il y a 8 minutes, Amanto a dit :

Du tout, c'est le procès de la sœur dont traite le sujet 

T’as été pêché ça où? 

La sœur n'ira pas aux assises, si elle est expulsée pour de vrai et pas qu'un mois ou deux en CRA, elle va retourner dans son pays d'origine (pub Darmanin), elle ne sera pas citée aux tribunal, donc arrêtons de nourrir les charognards 

il y a 1 minute, hanss a dit :

T’as été pêché ça où? 

Je me suis trompée, j'ai remonté à la source quand j'ai vu que je déconnais.

Friha B., la sœur aînée de la principale suspecte dans le meurtre de la petite Lola, a été placée en centre de rétention administrative le 19 octobre dernier en vue d'une expulsion vers l'Algérie, a appris BFMTV de source proche du dossier, confirmant une information de France info. La jeune femme de 26 ans a été arrêtée pour "absence de titre de séjour" peu de temps après sa garde à vue dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de la collégienne dont elle est ressortie sans poursuite.

Cette habitante du 19è arrondissement de Paris résidait dans le même immeuble que Lola, 12 ans, et hébergeait dans son appartement sa sœur Dahbia B. C'est chez elle que la collégienne a été tuée le 15 octobre, avant que son corps ne soit retrouvé dans une malle devant l'immeuble.

/

Sa sœur, Dahbia B., une Algérienne de 24 ans, était quant à elle sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) au moment des faits. Soupçonnée d'avoir violé, torturé et tué la collégienne de 12 ans, elle est actuellement en détention provisoire.

Il y a de quoi s'y perdre mais ce doit être plus clair maintenant..

https://www.bfmtv.com/police-justice/affaire-lola-friha-soeur-de-la-suspecte-dahbia-b-placee-en-centre-de-retention-en-vue-de-son-expulsion_AN-202211180485.html

Il y a 2 heures, hanss a dit :

Quand même je vois pas comment il ne pourrait pas en avoir là. 

Il ne serait rien arrivé à la sœur si elle avait été en règle avec l’administration. Ce qui m’étonne c’est que vous ne vous demandiez pas plutôt comment cette nana en question pouvait habiter dans un appartement et payer son loyer sans titre de séjour. 

J'ai lu quelque part qu'elle vivait en sous location? dans le logement familial...

Ayant déjà connu ce fait d'une famille voisine d'une de mes filles...c'est tout à fait "courant"...les parents en retraite retourne au pays 6 mois et reviennent les 6 autres mois pour conserver leur logement en France pour un ou plusieurs enfants!

J'dis pas que c'est le cas ici, mais ça existe plus souvent qu'on ne croit!

Voir ici : 

Le Figaro, 26 juillet 2023

"....Dahbia Benkired, principale suspecte du meurtre sordide de la jeune Lola à Paris, a été transférée fin février de la prison de Fresnes (Val-de-Marne), où elle était en détention provisoire, vers une unité pour malades difficiles (UMD) d’un hôpital psychiatrique de Villejuif (Val-de-Marne)...

La santé mentale de Dahbia Benkired est l’un des enjeux principaux du dossier. Selon une première expertise psychiatrique, la suspecte ne souffrirait «d'aucun trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli ou alterné son discernement», ce qui la rendrait accessible à une sanction pénale.

D’autres expertises psychiatriques auront toutefois lieu dans les mois à venir. Il y en a généralement deux, voire trois, pour les affaires les plus complexes. À l’issue de ces expertises, le juge d’instruction en charge du dossier décidera si l’Algérienne doit rendre des comptes à la justice. Dans le cas inverse, elle resterait internée en psychiatrie pour une durée indéterminée...."

Le 10/01/2023 à 18:03, Plouj a dit :

elle est actuellement en détention provisoire.

hospitalisée et placée en Unité pour malades difficiles (UMD) depuis février, selon une information de RMC révélée ce mercredi 26 juillet.

Johan Daviet, le papa de Lola, est décédé à Fouquereuil à l’âge de 49 ans

Dahbia Benkired sera jugée  aux assises.

L'instruction a conclu à la responsabilité pénale de l’accusée. Elle sera jugée pour "le meurtre d’une mineure de 15 ans accompagné ou précédé d’un viol, de torture ou d’actes de barbarie ainsi que pour viol commis sur un mineur avec torture ou acte de barbarie".

Procès du meurtre de Lola : Dahbia Benkired, une accusée à la personnalité complexe, "dénuée d'empathie"

Elle sera face à la jeune femme accusée d'être tortionnaire et bourreau de sa fille, en présence du public et de la presse. La mère de Lola, la collégienne de 12 ans tuée le 14 octobre 2022 à Paris, a fait savoir, mi-septembre, qu'elle ne demanderait pas le huis clos, au procès de Dahbia Benkired. Cette jeune femme de 27 ans est jugée devant la cour d'assises de Paris à partir du vendredi 17 octobre pour "meurtre d'un mineur de 15 ans", et pour "viol commis sur un mineur avec torture ou acte de barbarie".

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D'après les experts, rien n'empêche son procès : la jeune femme est jugée car elle ne présente pas de troubles psychiques. En revanche, à l'issue des débats, la cour pourra considérer que Dahbia Benkired était atteinte d'un trouble lors des faits, c'est-à-dire que son discernement était altéré, mais pas aboli. Dans ce cas, une peine de prison réduite pourrait être prononcée.

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Le lendemain matin de la découverte du corps de Lola, la brigade criminelle interpelle Dahbia Benkired, une Algérienne arrivée en France en 2016 avec un titre de séjour d'étudiante. Sans antécédents psychiatriques, ni judiciaires, elle était seulement connue des services de police comme victime de violences conjugales. Elle était alors sous le coup d'une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis deux mois, après son interpellation à l'aéroport parisien d'Orly pour défaut de titre de séjour, ce qui avait suscité de virulentes critiques à droite et à l'extrême droite. Tandis que le gouvernement de l'époque et d'autres responsables politiques, jusqu'au président de la République, avaient fustigé "une récupération politique" et réclamé le "respect" pour la famille de Lola.

https://www.franceinfo.fr/faits-divers/meurtre-de-lola/proces-du-meurtre-de-lola-dahbia-benkired-une-accusee-a-la-personnalite-complexe-denuee-d-empathie_7550110.html

il y a une heure, Plouj a dit :

, "dénuée d'empathie"

Qu’est ce qui leur permet d’affirmer cela? C’est un mot fourre tout, elle peut tout à fait avoir de l’empathie cognitive c’est à dire comprendre ce qui se passe chez l’autre sa souffrance sa peur ..  et continuer consciemment parce que ça lui fait du bien c’est à dire prendre plaisir à ce qu’elle provoque chez sa victime. 

il y a 33 minutes, hanss a dit :

Qu’est ce qui leur permet d’affirmer cela? C’est un mot fourre tout, elle peut tout à fait avoir de l’empathie cognitive c’est à dire comprendre ce qui se passe chez l’autre sa souffrance sa peur ..  et continuer consciemment parce que ça lui fait du bien c’est à dire prendre plaisir à ce qu’elle provoque chez sa victime. 

C’est un peu la distinction entre empathie et compassion pour autrui. 
Cela décrit particulièrement le/la sociopathe, il me semble. 

à l’instant, Elisa* a dit :

C’est un peu la distinction entre empathie et compassion pour autrui. 
Cela décrit particulièrement le/la sociopathe, il me semble. 

Alors en neuroscience : l’empathie cognitive c’est comprendre ce que l’autre peut ressentir, l’empathie émotionnelle c’est celle qui te pousse à agir pour soulager l’autre et la compassion c’est par ex pleurer quand tu vois quelqu’un d’autre pleurer sans  agir. 

à l’instant, hanss a dit :

Alors en neuroscience : l’empathie cognitive c’est comprendre ce que l’autre peut ressentir, l’empathie émotionnelle c’est celle qui te pousse à agir pour soulager l’autre et la compassion c’est par ex pleurer quand tu vois quelqu’un d’autre pleurer sans  agir. 

Merci pour la précision que je n’avais pas. 

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

Merci pour la précision que je n’avais pas. 

Les neuro sciences étudient ce qui se passe dans le cerveau et quelles zones sont stimulées dans tel ou tel cas. 

Il y a 2 heures, hanss a dit :

Qu’est ce qui leur permet d’affirmer cela? C’est un mot fourre tout, elle peut tout à fait avoir de l’empathie cognitive c’est à dire comprendre ce qui se passe chez l’autre sa souffrance sa peur ..  et continuer consciemment parce que ça lui fait du bien c’est à dire prendre plaisir à ce qu’elle provoque chez sa victime. 

Aurait-elle, de ce fait, une certaine bipolarité ? 

Si je m'en réfère aux reportages sur la personne, qui la montre en selfie très maquillée à la limite imbue, se shootant (en photo) sous toutes les coutures, on frôle l'égocentrisme, l'indifférence... l'antonyme de l'empathie cognitive.

Pas évident à définir.

On peut aussi mimer une émotion. Je me souviens d'un Jonathan Daval..

Il y a 3 heures, Plouj a dit :

Aurait-elle, de ce fait, une certaine bipolarité ? 

Depuis que je bosse avec des profils psychiatriques j’ai appris que le choix des mots était important. Par ex 90% du personnel soignant en HP a une mauvaise notion des maladies psychiatriques comme la bipolarité ou la schizophrène, maladies  qu’ils assimilent à la dangerosité. Les médias et la population utilisent ces mots à mauvais escient et finalement cela rejailli directement sur la prise en charge des patients. On a l’image des personnes présentant des troubles psy comme fous, dangereux et meurtriers en puissance or ces profils sont très très minoritaires en terme de violences, viols, terrorisme assassinat et autres joyeusetés. Ils sont bien plus souvent victimes qu’auteurs de violences. Faire ces amalgames rassurerait  la société, on préfère penser qu’un crime et en plus de ce type est hors norme et que personne d’entre nous n’en arrivera à ces extrémités… 

On parle de fou et autres quand un acte est incompris ou dépasse notre entendement, et c’est bien normal mais cela nous évite de penser en terme de complexité humaine. 

il y a 7 minutes, hanss a dit :

On parle de fou et autres quand un acte est incompris ou dépasse notre entendement, et c’est bien normal mais cela nous évite de penser en terme de complexité humaine. 

On parlait de fous longtemps avant lorsque la science balbutiait.

Aujourd'hui, elle a progressé, il existe pléthore de termes pour décrire tout cela qu'il semble bien compliqué de faire la part des choses.

Il semble tout de même un peu dommage, que dans bien des cas de justice graves, le coupable reconnu ne soit envoyé qu'en psychiatrie..

il y a 1 minute, Plouj a dit :

On parlait de fous longtemps avant lorsque la science balbutiait.

Aujourd'hui, elle a progressé, il existe pléthore de termes pour décrire tout cela qu'il semble bien compliqué de faire la part des choses.

Il semble tout de même un peu dommage, que dans bien des cas de justice graves, le coupable reconnu ne soit envoyé qu'en psychiatrie..

Justement c’est le volet de la prochaine formation : représentations sociales de la psychiatrie  et justice, public, médias, pressions autour des expertises psychiatriques et décisions judiciaires qui répondent à la peur collective. 
je te dirais. 

il y a 5 minutes, hanss a dit :

Justement c’est le volet de la prochaine formation : représentations sociales de la psychiatrie  et justice, public, médias, pressions autour des expertises psychiatriques et décisions judiciaires qui répondent à la peur collective. 
je te dirais. 

Sujet très intéressant, j'attends ta thèse