(e)
Luchik Membre 845 messages
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Il y a 7 heures, Luchik a dit :

Personne hormis les masculinistes ne nie le poids du patriarcat et la necessité qu'il y avait - et qu'il y a encore - à parvenir à une égalité entre les hommes, sachant qu'on partait de très loin. Mais on parvient pas à un équilibre en pratiquant la surenchère dans l'excès inverse comme le font les féministes "radicales", dont certaines clament que les femmes sont supérieures aux hommes. Ce n'est pas une question de gouaille ou de liberté d'expression, c'est juste que sur le principe, la misandrie n'est pas plus acceptable que la misogynie. A moins que le but des féministes ne soit pas de parvenir à un équilibre mais de se lancer dans une croisade revancharde ? Non seulement l'excès inverse n'est jamais une solution, mais en plus les prises de position outrancières monopolisent l'attention au détriment de celles des féministes sensées et sont de nature à jeter le discrédit sur l'ensemble du mouvement féministe. 

* entre les hommes et les femmes. Le loupé malvenu ! -_-'

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
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Il y a 7 heures, Luchik a dit :

Personne hormis les masculinistes ne nie le poids du patriarcat et la necessité qu'il y avait - et qu'il y a encore - à parvenir à une égalité entre les hommes, sachant qu'on partait de très loin. Mais on parvient pas à un équilibre en pratiquant la surenchère dans l'excès inverse comme le font les féministes "radicales", dont certaines clament que les femmes sont supérieures aux hommes. Ce n'est pas une question de gouaille ou de liberté d'expression, c'est juste que sur le principe, la misandrie n'est pas plus acceptable que la misogynie. A moins que le but des féministes ne soit pas de parvenir à un équilibre mais de se lancer dans une croisade revancharde ? Non seulement l'excès inverse n'est jamais une solution, mais en plus les prises de position outrancières monopolisent l'attention au détriment de celles des féministes sensées et sont de nature à jeter le discrédit sur l'ensemble du mouvement féministe. 

Après c'est toi qui donne une estrade à ces féministes radicales. Si on devait les écouter comme tu nous invite à le faire, on irait faire la queue devant les monastères pour ne plus jamais en croiser une. La misogynie a toujours cours à un moment dans les soirées "entre couilles" et ça nous fait marrer 2 minutes. Du coup que la misandrie puisse faire marrer les femmes 2 minutes, bah, c'est de bonne guerre. 

Soyons pragmatique: si tu fais un speed dating ce weekend, et qu'une des femmes veut te faire faire le ménage, la lessive, les carreaux, en plus du jardin et de la mécanique pendant qu'elle regarde la télé, tu fais quoi? Tu chouines et tu y vas quand même ou tu l'envoies chier parce que les femmes c'est grosso modo 4 milliards de personnes sur Terre. Tu enlèves les trop jeunes, les trop vieilles, les trop mariées il doit te rester 1 milliard de femme. ça devrait aller je pense...

Attention quand même parce que l'inverse est tout aussi valable; un mec qui cherche une maman boniche qui écarte les cuisses 3 fois par semaine va aussi avoir du mal à rencontrer quelqu'un... de normal... 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 914 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
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Le 30/04/2023 à 23:39, Crabe_fantome a dit :

Re écrit Roméo et Juliette: s'ils se marient à la fin et ont beaucoup d'enfants, personne n'achètera le bouquin. Pour que l'histoire d'amour soit belle, à nos yeux (Eloise et Abélard, Tristan et Yseult, Orphée et Eurydice...) il faut que l'histoire se termine mal et brutalement. Il faut que la mort fige dans l'éternité cet amour alors qu'il est au plus beau. Est ce qu'on a le pouvoir de changer ça? Peut être, ça peut valoir le coup d'essayer en tout cas...

 

Nous retrouvons trace de ce conte dès l’Antiquité Egyptienne. Selon les auteurs classiques Elien et Strabon, la pyramide Mykérinos aurait été construite pour la belle Rhodopis (yeux de rose). Rhodopis était une jeune Grecque embarquée en Égypte comme esclave.

«Un jour, comme elle était au bain, un aigle enleva une de ses chaussures des mains de sa suivante, et s’envola vers Memphis où, s’étant arrêté juste au-dessus du roi qui rendait alors la justice en plein air dans une des cours de son palais, il laissa tomber la sandale dans les replis de sa robe. Les proportions mignonnes de la sandale et le merveilleux de l’aventure émurent le roi; il envoya aussitôt par tout le pays des agents à la recherche de la femme dont le pied pouvait chausser une chaussure pareille; ceux-ci finirent par la trouver dans la ville de Naucratis ; et l’amenèrent au roi qui l’épousa et qui, après sa mort, lui fit élever ce magnifique tombeau. »

Oui, de toute évidence: L'amour est le don de soi à l'autre, pas sa domination. 

Et pourtant les femmes sont toujours libre de trainer, de décider de ne pas faire la part de l'autre, de ne pas se mettre la pression parce que ceci ou cela n'est pas fait. Un ami me disait que le ménage est une source de dispute dans son couple. Dans mon ex couple c'était limite limite, c'était moi qui m'occupait principalement du ménage mais mon ex était plus maniaque que moi et ce n'était jamais assez bien fait pour elle. Si je reste sur ces expériences où nos deux femmes étaient exigeantes au point de mettre une tension dans notre couple parce que le ménage n'avait pas atteint LEUR niveau de propreté, j'ai envie de leur dire merde. J'habitais seul, je faisais mon ménage seul avec une serpillère, pas avec un coton tige pour passer entre les dalles de carrelage. Du coup je comprends les articles où les femmes se mettent une charge mentale parce qu'elles ont envie de vivre dans un laboratoire de virologie de classe 4 et se plaignent de faire le ménage après leur journée de taf; c'est ce n'est jamais assez bien pour elles en fait... (merci de me rappeler que j'ai bien fais de partir de cette relation, là au moins je fais mon ménage à moi et c'est propre comme j'aime)

Bassiste principalement, guitariste pour amuser les copains et poser des accords sur des compos.

Il y a au moins deux points de vu qui cohabitent: la première est qu'un ami est tombé fou amoureux d'une femme laide et en quelques instants (un éclair puis la nuit) elle est devenue belle à ses yeux. Et sans la moindre relation sexuelle. La seconde est un traquenard dans lequel je suis tombé il y a assez longtemps. Une femme qui ne rentrait pas du tout dans les canons de la beauté et qui m'avait proposé de m'amuser au moment où mon couple avait explosé. On était pas loin du viol parce que ça ne m'intéressait pas mais j'avais quand même envie d'essayer. Et c'était une sensation assez singulière parce que physiquement ça ne collait pas du tout, du tout, du tout et pourtant sexuellement ça reste un de mes meilleurs souvenirs. Une sorte d'érotisme honteux je ne sais pas comment le décrire. Aujourd'hui je ne sais pas vraiment ce qu'est la beauté ou la laideur, je pense en terme d'harmonie, d'accords. Mais même en ces termes d'harmonie, cette femme était mariée et cherchait à m'utiliser pour briser son couple. Ce qui participait peut être à la rendre laide. 

 

 

Roméo et Juliette est une sorte d'oeuvre collaborative, dont l'origine est peut-être un mythe, repris notamment par un auteur épris de sa jeune cousine (Luigi Da Porto). Le thème des amants maudits est en effet un thème récurrent dans la littérature. Le mythe sert de contre-exemple, d'avertissement aux jeunes fougueux si tu n'écoutes pas papa et maman, tu vas finir par t'éprendre d'une personne qui ne t'est pas destinée, qui n'est pas faite pour toi, et ta fin sera sûrement tragique. Il se trouve que Shakespeare a su vraiment sublimer cette histoire d'amour mythique et ajouter une postface pour Roméo & Juliette, appellant à la tolérance... A partir de là, il est possible d'écrire une histoire, toujours aussi belle, mais moins douloureuse, ou du moins non fatale. Les mythes, tout comme les contes ont une portée éducative. Mais que nous dit Cendrillon ? Sois une bonne à tout faire et le prince charmant va venir te délivrer ? Je la trouve tout de même plutôt passive, avec "ses yeux de rose". 

Indéniablement, la vie ménagère est source de conflits et peut être destructive pour le couple. Une des solutions consiste à se fréquenter tout en vivant chacun chez soi. Personne n'aime exécuter ces tâches dites à juste titre "ingrates". Tout le monde aime avoir une maison bien rangée, propre, un linge fraîchement lavé, et une tarte aux pommes qui cuit dans le four...sans avoir à lever le petit doigt. En principe, ces tâches ingrates sont principalement exécutées par les femmes, puisque (quasi) toutes les cultures ont assigné ce rôle de bonne à tout faire (à la con) aux femmes, et les tiennent toujours captives dans ce rôle invoquant très souvent la Nature. Il est très diffcile de trouver un homme de ménage. Afin de ne pas participer aux tâches ménagères, des hommes ont créé des machines et des robots pour ce faire (à laver, lave-vaisselle, aspirateur-robot...). C'est pratique. Ce ne sont pas les femmes elles-mêmes qui se mettent la pression. Si la maison n'est pas assez propre, c'est toujours la femme dans le couple qui sera jugée, et non son conjoint. La charge mentale ne sort pas du chapeau, elle naît d'une pression sociétale à l'endroit des femmes, censées cumuler plusieurs vies et toujours tenir debout à la fin de la journée (avec le sourire s'il te plaît). Les réac' aiment à avancer que c'est parce que les femmes ont voulu avoir une vie professionnelle, en plus du reste, et que c'est à cause des "bourgeoises" (ce dernier terme est vide de sens de nos jours mais certain(e)s ont encore besoin de désigner l'ennemi de classe). Tu t'es fait asservir, comme de nombreuses femmes se font asservir quotidiennement, depuis des lustres, et sans trop oser rien dire. 

Peut-être que ces deux femmes ne correspondaient pas aux standards de la beauté du moment. Les standards ne sont que des standards qui évoluent au fil du temps. Les femmes callipyges, canons de la beauté à l'époque de l'Antiquité, étaient considérées il y a encore peu comme des femmes qui ont trop fait bonne chère... Aujourd'hui de plus de en plus de femmes recourent à des opérations dangereuses afin de remodeler leurs fesses (brazilian butt lift). Je pars du principe qu'il n'y a pas vraiment de laideur, davantage un manque de soin autant pour des femmes que pour des hommes d'ailleurs, jusqu'à un manque évident d''hygiène parfois. Or, la société pose un regard très exigeant, plus exigeant quant au physique des femmes. Cela doit être assez dévastateur d'être considérée comme une femme "laide", dont on doit pouvoir faire ce qu'on veut, qui doit avoir un seuil d'acceptation plus large que les autres femmes pour être aimable. C'est cela que je trouve véritablement laid. 

Le 04/05/2023 à 04:34, Luchik a dit :

Personne hormis les masculinistes ne nie le poids du patriarcat et la necessité qu'il y avait - et qu'il y a encore - à parvenir à une égalité entre les hommes, sachant qu'on partait de très loin. Mais on parvient pas à un équilibre en pratiquant la surenchère dans l'excès inverse comme le font les féministes "radicales", dont certaines clament que les femmes sont supérieures aux hommes. Ce n'est pas une question de gouaille ou de liberté d'expression, c'est juste que sur le principe, la misandrie n'est pas plus acceptable que la misogynie. A moins que le but des féministes ne soit pas de parvenir à un équilibre mais de se lancer dans une croisade revancharde ? Non seulement l'excès inverse n'est jamais une solution, mais en plus les prises de position outrancières monopolisent l'attention au détriment de celles des féministes sensées et sont de nature à jeter le discrédit sur l'ensemble du mouvement féministe. 

Les conservateurs et les conservatrices ne sont pas tou(te)s masculinistes et pourtant louent les bienfaits du patriarcat. Un patriarcat qui offre une aisselle protectrice et transpirante aux femmes, pas trop féministes de préférence. Une des objections qui revient souvent et pas nécessairement dans la bouche des masculinistes, des conservateurs et des conservatrices est que nous sommes déjà parvenues à l'égalité, que nous devrions être contentes et "circulez, il n'y a rien à voir". Nous ne sommes toujours pas passées, en effet, d'une égalité en droits à une égalité en faits. Mais certain(e)s s'en contentent voire s'en félicitent. 

Le féminisme radical signifie simplement que c'est un féminisme d'extrême-gauche, tout comme la IIIème République a été dite radicale vers ses dernières années avec le bloc des gauches (nous lui devons quelques lois libérales), comme l'extrême gauche, en général, est toujours dénommée radicale par des politologues. Il s'agit surtout de situer ce féminisme sur une palette politique, parce qu'il y en a de toute sensibilité politique (et pas que de gauche). Il n'est pas dit que ces féministes soient radicales en dires et encore moins en faires puisqu'à ce jour les féminismes -quels qu'ils soient- restent non violents, à la différence des masculinismes. Est-ce que cette femme qui s'est exprimée à propos de l'amour est une féminisme radicale ? (Sandrine Rousseau est écoféministe, féminisme mêlé de différentialisme). Est-ce qu'elle égale des propos d'Andrew Tate par exemple ? Rien n'est moins sûr. Il y a une dissymétrie évidente dans la violence entre masculinismes et féminismes, pour peu que l'on s'y intéresse assez. "Le féminisme n'a jamais tué personne" rappellait très justement déjà Benoîte Groult. Qu'est-ce qui est choquant exactement dans la théorisation de la déconstruction de Sandrine Rousseau Jacques Derrida ? Un homme "déconstruit" est un homme qui verse dans l'instrospection.

Il était question il y a peu au Royaume-Uni de refléchir quant à caratériser juridiquement les masculinismes (terrorisme) afin de pouvoir déployer plus de moyens pour mieux le neutraliser, de disposer d'un meilleur arsenal pour ce faire, tant ils sont délètères. 

Fréquemment, un féminisme, des féministes, parmi d'autres sont pointés du doigt et accusés peu ou prou de desservir l'entiereté des féminismes. Diviser pour mieux régner. C'est faire le jeu des masculinistes, des antiféministes, qui ont toujours existé dès lors que des femmes ont oeuvré afin d'acquérir légitimement des droits. "Une femme qui exerce son intelligence devient folle, laide et guenon" disait le misogyne Proudhon (La pornocratie ou les femmes dans les temps modernes, 1875). 

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 137 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
Le 01/03/2023 à 06:46, Quasi-Modo a dit :

Et si notre époque était celle de la fin de l'amour ?

Je ne suis pas inquiet, car une question qui génère 15 pages de réactions participatives est la preuve que le sujet n’est pas près de s’éteindre.

D’autant que l’amour ne se défini pas exclusivement à l’aune de l’acte sexuel, comme la bête  @quasimodoqui a initié le sujet tend à nous le démontrer.

En général on aime aussi nos enfants, nos parents, nos proches, le sentiment d’amour ne se cantonne pas seulement à celui du désir ! 

Révélation

La bête @Quasi-Modoest en lien avec le roman de Victor Hugo, pas l'évocation de l'initiateur du sujet ! :D

 

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Membre, 52ans Posté(e)
Luchik Membre 845 messages
Mentor‚ 52ans‚
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il y a 53 minutes, Mórrígan a dit :

 

Les conservateurs et les conservatrices ne sont pas tou(te)s masculinistes et pourtant louent les bienfaits du patriarcat. Un patriarcat qui offre une aisselle protectrice et transpirante aux femmes, pas trop féministes de préférence. Une des objections qui revient souvent et pas nécessairement dans la bouche des masculinistes, des conservateurs et des conservatrices est que nous sommes déjà parvenues à l'égalité, que nous devrions être contentes et "circulez, il n'y a rien à voir". Nous ne sommes toujours pas passées, en effet, d'une égalité en droits à une égalité en faits. Mais certain(e)s s'en contentent voire s'en félicitent. 

Le féminisme radical signifie simplement que c'est un féminisme d'extrême-gauche, tout comme la IIIème République a été dite radicale vers ses dernières années avec le bloc des gauches (nous lui devons quelques lois libérales), comme l'extrême gauche, en général, est toujours dénommée radicale par des politologues. Il s'agit surtout de situer ce féminisme sur une palette politique, parce qu'il y en a de toute sensibilité politique (et pas que de gauche). Il n'est pas dit que ces féministes soient radicales en dires et encore moins en faires puisqu'à ce jour les féminismes -quels qu'ils soient- restent non violents, à la différence des masculinismes. Est-ce que cette femme qui s'est exprimée à propos de l'amour est une féminisme radicale ? (Sandrine Rousseau est écoféministe, féminisme mêlé de différentialisme). Est-ce qu'elle égale des propos d'Andrew Tate par exemple ? Rien n'est moins sûr. Il y a une dissymétrie évidente dans la violence entre masculinismes et féminismes, pour peu que l'on s'y intéresse assez. "Le féminisme n'a jamais tué personne" rappellait très justement déjà Benoîte Groult. Qu'est-ce qui est choquant exactement dans la théorisation de la déconstruction de Sandrine Rousseau Jacques Derrida ? Un homme "déconstruit" est un homme qui verse dans l'instrospection.

Il était question il y a peu au Royaume-Uni de refléchir quant à caratériser juridiquement les masculinismes (terrorisme) afin de pouvoir déployer plus de moyens pour mieux le neutraliser, de disposer d'un meilleur arsenal pour ce faire, tant ils sont délètères. 

Fréquemment, un féminisme, des féministes, parmi d'autres sont pointés du doigt et accusés peu ou prou de desservir l'entiereté des féminismes. Diviser pour mieux régner. C'est faire le jeu des masculinistes, des antiféministes, qui ont toujours existé dès lors que des femmes ont oeuvré afin d'acquérir légitimement des droits. "Une femme qui exerce son intelligence devient folle, laide et guenon" disait le misogyne Proudhon (La pornocratie ou les femmes dans les temps modernes, 1875). 

Moi ce que j'entends par féminisme radical c'est le féminisme qui ne vise pas l'égalité des sexes (et oui il y a encore à faire même si du chemin a été déjà parcouru), mais le féminisme qui voudrait imposer un nouveau déséquilibre (femmes > hommes) au nom des siècles de patriarcat, dans ce qui ressemble de plus en plus (du moins chez certaines) à une quête vengeresse. 

Qu'il y ait une dissymétrie dans la violence (physique) de la part des féministes et de celle des masculinistes je te l'accorde, pour autant la misogynie ne justifie en aucun cas la misandrie, pas plus que des propos racistes à l'encontre des Noirs ne justifient des propos racistes à l'encontre des Blancs, ou que des propos grossophobes justifient des propos contre les personnes minces.

Je pense pouvoir dire qu'en tant qu'homme je suis féministe, j'approuve tout ce qui peut contribuer à l'égalité entre les sexes, mais maintenant si le féminisme c'est pointer les hommes comme une sorte d'ennemi naturel, évidemment je me désolidarise, et j'imagine que la plupart des hommes féministes auront le même réflexe. Or l'égalité entre hommes et femmes ne peut se faire que s'il y a une adhésion à d'une majorité de personnes, tous sexes confondus. Mais encore une fois, le projet des néoféministes est-il l'égalité ? 

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Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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Il y a 1 heure, Mórrígan a dit :

Le thème des amants maudits est en effet un thème récurrent dans la littérature. Le mythe sert de contre-exemple, d'avertissement aux jeunes fougueux si tu n'écoutes pas papa et maman, tu vas finir par t'éprendre d'une personne qui ne t'est pas destinée, qui n'est pas faite pour toi, et ta fin sera sûrement tragique. Il se trouve que Shakespeare a su vraiment sublimer cette histoire d'amour mythique et ajouter une postface pour Roméo & Juliette, appellant à la tolérance...

Après que se dit on quand on est lecteur: "oula, je vais vite demander à mes parents de me trouver un mari" ou "ah, moi aussi je veux vivre l'intensité de cet amour" ? Autant le mythe d'Icare "si tu calme pas ta joie tu vas mourir" est audible, autant Roméo et Juliette, on a tous envie de ressentir ça je crois...

Il y a 1 heure, Mórrígan a dit :

Indéniablement, la vie ménagère est source de conflits et peut être destructive pour le couple. Une des solutions consiste à se fréquenter tout en vivant chacun chez soi. Personne n'aime exécuter ces tâches dites à juste titre "ingrates". Tout le monde aime avoir une maison bien rangée, propre, un linge fraîchement lavé, et une tarte aux pommes qui cuit dans le four...sans avoir à lever le petit doigt. En principe, ces tâches ingrates sont principalement exécutées par les femmes, puisque (quasi) toutes les cultures ont assigné ce rôle de bonne à tout faire (à la con) aux femmes, et les tiennent toujours captives dans ce rôle invoquant très souvent la Nature. Il est très diffcile de trouver un homme de ménage. Afin de ne pas participer aux tâches ménagères, des hommes ont créé des machines et des robots pour ce faire (à laver, lave-vaisselle, aspirateur-robot...). C'est pratique. Ce ne sont pas les femmes elles-mêmes qui se mettent la pression. Si la maison n'est pas assez propre, c'est toujours la femme dans le couple qui sera jugée, et non son conjoint. La charge mentale ne sort pas du chapeau, elle naît d'une pression sociétale à l'endroit des femmes, censées cumuler plusieurs vies et toujours tenir debout à la fin de la journée (avec le sourire s'il te plaît). Les réac' aiment à avancer que c'est parce que les femmes ont voulu avoir une vie professionnelle, en plus du reste, et que c'est à cause des "bourgeoises" (ce dernier terme est vide de sens de nos jours mais certain(e)s ont encore besoin de désigner l'ennemi de classe). Tu t'es fait asservir, comme de nombreuses femmes se font asservir quotidiennement, depuis des lustres, et sans trop oser rien dire. 

Les anciens grecs méprisaient le travail, pas seulement le travail domestique, et ils en profitaient pour justifier l'esclavage. L'esclave permettait aux hommes d'être des citoyens et de glander sur les forums. La technologie remplace au fur et à mesure cet esclavage, robot cuisine, robot aspirateur, robot tondeuse (ah tient, la tonte c'est la corvée de ces messieurs, 4 mois par an, une fois par semaine, ça reste acceptable).

Pour le coup de la maison pas assez propre, aux yeux de qui? Y a peu de chance qu'un invité se permette de me faire remarquer que mon tapis est poussiéreux sinon je lui montre où est l'aspirateur si ça le gène. Du coup on écarte l'invité connard de l'équation et la femme ne sera pas jugée, par personne. Déjà parce que c'était moi qui passait l'aspirateur, la serpillère, nettoyage de la salle de bain, tonte, courses, repas... et oui je confirme, c'est chiant. Je déconseille l'expérience, je ne recommencerais pas.

Il y a 2 heures, Mórrígan a dit :

Peut-être que ces deux femmes ne correspondaient pas aux standards de la beauté du moment. Les standards ne sont que des standards qui évoluent au fil du temps. Les femmes callipyges, canons de la beauté à l'époque de l'Antiquité, étaient considérées il y a encore peu comme des femmes qui ont trop fait bonne chère... Aujourd'hui de plus de en plus de femmes recourent à des opérations dangereuses afin de remodeler leurs fesses (brazilian butt lift). Je pars du principe qu'il n'y a pas vraiment de laideur, davantage un manque de soin autant pour des femmes que pour des hommes d'ailleurs, jusqu'à un manque évident d''hygiène parfois. Or, la société pose un regard très exigeant, plus exigeant quant au physique des femmes. Cela doit être assez dévastateur d'être considérée comme une femme "laide", dont on doit pouvoir faire ce qu'on veut, qui doit avoir un seuil d'acceptation plus large que les autres femmes pour être aimable. C'est cela que je trouve véritablement laid. 

Quand cette trentenaire était assise par terre, elle devait se retourner et s'aider de ses mains pour se redresser. Même si on est pas attaché au physique la manœuvre est loin d'être érotogène, le manque de grâce va nuire à la personne. Mais c'est pareil pour les japonaises qui ont une démarche de godiche (apparemment à force d'être assises sur leurs pieds), aussi belles qu'elles puissent être, la déambulation est disharmonieuse. Tu me citeras sans doute l'Albatros et je serais d'accord: La trentenaire était belle sur le canapé et la japonaise était belle assise sur son tatami. 

De plus en plus de mannequins (hommes et femmes) sont laids, avec des traits grossiers. Mais ils assument tellement cette laideur qu'ils en sont beaux. Elle est si bien assumé qu'elle devient harmonieuse. Le piège est lorsque quelqu'un se trouve laid, il le devient. Ce soir une jeune fille de 25 ans m'a trouvé beau, ce soir, je l'étais. Cependant à 25 ans ma première question serait "comment s'appelle votre mère?" juste histoire de m'assurer qu'on est plus proche d'Eloïse et Abélard que d'Oedipe et Jocaste. 

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Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 914 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 06/05/2023 à 01:33, Luchik a dit :

Moi ce que j'entends par féminisme radical c'est le féminisme qui ne vise pas l'égalité des sexes (et oui il y a encore à faire même si du chemin a été déjà parcouru), mais le féminisme qui voudrait imposer un nouveau déséquilibre (femmes > hommes) au nom des siècles de patriarcat, dans ce qui ressemble de plus en plus (du moins chez certaines) à une quête vengeresse. 

Qu'il y ait une dissymétrie dans la violence (physique) de la part des féministes et de celle des masculinistes je te l'accorde, pour autant la misogynie ne justifie en aucun cas la misandrie, pas plus que des propos racistes à l'encontre des Noirs ne justifient des propos racistes à l'encontre des Blancs, ou que des propos grossophobes justifient des propos contre les personnes minces.

Je pense pouvoir dire qu'en tant qu'homme je suis féministe, j'approuve tout ce qui peut contribuer à l'égalité entre les sexes, mais maintenant si le féminisme c'est pointer les hommes comme une sorte d'ennemi naturel, évidemment je me désolidarise, et j'imagine que la plupart des hommes féministes auront le même réflexe. Or l'égalité entre hommes et femmes ne peut se faire que s'il y a une adhésion à d'une majorité de personnes, tous sexes confondus. Mais encore une fois, le projet des néoféministes est-il l'égalité ? 

Le féminisme radical, au début du XXème siècle, est surtout accusé d'être une menace pour l'ordre social tel qu'il est conçu sous domination masculine. Ce féminisme prône, selon ses détracteurs, la disparition de la famille, la remise en cause éhontée de l'autorité masculine (vantée comme naturelle) dans la sphère privée autant qu'au public. On l'accuse de s'en prendre à l'autorité paternelle, du mari, de faire baisser la natalité.

Le féminisme libertaire, au travers du MLF dont certaines militantes viennent d'organisations trotskystes et maoïstes, reprenant un vocabulaire dit marxiste (lutte des classes, lutte des genres), oeuvre principalement pour la libre disposition pour les femmes de leur propre corps. La "tribune des 343 salopes", en faveur de l'avortement, est sans nul doute son plus bel coup d'éclat. La dépénalisation de l'IVG grâce à des voix fortes comme Gisèle Halimi, son plus bel exploit.

Pourtant le MLF a choqué lorsqu'il a adopté un ton véhément pour dénoncer la "maternité esclave" mais encore parce qu'il est non mixte. Les militants d'extrême-gauche notamment s'y opposent avec des slogans tels que : "Ce sont des mal baisées, on va les baiser" ou encore "Et qui fera le ménage ?". Les hommes qui se présentent aux manifestations dans les années 70, sont qualifiés d'opportunistes, de maquereaux, de récupérateurs...

"Le torchon brûle" et il y a aussi des dissensions dans les rangs entre féministes. Les homosexuelles qui affichent un discours radical à l'endroit de la domination masculine (slogan des années 80 : "Cet homme est un violeur, cet homme est un homme"), ont été solidaires et ont participé à la lutte pour la dépénalisation de l'avortement, alors qu'elles ne se sentent pas réellement concernées in fine. Par la suite, elles ont rejoints d'autres mouvement plus accès sur leur sexualité, puisque non assez soutenues par les hétérosexuelles.

La féministe radicale américaine Ti-Grace Atkinson disait notamment que "le féminisme est la théorie, le lesbianisme la pratique". Pour certaines militantes, dans cette veine "on ne nait pas lesbienne, on le devient" pour reprendre la célèbre formule de S. de Beauvoir, elle-même libertaire. Ainsi, il serait possible "convertir" les autres femmes au lesbianisme. Des féministes radicales dénoncent un hétéropatriarcat et un hétéroféminisme. Ainsi, elles voient dans le lesbianisme un continuum de la résistance féminine à l'oppression patriarcale. En définitive, d'un féminisme dit radical (d'extrême-gauche) est né un lesbianisme politique dont l'une des figures de proue en France est la très adulée A. Coffin (^.^).  

Le féminisme différentialiste, qui est un essentialisme, valorise le corps des femmes et sa fonction reproductive si bien que celles-ci peuvent être vues par ses partisanes et partisans comme supérieures aux hommes. Des hommes aussi, effectivement, considèrent les femmes supérieures puisqu'elles peuvent "donner la vie" et/ou en une expression de sexisme dit bienveillant, qu'elles sont plus résistantes à la douleur.

L'écoféminisme considère, quant à lui, que les hommes (les mâles et non le genre humain) maltraitent la planète comme ils maltraitent les femmes. 

Le féminisme intersectionnel qui mêle différentes causes défense des droits et libertés des femmes, des homosexuelles, des personnes transexuelles, des handicapées, lutte contre le racisme est particulièrement honni de nos jours. Hubertine Auclert (1848-1914), lors d'un voyage en Algérie, avait déjà été profondément choqué par la condition des filles et des femmes. Elle était déjà choquée par les préjugés de "race", qu'elle assimile à ceux des hommes envers les femmes. 

Voilà pour les quelques exemples de féminismes qui me viennent et qui peuvent être perçus comme inégalitaires voire agressifs pour des hommes, des femmes. Ils ne sont en rien nouveaux, comme vous avez pu le lire. Les "néo-féministes" n'existent que dans la tête des masculinistes, à l'instar des "féminazies" et autres joyeusetés réactionnaires. Il est fréquent d'opposer un féminisme actuel qui dérange, prétendûment misandre, à un féminisme du passé, aimable, plus légitime. Fantasmé.

Nos suffragettes, suffragistes aurait peut-être été plus correct, ou féministes dites de la première vague, étaient très dépréciées, décrites comme des femmes masculinisées, des guenons, des laidrons, des bas-bleus, des bourgeoises, des névrosées, des femmes dangereuses autant pour les hommes que les femmes, des mal baisées, des misandres... et j'en passe et des meilleures. A l'évidence, les antiféministes qui opèrent cette opposition, auraient été dans les rangs des antiféministes de naguère qui se plaisaient à déprécier les féministes qui ont oeuvré pour l'égalité des droits de vote et d'élégibilité des femmes, à la contraception, ainsi que la dépénalisation de l'avortement, la réforme du divorce de 1975 etc... 

Je trouve cela dommage de reprendre les expressions fétiches des antiféministes, quelques unes de leurs idées et d'autant que vous vous autoproclamez féministe. D'autres hommes se disent "alliés du féminisme" considérant que le féminisme est par essence féminin et se doit de le rester. Pour les femmes, le seuil de violence admissible n'est visiblement pas le même que pour les hommes. Lorsque des femmes osent s'exprimer, elles sont lourdement stigmatisées. C'est au travers d'une grille de violence sexiste que la violence est évaluée et la tolérance envers des femmes, qui n'ont rien fait d'autre que s'exprimer, est très faible. Cela se retrouve aussi dans vos écrits, lorsque vous faites l'amalgame. 

Nous pouvons tout à fait être un peu d'accord, parfois, pas du tout, avec ces féminismes. D'autres féminismes... Je suis en désaccord avec certaines des idées pronées par les féminismes précités. Je ne suis pas en accord avec un féminisme estampillé "prosexe", qui n'est autre qu'une continuation de la réification des femmes, un conservatisme, selon moi. Néanmoins, tous les parcours sont différents, tout comme les sensibilités. En tant que femme, je ne me permettrais pas de les juger pour les propos qu'elles tiennent (des hommes s'en chargent déjà). Elles ont le droit de s'exprimer. Les masculinistes, très prolifiques, le font bien et souvent leurs discours, leurs manoeuvres passent inaperçues. A propos, je conseille ce documentaire particulièrement éclairant

 

Le 06/05/2023 à 02:30, Crabe_fantome a dit :

Après que se dit on quand on est lecteur: "oula, je vais vite demander à mes parents de me trouver un mari" ou "ah, moi aussi je veux vivre l'intensité de cet amour" ? Autant le mythe d'Icare "si tu calme pas ta joie tu vas mourir" est audible, autant Roméo et Juliette, on a tous envie de ressentir ça je crois...

Les anciens grecs méprisaient le travail, pas seulement le travail domestique, et ils en profitaient pour justifier l'esclavage. L'esclave permettait aux hommes d'être des citoyens et de glander sur les forums. La technologie remplace au fur et à mesure cet esclavage, robot cuisine, robot aspirateur, robot tondeuse (ah tient, la tonte c'est la corvée de ces messieurs, 4 mois par an, une fois par semaine, ça reste acceptable).

Pour le coup de la maison pas assez propre, aux yeux de qui? Y a peu de chance qu'un invité se permette de me faire remarquer que mon tapis est poussiéreux sinon je lui montre où est l'aspirateur si ça le gène. Du coup on écarte l'invité connard de l'équation et la femme ne sera pas jugée, par personne. Déjà parce que c'était moi qui passait l'aspirateur, la serpillère, nettoyage de la salle de bain, tonte, courses, repas... et oui je confirme, c'est chiant. Je déconseille l'expérience, je ne recommencerais pas.

Quand cette trentenaire était assise par terre, elle devait se retourner et s'aider de ses mains pour se redresser. Même si on est pas attaché au physique la manœuvre est loin d'être érotogène, le manque de grâce va nuire à la personne. Mais c'est pareil pour les japonaises qui ont une démarche de godiche (apparemment à force d'être assises sur leurs pieds), aussi belles qu'elles puissent être, la déambulation est disharmonieuse. Tu me citeras sans doute l'Albatros et je serais d'accord: La trentenaire était belle sur le canapé et la japonaise était belle assise sur son tatami. 

De plus en plus de mannequins (hommes et femmes) sont laids, avec des traits grossiers. Mais ils assument tellement cette laideur qu'ils en sont beaux. Elle est si bien assumé qu'elle devient harmonieuse. Le piège est lorsque quelqu'un se trouve laid, il le devient. Ce soir une jeune fille de 25 ans m'a trouvé beau, ce soir, je l'étais. Cependant à 25 ans ma première question serait "comment s'appelle votre mère?" juste histoire de m'assurer qu'on est plus proche d'Eloïse et Abélard que d'Oedipe et Jocaste. 

Vivre l'intensité de cet amour, sans connaître la même fin tragique. Le lectorat veut le beurre, l'argent du beurre et peut-être même la crémière. Je ne suis pas pressée de mourir, pas toi ? Les happy end ce n'est pas mal quand même et puis exit les yeux de panda. 

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La classe ! Sur ce genre d'engin, j'aime tondre, le bruit me rappelle celui de la voiture de papy et puis, j'ai peut-être la sensation de transgresser, d'envoyer bouler le rôle que l'on m'a assigné à la naissance. La tonte de la pelouse ainsi ressemble à un jeu. Le repassage ou le rangement du lave-vaisselle, mais comme c'est rébarbatif et ce n'est pas qu'une question de récurrence. 

Le souci, c'est que "l'invité connard" il y en a pleins. Comme il est hypocrite, il ne te le dira pas directement mais tu l'apprendras par la suite, via d'autres personnes. Des femmes ont la réputation d'être sales, parce qu'elles ne parviennent pas avec brio à cumuler carrière professionnelle, maternité, vie conjugale, vie de femme, vie administrative, vie de fille, vie de soeur, vie amicale... Le ménage est censée être une tâche qui leur est dévolue. Donc si elles échouent, ce n'est pas qu'elles vont se mettre la pression, psychoter, initier une charge mentale, se sentir jugées. C'est qu'elles le sont. Elles sont jugées. D'où le malaise. Il n'y a aucune bienveillance envers les femmes. Y compris parfois entre elles. Je ne conseille pas non plus l'esclavage conjugal dans un rôle ou dans l'autre. Par contre, pour te convaincre vraiment que tu ne recommenceras, écris plutôt au futur qu'au conditionnel.

Les individus, homme ou femme (les deux pour les personnes qui ne se sentent pas plus l'un que l'autre, ou pour les sexes neutres pour n'exclure personne), sont beaux lorsqu'ils sont en mouvement et non figés dans une posture peu ou prou inconfortable. Les individus ne sont pas des objets, ces femmes ne sont pas des poupées. Les femmes ont trop souvent été cantonnées à l'immobilisme pour les muses, à la procréation pour toutes les femmes, alors qu'elles sont douées pour la création.

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Cet autoportrait n'est-il pas magnifique ? 

Une étude parue il y a quelques années, dont je ne me souviens plus du titre, concluait que nous avons tendance en fonction de nos physiques respectifs à faire exactement ce que la société attend de nous, des "beaux", des "laids", à endosser des traits de caractère assimilés au physique. Ainsi les belles et les beaux perçus comme agréables, avenants, doux, le deviennent. Les laides et les laids perçus comme introvertis, peu sûrs d'eux, peu éloquents, seraient assez renfermés sur eux-mêmes. Tu pourrais très largement être le père de cette jeune fille. Nous nous conformerions  très docilement à ce qui est attentu de nous en fonction de notre physique.

Dans Sorcières, Mona Chollet relate que les femmes sont censées être à leur apogée entre 39 et 42 ans (débarassées d'enfants en bas âge et épanouies sexuellement). Elle finit par conclure, que quand arrive la ménopause, elles sont hors course, puisque devenues inutiles. La société assimilerait toujours la beauté à la jeunesse sous le prisme de la procréation. C'est moche. Je trouve cela canon (la ménopause), elle permet d'écarter cette peur tenaillante de tomber enceinte. Ma mère a les nerfs et des bouffées de chaleur. Je n'ai pas envie de cela non plus.

En ce qui concerne les hommes, ils sont censés avec l'âge se bonnifier comme un Château d'Yquem 1990, devenir plus beaux, plus sexy et quand bien même se bousculent au portillon calvitie, bedonnance et presbytie (je n'écris pas que cela est ton cas). Leur fertilité décroît aussi après la trentaine, sans jamais disparaître toutefois. Les femmes, dévouées, sont censées jeter leur libido au hasard. Il n'est pas bien étonnant qu'une femme de 25 ans puisse trouver un homme du double de son âge, beau, elle fait exactement ce que l'on attend d'elle. 

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Membre, 51ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 51ans‚
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Il y a 3 heures, Mórrígan a dit :

Vivre l'intensité de cet amour, sans connaître la même fin tragique. Le lectorat veut le beurre, l'argent du beurre et peut-être même la crémière. Je ne suis pas pressée de mourir, pas toi ? Les happy end ce n'est pas mal quand même et puis exit les yeux de panda. 

Je n'ai toujours pas retrouvé mes esprits et mon objectivité... Parfois les yeux de panda me manquent. Mais quand on est habitué aux histoires d'amour douloureuses, il se peut que la souffrance nous manque lorsque tout va bien. Où est le ketchup? (EDIT: oups mon ex vient de m'envoyer un sms, merci pour le ketchup bâtard d'Univers finalement ça ne me manquait pas tant que ça...)

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Il y a 3 heures, Mórrígan a dit :

Le souci, c'est que "l'invité connard" il y en a pleins. Comme il est hypocrite, il ne te le dira pas directement mais tu l'apprendras par la suite, via d'autres personnes. Des femmes ont la réputation d'être sales, parce qu'elles ne parviennent pas avec brio à cumuler carrière professionnelle, maternité, vie conjugale, vie de femme, vie administrative, vie de fille, vie de soeur, vie amicale... Le ménage est censée être une tâche qui leur est dévolue. Donc si elles échouent, ce n'est pas qu'elles vont se mettre la pression, psychoter, initier une charge mentale, se sentir jugées. C'est qu'elles le sont. Elles sont jugées. D'où le malaise. Il n'y a aucune bienveillance envers les femmes. Y compris parfois entre elles. Je ne conseille pas non plus l'esclavage conjugal dans un rôle ou dans l'autre. Par contre, pour te convaincre vraiment que tu ne recommenceras, écris plutôt au futur qu'au conditionnel.

L'invité connard sera (au futur) débusqué, jugé et pendu en place publique... pas à l'aube parce que je dors, mais vers 10h30 11h. 

Il y a 3 heures, Mórrígan a dit :

Cet autoportrait n'est-il pas magnifique ? 

L'autoportrait est aussi magnifique que son histoire est terrible. Il est possible qu'elle ait peint ces autoportrait avant de bosser pour les Médicis, en général l'autoportrait est l'exercice des peintres qui n'avaient pas les moyens de se payer un model. Ils se prenaient donc eux même comme model, comme Van Gogh. Mais Van Gogh n'a pas été violer. Je crois comprendre la rage contre son violeur dans sa peinture ici:

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Il y a 3 heures, Mórrígan a dit :

Une étude parue il y a quelques années, dont je ne me souviens plus du titre, concluait que nous avons tendance en fonction de nos physiques respectifs à faire exactement ce que la société attend de nous, des "beaux", des "laids", à endosser des traits de caractère assimilés au physique. Ainsi les belles et les beaux perçus comme agréables, avenants, doux, le deviennent. Les laides et les laids perçus comme introvertis, peu sûrs d'eux, peu éloquents, seraient assez renfermés sur eux-mêmes. Tu pourrais très largement être le père de cette jeune fille. Nous nous conformerions  très docilement à ce qui est attentu de nous en fonction de notre physique.

Il me semble avoir entendu un truc comme ça sur les prénoms où le fait de porter le prénom de Julie nous faisait nous conformer aux autres Julie lesquels s'était conformer à un type de Julie; souriante, lumineuse... etc.

 

Il y a 3 heures, Mórrígan a dit :

En ce qui concerne les hommes, ils sont censés avec l'âge se bonnifier comme un Château d'Yquem 1990, devenir plus beaux, plus sexy et quand bien même se bousculent au portillon calvitie, bedonnance et presbytie (je n'écris pas que cela est ton cas). Leur fertilité décroît aussi après la trentaine, sans jamais disparaître toutefois. Les femmes, dévouées, sont censées jeter leur libido au hasard. Il n'est pas bien étonnant qu'une femme de 25 ans puisse trouver un homme du double de son âge, beau, elle fait exactement ce que l'on attend d'elle. 

En l'occurrence lorsqu'elle a su mon âge elle a fait demi tour, avec un sourire gêné. Je ne fais toujours pas mon âge... j'attends la soixantaine, peut être que j'aurais une autre chance avec une autre jeune femme en paraissant avoir 45/50 ans... 

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