Un restaurateur raconte comment le Covid-19 et l'inflation ont tué son entreprise

Bonjour,

Eric Turpin, commerçant de 43 ans, a fait faillite en juin. Son restaurant de buffet à volonté dans la banlieue de Lorient n'a pas résisté aux changements d'habitudes liés à la crise sanitaire et à l'explosion du coût des matières premières.

Un mot sur la porte qui annonce la fermeture définitive de son restaurant : "La crise Covid, suivie de la crise économique actuelle, auront eu raison de nous", informe froidement la clientèle.

Monsieur Turpin n'est pas le seul à s'être retrouvé dans cette situation : début octobre, près de 9 000 procédures de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire avaient été comptabilisées cet été, soit 69% de plus qu'en 2021 à la même période. Un tel taux n'avait jamais été observé depuis 25 ans.

Article entier

Selon vous, aurait-il été possible de s'y prendre autrement pendant la crise Covid ?

Cabines individuelles et purificateurs d'air, bannir tout ce qui est brumisateurs, ouvrir les terrasses ou faire des restaurants éphémères sous tente ventilée.  Désinfecter la vaisselle dans de l'eau à 90°. Le serveur doit porter des gants blancs.

Nous pouvons survivre avec quelques bars et restaurants en moins.

C'est plutôt la production industrielle et agro-alimentaire en France qu'il faut favoriqer et arrêter de trop miser sur le loisir et le tourisme dont on mesure la fragilité en période de crise.

" Le buffet à volonté" est d'ailleurs un non-sens en matière de gaspillage et de santé publique. 

La gestion du covid est la vrai cause de l'inflation

Il y a 2 heures, Doïna a dit :

Selon vous, aurait-il été possible de s'y prendre autrement pendant la crise Covid ?

A la chinoise ? Toute la ville enfermée avec interdiction de sortir de chez soi et gardes armés dans les rues et à l'entrée des villes ou quartiers sous isolation. C'est une autre façon de s'y prendre...

Tout compte fait la méthode à la française est plus supportable.

Il y a 3 heures, Doïna a dit :

Selon vous, aurait-il été possible de s'y prendre autrement pendant la crise Covid ?

Ce restaurateur ne remet pas en cause la gestion du gouvernement de la crise du Covid, gouvernement qui lui a fait bénéficier d'un prêt garanti par l'Etat de 150 000 euros (jusqu'en 2025) et qui lui versait entre 12.000 et 15.000 euros par mois.

Comme il le dit avec franchise, c'est bel et bien le changement de comportement des consommateurs qui est la cause de ses difficultés:

• A la réouverture (momentanée) des restaurants en Juin 2020.
  "Notre concept n'est plus en adéquation avec ce qu'on vit", entrainant une baisse de 35% de son CA.
   
• A la réouverture définitives des restaurants en mai 2021:
  "Notre cœur de la clientèle a disparu : les actifs du midi ne sont plus là, pas plus que les petits vieux et les familles du week-end.", entrainant une chute de 50% de son CA.

il y a 56 minutes, doug1991 a dit :

La gestion du covid est la vrai cause de l'inflation

Je le crois aussi. Il faut commencer à rembourser la dette et tous ceux qui ont perdu de l'argent veulent le récupérer sur le dos de la communauté !

il y a 8 minutes, frunobulax a dit :

Comme il le dit avec franchise, c'est bel et bien le changement de comportement des consommateurs à la réouverture des restaurants en mai 2021, entrainant une chute de 50% de son CA pré-Covid, qui est la principale cause de ses difficultés:

Et apparemment il se passe le même phénomène avec les salles de cinéma. Ils n'ont pas retrouvé le nombre de clients qu'ils avaient avant le covid avec peut être à la clé des fermetures de salles . Si on rajoute à ça la flambée des coûts de l'électricité on peut dire que ce secteur aussi est en danger.

il y a 16 minutes, LAKLAS a dit :

Je le crois aussi. Il faut commencer à rembourser la dette et tous ceux qui ont perdu de l'argent veulent le récupérer sur le dos de la communauté !

L'inflation a commencée fin 2020 

https://tradingeconomics.com/france/inflation-cpi

La planche à billet ça a un coût et ceux qui trinquent ce ne sont pas les plus riches

Si on rajoute les pseudos sanctions contre la Russie qui aident pas non plus.

A partir de février 2023 des nouvelles sanctions contre la Russie vont être misent en place concernant le gazole qui fera augmenté le prix encore

il y a 54 minutes, Phylou a dit :

A la chinoise ? Toute la ville enfermée avec interdiction de sortir de chez soi et gardes armés dans les rues et à l'entrée des villes ou quartiers sous isolation. C'est une autre façon de s'y prendre...

Tout compte fait la méthode à la française est plus supportable.

La justification par le pire, toujours la même méthode malhonnête

il y a 16 minutes, LAKLAS a dit :

Et apparemment il se passe le même phénomène avec les salles de cinéma. Ils n'ont pas retrouvé le nombre de clients qu'ils avaient avant le covid avec peut être à la clé des fermetures de salles . Si on rajoute à ça la flambée des coûts de l'électricité on peut dire que ce secteur aussi est en danger.

On subit mondialement un enchainement de crises (sanitaire, énergétique, alimentaire, etc.) totalement "inédit" (et imprévisible ...).

Il y a 4 heures, doug1991 a dit :

La gestion du covid est la vrai cause de l'inflation

Les technocrates ne font jamais faillite.  

Il y a 4 heures, doug1991 a dit :

L'inflation a commencée fin 2020 

https://tradingeconomics.com/france/inflation-cpi

La planche à billet ça a un coût et ceux qui trinquent ce ne sont pas les plus riches

Si on rajoute les pseudos sanctions contre la Russie qui aident pas non plus.

 

A partir de février 2023 des nouvelles sanctions contre la Russie vont être misent en place concernant le gazole qui fera augmenté le prix encore

La justification par le pire, toujours la même méthode malhonnête

Tiens ? L'hôpital qui se fout de la charité.

Oui beaucoup de petits bars, restos.... Du coup les gens employés se sont retrouvés sans travail. Précaires, étudiants... C'est pour ça qu'il y a aussi une crise d'embauche, cet été, certains restaus n'ont pas pu fonctionner H24, si on peut dire, parce qu'ils n'avaient pas de personnels.

Un peu comme les précaires du social

et ceux du médical

et au passage les conducteurs de bus privés qui n'ont pas conduit...

Etc...

Il y a 19 heures, Doïna a dit :

Bonjour,

Eric Turpin, commerçant de 43 ans, a fait faillite en juin. Son restaurant de buffet à volonté dans la banlieue de Lorient n'a pas résisté aux changements d'habitudes liés à la crise sanitaire et à l'explosion du coût des matières premières.

Un mot sur la porte qui annonce la fermeture définitive de son restaurant : "La crise Covid, suivie de la crise économique actuelle, auront eu raison de nous", informe froidement la clientèle.

Monsieur Turpin n'est pas le seul à s'être retrouvé dans cette situation : début octobre, près de 9 000 procédures de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire avaient été comptabilisées cet été, soit 69% de plus qu'en 2021 à la même période. Un tel taux n'avait jamais été observé depuis 25 ans.

Article entier

Selon vous, aurait-il été possible de s'y prendre autrement pendant la crise Covid ?

Les restaurateurs qui se sont réellement retrouvés en difficulté sont ceux qui venaient de s'installer. Ils n'avaient pas de chiffre d'affaire suffisant à présenter, durant l'année précédente, pour prétendre à des aides calculées sur ce chiffre d'affaire. Nombreux d'entre eux ont cependant pu garder le nez au-dessus de l'eau, grâce à la prise en charge, en chômage partiel, d'une partie des salariés, et les repas à emporter. 

Ceux qui ont coulé après le covid, auraient dû couler, avant le covid. Il a d'ailleurs été constaté qu'ils n'y avait jamais eu aussi peu de faillite de restaurants, durant le covid. Les aides apportées ont permis de maintenant provisoirement à flot ces restaurants.

Certes, des boites ont coulé, à cause du covid, mais les aides apportées ont permis de limiter considérablement la casse. Pour moi, les seules répercussions négatives pour les restaurateurs, sont la prise en compte des conditions de travail déplorables, des salariés... qui ne sont plus revenus travailler. Nous pourrons donc ajouter un aspect positif de la prise en charge des salariés, durant le covid, qui ont ainsi pu mettre à profit leurs confinements, pour de se reformer vers un autre emploi. 

S'il est vrai que ça devient compliqué pour les restaurateurs, qui voient leurs charges salariales considérablement augmenter, qu'il assument aussi d'avoir fait beaucoup de blé sur leurs dos, pendant des lustres.

Les couts de l'énergie et des matières premières ont certes, beaucoup augmenté, mais ça concerne tous les secteurs d'activité, qu'ils l'impactent sur le prix de vente de leurs prestations. Ce n'est donc pas une particularité liée à la restauration, et ça n'est encore moins dû à une mauvaise prise en charge de la crise covid, par l'état. 

Il y a 21 heures, querida13 a dit :

Cabines individuelles et purificateurs d'air, bannir tout ce qui est brumisateurs, ouvrir les terrasses ou faire des restaurants éphémères sous tente ventilée.  Désinfecter la vaisselle dans de l'eau à 90°. Le serveur doit porter des gants blancs.

Bien sûr qu'on aurait pu le faire : permettre aux restaurateurs de pouvoir continuer d'exercer sous condition de ces mesures. 

L'investissement aurait été énorme.

Il y a 5 heures, soisig a dit :

Les restaurateurs qui se sont réellement retrouvés en difficulté sont ceux qui venaient de s'installer. Ils n'avaient pas de chiffre d'affaire suffisant à présenter, durant l'année précédente, pour prétendre à des aides calculées sur ce chiffre d'affaire. Nombreux d'entre eux ont cependant pu garder le nez au-dessus de l'eau, grâce à la prise en charge, en chômage partiel, d'une partie des salariés, et les repas à emporter. 

Ceux qui ont coulé après le covid, auraient dû couler, avant le covid. Il a d'ailleurs été constaté qu'ils n'y avait jamais eu aussi peu de faillite de restaurants, durant le covid. Les aides apportées ont permis de maintenant provisoirement à flot ces restaurants.

Certes, des boites ont coulé, à cause du covid, mais les aides apportées ont permis de limiter considérablement la casse. Pour moi, les seules répercussions négatives pour les restaurateurs, sont la prise en compte des conditions de travail déplorables, des salariés... qui ne sont plus revenus travailler. Nous pourrons donc ajouter un aspect positif de la prise en charge des salariés, durant le covid, qui ont ainsi pu mettre à profit leurs confinements, pour de se reformer vers un autre emploi. 

S'il est vrai que ça devient compliqué pour les restaurateurs, qui voient leurs charges salariales considérablement augmenter, qu'il assument aussi d'avoir fait beaucoup de blé sur leurs dos, pendant des lustres.

Les couts de l'énergie et des matières premières ont certes, beaucoup augmenté, mais ça concerne tous les secteurs d'activité, qu'ils l'impactent sur le prix de vente de leurs prestations. Ce n'est donc pas une particularité liée à la restauration, et ça n'est encore moins dû à une mauvaise prise en charge de la crise covid, par l'état. 

M'eest aussi avis que nous vivons une période très particulière de pénurie alimentaire mondiale puisqu'on dévore en six mois ce que la terre met à produire en un an et que l'économie domestique est celle qui est la plus strictement réglée pour éviter les gaspillages et la moins chère en termes de déplacements et donc de consommation énergétique.

Le 06/11/2022 à 07:46, soisig a dit :

Les restaurateurs qui se sont réellement retrouvés en difficulté sont ceux qui venaient de s'installer. Ils n'avaient pas de chiffre d'affaire suffisant à présenter, durant l'année précédente, pour prétendre à des aides calculées sur ce chiffre d'affaire. Nombreux d'entre eux ont cependant pu garder le nez au-dessus de l'eau, grâce à la prise en charge, en chômage partiel, d'une partie des salariés, et les repas à emporter. 

Ceux qui ont coulé après le covid, auraient dû couler, avant le covid. Il a d'ailleurs été constaté qu'ils n'y avait jamais eu aussi peu de faillite de restaurants, durant le covid. Les aides apportées ont permis de maintenant provisoirement à flot ces restaurants.

Certes, des boites ont coulé, à cause du covid, mais les aides apportées ont permis de limiter considérablement la casse. Pour moi, les seules répercussions négatives pour les restaurateurs, sont la prise en compte des conditions de travail déplorables, des salariés... qui ne sont plus revenus travailler. Nous pourrons donc ajouter un aspect positif de la prise en charge des salariés, durant le covid, qui ont ainsi pu mettre à profit leurs confinements, pour de se reformer vers un autre emploi. 

S'il est vrai que ça devient compliqué pour les restaurateurs, qui voient leurs charges salariales considérablement augmenter, qu'il assument aussi d'avoir fait beaucoup de blé sur leurs dos, pendant des lustres.

Les couts de l'énergie et des matières premières ont certes, beaucoup augmenté, mais ça concerne tous les secteurs d'activité, qu'ils l'impactent sur le prix de vente de leurs prestations. Ce n'est donc pas une particularité liée à la restauration, et ça n'est encore moins dû à une mauvaise prise en charge de la crise covid, par l'état. 

Je suis assez d’accord ! 
A tout hasard pour avoir bien résumé, vous devez être proche du milieu de la restauration?

Il y a 2 heures, Leiru a dit :

Je suis assez d’accord ! 
A tout hasard pour avoir bien résumé, vous devez être proche du milieu de la restauration?

Bingo 

Le 07/11/2022 à 19:09, soisig a dit :

Bingo 

La semaine dernière, un copain qui à un gros restaurant qui tourne plutôt très bien, voir superbement bien cette année me confie qu'il galère énormément à trouver du personnel, je lui dis donc d'essayer d'augmenter ces salariés, alors il m'explique qu'il ne peut pas par rapport à ces finances etc etc... 

Hier, je le contacte pour lui demander quelque chose, puis dans la conversation il me glisse qu'il est chez concessionnaire de voiture de sport allemande pour s'en acheter une (neuve bien évidemment). 

Il m'indique le prix du bolide, environ 80k... 

Encore une anecdote qui explique cette pénurie de main-d'œuvre dans la restauration.