Les colonies et centres de loisirs souffrent de la pénurie d’animateurs

il y a 3 minutes, MarcThor a dit :

Pour la restauration, tout dépend de l'effectif. et du "type de colo"(fixe, itinérant, âges); mais  il ne s'agit pas juste de "faire à manger", il y a toute la législation à appliquer (plan de maitrise sanitaire, traçabilité etc), c'est très encadré, il faut des connaissances et compétences... Pour l'entretien, il n'est pas nécessaire d'avoir de diplôme.

Oui oui je parlais des restos en bord de mer par ex qui manquent de mains d’œuvre serveurs par ex. Pour cuisiner en collectivité il faut bien sûr être formé dans tout ce que tu mentionnes. Il y a aussi tout l’aspect gestion des stocks/ commandes..

il y a une heure, hanss a dit :

Il y a aussi le prix du BAFA à prendre en compte à mon avis. Il coûte  entre 800 et 1000 e et il y a très peu d’aide pour le passer ce qui peut être un frein pour l’obtenir. 

Un peu plus car il y a 2 stages (de base et de perfectionnement), chacun coutant entre 450 et 650 euros. Certaines mairies et CE financent en partie la formation mais c'est encore insuffisant pour permettre un attrait important de l'animation auprès de nombre de jeunes adultes...

il y a 4 minutes, soisig a dit :

J'ai un DEFA et j'ai dirigé un centre social pendant des années. Tous nos animateurs de vacances étaient des étudiants qui travaillaient parce qu'ils avaient besoin d'argent pour financer leurs études. Le fait "d'acheter" le BAFA leur permettait d'être assuré d'avoir un job durant toutes leurs études. Le soucis, c'est que ces postes étaient fermés pour de nombreux étudiants pauvres, qui n'avaient absolument pas les moyens de se payer la formation. 

Que l'état paye la formation, et il n'y aura plus de pénurie d'animateurs. 

Sauf que la, on parle d'animateurs qui travaillent pour financer leurs études. Tu penses qu'ils devraient travailler et poursuivre leurs études seulement quand ils auront l'argent pour ça ? 

Que l'état paye la formation, et il n'y aura plus de pénurie d'animateurs. 

Ce serait un bon investissement, une bonne utilisation de l'argent public, en effet.

il y a 3 minutes, hanss a dit :

Oui oui je parlais des restos en bord de mer par ex qui manquent de mains d’œuvre serveurs par ex. Pour cuisiner en collectivité il faut bien sûr être formé dans tout ce que tu mentionnes. Il y a aussi tout l’aspect gestion des stocks/ commandes..

Il y a aussi tout l’aspect gestion des stocks/ commandes.

Cette partie est (paradoxalement) gérée par l'équipe d'animation ( économe ou, à défaut, directeur).

il y a 30 minutes, soisig a dit :

et toi ? seulement pour le fric ? 

j'ai travaillé le samedi ,le dimanche, la nuit et les jours fériés certainement pas pour le plaisir 

il y a 1 minute, lolo72 a dit :

j'ai travaillé le samedi ,le dimanche, la nuit et les jours fériés certainement pas pour le plaisir 

Moi aussi, quand je travaillais en restauration. C'était un choix, je connaissais les conditions de travail de ce métier. Quand ça ne m'a plus convenu, j'ai changé de métier. 

Pas  de  panique. Marc  Dutroux  et  Michel  Fourniret  ont  décidé  de  postuler.

Il y a 4 heures, MarcThor a dit :

Que l'état paye la formation, et il n'y aura plus de pénurie d'animateurs. 

pas sûr du tout ! les caf et autres organismes paient déjà, et depuis longtemps, l'essentiel de la formation. c'est peut être que les jeunes ont pas envie de faire un boulot ingrat, avec des morpions parfois mal élevés que les parents défendent dès qu'on leur dit quelque chose, boulot mal payé, etc. On peut comprendre

il y a 1 minute, BELUGA a dit :

pas sûr du tout ! les caf et autres organismes paient déjà, et depuis longtemps, l'essentiel de la formation. c'est peut être que les jeunes ont pas envie de faire un boulot ingrat, avec des morpions parfois mal élevés que les parents défendent dès qu'on leur dit quelque chose, boulot mal payé, etc. On peut comprendre

Non 

Les aides relevant des prestations familiales

L'aide nationale de la Caisse d'Allocations Familiales

La Caf peut vous accorder une aide financière pour votre session d'approfondissement/qualification. La demande est à faire dans un délai de 3 mois après le début de la formation, en remplissant le formulaire. L'aide est de 91.47 €. Elle peut monter jusqu'à  106,71 euros si la formation est centrée sur l'accueil du jeune enfant.

https://ardeche-drome.info-jeunes.fr/les-aides-pour-financer-son-bafa-0

106 e c’est peu en comparaison du prix de la formation en particulier en ce moment avec la hausse du prix des énergies et autres pas besoin de te faire un dessin je ne crois pas qu’il y ait des millionnaires sur le groupe on est tous de la classe moyenne il me semble. 

il y a 5 minutes, hanss a dit :

106 e c’est peu en comparaison du prix de la formation en particulier en ce moment avec la hausse du prix des énergies et autres pas besoin de te faire un dessin je ne crois pas qu’il y ait des millionnaires sur le groupe on est tous de la classe moyenne il me semble. 

les départements, les mairies, etc aident aussi. 

des millionnaires sur ce forum ? va savoir ...

Je suis animateur je pense que le problème c'est que comme pour beaucoup d'autres métiers c'est pas hyper bien payé par rapport au nombre d'heure de travail. 

Les gens ne sont pas faignant, ils ne veulent pas être des esclaves....

Il y a 7 heures, PINOCCHIO a dit :

Le problème c'est que les jeunes veulent tout et tout de suite ,

la faute à qui ?  ces jeunes sont nos petits enfants (enfin je parle pour moi): leur a t on donné la culture du travail ? leur a t on appris qu'il fallait attendre et pas tout acheter à crédit ? non, on leur a proposé une société d'abrutis, une société à la noix où ils se défendent comme ils peuvent, avec les valeurs qu'on leur a donné. Ce ne sont pas eux les fautifs; c'est nous, en garnde partie. 

Il y a 10 heures, BELUGA a dit :

la faute à qui ?  ces jeunes sont nos petits enfants (enfin je parle pour moi): leur a t on donné la culture du travail ? leur a t on appris qu'il fallait attendre et pas tout acheter à crédit ? non, on leur a proposé une société d'abrutis, une société à la noix où ils se défendent comme ils peuvent, avec les valeurs qu'on leur a donné. Ce ne sont pas eux les fautifs; c'est nous, en garnde partie. 

Peut être qu'on les a trop pourris , nous aussi, quand je vois les cadeaux à mes petits enfants qu'on leur fait , en fin de compte après plus rien les intéressent  ils sont déjà  blasés 

Il y a 14 heures, BELUGA a dit :

la faute à qui ?  ces jeunes sont nos petits enfants (enfin je parle pour moi): leur a t on donné la culture du travail ? leur a t on appris qu'il fallait attendre et pas tout acheter à crédit ? non, on leur a proposé une société d'abrutis, une société à la noix où ils se défendent comme ils peuvent, avec les valeurs qu'on leur a donné. Ce ne sont pas eux les fautifs; c'est nous, en garnde partie. 

il n'y a pas que ça , la terrible suspicion de pédophilie en paralyse pas mal , en tout cas les garçons , et complique chaque geste : douches , toilettes , habillage des plus petits ......et transforme le quotidien en parcours du combattant 

Il y a 14 heures, BELUGA a dit :

la faute à qui ?  ces jeunes sont nos petits enfants (enfin je parle pour moi): leur a t on donné la culture du travail ? leur a t on appris qu'il fallait attendre et pas tout acheter à crédit ? non, on leur a proposé une société d'abrutis, une société à la noix où ils se défendent comme ils peuvent, avec les valeurs qu'on leur a donné. Ce ne sont pas eux les fautifs; c'est nous, en garnde partie. 

Je ne culpabilise en rien du tout.

Mes enfants ont appris à connaître certaines valeurs, notamment le fait que rien ne tombe gratuitement du ciel.

A partir d'un certain âge, ils bossaient en saisons pour se faire de l'argent de poche.

Pas question de les emmener en voiture à l'école parce qu'il pleuvait, ils nous suivaient lorsque nous sortions.

Seulement, à l'époque, il n'y avait pas toutes ces conneries de réseaux, de mobiles, de tablettes. il fallait s'en occuper.

Instaurer un dialogue et un climat de confiance pas toujours évident, mais il n'y avait pas les Tik-tok et autres pour les détourner de la bonne route !