Adèle Haenel appelle à la grève générale et accuse le gouvernement d'être "composé de violeurs"

Il y a 5 heures, Yann Begervil a dit :

Le cinéma Francais est assez riche pour que l'on puisse choisir entre films "bourgeois" et films plus "intellos", voir "la nuit du 12" par exemple ...

"la nuit du 12" c'est un film réaliste et social"

il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

T'as un exemple de film où pour toi on a une vision bourgeoise matérialiste et consensuelle ? Parce que là je ne vois pas trop... la description a l'air tellement chiante qu'aucun films ne me vient à l'esprit. 

Un exemple, le retour du héros : le sujet est bon, les acteurs sont de bons acteurs, les décors, l'habillage... tout est bon, et le film est lui-même drôle, mais hélas, de temps à autres ça retombe comme un soufflet à cause de scènes affligeantes qui exaspèrent au lieu de déclencher le rire parce que le réalisateur n'a pas le talent pour ça : d'après sa vision de bourgeois, c'est comique parce que c'est bête, mais en fait c'est juste pesant. Un critique en a dit qu'il courrait après la légèreté des comédies d'antan avec des semelles de plomb.

J'ai donné qu'un exemple, parce que ce serait trop long de décortiquer tous les films que j'incrimine.

à l’instant, Doïna a dit :

Un exemple, le retour du héros : le sujet est bon, les acteurs sont de bons acteurs, les décors, l'habillage... tout est bon, et le film est lui-même drôle, mais hélas, de temps à autres ça retombe comme un soufflet à cause de scènes affligeantes qui exaspèrent au lieu de déclencher le rire parce que le réalisateur n'a pas le talent pour ça : d'après sa vision de bourgeois, c'est comique parce que c'est bête, mais en fait c'est juste pesant. Un critique en a dit qu'il courrait après la légèreté des comédies d'antan avec des semelles de plomb.

J'ai donné qu'un exemple, parce que ce serait trop long de décortiquer tous les films que j'incrimine.

Le retour du héros... jamais entendu parlé. Et pourtant j'adore le cinéma.

Star Wars ou le Shining tu le mettrais où? 

il y a 5 minutes, Crabe_fantome a dit :

Je suis désolé d'être tranché mais la lutte des classes n'existent plus depuis qu'un ouvrier de chez Renault ou Total gagne plus qu'un professeur ou une infirmière. Si tu regardes par ta fenêtre et que tu vois des mines, des enfants qui descendent, des trentenaires qui crachent du sang et un directeur en chapeau haut de forme avec un fouet à la main je te dirais "ferme Germinal, c'est un bon bouquin mais ça date du XIX. En réaction à cette dictature bourgeoise le communisme s'est installé en Russie, en Chine, dans l'ex Indochine etc. Et puis c'est tout. La lutte des classes s'est terminé, fini les usines, bonjour les congé payés, l'assurance chômage, la retraite, les allocs, l'école gratuite et obligatoire, les soins etc. 

Tu ne m'as toujours pas comprise : je ne réclame pas un cinéma social à tous prix, je réclame des films conçus par des réalisateurs qui ont vraiment du talent, et qui ne nous imposent pas leur vision étriquée de bourgeois. 

il y a 1 minute, Crabe_fantome a dit :

Le retour du héros... jamais entendu parlé. Et pourtant j'adore le cinéma.

 

Star Wars ou le Shining tu le mettrais où? 

Star Wars c'est un bon film parce que distrayant, Shining une pure merveille. 

Si je regarde des films de Tim Burton, pour citer un autre exemple, je ne peux que constater qu'il a du talent, qui est riche de ses connaissances et connait bien la machine humaine. Pas trace de bourgeois gaze dans ses œuvres, quand il veut faire peur il fait peur, quand il veut émouvoir il émeut... ça vous prend en dedans, parce que tout simplement il a du talent, et je pourrais en dire autant de Chabrol qui a pourtant réalisé des films sur la bourgeoisie. 

il y a 3 minutes, Doïna a dit :

Tu ne m'as toujours pas comprise : je ne réclame pas un cinéma social à tous prix, je réclame des films conçus par des réalisateurs qui ont vraiment du talent, et qui ne nous imposent pas leur vision étriquée de bourgeois. 

Franchement les réalisateurs sont là... enfin, les films sont là. T'as beau t'appeler Spielberg, être génial, faire Jaw, Indiana Jones, la liste de Schindler, rencontre du 3ème type, t'es pas à l'abri de te prendre les pieds dans le tapis et de réaliser Hook... Le seul réalisateur qui ne s'est jamais planté ça reste Stanley Kubrick (Chaplin est pas loin mais je ne suis pas sur qu'il ait réussi tout ses films tellement il en a fait).

Aujourd'hui tu as Pearl, Bones and All et Speak no Evil qui sont ultra récent et très au dessus du lot !  A mon avis évidemment... faut juste fouiller un peu et peut être avoir une petite passion pour le cinéma. 

Le 24/02/2023 à 21:03, metal guru a dit :

Ça me saoule ces artistes qui profitent de leur notoriété pour faire passer un discours haineux ! J'espère qu'elle va être poursuivie pour diffamation, accuser tous les membres du gouvernement d'être des violeurs c'est complètement con, je ne sais pas ce que cette meuf a dans la tronche mais il y a des courants d'air !

Le soldat Palmade soupçonné de pédophilie il y a un patriote Gérard Fauré ...........;mais pas de fumée sans feux , je ne suis pas un rouge mais beaucoup d'affaires de viol pat des gens bien placés qui devraient êtes inculpés dans un vrai QHS isolement total pendant 23H 

il y a 4 minutes, Crabe_fantome a dit :

Franchement les réalisateurs sont là... enfin, les films sont là. T'as beau t'appeler Spielberg, être génial, faire Jaw, Indiana Jones, la liste de Schindler, rencontre du 3ème type, t'es pas à l'abri de te prendre les pieds dans le tapis et de réaliser Hook... Le seul réalisateur qui ne s'est jamais planté ça reste Stanley Kubrick (Chaplin est pas loin mais je ne suis pas sur qu'il ait réussi tout ses films tellement il en a fait).

Aujourd'hui tu as Pearl, Bones and All et Speak no Evil qui sont ultra récent et très au dessus du lot !  A mon avis évidemment... faut juste fouiller un peu et peut être avoir une petite passion pour le cinéma. 

Je suis d'accord, mais ce ne sont pas des films français.

il y a 4 minutes, Doïna a dit :

Star Wars c'est un bon film parce que distrayant, Shining une pure merveille. 

Si je regarde des films de Tim Burton, pour citer un autre exemple, je ne peux que constater qu'il a du talent, qui est riche de ses connaissances et connait bien la machine humaine. Pas trace de bourgeois gaze dans ses œuvres, quand il veut faire peur il fait peur, quand il veut émouvoir il émeut... ça vous prend en dedans, parce que tout simplement il a du talent, et je pourrais en dire autant de Chabrol qui a pourtant réalisé des films sur la bourgeoisie. 

Même Tim Burton s'est planté avec sa version de la planète des singes... alors que Ed Wood déchire, Les noces funèbres, Sleepy Hollow et cet extraordinaire Beetlejuice... Juste que de temps en temps, bah, c'était pas la forme...

Star Wars va au delà de la simple distraction, Star Wars est une psychanalyse de la psyché humaine, inspiré par le cinéma de Kurosawa et la littérature de Krishnamurti, qui parle à tout ceux qui arrivent à entrer dans cet univers.

Chabrol était lui même bourgeois il me semble avec une éducation catho assez strict... mais il a fait des films anti bourgeois, des films choquants et non conventionnel, participant comme je disais tantôt à cette fameuse "nouvelle vague". 

il y a 5 minutes, Doïna a dit :

Je suis d'accord, mais ce ne sont pas des films français.

Et c'est vrai... du coup c'est un cran en dessous mais "La nuit du 12" était très bien j'ai trouvé. "Coupez" de Michel Hazanavicius (the artist) est à la fois drôle et pinçant, faut tenir la 1ere demi heure et après c'est que du bonheur, une jolie critique du travail artistique bâclé parce qu'on nous demande "un travail rapide, pas cher et dans la moyenne". "Bruno Reidal", difficile mais prenant... Voilà mon top 3 2022. 

il y a 9 minutes, Crabe_fantome a dit :

Chabrol était lui même bourgeois

Preuve que quand on a du talent, on peut affranchir son œil de là d'où l'on vient pour ne pas tomber dans l'idéologie ou, pire, le bourgeois gaze.

il y a 18 minutes, Doïna a dit :

Preuve que quand on a du talent, on peut affranchir son œil de là d'où l'on vient pour ne pas tomber dans l'idéologie ou, pire, le bourgeois gaze.

Après tu as aussi une clientèle qui veut des trucs anti bourgeois... J'écoutais quelqu'un témoigner que sur France Inter, une radio réputé plutôt à gauche anti système, des journalistes faisaient des chroniques de gauches alors qu'ils votent Macron ou droite. C'est du business aussi... Zaz par exemple, combien de gens ont l'impression que c'est une petite gavroche qui s'en fout du pognon et qui s'étonnent qu'elle fasse des soirées privées à 50 000€... 

Il y a 2 heures, Crabe_fantome a dit :

Je suis désolé d'être tranché mais la lutte des classes n'existent plus depuis qu'un ouvrier de chez Renault ou Total gagne plus qu'un professeur ou une infirmière. Si tu regardes par ta fenêtre et que tu vois des mines, des enfants qui descendent, des trentenaires qui crachent du sang et un directeur en chapeau haut de forme avec un fouet à la main je te dirais "ferme Germinal, c'est un bon bouquin mais ça date du XIX. En réaction à cette dictature bourgeoise le communisme s'est installé en Russie, en Chine, dans l'ex Indochine etc. Et puis c'est tout. La lutte des classes s'est terminé, fini les usines, bonjour les congé payés, l'assurance chômage, la retraite, les allocs, l'école gratuite et obligatoire, les soins etc. 

La lutte des classes existe bel et bien. Le prolétariat ne s'est jamais réduit à l'ouvrier spécialisé de même qu'il ne se réduit pas à un pays. Le prolétariat, c'est la classe de ceux qui ne sont rien sans leurs emplois, sans lequel aucun accès au marché n'est possible dans un monde où rien n'est accessible sans marché. Le prolétariat c'est la classe de ceux qui fabriquent tous les produits consommés, y compris eux-même, que ce soit ici ou à l'autre bout du monde même s'il est convenable de considérer que ceux de l'autre bout du monde n'ont pas à avoir les mêmes droits pour lesquels les générations qui nous ont précédé se sont battues pour les obtenir. Croire qu'en raison du fait que les gens travaillent dans des bureaux en Europe ou ailleurs avec des jolis costumes ou des tenues à la mode, il n'y a plus de lutte de classe: il n'y a plus un groupe de personnes sans lesquels vous ne pouvez pas régler vos factures, vous nourrir et vous loger s'ils n'éstiment pas à leur guise que votre travail ne vaut rien, c'est ne pas avoir compris ce qui constituait le propre de la lutte des classes et le propre du pouvoir dans le capitalisme. Évidemment, et il en va de même dans tous les systèmes politiques, il y a différentes couches dans ces deux classes sociales. Celui qui travaille dans le bas de l'échelle de l'exploitation minière en Asie du sud est ne bénéficie pas des mêmes conditions de vie qu'un employé du service marketing dans je ne sais quelle boîte européenne. La lutte des classes existe bel et bien. Et à l'instar du capitalisme, elle est totale. 

Les institutions qui font l'État social et le monde du travail en France se détricotent. Le néo-libéralisme infuse lentement dans les institutions mais surtout dans les mœurs sa doctrine, au point que plus aucune conscience de classe prolétaire n'apparaisse. Il n'y a que des individus libres sur des marchés, libres d'être employés ou  uberisés, libres de désirer ce que le maître désire, ou libres de désirer leur perte.

il y a 5 minutes, al-flamel a dit :

La lutte des classes existe bel et bien. Le prolétariat ne s'est jamais réduit à l'ouvrier spécialisé de même qu'il ne se réduit pas à un pays. Le prolétariat, c'est la classe de ceux qui ne sont rien sans leurs emplois, sans lequel aucun accès au marché n'est possible dans un monde où rien n'est accessible sans marché. Le prolétariat c'est la classe de ceux qui fabriquent tous les produits consommés, y compris eux-même, que ce soit ici ou à l'autre bout du monde même s'il est convenable de considérer que ceux de l'autre bout du monde n'ont pas à avoir les mêmes droits pour lesquels les générations qui nous ont précédé se sont battues pour les obtenir. Croire qu'en raison du fait que les gens travaillent dans des bureaux en Europe ou ailleurs avec des jolis costumes ou des tenues à la mode, il n'y a plus de lutte de classe: il n'y a plus un groupe de personnes sans lesquels vous ne pouvez pas régler vos factures, vous nourrir et vous loger s'ils n'éstiment pas à leur guise que votre travail ne vaut rien, c'est ne pas avoir compris ce qui constituait le propre de la lutte des classes et le propre du pouvoir dans le capitalisme. Évidemment, et il en va de même dans tous les systèmes politiques, il y a différentes couches dans ces deux classes sociales. Celui qui travaille dans le bas de l'échelle de l'exploitation minière en Asie du sud est ne bénéficie pas des mêmes conditions de vie qu'un employé du service marketing dans je ne sais quelle boîte européenne. La lutte des classes existe bel et bien. Et à l'instar du capitalisme, elle est totale. 

Les institutions qui font l'État social et le monde du travail en France se détricotent. Le néo-libéralisme infuse lentement dans les institutions mais surtout dans les mœurs sa doctrine, au point que plus aucune conscience de classe prolétaire n'apparaisse. Il n'y a que des individus libres sur des marchés, libres d'être employés ou  uberisés, libres de désirer ce que le maître désire, ou libres de désirer leur perte.

C'est pour cette raison que les boites ouvrent l'actionnariat aux salariés, pour qu'ils bénéficient des fruits de leur travail. C'est pour cette raison que les travailleurs économisent, placent leur argent sur des livrets populaires, ou A, ou sur un PEA. 

Reste ceux qui n'en ont pas les moyens, et bien ceux là n'ont pas d'actions mais des allocations. Ils ont une mutuelle gratuite, des APL, un RSA ou le chômage etc.

En résumé notre société est composé de prolétaires qui a les moyens d'accéder à la propriété, d'économiser, de placer sur des livrets... et ces prolétaires, ces travailleurs payent aussi des impôts en solidarité avec ceux qui ne travaillent pas pour qu'ils continuent de garder la tête hors de l'eau. Qui lutte contre qui? Le gars au RSA qui tuerait ceux qui lui payent son RSA? Les prolétaires qui ont de quoi vivre et qui désormais décident de changer de travail parce qu'ils n'ont plus envie de bosser le samedi par exemple? Qui ont bénéficier d'un crédit à moins de 1% pour accéder à la propriété, avoir une retraite plus confortable et transmettre un bien à leurs enfants? Dis moi contre qui je devrais lutter parce que je ne vois pas de classes contre qui lutter? Là, en ce moment c'est le projet de la retraite... j'ai manifesté avec des potes... mais contre qui je devrais lutter? Des élus du peuple qui ne seront plus là dans 5 ans? Ce n'est pas une classe sociale... 

Non, la lutte des classes n'existent plus. Ouvres toi une bière pour fêter ça, la France a réussi socialement là où le communisme à échouer dans le monde: être une puissance économique avec le meilleur système de protection sociale au monde. 

Il y a 13 heures, Crabe_fantome a dit :

Après tu as aussi une clientèle qui veut des trucs anti bourgeois...

D'après moi, il ne s'agirait pas de produire des trucs anti-bourgeois, anti-ceci ou anti-cela.

Petite précision sur le "gaze" : le "male gaze" dans un film, c'est l'œil masculin hétéro fait caméra, ce qui donne un film avec des mecs baraqués auxquels le spectateur peut s'identifier, des filles aux longues jambes, beau minois, gros seins, pour que le spectateur en prenne plein la vue, le tout avec des scènes d'action spectaculaires, des coups de feu dans tous les sens, des explosions qui font vibrer les vitres, des poings qui percutent...

Si on retourne en arrière dans le temps, on va tomber sur des films et des bandes dessinées conçues d'après le "white man gaze", avec des hommes blancs hétéros gominés, parfois accompagnés d'un serviteur noir dans sa livrée de peaux de bêtes, et des femmes qui trébuchent chaque fois qu'il faut courir, qui s'étalent comme des crêpes à la moindre émotion.

Bon bien voilà : actuellement, le cinéma français souffre du "bourgeois gaze" dans toutes sortes de films -comédies, drames sociaux, etc.- sans oublier tous ces réalisateurs pistonnés qui se font un devoir de produire des remakes pour aboutir à un massacre -la Belle et la Bête, Angélique, le Docteur Knock, l'Auberge rouge, Boudu, l'Emmerdeur...

Peu importe la classe sociale du réalisateur, quand on n'est pas capable de s'en affranchir dans l'art, c'est qu'on n'a pas de talent.

il y a 14 minutes, Doïna a dit :

D'après moi, il ne s'agirait pas de produire des trucs anti-bourgeois, anti-ceci ou anti-cela.

Petite précision sur le "gaze" : le "male gaze" dans un film, c'est l'œil masculin hétéro fait caméra, ce qui donne un film avec des mecs baraqués auxquels le spectateur peut s'identifier, des filles aux longues jambes, beau minois, gros seins, pour que le spectateur en prenne plein la vue, le tout avec des scènes d'action spectaculaires, des coups de feu dans tous les sens, des explosions qui font vibrer les vitres, des poings qui percutent...

Si on retourne en arrière dans le temps, on va tomber sur des films et des bandes dessinées conçues d'après le "white man gaze", avec des hommes blancs hétéros gominés, parfois accompagnés d'un serviteur noir dans sa livrée de peaux de bêtes, et des femmes qui trébuchent chaque fois qu'il faut courir, qui s'étalent comme des crêpes à la moindre émotion.

Bon bien voilà : actuellement, le cinéma français souffre du "bourgeois gaze" dans toutes sortes de films -comédies, drames sociaux, etc.- sans oublier tous ces réalisateurs pistonnés qui se font un devoir de produire des remakes pour aboutir à un massacre -la Belle et la Bête, Angélique, le Docteur Knock, l'Auberge rouge, Boudu, l'Emmerdeur...

Peu importe la classe sociale du réalisateur, quand on n'est pas capable de s'en affranchir dans l'art, c'est qu'on n'a pas de talent.

Comme je te le disais, et je t'en ai donné 6, tu as de très bons films aujourd'hui... Mais effectivement il faut les chercher. 

Les productions vont chercher, non pas à correspondre à une idéologie, mais à gagner des thunes. D'où les remakes... Il y a très peu de place à la créativité parce que ton producteur veut que ce soit commercial. Si demain le néo féministe gaze est vendeur, tu n'auras que de ça au cinéma. 

il y a 27 minutes, Crabe_fantome a dit :

Comme je te le disais, et je t'en ai donné 6, tu as de très bons films aujourd'hui... Mais effectivement il faut les chercher. 

Les productions vont chercher, non pas à correspondre à une idéologie, mais à gagner des thunes. D'où les remakes... Il y a très peu de place à la créativité parce que ton producteur veut que ce soit commercial. Si demain le néo féministe gaze est vendeur, tu n'auras que de ça au cinéma. 

C'est vrai, avec en plus le fait que les producteurs ne savent plus ce qui est bon, alors quand ils vendent de la merde ils ne s'en rendent même pas compte.

il y a 1 minute, Doïna a dit :

C'est vrai, avec en plus le fait que les producteurs ne savent plus ce qui est bon, alors quand ils vendent de la merde ils ne s'en rendent même pas compte.

Quand tu composes une chanson sur qui a du caca kaki collé au cu cul, tu sais que tu fais de la merde... Mais ça se vend... 

Tiens, encore un exemple de "bourgeois gaze" (le dernier, c'est promis) : Des Hommes  (de Lucas Belvaux, 2020). Les gens de la campagne ne se reconnaîtront pas là-dedans, les ruraux y sont présentés comme de gros animaux. Bon, là, en l'occurrence, c'était inspiré d'un livre, mais que ces bourgeois parisianistes arrêtent donc de s'inspirer des faits divers lus dans le détective magasine pour dépeindre tous ces Français qu'ils ne connaissent même pas.

il y a 28 minutes, Doïna a dit :

Tiens, encore un exemple de "bourgeois gaze" (le dernier, c'est promis) : Des Hommes  (de Lucas Belvaux, 2020). Les gens de la campagne ne se reconnaîtront pas là-dedans, les ruraux y sont présentés comme de gros animaux. Bon, là, en l'occurrence, c'était inspiré d'un livre, mais que ces bourgeois parisianistes arrêtent donc de s'inspirer des faits divers lus dans le détective magasine pour dépeindre tous ces Français qu'ils ne connaissent même pas.

Jamais entendu parlé non plus... Après j'habite la campagne et bon nombre de bourgeois ici sont des paysans céréaliers. J'ai deux amis qui bossent à la banque et il n'est pas rare que les agriculteurs débarquent au moment des primes de la PAC pour placer l'argent. Ils ont un patrimoine dépassant le million d'euro. Ce sont nos bourgeois à nous, à la différence c'est qu'ils bossent pour avoir cette thune, et qu'ils n'ont aucun gout du luxe sinon s'acheter un tracteur high tech à 150 000€. Ils sont plutôt bourru et obsédé par le travail; et quand tu bosses 7/7 sans compter tes heures, t'as pas le temps d'aller à l'opéra ou te faire un festival de jazz...