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Conscience


Fraction

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 790 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

Bonjour,

La meilleure façon d’introduire le sujet de la conscience, c’est de parler de son macrocosme.

La science classique pose le réel comme condition de la conscience.

Dès lors, il convient de remettre l’histoire de la pensée face à ses choix primordiaux.

Le premier aiguillage axiomatique de la science n’a pas été résolu.

Il existe deux positions dont l’une est nécessairement l’immanence de l’autre :

_ La position objectiviste, physicaliste : le monde est un « où » et l’homme est un « quoi ». 

_ La position subjectiviste, fonctionnaliste : le monde est un « pour » et l’homme est un « qui ». 

 

Dès lors, afin d’envisager la conscience avec fidélité qualitative, comprenez que le second choix est plus approprié.

Le macrocosme induit du « qui », c’est-à-dire le « pour », devient légitimement le Bien, ou tout au moins sa notion.

Je le justifierai plus tard.

Le réalisme de la conscience n’est pas exhaustif, il est même, pour le coup, immanent au Bien :

Ce que vous avez sous les yeux n’est pas perçu comme un réel, mais comme un bien.

Vulgairement parlant, l’objectivité n’existe pas.

Et même votre théorème de Pythagore est doué d’une synapse subjective, sinon vous l’oublieriez comme vos rêves, il tomberait comme une feuille morte.

La qualité réaliste est certes douée d’une antériorité chronologique présumée.

Mais son aval lui cherche systématiquement une fonction, une essence, un rôle, … un impact subjectif, fonctionnaliste.

Ainsi, le Bien devient le macrocosme exhaustif de la conscience.

 

La notion du Bien est pourvue d’une sémantique étrange.

Je vous mets au défi de démontrer à une machine que le bien est préférable au mal :

« Le bien est préférable au mal parce que le meilleur est mieux que le pire. »

Et voilà, on tombe sur une définition récursive et intransmissible.

Ce qui est d’autant plus étrange, c’est de constater que les verbes fondateurs de la conscience sont également récursifs :

Je crois croire, je veux vouloir, je me fais faire, … je suis conscient d’être conscient.

Ce dimensionnement notionnel a un ordre sous-jacent.

En effet, la conscience est une grammaire systématique.

Et elle est douée d’une grammaire matricielle, d’une récursivité pure :

 

_ La récursivité du vouloir : je veux vouloir systématiquement, et je ne peux pas vouloir ne pas vouloir.

_ La récursivité de la véracité : je crois croire systématiquement, et je ne peux pas douter du fait que je crois.

_ La récursivité réaliste : je peux dénier toute réalité excepté le fait que je la perçois.

 

_ Le réalisme a l’antériorité chronologique, la véracité a l’antériorité ontologique, la volonté a l’antériorité référentielle.

_ Le pragmatisme a l’antériorité chronologique, le droit a l’antériorité ontologique, la morale a l’antériorité référentielle.

_ La preuve à l’antériorité causale, la démonstration a l’antériorité rationnelle, l’intuition a l’antériorité référentielle.

Voyez comme la conscience, le Bien, et l’évidence, sont des grammaires, que je qualifie de symbiotiques.

Mon œuvre intellectuelle leur a développé une matrice : la fractale symbiotique.

 

(En vérité le vouloir est immanent à l’amour, et sa récursivité est impure, puisque bâtarde de motricité réaliste.

Mais elle est sémantiquement plus facile à étudier.)

 

En somme, et pour justifier mon axiome de départ, je vous pose une question provocatrice :

_ Est-il possible de s’administrer son propre mal, conscientisé comme tel ?

_ Oui, me direz-vous, si je fais un mauvais choix, alors je m’administre mon propre mal.

_ Certes, mais alors, il s’agit d’un mal en soi, et non pas d’un mal conscientisé.

_ Mais si je me pince le bras, je m’administre mon propre mal.

_ Certes, mais alors, vous aurez imposé un bien transcendantal à la douleur. La volonté administrative aura été envisagée comme un bien supérieur.

« Un couteau ne peut pas se couper lui-même. »

 

Cordialement, Fraction

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Membre, 68ans Posté(e)
pic et repic Membre 17 488 messages
Maitre des forums‚ 68ans‚
Posté(e)

bonjour,

j'en suis à ma troisième lecture et je n'ai pas encore tout compris et même après X fois je ne suis pas certain de tout comprendre ( mais c'est normal, tant c'est éloigné de mon domaine de connaissances ! ) .

je suis admiratif devant ce texte .....

Il y a 2 heures, Fraction a dit :

 Un couteau ne peut pas se couper lui-même.

puisque vous le dites .....

bonne journée.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

La meilleure façon d’introduire le sujet de la conscience, c’est de parler de son macrocosme.

La science classique pose le réel comme condition de la conscience.

Dès lors, il convient de remettre l’histoire de la pensée face à ses choix primordiaux.

Le premier aiguillage axiomatique de la science n’a pas été résolu.

Il existe deux positions dont l’une est nécessairement l’immanence de l’autre :

_ La position objectiviste, physicaliste : le monde est un « où » et l’homme est un « quoi ». 

_ La position subjectiviste, fonctionnaliste : le monde est un « pour » et l’homme est un « qui ». 

 

Dès lors, afin d’envisager la conscience avec fidélité qualitative, comprenez que le second choix est plus approprié.

Le macrocosme induit du « qui », c’est-à-dire le « pour », devient légitimement le Bien, ou tout au moins sa notion.

Je le justifierai plus tard.

Le réalisme de la conscience n’est pas exhaustif, il est même, pour le coup, immanent au Bien :

Ce que vous avez sous les yeux n’est pas perçu comme un réel, mais comme un bien.

Vulgairement parlant, l’objectivité n’existe pas.

Et même votre théorème de Pythagore est doué d’une synapse subjective, sinon vous l’oublieriez comme vos rêves, il tomberait comme une feuille morte.

La qualité réaliste est certes douée d’une antériorité chronologique présumée.

Mais son aval lui cherche systématiquement une fonction, une essence, un rôle, … un impact subjectif, fonctionnaliste.

Ainsi, le Bien devient le macrocosme exhaustif de la conscience.

 

La notion du Bien est pourvue d’une sémantique étrange.

Je vous mets au défi de démontrer à une machine que le bien est préférable au mal :

« Le bien est préférable au mal parce que le meilleur est mieux que le pire. »

Et voilà, on tombe sur une définition récursive et intransmissible.

Ce qui est d’autant plus étrange, c’est de constater que les verbes fondateurs de la conscience sont également récursifs :

Je crois croire, je veux vouloir, je me fais faire, … je suis conscient d’être conscient.

Ce dimensionnement notionnel a un ordre sous-jacent.

En effet, la conscience est une grammaire systématique.

Et elle est douée d’une grammaire matricielle, d’une récursivité pure :

 

_ La récursivité du vouloir : je veux vouloir systématiquement, et je ne peux pas vouloir ne pas vouloir.

_ La récursivité de la véracité : je crois croire systématiquement, et je ne peux pas douter du fait que je crois.

_ La récursivité réaliste : je peux dénier toute réalité excepté le fait que je la perçois.

 

_ Le réalisme a l’antériorité chronologique, la véracité a l’antériorité ontologique, la volonté a l’antériorité référentielle.

_ Le pragmatisme a l’antériorité chronologique, le droit a l’antériorité ontologique, la morale a l’antériorité référentielle.

_ La preuve à l’antériorité causale, la démonstration a l’antériorité rationnelle, l’intuition a l’antériorité référentielle.

Voyez comme la conscience, le Bien, et l’évidence, sont des grammaires, que je qualifie de symbiotiques.

Mon œuvre intellectuelle leur a développé une matrice : la fractale symbiotique.

 

(En vérité le vouloir est immanent à l’amour, et sa récursivité est impure, puisque bâtarde de motricité réaliste.

Mais elle est sémantiquement plus facile à étudier.)

 

En somme, et pour justifier mon axiome de départ, je vous pose une question provocatrice :

_ Est-il possible de s’administrer son propre mal, conscientisé comme tel ?

_ Oui, me direz-vous, si je fais un mauvais choix, alors je m’administre mon propre mal.

_ Certes, mais alors, il s’agit d’un mal en soi, et non pas d’un mal conscientisé.

_ Mais si je me pince le bras, je m’administre mon propre mal.

_ Certes, mais alors, vous aurez imposé un bien transcendantal à la douleur. La volonté administrative aura été envisagée comme un bien supérieur.

« Un couteau ne peut pas se couper lui-même. »

 

Cordialement, Fraction

Faudra que je te relise plusieurs fois pour tout comprendre !

Mais déjà je devine une correspondance avec "la pulsion de mort" à quoi je ne crois pas !

Et puis, à la marge même si on ne peut pas" vouloir ne pas vouloirs", il semblerait que l'on puisse "vouloir ne pas savoir"... Et donc malgré tout on pourrait alors "vouloir ne pas savoir qu'on veut" !...

Pour les rêves qu'on oublie et "tombent comme une feuille morte"... je suis admiratif !

J'ai remarqué un oubli semblable à celui des rêves quand c'est un nom propre ou un mot qui nous échappe. Comme un "mur" dans notre esprit qui nous empêche de manière quasi physique de voir de l'autre côté... si je t'ai compris ce serait plutôt le manque de réalité (concrète) de la chose oubliée qui nous empêche de la retrouver...

il y a 4 minutes, pic et repic a dit :

bonjour,

j'en suis à ma troisième lecture et je n'ai pas encore tout compris et même après X fois je ne suis pas certain de tout comprendre ( mais c'est normal, tant c'est éloigné de mon domaine de connaissances ! ) .

je suis admiratif devant ce texte .....

puisque vous le dites .....

bonne journée.

:laugh: Je viens de dire la même chose !

 

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Invité Paléocène
Invités, Posté(e)
Invité Paléocène
Invité Paléocène Invités 0 message
Posté(e)

Mon bol de céréales et moi n'avons pas tout compris. Il est peut-être encore trop tôt.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 790 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a une heure, pic et repic a dit :

bonjour,

j'en suis à ma troisième lecture et je n'ai pas encore tout compris et même après X fois je ne suis pas certain de tout comprendre ( mais c'est normal, tant c'est éloigné de mon domaine de connaissances ! ) .

je suis admiratif devant ce texte .....

puisque vous le dites .....

bonne journée.

Evidemment, si l'on s'attend à un objet, et que je propose un dimensionnement notionnel, alors on risque d'être frustré.

L'intelligence est une relation sexuée entre un mâle formaliste, l'évidence, et une femelle dimensionnelle, la notion.

L'évidence est fournie par l'expérience, encore faut-il la digérer.

En effet, les neurones analogiques ont une propension anthropomorphe.

 

A quoi ressemble une croyance ?

Cette question est biaisée, puisqu'elle présume que la croyance est un "quoi", alors que c'est un "pour".

La croyance n'est qu'une évidence intime, enracinée par sa nécessité et sa suffisance, et non par des synapses biologiques.

On ne peut pas la couper au sécateur parce qu'elle n'a pas de support objectif.

 

Avec l'équation :

Vie = Conscience / champ du crédible, on peut déjà cogiter.

Le focus de la physique quantique bute sur la notion réaliste.

Mais avec l'équation :

Vie = Conscience / champ du bien, je jugement devient exhaustif.

 

Le solipsisme pose :

Réalité / rêve = vigilance mentale

Le sujet est donc seul au monde.

Mais le solipsisme convivial, quant à lui, a tendance à sortir l'égocentrique de sa bulle, en induisant une réalité analogique, c'est-à-dire commune aux autres, par non contradiction.

La preuve que l'autre existe réside dans le fait qu'il peut nous surprendre.

 

 

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
Le 29/07/2022 à 07:13, Fraction a dit :

_ La récursivité du vouloir : je veux vouloir systématiquement, et je ne peux pas vouloir ne pas vouloir.

Si, tu peux.

Le 29/07/2022 à 07:13, Fraction a dit :

_ La récursivité de la véracité : je crois croire systématiquement, et je ne peux pas douter du fait que je crois.

 

Mais tu le saurais si tu connaissais juste l'école, qui t'enseigne que la croyance est le pire des péchés et que tu n'as pas le droit de croire. Ainsi dépourvu du droit à un jugement, tu deviens alors l'objet inerte qui obéit aveuglément à la croyance obligatoire fournie par les prêtres du système.

Ton postulat est ici plus que faux, il est contraire à la doctrine officielle de contrôle de la population, de la laïcité, du cartésianisme, du roman national républicain.

D'abord parce que croire, c'est sous-entendu croire en Dieu. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. Ce qu'il convient de rayer.

C'est pour cela qu'il est impératif de croire ne pas croire, et que c'est enseigné dans les écoles.

Le 29/07/2022 à 07:13, Fraction a dit :

_ La récursivité réaliste : je peux dénier toute réalité excepté le fait que je la perçois.

L'illusionnisme, ça existe.

 

Sinon pour ceux qui cherchent des réponses il y a Jean-Pierre Petit le Metaphysicon.

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 790 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 20 minutes, Mr_Fox a dit :

Si, tu peux.

Il te suffit de lire n'importe quel post de @cheuwing pour apprendre que tu peux tout à fait croire ne pas croire.

Mais tu le saurais si tu connaissais juste l'école, qui t'enseigne que la croyance est le pire des péchés et que tu n'as pas le droit de croire. Ainsi dépourvu du droit à un jugement, tu deviens alors l'objet inerte qui obéit aveuglément à la croyance obligatoire fournie par les prêtres du système.

Ton postulat est ici plus que faux, il est contraire à la doctrine officielle de contrôle de la population, de la laïcité, du cartésianisme, du roman national républicain.

D'abord parce que croire, c'est sous-entendu croire en Dieu. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. Ce qu'il convient de rayer.

C'est pour cela qu'il est impératif de croire ne pas croire, et que c'est enseigné dans les écoles.

L'illusionnisme, ça existe.

 

Sinon pour ceux qui cherchent des réponses il y a Jean-Pierre Petit le Metaphysicon.

 

Bonjour,

C’est étrange, mais vous êtes toujours là où je vous attends.

Par hygiène morale, je préfère ne pas côtoyer les complotistes qui voient du malsain partout.

« _ Docteur, quand j’appuie sur ma cheville, j’ai mal.

Quand j’appuie sur ma joue, j’ai mal.

Quand j’appuie sur mon genou, j’ai mal.

_ Ce n’est pas étonnant, vous avez le doigt cassé. »

 

Mais, pour préserver l’encadrement de mon topic, je suis bien obligé de m’y coller.

 

Il y a mille façons de ne pas comprendre un discours.

Vous venez d’en énoncer une.

Je vais donc reformuler pour les lecteurs paresseux ou les esprits tordus :

_ Je crois croire systématiquement, et lorsque je crois A, je ne peux pas croire que je ne crois pas A.

C’est tellement évident que je n’ai pas cru bon de le démontrer.

 

Pour votre 2ème argument, c’est encore pire : vous ne savez pas lire.

Je ne peux pas dénier ma perception en tant que telle, même s’il s’agit d’une illusion, même si son objet est une hallucination.

Cordialement, Fraction

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Membre, 75ans Posté(e)
Pratika Membre 1 526 messages
Mentor‚ 75ans‚
Posté(e)

Je connaissais le microcosme, le microbiote etc... mais je ne connaissais pas encore le macrocosme !

Enchantée, macrocosme !

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonsoir

l'humain croit qu'il sait , mais ne sait  que cela n'est qu'une infinité dans la connaissance qui serait sans limite ?

nos sens sont adaptés aux  réalités physiques de la vie .notre cerveau , lui peut faire fi du réel pour s'aventurer dans les méandres insondables du subjectif sans perdre la raison d'être  .

il peut analyser et s'analyser mais , il ne pourra trouver le sens de sa raison  et de la "raison" qui est relative ?

bonne soirée

 

 

 

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
Il y a 14 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

C’est étrange, mais vous êtes toujours là où je vous attends.

Par hygiène morale, je préfère ne pas côtoyer les complotistes qui voient du malsain partout.

 

Non, ça n'est pas malsain c'est juste faux. Ces trois postulats cités sont tous les trois faux, désolé.

Il y a 14 heures, Fraction a dit :

Je vais donc reformuler pour les lecteurs paresseux ou les esprits tordus :

_ Je crois croire systématiquement, et lorsque je crois A, je ne peux pas croire que je ne crois pas A.

C’est tellement évident que je n’ai pas cru bon de le démontrer.

Je t'ai cité l'exemple d'une personne qui croit ne rien croire. Elle ne fait pas exception pour ses croyances.

C'est au programme au collège en Histoire.

Il y a 14 heures, Fraction a dit :

Pour votre 2ème argument, c’est encore pire : vous ne savez pas lire.

Je ne peux pas dénier ma perception en tant que telle, même s’il s’agit d’une illusion, même si son objet est une hallucination.

Cordialement, Fraction

Je peux récuser ma perception en ayant conscience qu'elle est faussée.

Bref, je peux vouloir ne pas vouloir. Je peux croire ne pas croire. Et je peux ne pas croire ce que je vois. Ce ne sont pas des généralités, mais des possibilités.

Et l'état voudrait bien que l'une des trois soit une norme.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 29/07/2022 à 10:06, Fraction a dit :

A quoi ressemble une croyance ?

Cette question est biaisée, puisqu'elle présume que la croyance est un "quoi", alors que c'est un "pour".

 

Ca, c'est GRAND !

Respect pour le raccourci de la formule !

Peu importe le "quoi"

Qu'on aboie

Car tout est dans le "pour"

D'un amour...

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Pratika a dit :

Je connaissais le microcosme, le microbiote etc... mais je ne connaissais pas encore le macrocosme !

Enchantée, macrocosme !

Oui !

Mais il n'a pas dit "Macroncosme" !

Bien qu'il existe celui-là... à nos dépens...

Moi c'est @le merle qui me fait dire qu'il nous manque un mot : il y a "l'infinité", mais il faut inventer "l'infimité" !

Mince, mon correcteur ne dit rien ! C'est que ça existe déjà ?! :o°

Je passe mon temps à "inventer" ce qui existe déjà !

 

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Invité Paléocène
Invités, Posté(e)
Invité Paléocène
Invité Paléocène Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 11 heures, Mr_Fox a dit :

Non, ça n'est pas malsain c'est juste faux. Ces trois postulats cités sont tous les trois faux, désolé.

Je t'ai cité l'exemple d'une personne qui croit ne rien croire. Elle ne fait pas exception pour ses croyances.

C'est au programme au collège en Histoire.

Je peux récuser ma perception en ayant conscience qu'elle est faussée.

Bref, je peux vouloir ne pas vouloir. Je peux croire ne pas croire. Et je peux ne pas croire ce que je vois. Ce ne sont pas des généralités, mais des possibilités.

Et l'état voudrait bien que l'une des trois soit une norme.

💕 Coucou, @Mr_Fox. 💕

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 790 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, le merle a dit :

bonsoir

l'humain croit qu'il sait , mais ne sait  que cela n'est qu'une infinité dans la connaissance qui serait sans limite ?

nos sens sont adaptés aux  réalités physiques de la vie .notre cerveau , lui peut faire fi du réel pour s'aventurer dans les méandres insondables du subjectif sans perdre la raison d'être  .

il peut analyser et s'analyser mais , il ne pourra trouver le sens de sa raison  et de la "raison" qui est relative ?

bonne soirée

 

 

 

Bonjour,

Je ne sais pas auquel de mes messages vous répondez.

Peut-être à l’ensemble.

Vous faites des généralités épistémologiques respectables.

Selon vous, le potentiel de la raison humaine ne serait pas exhaustif.

C’est-à-dire qu’il serait génétiquement limité, bridée dans l’absolu.

C’est-à-dire qu’il existerait des objets et des champs d’étude rationnels que les mathématiques et la logique humaines ne pourraient jamais envisager.

 

Par définition, on ne peut pas le démontrer.

Mais les mathématiciens savent démontrer que les nombres réels et les nombres imaginaires sont des ensembles exhaustifs.

(ne me demandez pas comment)

Les logiciens savent démontrer qu’il n’existe que 16 connecteurs binaires, et qu’il n’en existera jamais 17.

C’est-à-dire qu’elles savent démontrer que l’ensemble de valeurs et relations connues peut devenir exhaustif.

Or, ce sont ces relations élémentaires, et ces valeurs rationnelles, qui constituent la raison humaine.

 

Je suis d’accord sur le principe qu’un homme ne peut pas déduire un neurone transcendantal.

Il ne pourra jamais prouver que le neurone du mal est transcendantal ou non.

La transcendance hors-champ est à jamais imaginaire et intuitive.

Mais c’est le cas pour toutes les cosmologies :

si nous vivions dans une matrice vieille d’un million d’années, alors nous ne pourrions ni le prouver ni prouver le contraire.

 

Mais la notion d’évidence est plurielle.

D’abord il existe une démarche rationnelle que l’on nomme « abduction ».

Elle consiste à induire un modèle à partir de l’expérience humaine.

La vie que vous avez vécue peut peut-être tolérer deux ou trois modèles cosmologiques.

A vous de découvrir le plus crédible a priori.

Mais même lorsque la preuve et la démonstration sont stériles, l’intuition prend le relai.

Ne méprisons jamais l’intuition : c’est une calculatrice de probabilités et de crédibilité qui dépasse largement les formalismes mathématiques.

 

Cordialement, Fraction

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Membre, 75ans Posté(e)
Pratika Membre 1 526 messages
Mentor‚ 75ans‚
Posté(e)

Ne méprisons jamais l’intuition : c’est une calculatrice de probabilités et de crédibilité qui dépasse largement les formalismes mathématiques.
Cordialement, Fraction

D'accord avec Fraction ! Non, non, qu'on ne me frappe pas !!! 🙏

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Membre, 39ans Posté(e)
Jean-EB Membre 1 374 messages
Mentor‚ 39ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, Fraction a dit :

[...]

Ne méprisons jamais l’intuition : c’est une calculatrice de probabilités et de crédibilité qui dépasse largement les formalismes mathématiques.

J’ai l’intuition que c’est faux.

Jean

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 790 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 13 minutes, Jean-EB a dit :

J’ai l’intuition que c’est faux.

Jean

Ce que vous dites ne peut pas être vrai puisque je vais l'oublier avant de le vérifier ou de vérifier son contraire.

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Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)
Le 29/07/2022 à 10:06, Fraction a dit :

La preuve que l'autre existe réside dans le fait qu'il peut nous surprendre.

Ca c'est moins sûr !

Parce que tu ne me surprends pas, mon vieux tonton Absalon, lui qui traitait tous les gens comme des goys et qui s'est éteint après avoir avalé une arête de sa carpe farcie, m'avait préparé au pire : croiser le banal.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 790 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, azad2B a dit :

Ca c'est moins sûr !

Parce que tu ne me surprends pas, mon vieux tonton Absalon, lui qui traitait tous les gens comme des goys et qui s'est éteint après avoir avalé une arête de sa carpe farcie, m'avait préparé au pire : croiser le banal.

Lorsqu'un sémite vous fait une promesse, il y croit lui-même, et son mentalisme vous convainc.

C'est donc autant de sa faute de ne pas l'avoir respectée, que vous d'y avoir cru.

La Méditerranée est le berceau de la civilisation, parce que le transport maritime est le moins coûteux.

Le peuple méditerranéen est un peuple initialement commerçant.

C'est la prémisse de notre monde contractuel.

Et nous avons bâti un monde contractuel pour délégitimer la violence.

 

Le peuple juif a réussi à s'insérer dans les sphères spirituelles, notamment grâce à ce mentalisme innée, et cette adaptabilité d'une plasticité extrêmophile.

Les juifs n'ont pas d'essence prédéterminée : il y a des juifs de droite et de gauche, des juifs essentialistes et des juifs existentialistes.

Le procès antisémite coïncide avec le procès anti-élites.

A chacun de prendre ses responsabilités, mais surtout à chacun d'ouvrir les yeux.

Si les élites sont trop déracinées, alors elles méritent une démocratie plus participative et plus collégiale.

Mais si le peuple est trop inculte, alors il mérite une leçon, la plus républicaine qui soit.

 

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
Le 29/07/2022 à 07:13, Fraction a dit :

Bonjour,

La meilleure façon d’introduire le sujet de la conscience, c’est de parler de son macrocosme.

La science classique pose le réel comme condition de la conscience.

Dès lors, il convient de remettre l’histoire de la pensée face à ses choix primordiaux.

Le premier aiguillage axiomatique de la science n’a pas été résolu.

Il existe deux positions dont l’une est nécessairement l’immanence de l’autre :

_ La position objectiviste, physicaliste : le monde est un « où » et l’homme est un « quoi ». 

_ La position subjectiviste, fonctionnaliste : le monde est un « pour » et l’homme est un « qui ». 

 

Dès lors, afin d’envisager la conscience avec fidélité qualitative, comprenez que le second choix est plus approprié.

Le macrocosme induit du « qui », c’est-à-dire le « pour », devient légitimement le Bien, ou tout au moins sa notion.

Je le justifierai plus tard.

Le réalisme de la conscience n’est pas exhaustif, il est même, pour le coup, immanent au Bien :

Ce que vous avez sous les yeux n’est pas perçu comme un réel, mais comme un bien.

Vulgairement parlant, l’objectivité n’existe pas.

Et même votre théorème de Pythagore est doué d’une synapse subjective, sinon vous l’oublieriez comme vos rêves, il tomberait comme une feuille morte.

La qualité réaliste est certes douée d’une antériorité chronologique présumée.

Mais son aval lui cherche systématiquement une fonction, une essence, un rôle, … un impact subjectif, fonctionnaliste.

Ainsi, le Bien devient le macrocosme exhaustif de la conscience.

 

La notion du Bien est pourvue d’une sémantique étrange.

Je vous mets au défi de démontrer à une machine que le bien est préférable au mal :

« Le bien est préférable au mal parce que le meilleur est mieux que le pire. »

Et voilà, on tombe sur une définition récursive et intransmissible.

Ce qui est d’autant plus étrange, c’est de constater que les verbes fondateurs de la conscience sont également récursifs :

Je crois croire, je veux vouloir, je me fais faire, … je suis conscient d’être conscient.

Ce dimensionnement notionnel a un ordre sous-jacent.

En effet, la conscience est une grammaire systématique.

Et elle est douée d’une grammaire matricielle, d’une récursivité pure :

 

_ La récursivité du vouloir : je veux vouloir systématiquement, et je ne peux pas vouloir ne pas vouloir.

_ La récursivité de la véracité : je crois croire systématiquement, et je ne peux pas douter du fait que je crois.

_ La récursivité réaliste : je peux dénier toute réalité excepté le fait que je la perçois.

 

_ Le réalisme a l’antériorité chronologique, la véracité a l’antériorité ontologique, la volonté a l’antériorité référentielle.

_ Le pragmatisme a l’antériorité chronologique, le droit a l’antériorité ontologique, la morale a l’antériorité référentielle.

_ La preuve à l’antériorité causale, la démonstration a l’antériorité rationnelle, l’intuition a l’antériorité référentielle.

Voyez comme la conscience, le Bien, et l’évidence, sont des grammaires, que je qualifie de symbiotiques.

Mon œuvre intellectuelle leur a développé une matrice : la fractale symbiotique.

 

(En vérité le vouloir est immanent à l’amour, et sa récursivité est impure, puisque bâtarde de motricité réaliste.

Mais elle est sémantiquement plus facile à étudier.)

 

En somme, et pour justifier mon axiome de départ, je vous pose une question provocatrice :

_ Est-il possible de s’administrer son propre mal, conscientisé comme tel ?

_ Oui, me direz-vous, si je fais un mauvais choix, alors je m’administre mon propre mal.

_ Certes, mais alors, il s’agit d’un mal en soi, et non pas d’un mal conscientisé.

_ Mais si je me pince le bras, je m’administre mon propre mal.

_ Certes, mais alors, vous aurez imposé un bien transcendantal à la douleur. La volonté administrative aura été envisagée comme un bien supérieur.

« Un couteau ne peut pas se couper lui-même. »

 

Cordialement, Fraction

Et dire qu'avec cette capacité a raisonner plutot remarquable vous vous ếtes quand meme fait vacciner covid de votre plein gré !

 

Comme quoi...  Il y a quelque chose qui va pas.

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