Qu'est-ce que le « syndrome de Paris » qui rend les touristes fous ?

Bonjour,

Le syndrome de Paris est provoqué lorsqu’un voyageur ou une voyageuse a, en quelque sorte, tout misé sur la capitale et sa Dame de fer, et qu’il ne retrouve pas dans les images qu’il a devant lui le beau mythe tant vanté.

C’est le psychiatre Hiroaki Ôta qui, le premier, a mis un mot sur ce phénomène, dans un article en 1988. Observant un grand nombre de troubles médico-sociaux graves chez les touristes du pays du Soleil levant – près de 200 rien qu’en 1987 – Hiroaki Ôta s’est efforcé d’en comprendre les causes.

Article entier

Un article qui m'incite à en remonter un plus ancien, mais tellement intéressant et toujours d'actualité :

Quand les voyages rendent fous

Syndrome indien, syndrome de Stendhal, syndrome de Jérusalem, syndrome insulaire, syndrome d'Ulysse :

Les médecins reçoivent régulièrement des patients touchés par des syndromes directement liés au voyage, alors que ceux-ci n’avaient aucun antécédent psychiatrique. Dans ce cas, le voyage est considéré comme pathogène. Le meilleur remède étant le rapatriement. Régis Airault, psychiatre, ex-médecin de l'ambassade de France en Inde, auteur de plusieurs livres sur le sujet, fait le tour des différents syndromes du voyageur.

Des expériences parmi vous ?

Et le syndrome de New-York c’est l’inverse ? Avoir l’impression de connaitre la ville à cause des films et des séries, sans jamais y avoir foutu le pieds avant ?

Tiens, bien des écrivains  et des psychanalystes y voient cependant un remède contre la dépression.

il y a 7 minutes, Doïna a dit :

Des expériences parmi vous ?

Je n'avais jamais entendu parler de cette chose !

On pourrait penser que c'est nouveau et à cause des images du Net que l'on retrouver partout, mais non, cela date de 1987.

Il y avait des catalogues dans les agences de voyages mais bon.

J'ai du mal à comprendre ces réactions !

il y a 8 minutes, Jim69 a dit :

Et le syndrome de New-York c’est l’inverse ? Avoir l’impression de connaitre la ville à cause des films et des séries, sans jamais y avoir foutu le pieds avant ?

L'image de New York véhiculée par le cinéma est rarement flatteuse.

Je n'ai idéalisé des villes et endroits.... Peut être parce que je vis à Paris et que je vois en permanence les bons et les mauvais côtés des grandes villes

il y a 9 minutes, Doïna a dit :

Des expériences parmi vous ?

Moi je n’ai jamais aimé Paris. Avant d’y aller une première fois, je n’avais ni envie d’y aller, ni pas envie. Je n’avais pas de fantasmes sur Paris. Depuis à chaque fois que j’y fous les pieds, je ne me sens pas à l’aise dans la ville. Rien ne me plait. Trop de bordel partout (circulation entre autres), restos moins bien et plus chers qu’à Lyon. Parisiens qui tirent la gueule. Tout le monde court tout le temps. Je ne me sens pas à ma place quand j’y suis (très rarement) et je ne comprends pas la fierté des Parisiens de vivre dans leur ville (plus présent chez les Parisiens importés que ceux qui y sont nés).

En fait, quand on part à l'étranger, il faut se tenir prêt au pire autant qu'au meilleur pour que ce genre de truc ne vous arrive pas. 

il y a 1 minute, guernica a dit :

Je n'ai idéalisé des villes et endroits.... Peut être parce que je vis à Paris et que je vois en permanence les bons et les mauvais côtés des grandes villes

J'allais écrire un peu dans ce sens à propos de Dubaï.

De belles images à la TV mais sur place, sans fric, il n'y a rien !

Vivre dans un endroit permet de se faire un bonne idée, de voir les côtés positifs et négatifs.

il y a 5 minutes, Doïna a dit :

L'image de New York véhiculée par le cinéma est rarement flatteuse.

Ben je ne sais pas. Moi je pense aux films de Woody Allen, les séries comme Friends (même si tournée principalement à LA) ou HOw I met your mother, des films comme ghostbuster, enfin y’a pas que des films catastrophe ou de gangs. Moi en y allant j’y ai vu plein de lieux qui m’avaient plus dans ces films.

Ils ont surtout une image de Paris mais dans l'ancien temps. C'est clair que ça a bien changé depuis.

C'est comme quand on regarde des vieux films des années 70 avec Belmondo. Tu prends le quartier Montmartre dans les années 70 et de nos jours, plein de choses ont changées. Aujourd'hui, c'est devenu tellement populaire que ça craint du boudin. C'est fréquenté par des mecs en chaleur qui n'ont aucune éducation et les rues puent la pisse et les crottes de chiens. 

Et tu prends l'exemple de Los Angeles, dans la plupart des films, on ne va te montrer que les beaux quartiers, du côté d'Hollywood et le Down Town également. Mais Los Angeles, ce n'est pas que ça, c'est aussi 90% de la ville qui craint, en prenant tous les autres quartiers remplis de gangs. Un taux de criminalité impressionnant... Alors que dans les films, on te montre la vie en rose. ^^

il y a 1 minute, Timo-I a dit :

Et tu prends l'exemple de Los Angeles, dans la plupart des films, on ne va te montrer que les beaux quartiers, du côté d'Hollywood et le Down Town également. Mais Los Angeles, ce n'est pas que ça, c'est aussi 90% de la ville qui craint, en prenant tous les autres quartiers remplis de gangs. Un taux de criminalité impressionnant... Alors que dans les films, on te montre la vie en rose. ^^

J’ai détesté LA. Tout pourri sauf Santa Monica  

Et le syndrome de Moscou  , ou tu t'attend a ètre empoisonné chaque fois que tu bois ou mange un truc  !!

C'est sûr qu'entre les pubs des brochures touristiques qui vantent chaque destination et la réalité il y a parfois des surprises. Ce qui a clairement changé c'est qu'aujourd'hui il y a le tourisme de masse avec tous les inconvénients que cela entraîne !

il y a 18 minutes, Doïna a dit :

En fait, quand on part à l'étranger, il faut se tenir prêt au pire autant qu'au meilleur pour que ce genre de truc ne vous arrive pas. 

Perso à chaque fois que je vais à un endroit qui m’est inconnu, j’y vais vierge de tout apriori positif ou négatif. Je vois sur place. Et soit j’y retournerai, sit plus jamais ça. Avec mon Ex on était allé à Miami, lui attendait beaucoup, moi rien de special, j’ai certainement moins été déçu que lui du séjour. Mais je n’y retournerai pas a priori. J’ai pas trop aimé sauf notre petit périple pour aller à key west.

Le syndrome de Stendhal a été décrit, en 1990, dans un ouvrage homonyme par une psychiatre italienne, le docteur Graziella Magherini, qui exerçait à l'hôpital Santa Maria Nuova, à Florence. Alors qu'elle recevait des touristes choqués après avoir visité la Galerie des offices, elle a formalisé un diagnostic sous le nom de syndrome de Stendhal. Les symptômes, qui toucheraient davantage les femmes célibataires, de moins de 40 ans, voyageant seules, se manifestent sous forme de vertiges, perte du sentiment d'identité, suffocation, tachycardie, voire hallucinations. En général, les patients se rétablissent en quittant la ville.

Le syndrome de Stendhal

Bon en y réfléchissant ce n’est peut-être pas toujours sans apriori. Je ne suis jamais allé passer quelques jours aux Hampton (long island New York), J’aimerais bien et j’ai vraiment un apriori très positif d’y aller et je risque peut-être d’être déçu. Enfin c’est pas au programme dans l’immédiat.

il y a 2 minutes, Elisa* a dit :

Les symptômes, qui toucheraient davantage les femmes célibataires, de moins de 40 ans, voyageant seules, se manifestent sous forme de vertiges, perte du sentiment d'identité, suffocation, tachycardie, voire hallucinations.

ouais, ça va loin quand même !

il y a 5 minutes, Elisa* a dit :

Le syndrome de Stendhal a été décrit, en 1990, dans un ouvrage homonyme par une psychiatre italienne, le docteur Graziella Magherini, qui exerçait à l'hôpital Santa Maria Nuova, à Florence. Alors qu'elle recevait des touristes choqués après avoir visité la Galerie des offices, elle a formalisé un diagnostic sous le nom de syndrome de Stendhal. Les symptômes, qui toucheraient davantage les femmes célibataires, de moins de 40 ans, voyageant seules, se manifestent sous forme de vertiges, perte du sentiment d'identité, suffocation, tachycardie, voire hallucinations. En général, les patients se rétablissent en quittant la ville.

Le syndrome de Stendhal

C’est parce qu’il fait beaucoup trop chaud en Italie.  

il y a 1 minute, BELUGA a dit :

ouais, ça va loin quand même !

Ça va loin mais il semblerait d’après le Monde que par exemple : 

Les voyages peuvent-ils faire perdre la tête ? Le jet d'une tasse de thé sur La Joconde par une visiteuse d'origine russe, le 2 août, aura relancé la question. Protégé par une vitre blindée, le tableau n'a pas été endommagé. La jeune femme, "qui ne jouissait pas, selon la préfecture de police de Paris, de toutes ses facultés mentales", a été transférée à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture. La presse a évoqué le syndrome de Stendhal, qui frappe les touristes submergés d'émotion par la beauté des oeuvres d'art. Mais, dans ce cas précis, la visiteuse résidait depuis plusieurs années en France.

D’après le même article