Le mensonge, l’effet Pinocchio existe-t-il?

Depuis que l’humain sait communiquer, il cherche à découvrir (et à cacher) la vérité par tous les moyens. En Chine, un millénaire avant Jésus-Christ, on obligeait les personnes suspectées d’avoir menti à mâcher du riz sec avant de le recracher : si le rejet était sec (par manque de salive), on estimait qu’elles avaient menti. Au Moyen Âge, les juges utilisaient une méthode semblable. Ils faisaient avaler de la farine aux accusés dans le but d’identifier ceux qui avaient la bouche sèche. Dans le cas où un accusé avait la bouche sèche, cela signifiait qu’il n’avait pas dit la vérité. Depuis, un grand nombre de techniques, plus ou moins scientifiques, ont vu le jour. Du riz utilisé dans l’Antiquité au polygraphe employé aujourd’hui, qu'avons-nous appris sur la détection du mensonge? L’effet Pinocchio existe-t-il?

Moi, je dis rien, sinon la @Elisa*va encore nous tomber dessus ! 

il y a 5 minutes, Auger a dit :

Moi, je dis rien, sinon la @Elisa*va encore nous tomber dessus ! 

Tu es bien dans le thème .. le mensonge

il y a 1 minute, Plouj a dit :

Tu es bien dans le thème .. le mensonge

 

Le mensonge, c'est comme la mort : très critiqué, très mal considéré, mais pourtant indispensable ! 

il y a une heure, Plouj a dit :

On ne peut leur en vouloir, car nous sommes souvent les artisans de leur capacité à mentir (St-Yves, Pilon et Landry, 2004) : [le téléphone sonne] « Chut, papa n'est pas là ».

Exact, on apprend aux enfants que ce n'est pas beau de mentir même quand c'est totalement passé dans nos mœurs. 

il y a 10 minutes, Auger a dit :

mais pourtant indispensable ! 

Et ça commence tout petit.. Bon, parfois ça ne s'arrête pas !

J'aime bien la conclusion

Finalement, il faut retenir que l’effet Pinocchio n’existe pas et que la seule façon d’être absolument certain qu’une personne a menti, c’est de connaître la vérité.

il y a une heure, Plouj a dit :

Depuis que l’humain sait communiquer, il cherche à découvrir (et à cacher) la vérité par tous les moyens. En Chine, un millénaire avant Jésus-Christ, on obligeait les personnes suspectées d’avoir menti à mâcher du riz sec avant de le recracher : si le rejet était sec (par manque de salive), on estimait qu’elles avaient menti. Au Moyen Âge, les juges utilisaient une méthode semblable. Ils faisaient avaler de la farine aux accusés dans le but d’identifier ceux qui avaient la bouche sèche. Dans le cas où un accusé avait la bouche sèche, cela signifiait qu’il n’avait pas dit la vérité. Depuis, un grand nombre de techniques, plus ou moins scientifiques, ont vu le jour. Du riz utilisé dans l’Antiquité au polygraphe employé aujourd’hui, qu'avons-nous appris sur la détection du mensonge? L’effet Pinocchio existe-t-il?

Mentir est un comportement normal (dans une certaine mesure) et (souvent) nécessaire. Un enfant apprend à mentir dès l'âge de 3 ans, d'abord d'une manière ludique, puis, à « l'âge de raison » (vers 6-7 ans), ses mensonges peuvent être suffisamment bien construits et crédibles pour tromper un adulte (Vrij 2000). On ne peut leur en vouloir, car nous sommes souvent les artisans de leur capacité à mentir (St-Yves, Pilon et Landry, 2004) : [le téléphone sonne] « Chut, papa n'est pas là ».

Il est également plus logique de mentir que de dire la vérité. Si on ment, on peut se sortir d'une situation embarrassante ou éviter une conséquence, alors que si on dit la vérité, on devra inévitablement faire face aux conséquences. Les enfants apprennent à mentir très tôt et leur prédisposition à mentir ou à dire la vérité sera influencée par les enjeux (punition versus récompense) qui y sont reliés. Si l’on demande à un enfant si c’est lui qui a fait une bêtise (en supposant que c’est bel et bien lui), il hésitera à répondre parce qu’il évaluera les conséquences possibles (punition) de ses actes. Il sait que la personne qui pose la question ne possède probablement pas de preuve puisqu’elle l’interroge à ce sujet. En mentant, l’enfant a la possibilité de s’en sortir indemne, alors que s’il dit la vérité, il a de fortes chances d’être puni : « Non, ce n’est pas moi ».

Nous mentons délibérément pour toutes sortes de raisons : pour se valoriser, pour dissimuler des émotions, par haine, pour éviter une conséquence, et même parfois, pour le plaisir ou pour faire plaisir. Les gens mentent en moyenne une à deux fois par jour (DePaulo, Kashy, Kirkendol, Wyer et Epstein, 1996), mais cette moyenne serait influencée par un petit groupe (à peine 5 %) de menteurs invétérés (Serota, Levine et Boster, 2010).

C'est long mais intéressant

Tu me fais de la pub là ,car  sache que moi je ne mens pas ou si peu, ou alors tu cherche à me rentrer dans le lard 

il y a 2 minutes, PINOCCHIO a dit :

Tu me fais de la pub là ,car  sache que moi je ne mens pas ou si peu, ou alors tu cherche à me rentrer dans le lard 

Tu es lequel des trois sur l'image ?

il y a 6 minutes, Plouj a dit :

Tu es lequel des trois sur l'image ?

Je me reconnais pas, na !

il y a 5 minutes, PINOCCHIO a dit :

 

Je me reconnais pas, na !

Moi si !

il y a 34 minutes, Plouj a dit :

Tu es lequel des trois sur l'image ?

Moi je suis le vase. !

il y a 1 minute, Sittelle a dit :

Moi je suis le vase. !

Reste plus qu'à trouver la bonne colle pour remettre les morceaux en place ..

moi je suis celle qui se dénonce pour ne faire accsée personne pour la bêtise que j'ai faite .

malgré les conséquences du plus loin que je me souvienne j'ai toujours agit ainsi .

Il y a 2 heures, Plouj a dit :

Reste plus qu'à trouver la bonne colle pour remettre les morceaux en place 

...

Il y a 9 heures, PINOCCHIO a dit :

Tu me fais de la pub là ,car  sache que moi je ne mens pas ou si peu, ou alors tu cherche à me rentrer dans le lard 

Imagine la situation, ta douce moitié s'est achetée un nouveau pantalon, elle vient te voir et demande "comment me va-t-il" ?

Lui diras-tu la vérité, qu'il lui fait un gros cul.  (Bonne chance ).

il y a une heure, l'ours 5785 a dit :

Imagine la situation, ta douce moitié s'est achetée un nouveau pantalon, elle vient te voir et demande "comment me va-t-il" ?

Lui diras-tu la vérité, qu'il lui fait un gros cul.  (Bonne chance ).

Il y a des manières de pouvoir dire ce que l'on pense sans dire " qu'il lui fait un gros cul."

quand même ! rire 

Sinon ça c'est la question piège , je suis d'accord surtout avec des personnalités susceptibles , dans le déni de leur susceptibilité  

Si c'est ta compagne ou même un compagnon ( généralement on connaît le ou la bestiole ) . 

Il y a 1 heure, l'ours 5785 a dit :

Imagine la situation, ta douce moitié s'est achetée un nouveau pantalon, elle vient te voir et demande "comment me va-t-il" ?

Lui diras-tu la vérité, qu'il lui fait un gros cul.  (Bonne chance ).

Heu ! je lui dirais 

Tu trouve pas que ça fait un peu serré  et que ça fait ressortir un peu  ton popotin,  car en fin de compte c'est ça la vérité ," c'est pas la bonne taille ", tu vois que j'ai eu le nez fin 

Il y a 11 heures, Plouj a dit :

Moi si !

Ou suis je  ?  

J’ai l’impression de ne jamais mentir (réellement), mais peut-être me mens-je.

bonjour,

alors, un "bon" mensonge vaudrait-il mieux qu'une "mauvaise" vérité ?

je ne le pense pas ....de toute façon, mentir fini toujours par nous retomber sur le coin de la gueule !

bonne journée.