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La Suisse aurait blanchi 85% de l'«or nazi». Un rapport commandité par le Congrès juif mondial relance la polémique.


Kyoshiro02

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Animateur, Le gras c'est la vie, 36ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 22 796 messages
36ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)

Quatre-vingt-cinq pour cent de l'or nazi exporté d'Allemagne aurait transité par la Suisse afin d'être blanchi.

https://www.liberation.fr/planete/1997/10/08/la-suisse-aurait-blanchi-85-de-l-or-nazi-un-rapport-commandite-par-le-congres-juif-mondial-relance-l_218919/

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Membre, 70ans Posté(e)
Phylou Membre 13 083 messages
Maitre des forums‚ 70ans‚
Posté(e)

Et allez, on va maintenant faire payer la Suisse et si elle refuse on fera pression en la traitant d'antisémite...

 

 

 

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Membre, 78ans Posté(e)
G2LLOQ Membre 26 642 messages
Maitre des forums‚ 78ans‚
Posté(e)

On ressort les vieux dossiers , tous les protagonistes  sont 6 pieds sous terre , l'or a été fondu et refondu !  A quoi bon  ?

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, G2LLOQ a dit :

On ressort les vieux dossiers , tous les protagonistes  sont 6 pieds sous terre 

Pour ceux qui ont eu la chance d'avoir une tombe ,pour beaucoup c'était de la fumée noire dans un ciel glacé .

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 422 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
Il y a 3 heures, Kyoshiro02 a dit :

Quatre-vingt-cinq pour cent de l'or nazi exporté d'Allemagne aurait transité par la Suisse afin d'être blanchi.

https://www.liberation.fr/planete/1997/10/08/la-suisse-aurait-blanchi-85-de-l-or-nazi-un-rapport-commandite-par-le-congres-juif-mondial-relance-l_218919/

Tout de suite, là, on fait un procès! C'est pas la faute aux Suisses si Hitler aimait le chocolat!:Suisse:

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Invité Panem&Circenses
Invités, Posté(e)
Invité Panem&Circenses
Invité Panem&Circenses Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 3 heures, G2LLOQ a dit :

On ressort les vieux dossiers , tous les protagonistes  sont 6 pieds sous terre , l'or a été fondu et refondu !  A quoi bon  ?

L'Histoire.

Pour se rappeler, pour en tirer quelques leçons.

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Invité Jim69
Invités, Posté(e)
Invité Jim69
Invité Jim69 Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 16 heures, Crabe_fantome a dit :

 

L’émission est sympa

 

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Membre, 64ans Posté(e)
K-sos Membre 4 063 messages
Maitre des forums‚ 64ans‚
Posté(e)

Il y avait une rumeur dans le groupe pour lequel je travaillais selon laquelle c'était des fonds nazis qui auraient financé la constitution de la holding (plusieurs milliers de salariés en France et en Europe). Mystère.

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, K-sos a dit :

Il y avait une rumeur dans le groupe pour lequel je travaillais selon laquelle c'était des fonds nazis qui auraient financé la constitution de la holding (plusieurs milliers de salariés en France et en Europe). Mystère.

Quelle holding?

           

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Membre, 64ans Posté(e)
K-sos Membre 4 063 messages
Maitre des forums‚ 64ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, new caravage a dit :

Quelle holding?

           

Chuttttt ! Dans la pièce auto. Elle a été vendue en dernier lieu à un fond de pension américain.

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
à l’instant, K-sos a dit :

Chuttttt ! Dans la pièce auto.

Quand on ne nomme pas les choses elles n'existent pas!

          Est sont ou les cojones?

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Membre, 64ans Posté(e)
K-sos Membre 4 063 messages
Maitre des forums‚ 64ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, new caravage a dit :

Quand on ne nomme pas les choses elles n'existent pas!

          Est sont ou les cojones?

je ne tiens pas à déballer tout sur ce groupe. Quant à l'or nazi, ça n'a pas été vérifié, mais c'est possible (Suisse).

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, K-sos a dit :

je ne tiens pas à déballer tout sur ce groupe. Quant à l'or nazi, ça n'a pas été vérifié, mais c'est possible (Suisse).

Bon donc légende  d'entreprise due à un abus de cocaïne lors des brain stormings !

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Membre, 64ans Posté(e)
K-sos Membre 4 063 messages
Maitre des forums‚ 64ans‚
Posté(e)
à l’instant, new caravage a dit :

Bon donc légende  d'entreprise due à un abus de cocaïne lors des brain stormings !

Pas sûr.

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Membre, 44ans Posté(e)
hanss Membre 48 741 messages
Maitre des forums‚ 44ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, K-sos a dit :

Il y avait une rumeur dans le groupe pour lequel je travaillais selon laquelle c'était des fonds nazis qui auraient financé la constitution de la holding (plusieurs milliers de salariés en France et en Europe). Mystère.

Ça à la rigueur même si c’est vrai tu n’y es pour rien. T’as rien blanchi et surtout tué personne et même si c’était avéré tu pourrais faire quoi? La boîte continuerait de tourner avec ou sans toi. 

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Membre, Voyageur, 70ans Posté(e)
Plouj Membre 111 361 messages
70ans‚ Voyageur,
Posté(e)

Il existe des pays qui blanchissent l'argent sale depuis de longues années et cela n'empêche en rien de faire commerce florissant avec eux.

Combien de grosses sociétés profitent des guerres et ont pignon sur rue ?

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  • 1 mois après...
Membre, 124ans Posté(e)
diffn Membre 830 messages
Forumeur expérimenté‚ 124ans‚
Posté(e)
Le 05/02/2023 à 16:05, Kyoshiro02 a dit :

Quatre-vingt-cinq pour cent de l'or nazi exporté d'Allemagne aurait transité par la Suisse afin d'être blanchi.

https://www.liberation.fr/planete/1997/10/08/la-suisse-aurait-blanchi-85-de-l-or-nazi-un-rapport-commandite-par-le-congres-juif-mondial-relance-l_218919/

La Suisse coffre- fort d’Hitler.

Il n’y a qu’en Suisse que nous pouvions faire des  affaires en échangeant de l’or contre des devises étrangères (ministre des A.E à Nuremberg).

Chaque franc de matériel de guerre (Anthony Aiden le chef du forrin office Britannique, en 1943), exporté vers la Suisse, de l’Allemagne prolonge la guerre.

Un coup d’œil sur la carte de l’Europe en 1942, nous montre une domination allemande presque à 100%. Au milieu de ce v        aste empire on peut distinguer une petite ile de neutralité. Pourquoi la Suisse n’a pas été envahie par les nazies. 

L’achat de la paix a-t-elle été achetée économiquement par la Suisse ? A-t-elle été le banquier du Reich ?

La crise de 1929 et les exigences de Varsovie, ont eu raison de l’économie allemande. En 1933 l’Allemagne a abandonné l’étalon or et mis en place un contrôle d’échange. La compétitivité par rapport aux autres pays qui ont dévalué leurs monnaies  était faible. 6 millions de personnes sans emplois. Deux priorité pour Hitler, rehausser l’économie et le réarmement de l’Allemagne. Deux priorités pour deux obstacles majeurs, la pénurie de devises étrangères. La matière première doit suivre le développement du pays. Alors que celle-ci doit-être appontée de l’étranger, donc régler avec des devises étrangères.

Mis à part le charbon, l’Allemagne ne dispose d’aucune matière première, alors que celle-ci est indispensable pour son fort de production d’armement. La politique du réarmement qui a engloutit plus de la moitié du budget de l’Allemagne, assèche le stock d’or et des devises étrangère de la Reich Bank. L’Allemagne est une économie vulnérable, elle est sous pression financière, c’est une société qui s’inquiète en permanence de savoir où trouver des devises et l’or nécessaires pour régler des importations cruciales. D’un point de vue économique, l’annexion de l’Autriche en Mars 1938, avec l’absorption de facto de 1 milliard de mark autrichien en or, est en devise par l’Allemagne, marque un répit pour la réserve de la Reich Bank.

La tension sur l’économie allemande des importations des matières premières, se lit sur chaque épisode de la chronique du IIIe Reich. Ainsi en est-il de la tragique nuit des chrystales en Novembre 1938, le Pogrom au cours duquel une centaine de juifs, sont assassinés, des dizaines de millier dépotés, 191 synagogues incendiées, des milliers de commerces et d’entreprises saccagés. Un soulèvement qui montre que rien n’arrête ce régime qui ne respecte aucune loi, refuse les standards de la civilisation occidentale. Trois jours plus tard, Goering préside une réunion sur les conséquences de la nuit des chrystales. Le principal sujet de discussion de cet évènement est le cout financier sur les vitrines brisées, il déclare, qu’il aurait été préférable de sacrifier 200 juifs que de perdre des devises pour l’importation de vitrines de Belgique.

Depuis la prise de pouvoir par Hitler, le nouveau dirigeant de l’Economie et préside la Reich Bank (Weimer Shakht), a tenté d’organiser l’autarcie de l’Allemagne. Un vaste programme de fabrication de matière synthétique, caoutchouc, tissu, carburant …malgré, tous les efforts consentis, les importations de matière première creuse le déficit. En 1939 le milliard de mark provenant de l’Autriche, a été engloutit en quelques mois. La situation de l’Allemagne est à nouveau intenable. Weimar Shaft alerte le Führer. Il écrit le 07 Janvier 1939 à Hitler, nous sommes au bord de l’incapacité de paiement, la Reich Bank est au bout. Il faut changer radicalement  de politique. La réponse d’Hitler est le licenciement du responsable de son poste Shaft. Il reste ministre mais sans portefeuille. Le déclanchement de la seconde guerre mondiale devient alors un début de rapine. Hitler entame sa Blitzkrieg, la guerre éclaire. C’est la seule stratégie de conquête possible pour une armée qui manque à ce point de ressource et qui cherche à en acquérir.

En 1939, l’armée allemande vit en plein précarité. Elle dispose par exemple en réserve de munition pour uniquement 14 jours de combat. Quand l’armée allemande envahit, le pays bas, la Belgique, la France, le Danemark, les banques centrales, de ces pays deviennent alors des objectifs prioritaires. Des équipes d’experts allemands sont envoyés pour fouiller les banques, les appartements un peu partout en Europe pour trouver, des devises, de l’or, des bijoux, des métaux précieux qui peuvent être saisis par des nazis et utiliser comme moyens de paiement pour acquérir des matières premières. Dans les banques centrales de toute l’Europe, l’Allemagne fait main basse sur 83 tonnes d’or autrichien, 3,5 t d’Or de Tchécoslovaquie, 132 T d’or Hollandais, 4 T d’or Luxembourgeois, 180 T d’or Belge, puis en 1943 après la chute de Mussolini, 65T d’or italien et Albanais. Un pillage unique dans les annales de l’histoire. Reste le problème d’échange de cet Or. Plus que tout autre la seconde guerre mondiale est économique. Afin d’isoler  L’Axe les alliés installe bientôt un blocus, blocus commercial sur les importations allemandes des matières premières, blocus sur les devises avec un strict contrôle des changes sur la livre sterling britannique et le dollar américain.

A ce moment le Franc Suisse était la seule devise que l’Allemagne pouvait utiliser librement sur des marchés qui n’étaient pas sous contrôle de l’Axe, donc de l’Allemagne, dans ce contexte les services que la Suisse a pu offrir en acceptant, l’or de l’Allemagne pour l’échanger était très précieux pour l’Allemagne en regardant les statistique, on voir que les 4/5em de l’or que la Reich Bank a vendu, pendant la guerre a été placé et accepté par la banque nationale Suisse.

Au fur et à mesure que l’Allemagne occupe les 2/3 de l’Europe, il y a une quantité d’or, qui arrive estampée à la Reich Bank, mais évidemment très suspect. Il y a des réserves d’or qui viennent d’Allemagne mais qui n’y étaient pas avant.  Tout le monde le savait et surtout les directeurs centrales des banques.

Jean Pierre Roth a été directeur centrale de la banque Suisse pendant 15 ans. Président de la BNS à la fin des années 90, il a compris l’activité sombre pendant cette période. On s’était interrogé de savoir quel été le stock d’Or allemand avant la guerre. L’une des lignes de conduites à tenir était de dire que tant que les livraisons restent dans le cadre supposées détenus par la Reich banque dans des zones non contestables. On se posait des questions mais on n’allait pas trop loin dans l’analyse juridique. C’est une des critiques qu’on a pu faire à postériori et qu’on avait fait finalement joué la bonne foi.

Les banquiers suisses n’ont jamais demandé une attestation de provenance, d’origine de ce butin. A vrai dire le délégué de la BNS dit non, on a jamais demandé, la parole de poult nous suffisait. Emile Poul a fait toute sa carrière à la Reich Bank depuis la première guerre mondiale. Aux yeux du reste de l’Europe c’est lui le directeur et vice-président de l’institution, qui incarne la politique de la banque centrale allemande. Les interlocuteurs de la Reich Bank pour la BNS étaient connus d’avant-guerre,  et c’étaient des gens avec qui on avait établi des relations, un dialogue normal de confiance, aujourd’hui entre banquier centraux, il y a une très grand confiance. On se parle ouvertement, on échange des informations, donc je dois croire tout ce qu’il dit (selon l’ancien directeur.)

Les 7 étages anti atomique des archives Helvétiques  ont été passés au peigne fin par l’historien MARK Perlaut. Les comptes rendus des réunions des directeurs de la banque N S réserve une surprenante  révélation. Les plus hauts dirigeants de la BNS, ont envisagé de se passer en parfait faussaires. Au cours de l’année 1942 parviennent en Suisse, des informations sur le fait que les transactions douteuses ont été opérées par la Reich Bank, et cela interpelle les diplomates suisses, mais aussi la direction nationale de la BNS et l’un des DG propose même de refondre ces lingots vendus par la Reich BANK pour effacer les traces effectives de l’origine de ces lingots. Longuement discuté la proposition de fondre ces lingots provenant d’Allemagne pour effacer toute trace de provenance est finalement ajournée par la DG pour évaluation des risques, mais ça n’a pas été fait, de peur des conséquences graves.

Un rapport interne rédigé en Juin 1943, montre le rôle de son banquier suisse comme partenaire essentiel. WIENDER FOUQUE le ministre de l’économie allemande et président de la banque centrale déclare :

-          on ne pourra pas renoncer, même pour deux mois à la possibilité d’effectuer des transactions des devises en Suisse. En particulier l’échange d’or contre des devises convertibles.

Depuis les livraisons en 210 t d’or en 1940, les convois de la Reich Bank, à destination des coffres de la BNS, augmentent d’année en année. 1943 marque un sommet se sont alors 120 t qui arrivent de Berlin. Au total près de 345 t d’or qui arrivent dans les coffres de la BNS, à Berne. Pourquoi l’Allemagne a-t-elle tant besoin du Franc suisse. Se servir sur la dette dans les pays occupés ne suffit-il pas ? pourquoi faut-il à tout prix commercer avec les pays neutres et apporter du pétrole de Roumanie ? DU FER DE Suède ou du Chrome de Turquie. C’est au fond d’une vallée au nord du Portugal qu’il faut aller chercher la réponse. C’est au fond d’une mine du Tungstène géré par le Reich tout au long de la guerre.

Le Tungstène sa principale propriété est de résister à de très haute température, aux frictions et aux chocs. Depuis l’invasion de l’Union Soviétique, l’Allemagne n’a réussi à trouver du Tungstène qu’au Portugal et en Espagne. Cela signifie que si l’Allemagne perdait ses sources de provisionnement, il courrait le risque de ne plus avoir la possibilité d’acheter cette matière première, et donc d’interrompre la production du blindage, des minutions et des machines-outils. Sans tungstène, le moteur d’avion ne peut être fabriqué, la même chose pour les huiles de graissage.

 L’apport des responsables suisses ont fourni une aide non en quantité  mais en qualité. Sous la pression des alliés, les pays neutres fournissant la matière première à l’Allemagne refusent d’être payés par l’argent volé par le Reich. L’exemple du tungstène portugais dévoile le système sophistique qui se met en place avec l’aide la Suisse, le commerce triangulaire. La Reich Bank, achète le FS contre de l’or, utilisait ces FS pour payer ses fournisseurs portugais, la Bank du Portugal, présentait ces FS à la BN pour conversion en or. L’or ne partait pour Lisbonne le lendemain, mais la première chose c’était aux seins des caveaux de la BNS dans ces caveaux, on mettait les lingots dans  des caisses pour le trésor de la banque du Portugal. Au terme des échanges triangulaires, les FS partis à Berne sont revenus à Berne, quand alors qu’est entré dans les coffrets étiques ils n’en sort pas. Pas toujours.

Les responsables suisses justifiaient cette acceptation de cet or par le droit international, ce dernier permet au vainqueur dans des guerres de mettre la main sur l’or des banques centrales des pays occupés. Les archives de la BNS livrent précisément l’état des discussions et des connaissances des membres du directoire de la banque centrale. Golbey Bachmann est alors le président du comité des banques et Paul Rosy vice-président de la banque en charge sur or. Discours entre-deux lors ‘d’une réunion.

-          Il convient ici de distinguer deux questions. D’une part savoir si nous voulons accepter de l’or, et d’autre part si nous pouvons accepter sans examen l’or  qui nous est offert. Même si nous soupçonnons qu’il s’agit d’or acquis d’une manière illégitime.

-           Mais jusqu’ici la  BN n’a reçu aucune information selon laquelle les allemands auraient volé de l’or. La réquisition d’or est un droit qui revient à l’occupant en vertu des règles des droits internationaux publics.

Attitude qui fait qu’ils  ne prennent pas conscience de la rupture de la normalité, qui a impliqué le régime nazi qui fait qu’on pouvait plus traiter avec des banquiers, sans trop, nommés par Hitler de la même manière qu’on travaille avec des banquiers des autres états démocratiques

Le 05/02/2023 à 16:05, Kyoshiro02 a dit :

Quatre-vingt-cinq pour cent de l'or nazi exporté d'Allemagne aurait transité par la Suisse afin d'être blanchi.

https://www.liberation.fr/planete/1997/10/08/la-suisse-aurait-blanchi-85-de-l-or-nazi-un-rapport-commandite-par-le-congres-juif-mondial-relance-l_218919/

La Suisse coffre- fort d’Hitler.

Il n’y a qu’en Suisse que nous pouvions faire des  affaires en échangeant de l’or contre des devises étrangères (ministre des A.E à Nuremberg).

Chaque franc de matériel de guerre (Anthony Aiden le chef du forrin office Britannique, en 1943), exporté vers la Suisse, de l’Allemagne prolonge la guerre.

Un coup d’œil sur la carte de l’Europe en 1942, nous montre une domination allemande presque à 100%. Au milieu de ce v        aste empire on peut distinguer une petite ile de neutralité. Pourquoi la Suisse n’a pas été envahie par les nazies. 

L’achat de la paix a-t-elle été achetée économiquement par la Suisse ? A-t-elle été le banquier du Reich ?

La crise de 1929 et les exigences de Varsovie, ont eu raison de l’économie allemande. En 1933 l’Allemagne a abandonné l’étalon or et mis en place un contrôle d’échange. La compétitivité par rapport aux autres pays qui ont dévalué leurs monnaies  était faible. 6 millions de personnes sans emplois. Deux priorité pour Hitler, rehausser l’économie et le réarmement de l’Allemagne. Deux priorités pour deux obstacles majeurs, la pénurie de devises étrangères. La matière première doit suivre le développement du pays. Alors que celle-ci doit-être appontée de l’étranger, donc régler avec des devises étrangères.

Mis à part le charbon, l’Allemagne ne dispose d’aucune matière première, alors que celle-ci est indispensable pour son fort de production d’armement. La politique du réarmement qui a engloutit plus de la moitié du budget de l’Allemagne, assèche le stock d’or et des devises étrangère de la Reich Bank. L’Allemagne est une économie vulnérable, elle est sous pression financière, c’est une société qui s’inquiète en permanence de savoir où trouver des devises et l’or nécessaires pour régler des importations cruciales. D’un point de vue économique, l’annexion de l’Autriche en Mars 1938, avec l’absorption de facto de 1 milliard de mark autrichien en or, est en devise par l’Allemagne, marque un répit pour la réserve de la Reich Bank.

La tension sur l’économie allemande des importations des matières premières, se lit sur chaque épisode de la chronique du IIIe Reich. Ainsi en est-il de la tragique nuit des chrystales en Novembre 1938, le Pogrom au cours duquel une centaine de juifs, sont assassinés, des dizaines de millier dépotés, 191 synagogues incendiées, des milliers de commerces et d’entreprises saccagés. Un soulèvement qui montre que rien n’arrête ce régime qui ne respecte aucune loi, refuse les standards de la civilisation occidentale. Trois jours plus tard, Goering préside une réunion sur les conséquences de la nuit des chrystales. Le principal sujet de discussion de cet évènement est le cout financier sur les vitrines brisées, il déclare, qu’il aurait été préférable de sacrifier 200 juifs que de perdre des devises pour l’importation de vitrines de Belgique.

Depuis la prise de pouvoir par Hitler, le nouveau dirigeant de l’Economie et préside la Reich Bank (Weimer Shakht), a tenté d’organiser l’autarcie de l’Allemagne. Un vaste programme de fabrication de matière synthétique, caoutchouc, tissu, carburant …malgré, tous les efforts consentis, les importations de matière première creuse le déficit. En 1939 le milliard de mark provenant de l’Autriche, a été engloutit en quelques mois. La situation de l’Allemagne est à nouveau intenable. Weimar Shaft alerte le Führer. Il écrit le 07 Janvier 1939 à Hitler, nous sommes au bord de l’incapacité de paiement, la Reich Bank est au bout. Il faut changer radicalement  de politique. La réponse d’Hitler est le licenciement du responsable de son poste Shaft. Il reste ministre mais sans portefeuille. Le déclanchement de la seconde guerre mondiale devient alors un début de rapine. Hitler entame sa Blitzkrieg, la guerre éclaire. C’est la seule stratégie de conquête possible pour une armée qui manque à ce point de ressource et qui cherche à en acquérir.

En 1939, l’armée allemande vit en plein précarité. Elle dispose par exemple en réserve de munition pour uniquement 14 jours de combat. Quand l’armée allemande envahit, le pays bas, la Belgique, la France, le Danemark, les banques centrales, de ces pays deviennent alors des objectifs prioritaires. Des équipes d’experts allemands sont envoyés pour fouiller les banques, les appartements un peu partout en Europe pour trouver, des devises, de l’or, des bijoux, des métaux précieux qui peuvent être saisis par des nazis et utiliser comme moyens de paiement pour acquérir des matières premières. Dans les banques centrales de toute l’Europe, l’Allemagne fait main basse sur 83 tonnes d’or autrichien, 3,5 t d’Or de Tchécoslovaquie, 132 T d’or Hollandais, 4 T d’or Luxembourgeois, 180 T d’or Belge, puis en 1943 après la chute de Mussolini, 65T d’or italien et Albanais. Un pillage unique dans les annales de l’histoire. Reste le problème d’échange de cet Or. Plus que tout autre la seconde guerre mondiale est économique. Afin d’isoler  L’Axe les alliés installe bientôt un blocus, blocus commercial sur les importations allemandes des matières premières, blocus sur les devises avec un strict contrôle des changes sur la livre sterling britannique et le dollar américain.

A ce moment le Franc Suisse était la seule devise que l’Allemagne pouvait utiliser librement sur des marchés qui n’étaient pas sous contrôle de l’Axe, donc de l’Allemagne, dans ce contexte les services que la Suisse a pu offrir en acceptant, l’or de l’Allemagne pour l’échanger était très précieux pour l’Allemagne en regardant les statistique, on voir que les 4/5em de l’or que la Reich Bank a vendu, pendant la guerre a été placé et accepté par la banque nationale Suisse.

Au fur et à mesure que l’Allemagne occupe les 2/3 de l’Europe, il y a une quantité d’or, qui arrive estampée à la Reich Bank, mais évidemment très suspect. Il y a des réserves d’or qui viennent d’Allemagne mais qui n’y étaient pas avant.  Tout le monde le savait et surtout les directeurs centrales des banques.

Jean Pierre Roth a été directeur centrale de la banque Suisse pendant 15 ans. Président de la BNS à la fin des années 90, il a compris l’activité sombre pendant cette période. On s’était interrogé de savoir quel été le stock d’Or allemand avant la guerre. L’une des lignes de conduites à tenir était de dire que tant que les livraisons restent dans le cadre supposées détenus par la Reich banque dans des zones non contestables. On se posait des questions mais on n’allait pas trop loin dans l’analyse juridique. C’est une des critiques qu’on a pu faire à postériori et qu’on avait fait finalement joué la bonne foi.

Les banquiers suisses n’ont jamais demandé une attestation de provenance, d’origine de ce butin. A vrai dire le délégué de la BNS dit non, on a jamais demandé, la parole de poult nous suffisait. Emile Poul a fait toute sa carrière à la Reich Bank depuis la première guerre mondiale. Aux yeux du reste de l’Europe c’est lui le directeur et vice-président de l’institution, qui incarne la politique de la banque centrale allemande. Les interlocuteurs de la Reich Bank pour la BNS étaient connus d’avant-guerre,  et c’étaient des gens avec qui on avait établi des relations, un dialogue normal de confiance, aujourd’hui entre banquier centraux, il y a une très grand confiance. On se parle ouvertement, on échange des informations, donc je dois croire tout ce qu’il dit (selon l’ancien directeur.)

Les 7 étages anti atomique des archives Helvétiques  ont été passés au peigne fin par l’historien MARK Perlaut. Les comptes rendus des réunions des directeurs de la banque N S réserve une surprenante  révélation. Les plus hauts dirigeants de la BNS, ont envisagé de se passer en parfait faussaires. Au cours de l’année 1942 parviennent en Suisse, des informations sur le fait que les transactions douteuses ont été opérées par la Reich Bank, et cela interpelle les diplomates suisses, mais aussi la direction nationale de la BNS et l’un des DG propose même de refondre ces lingots vendus par la Reich BANK pour effacer les traces effectives de l’origine de ces lingots. Longuement discuté la proposition de fondre ces lingots provenant d’Allemagne pour effacer toute trace de provenance est finalement ajournée par la DG pour évaluation des risques, mais ça n’a pas été fait, de peur des conséquences graves.

Un rapport interne rédigé en Juin 1943, montre le rôle de son banquier suisse comme partenaire essentiel. WIENDER FOUQUE le ministre de l’économie allemande et président de la banque centrale déclare :

-          on ne pourra pas renoncer, même pour deux mois à la possibilité d’effectuer des transactions des devises en Suisse. En particulier l’échange d’or contre des devises convertibles.

Depuis les livraisons en 210 t d’or en 1940, les convois de la Reich Bank, à destination des coffres de la BNS, augmentent d’année en année. 1943 marque un sommet se sont alors 120 t qui arrivent de Berlin. Au total près de 345 t d’or qui arrivent dans les coffres de la BNS, à Berne. Pourquoi l’Allemagne a-t-elle tant besoin du Franc suisse. Se servir sur la dette dans les pays occupés ne suffit-il pas ? pourquoi faut-il à tout prix commercer avec les pays neutres et apporter du pétrole de Roumanie ? DU FER DE Suède ou du Chrome de Turquie. C’est au fond d’une vallée au nord du Portugal qu’il faut aller chercher la réponse. C’est au fond d’une mine du Tungstène géré par le Reich tout au long de la guerre.

Le Tungstène sa principale propriété est de résister à de très haute température, aux frictions et aux chocs. Depuis l’invasion de l’Union Soviétique, l’Allemagne n’a réussi à trouver du Tungstène qu’au Portugal et en Espagne. Cela signifie que si l’Allemagne perdait ses sources de provisionnement, il courrait le risque de ne plus avoir la possibilité d’acheter cette matière première, et donc d’interrompre la production du blindage, des minutions et des machines-outils. Sans tungstène, le moteur d’avion ne peut être fabriqué, la même chose pour les huiles de graissage.

 L’apport des responsables suisses ont fourni une aide non en quantité  mais en qualité. Sous la pression des alliés, les pays neutres fournissant la matière première à l’Allemagne refusent d’être payés par l’argent volé par le Reich. L’exemple du tungstène portugais dévoile le système sophistique qui se met en place avec l’aide la Suisse, le commerce triangulaire. La Reich Bank, achète le FS contre de l’or, utilisait ces FS pour payer ses fournisseurs portugais, la Bank du Portugal, présentait ces FS à la BN pour conversion en or. L’or ne partait pour Lisbonne le lendemain, mais la première chose c’était aux seins des caveaux de la BNS dans ces caveaux, on mettait les lingots dans  des caisses pour le trésor de la banque du Portugal. Au terme des échanges triangulaires, les FS partis à Berne sont revenus à Berne, quand alors qu’est entré dans les coffrets étiques ils n’en sort pas. Pas toujours.

Les responsables suisses justifiaient cette acceptation de cet or par le droit international, ce dernier permet au vainqueur dans des guerres de mettre la main sur l’or des banques centrales des pays occupés. Les archives de la BNS livrent précisément l’état des discussions et des connaissances des membres du directoire de la banque centrale. Golbey Bachmann est alors le président du comité des banques et Paul Rosy vice-président de la banque en charge sur or. Discours entre-deux lors ‘d’une réunion.

-          Il convient ici de distinguer deux questions. D’une part savoir si nous voulons accepter de l’or, et d’autre part si nous pouvons accepter sans examen l’or  qui nous est offert. Même si nous soupçonnons qu’il s’agit d’or acquis d’une manière illégitime.

-           Mais jusqu’ici la  BN n’a reçu aucune information selon laquelle les allemands auraient volé de l’or. La réquisition d’or est un droit qui revient à l’occupant en vertu des règles des droits internationaux publics.

Attitude qui fait qu’ils  ne prennent pas conscience de la rupture de la normalité, qui a impliqué le régime nazi qui fait qu’on pouvait plus traiter avec des banquiers, sans trop, nommés par Hitler de la même manière qu’on travaille avec des banquiers des autres états démocratiques

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 05/02/2023 à 16:48, new caravage a dit :

Pour ceux qui ont eu la chance d'avoir une tombe ,pour beaucoup c'était de la fumée noire dans un ciel glacé .

Oui et ils ont pris de mauvaises habitudes,  tu crois que c'est  encore une blanchisserie ?

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Membre, 75ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)

pognon et banques , ça va ensemble !!

il n' y a aucune morale la dedans !!

il faut arréter de réver !!

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