Jeunisme

Avez-vous le sentiment que vos proches, votre entourage, ou bien vous-même le cas échéant, sont régulièrement ou couramment rabaissés (c'est à dire traîtés irrespectueusement) en raison de leur vieillissement apparent, dans l'ensemble? Ou bien au contraire estimez-vous que l'apparente ancienneté, voire l'apparent endurement, favorise le respect? Existe-t-il d'après vous une différence de traitement entre les hommes et les femmes, et/ou entre les différentes cultures, dans ce domaine? Si oui, comment l'expliquez-vous?

je constate plutôt une élévation du respect .

il y a 13 minutes, soisig a dit :

je constate plutôt une élévation du respect .

Tu te fais moins draguer 

il y a 4 minutes, bouddean a dit :

Tu te fais moins draguer 

ça dépend, beaucoup de couples divorcent à la retraite, visiblement pas habitués à vivre ensemble. Les séniors sur le marché de la drague sont donc assez nombreux 

il y a 18 minutes, soisig a dit :

je constate plutôt une élévation du respect .

En même temps, 129 ans ça force le respect.

il y a 2 minutes, Jim69 a dit :

En même temps, 129 ans ça force le respect.

certes certes ! 

L'âge dans une société hyper individualiste de consommation devient un handicap, une tare même. Une catégorie à éloigner de plus en plus temps de l'image lisse, dynamique positive (donc sportive, en bonne santé, etc.) que la valorisation individuelle exige, que la consommation sous-tend.

L'individu, solitaire, seul responsable de lui-même, dont les seuls désirs immédiats importent et n'a clairement pas le temps à consacrer au vieillissant, dont la peau est moins intéressante le plus souvent à embrasser, dont les souvenirs sont encombrants, dont l'expérience risquerait de modérer la satisfaction impulsive réclamer par la consommation (des soi et des autres, réification).

Le vieillissement est un ennemi de la jouissance (certes des vieilles et des vieux expliqueront que Non, il n'ont pas arrêté, qu'ils courent, mangent comme 4, font des soirées beuverie et restent minces, qu'ils font très exactement les mêmes activités à 70 ans qu'à 20... Qui sont-ils ? Dans quoi ont-ils travaillé ? De quelle classe sociale font-ils partis ? Quel est leur patrimoine ? et surtout COMBIEN sont-ils, que représentent-ils statistiquement ? Et donc quel intérêt que leur discours ?).

Mais plus encore, le vieillissement est perçut comme une menace pour les sociétés. Dénoncé, même pas des vieux et des vieilles, mais en fonction de leurs intérêts de classes, financier), comme sclérosant les sociétés, les empêchant de se renouveler. Ce qui est une falsification massive, une manipulation à visée économique et de division des catégories de population. La question des retraites est ainsi instrumentalisée, savamment (bonne nouvelle de l'augmentation de l'espérance de vie, alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne, surtout pour les 80 % les moins aisés, nécessité d'équilibrer des caisses à "un avenir flou" puisqu'elles sont actuellement exédentaire, etc.), pour  économiser sur les retraites au profit de l'accélération du retour de la croissance de l'accumulation capitalistique des classes dominantes (Piketty, 2013, 2019).

Un phénomène qui implique une explication et une cible de haine poiur les plus jeunes dont l'entrée sur le marché du travail est plus difficile (mais en réalité théorique et discursive plus que pratique, car la réalité n'est pas que les vieux travaillent plus longtemps ce dont les entreprises ne veulent pas - coût en maladie et accident du travail trop élevés - mais de faire baisser les pensions en les rendant mécaniquement incomplètes). Beaucoup de jeunes peuvent ainsi s'énerver contre des vieilles et des vieux qui ne "laisseraient" pas la place, qui ne leur donnerait pas les clés de la maison, l'héritage dont ils veulent user et abuser pour en profiter individuellement...

L'âge devient donc la cible de toutes les haines légitimes, politiquement correcte chez les moins de 40 ans. 40 / 50 étant la zone grise qui fait prendre conscience qu'il ne s'agit pas d'un catégorie à part mais d'un destin commun, inévitable, inéluctable.

Avant le basculement dans les ombres, puis dans les limbes. L'invisibilité, puis le rejet, le dégout.

non avec moi les gens ont plutôt le syndrome de Peter Pan. Ils pensent que je suis beaucoup plus jeune. Du coup je m'en prends plein la tronche, mais j'ai l'habitude

Le respect existe,dès lors que tu fais 1m90 et 90kg... 

il y a 8 minutes, Kid_Ordinn a dit :

Le respect existe,dès lors que tu fais 1m90 et 90kg... 

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1m52 45 kgs...

il y a 3 minutes, guernica a dit :

1m52 45 kgs...

Ça ne me dérange pas,mes ex étaient de ta taille  

il y a 1 minute, Kid_Ordinn a dit :

Ça ne me dérange pas,mes ex étaient de ta taille  

mon mari fait 1m96

il y a 1 minute, guernica a dit :

mon mari fait 1m96

C'est du lourd,il a tout mon respect 

C'est la société qui favorise le "jeunisme" les publicités , les médias , faut être beau , grand , jeune et en pleine forme  ont voit souvent des jeunes gens dans les films  c'est plus vendeur qu'une personne âgée, la vue de rides , de cheveux blanc c'est pas vendeur .

Tu as mêmes des actrices à qui l'ont ne proposent plus de rôles arrivés à un certain âge . Elles se retrouvent sur la touche .

Dans les médias ou la publicité souvent ce sont les personnes âgées qui sont visibles " les prothèses auditives , les montes escalier , les obsèques" , etc.

à l’instant, Prendresoindesoi a dit :

 

C'est la société qui favorise le "jeunisme" les publicités , les médias , faut être beau , grand , jeune et en pleine forme  ont voit souvent des jeunes gens dans les films  c'est plus vendeur qu'une personne âgée, la vue de rides , de cheveux blanc c'est pas vendeur .

Tu as mêmes des actrices à qui l'ont ne proposent plus de rôles arrivés à un certain âge . Elles se retrouvent sur la touche .

Dans les médias ou la publicité souvent ce sont les personnes âgées qui sont visibles " les prothèses auditives , les montes escalier , les obsèques" tout ce qui a trait à la vieillesse .

Il y a 2 heures, Easle a dit :

L'âge dans une société hyper individualiste de consommation devient un handicap, une tare même. Une catégorie à éloigner de plus en plus temps de l'image lisse, dynamique positive (donc sportive, en bonne santé, etc.) que la valorisation individuelle exige, que la consommation sous-tend.

L'individu, solitaire, seul responsable de lui-même, dont les seuls désirs immédiats importent et n'a clairement pas le temps à consacrer au vieillissant, dont la peau est moins intéressante le plus souvent à embrasser, dont les souvenirs sont encombrants, dont l'expérience risquerait de modérer la satisfaction impulsive réclamer par la consommation (des soi et des autres, réification).

Le vieillissement est un ennemi de la jouissance (certes des vieilles et des vieux expliqueront que Non, il n'ont pas arrêté, qu'ils courent, mangent comme 4, font des soirées beuverie et restent minces, qu'ils font très exactement les mêmes activités à 70 ans qu'à 20... Qui sont-ils ? Dans quoi ont-ils travaillé ? De quelle classe sociale font-ils partis ? Quel est leur patrimoine ? et surtout COMBIEN sont-ils, que représentent-ils statistiquement ? Et donc quel intérêt que leur discours ?).

 

Mais plus encore, le vieillissement est perçut comme une menace pour les sociétés. Dénoncé, même pas des vieux et des vieilles, mais en fonction de leurs intérêts de classes, financier), comme sclérosant les sociétés, les empêchant de se renouveler. Ce qui est une falsification massive, une manipulation à visée économique et de division des catégories de population. La question des retraites est ainsi instrumentalisée, savamment (bonne nouvelle de l'augmentation de l'espérance de vie, alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne, surtout pour les 80 % les moins aisés, nécessité d'équilibrer des caisses à "un avenir flou" puisqu'elles sont actuellement exédentaire, etc.), pour  économiser sur les retraites au profit de l'accélération du retour de la croissance de l'accumulation capitalistique des classes dominantes (Piketty, 2013, 2019).

Un phénomène qui implique une explication et une cible de haine poiur les plus jeunes dont l'entrée sur le marché du travail est plus difficile (mais en réalité théorique et discursive plus que pratique, car la réalité n'est pas que les vieux travaillent plus longtemps ce dont les entreprises ne veulent pas - coût en maladie et accident du travail trop élevés - mais de faire baisser les pensions en les rendant mécaniquement incomplètes). Beaucoup de jeunes peuvent ainsi s'énerver contre des vieilles et des vieux qui ne "laisseraient" pas la place, qui ne leur donnerait pas les clés de la maison, l'héritage dont ils veulent user et abuser pour en profiter individuellement...

 

L'âge devient donc la cible de toutes les haines légitimes, politiquement correcte chez les moins de 40 ans. 40 / 50 étant la zone grise qui fait prendre conscience qu'il ne s'agit pas d'un catégorie à part mais d'un destin commun, inévitable, inéluctable.

Avant le basculement dans les ombres, puis dans les limbes. L'invisibilité, puis le rejet, le dégout.

Qu'est ce que tu fumes Easle ?

Il y a 3 heures, Easle a dit :

L'âge dans une société hyper individualiste de consommation devient un handicap, une tare même. Une catégorie à éloigner de plus en plus temps de l'image lisse, dynamique positive (donc sportive, en bonne santé, etc.) que la valorisation individuelle exige, que la consommation sous-tend.

L'individu, solitaire, seul responsable de lui-même, dont les seuls désirs immédiats importent et n'a clairement pas le temps à consacrer au vieillissant, dont la peau est moins intéressante le plus souvent à embrasser, dont les souvenirs sont encombrants, dont l'expérience risquerait de modérer la satisfaction impulsive réclamer par la consommation (des soi et des autres, réification).

Le vieillissement est un ennemi de la jouissance (certes des vieilles et des vieux expliqueront que Non, il n'ont pas arrêté, qu'ils courent, mangent comme 4, font des soirées beuverie et restent minces, qu'ils font très exactement les mêmes activités à 70 ans qu'à 20... Qui sont-ils ? Dans quoi ont-ils travaillé ? De quelle classe sociale font-ils partis ? Quel est leur patrimoine ? et surtout COMBIEN sont-ils, que représentent-ils statistiquement ? Et donc quel intérêt que leur discours ?).

 

Mais plus encore, le vieillissement est perçut comme une menace pour les sociétés. Dénoncé, même pas des vieux et des vieilles, mais en fonction de leurs intérêts de classes, financier), comme sclérosant les sociétés, les empêchant de se renouveler. Ce qui est une falsification massive, une manipulation à visée économique et de division des catégories de population. La question des retraites est ainsi instrumentalisée, savamment (bonne nouvelle de l'augmentation de l'espérance de vie, alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne, surtout pour les 80 % les moins aisés, nécessité d'équilibrer des caisses à "un avenir flou" puisqu'elles sont actuellement exédentaire, etc.), pour  économiser sur les retraites au profit de l'accélération du retour de la croissance de l'accumulation capitalistique des classes dominantes (Piketty, 2013, 2019).

Un phénomène qui implique une explication et une cible de haine poiur les plus jeunes dont l'entrée sur le marché du travail est plus difficile (mais en réalité théorique et discursive plus que pratique, car la réalité n'est pas que les vieux travaillent plus longtemps ce dont les entreprises ne veulent pas - coût en maladie et accident du travail trop élevés - mais de faire baisser les pensions en les rendant mécaniquement incomplètes). Beaucoup de jeunes peuvent ainsi s'énerver contre des vieilles et des vieux qui ne "laisseraient" pas la place, qui ne leur donnerait pas les clés de la maison, l'héritage dont ils veulent user et abuser pour en profiter individuellement...

 

L'âge devient donc la cible de toutes les haines légitimes, politiquement correcte chez les moins de 40 ans. 40 / 50 étant la zone grise qui fait prendre conscience qu'il ne s'agit pas d'un catégorie à part mais d'un destin commun, inévitable, inéluctable.

Avant le basculement dans les ombres, puis dans les limbes. L'invisibilité, puis le rejet, le dégout.

 

 

 

 

Qui sont donc les responsables du vieillissement au fond? La fatalité ou la volonté..?

Veut-on vieillir?

Doit-on vieillir?

Ou doit-on voir vieillir les autres?

Quelle est donc cette pollution délétère, si elle est aussi mentale?

"Le vieillissant", celui parfois bien plus désirable malgré ses faiblesses que cet infect orgueilleux débile...

Il y a 9 heures, Kid_Ordinn a dit :

Ça ne me dérange pas,mes ex étaient de ta taille  

Un harem 

Il y a 9 heures, guernica a dit :

mon mari fait 1m96

Tu es sur que c'est pas 1m69 

Il y a 2 heures, Gepetto a dit :

Tu es sur que c'est pas 1m69 

Ca dépend d'à quel bout on se trouve... 

Il y a 12 heures, Easle a dit :

L'âge dans une société hyper individualiste de consommation devient un handicap, une tare même. Une catégorie à éloigner de plus en plus temps de l'image lisse, dynamique positive (donc sportive, en bonne santé, etc.) que la valorisation individuelle exige, que la consommation sous-tend.

L'individu, solitaire, seul responsable de lui-même, dont les seuls désirs immédiats importent et n'a clairement pas le temps à consacrer au vieillissant, dont la peau est moins intéressante le plus souvent à embrasser, dont les souvenirs sont encombrants, dont l'expérience risquerait de modérer la satisfaction impulsive réclamer par la consommation (des soi et des autres, réification).

Le vieillissement est un ennemi de la jouissance (certes des vieilles et des vieux expliqueront que Non, il n'ont pas arrêté, qu'ils courent, mangent comme 4, font des soirées beuverie et restent minces, qu'ils font très exactement les mêmes activités à 70 ans qu'à 20... Qui sont-ils ? Dans quoi ont-ils travaillé ? De quelle classe sociale font-ils partis ? Quel est leur patrimoine ? et surtout COMBIEN sont-ils, que représentent-ils statistiquement ? Et donc quel intérêt que leur discours ?).

 

Mais plus encore, le vieillissement est perçut comme une menace pour les sociétés. Dénoncé, même pas des vieux et des vieilles, mais en fonction de leurs intérêts de classes, financier), comme sclérosant les sociétés, les empêchant de se renouveler. Ce qui est une falsification massive, une manipulation à visée économique et de division des catégories de population. La question des retraites est ainsi instrumentalisée, savamment (bonne nouvelle de l'augmentation de l'espérance de vie, alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne, surtout pour les 80 % les moins aisés, nécessité d'équilibrer des caisses à "un avenir flou" puisqu'elles sont actuellement exédentaire, etc.), pour  économiser sur les retraites au profit de l'accélération du retour de la croissance de l'accumulation capitalistique des classes dominantes (Piketty, 2013, 2019).

Un phénomène qui implique une explication et une cible de haine poiur les plus jeunes dont l'entrée sur le marché du travail est plus difficile (mais en réalité théorique et discursive plus que pratique, car la réalité n'est pas que les vieux travaillent plus longtemps ce dont les entreprises ne veulent pas - coût en maladie et accident du travail trop élevés - mais de faire baisser les pensions en les rendant mécaniquement incomplètes). Beaucoup de jeunes peuvent ainsi s'énerver contre des vieilles et des vieux qui ne "laisseraient" pas la place, qui ne leur donnerait pas les clés de la maison, l'héritage dont ils veulent user et abuser pour en profiter individuellement...

 

L'âge devient donc la cible de toutes les haines légitimes, politiquement correcte chez les moins de 40 ans. 40 / 50 étant la zone grise qui fait prendre conscience qu'il ne s'agit pas d'un catégorie à part mais d'un destin commun, inévitable, inéluctable.

Avant le basculement dans les ombres, puis dans les limbes. L'invisibilité, puis le rejet, le dégout.

C'est durement dit, mais c'est pas loin de la vérité...du moment qu'on passe un certain âge, on perds le respect, l'intérêt et l'amour d'autrui...

Il est loin le temps où on prenait soin des anciens, où on écoutait leur sagesse, où on les respectait... maintenant c'est direction l'EPAD avec de rare visite.

On sait qu'on y finira tous, c'est l'appréhension de tout le monde, on aime pas y mettre les pieds, car cela nous donne une vision de notre avenir, de notre fin... 

Qui ne râle pas contre les vieux, dans les supermarchés, en voiture et autre, leur reprochant presque d'être encore là, profitant de leur retraite, emmerdant tout le monde ?

Mais heureusement, ils sont bien au dessus de tout ça, jubilant de voir comment la société change, se rappelant le "bon vieux temps", observant ces futurs vieux qui finiront eux aussi dans l'oubli...

Le plus dur est de voir le regard de vos proches qui change avec le temps...car c'est eux qui définissent notre âge, en fin de compte, décidant le moment venu pour t'exclure de leur vie...

C'est pourquoi il est important de rester jeune dans sa tête

Il y a 15 heures, guernica a dit :

mon mari fait 1m96

Ha oui ça peut impressionner. 

Moi je ne fais que 1m87 et 100 kg et ça impressionne déjà certains.