Comment s'affranchir du rejet?

Je pense que la question de mon sujet est une question qui se pose naturellement dans le monde dans lequel nous vivons. En effet, les réseaux sociaux et l'informatique ont transformé les relations entre humains.  Toutes les personnes sont sur-sollicitées. De là découle deux effets néfastes. Premièrement, il faut faire le trie entre toutes les propositions, ce qui consiste à souvent choisir de façon superficielle, c'est-à-dire avec un "cahier des charges" possédant des critères facile vérifier. Secondement, on passe son temps à être rejeté, surtout quand on ne remplie pas le fameux cahier des charges.

Ayons du courage, engageons-nous plus, je vais utiliser le je. En ce qui me concerne, ceci est vrai pour tout, mes relations avec les femmes, mon travail, mes relations avec les autres. Je suis incapable de passer la première barrière de la superficialité. Je sais bien que c'est mon image qui est rejeté, mais à la fin, on finit par associer son image et ce que l'on est donc je finis par me dire que c'est ce que je suis qui n'est pas accepté. De là une souffrance que j'ai de plus en plus de peine à maitriser avec mon âge grandissant.

Alors bien sûr, il va y avoir la première réaction épidermique d'une vacuité abyssale: tu n'as qu'à changer et t'adapter. Ceci n'est pas une solution. On ne peut pas changer qui l'on est. Je crois que notre personnalité est quelque chose de fixe. Qu'on ne change pas. Qu'on est plus ou moins programmé pour être qui on est et qu'il n'y aura aucun bonheur à changer, ou du moins aucun bonheur compensant suffisamment l'avilissement moral de l'être que l'on est en changeant, pour réussir à se fondre dans un environnement déconnant de plus en plus.

Probablement que la solution la plus naturelle serait de dissocier son être de son image. Mais comment réussir à faire une telle prouesse? J'ai toujours eu du mal à accorder une importance à la forme tant que le fond est compréhensible. Non seulement je ne distingue pas les deux, mais je me fous de la forme comme de l'an 40 quand j'arrive à apercevoir le fond. Bref, je souffre. Je sais que tout le monde s'en moque mais au moins, peut-être que le fait de l'écrire, aura un minimum d'effet cathartique.

Du pur nombrilisme. Regardez au loin. Intéressez-vous aux autres. Si votre personnalité ne convient pas à tous, au moins vous êtes reconnu. Donc accepté dans le groupe. Le pire est de n'être pas reconnu, de n'être rien.

il y a 9 minutes, Talon 1 a dit :

Du pur nombrilisme. Regardez au loin. Intéressez-vous aux autres. Si votre personnalité ne convient pas à tous, au moins vous êtes reconnu. Donc accepté dans le groupe. Le pire est de n'être pas reconnu, de n'être rien.

Non pas d'accord . 

Le pire n'est pas de n'être pas reconnu , le pire c'est de s'adapter à tout prix pour être reconnu .. 

il y a 13 minutes, Talon 1 a dit :

Du pur nombrilisme. Regardez au loin. Intéressez-vous aux autres. Si votre personnalité ne convient pas à tous, au moins vous êtes reconnu. Donc accepté dans le groupe. Le pire est de n'être pas reconnu, de n'être rien.

Il y a une contradiction interne dans vos propos sans compter que j'ai du mal à les comprendre. Votre proposition, c'est de vous fondre dans un groupe, quitte à nier son individualité. Pourquoi pas. Mais pour ça, vous recommandez de vous intéresser aux autres. Or les autres, en groupe, ne sont pas eux, ils sont le groupe. Votre seule solution est donc, non pas de s'intéresser aux autres, mais de s'intéresser à l'entité groupe et de bafouer son être individuel. Ainsi, à la fin, on finit par être accepté et intégré, pas pour ce que l'on est, mais pour la soumission que l'on manifeste au groupe. Je préfère encore souffrir d'un manque de reconnaissance et rester digne.

il y a 1 minute, Virtuose_en_carnage a dit :

Il y a une contradiction interne dans vos propos sans compter que j'ai du mal à les comprendre. Votre proposition, c'est de vous fondre dans un groupe, quitte à nier son individualité. Pourquoi pas. Mais pour ça, vous recommandez de vous intéresser aux autres. Or les autres, en groupe, ne sont pas eux, ils sont le groupe. Votre seule solution est donc, non pas de s'intéresser aux autres, mais de s'intéresser à l'entité groupe et de bafouer son être individuel. Ainsi, à la fin, on finit par être accepté et intégré, pas pour ce que l'on est, mais pour la soumission que l'on manifeste au groupe. Je préfère encore souffrir d'un manque de reconnaissance et rester digne.

Si j'ai compris c'est la souffrance que cela engendre .. et c'est comment ne pas souffrir ? 

il y a 1 minute, eriu a dit :

Si j'ai compris c'est la souffrance que cela engendre .. et c'est comment ne pas souffrir ? 

 

C'est cela! Enfin, je ne sais pas si une telle solution existe, même théoriquement.

à l’instant, Virtuose_en_carnage a dit :

C'est cela! Enfin, je ne sais pas si une telle solution existe, même théoriquement.

Je n'ai pas de recette , en ce qui me concerne , en 56 ans , j'ai connu le rejet ( pour diverses raisons ) et j'ai aussi connu l'adulation ... les deux sont à chier , et à fuir , c'est ce que j'ai retenu ..  

il y a 44 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

 Je sais bien que c'est mon image qui est rejeté

Quelle image ?

il y a 4 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Quelle image ?

L'image n'est peut-être pas le terme exact mais c'est le terme moderne. Les philosophes appelleraient ça la forme. Qu'est-ce que la forme? Je pense que les philosophes du forum répondront mieux que moi à cette question. Par image, j'entendais personnellement, la façon dont l'être s'exprime. Par le langage verbal par exemple, mais il y a d'autres formes d'expressions.

il y a 15 minutes, eriu a dit :

Je n'ai pas de recette , en ce qui me concerne , en 56 ans , j'ai connu le rejet ( pour diverses raisons ) et j'ai aussi connu l'adulation ... les deux sont à chier , et à fuir , c'est ce que j'ai retenu ..  

Je ne souhaite pas l'adulation également. J'aimerais, mais je sais que je tombe dans le délire d'un idéaliste, qu'on m'estime de façon juste.

il y a 1 minute, Virtuose_en_carnage a dit :

L'image n'est peut-être pas le terme exact mais c'est le terme moderne. Les philosophes appelleraient ça la forme. Qu'est-ce que la forme? Je pense que les philosophes du forum répondront mieux que moi à cette question. Par image, j'entendais personnellement, la façon dont l'être s'exprime. Par le langage verbal par exemple, mais il y a d'autres formes d'expressions.

Ce qui se voit et s'entend ? 

il y a 1 minute, eriu a dit :

Ce qui se voit et s'entend ? 

Ce qui peut se percevoir par les sens en effet.

Je n'ai pas d'avis ou de "recette" sur cette question, j'ai le sentiment que c'est un problème sans solution, qui disparaît quand on arrive à penser que ce n'est plus un problème.

En tout cas, je te trouve ça courageux d'exprimer ce genre de souffrances, ne serait-ce que pour montrer à d'autres qu'ils ne sont pas seuls à éprouver ça, et à permettre de libérer la parole et les émotions qui vont avec.

il y a 3 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

L'image n'est peut-être pas le terme exact mais c'est le terme moderne. Les philosophes appelleraient ça la forme. Qu'est-ce que la forme? Je pense que les philosophes du forum répondront mieux que moi à cette question. Par image, j'entendais personnellement, la façon dont l'être s'exprime. Par le langage verbal par exemple, mais il y a d'autres formes d'expressions.

Un exemple concret ? Parce que c’est difficile d’appréhender la «  forme » sans savoir de quoi il s’agit exactement…

il y a 2 minutes, Auger a dit :

Je n'ai pas d'avis ou de "recette" sur cette question, j'ai le sentiment que c'est un problème sans solution, qui disparaît quand on arrive à penser que ce n'est plus un problème.

En tout cas, je te trouve ça courageux s'exprimer ce genre de souffrances, ne serait-ce que pour montrer à d'autres qu'ils ne sont pas seuls à éprouver ça, et à permettre de libérer la parole et les émotions qui vont avec.

Oui , et c'est ce but là qui est difficile mais pas impossible  

il y a 5 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Ce qui peut se percevoir par les sens en effet.

C'est aussi nous ce qui se perçoit par les sens . Faut l'accepter aussi .

il y a une heure, Virtuose_en_carnage a dit :

Je pense que la question de mon sujet est une question qui se pose naturellement dans le monde dans lequel nous vivons. En effet, les réseaux sociaux et l'informatique ont transformé les relations entre humains.  Toutes les personnes sont sur-sollicitées. De là découle deux effets néfastes. Premièrement, il faut faire le trie entre toutes les propositions, ce qui consiste à souvent choisir de façon superficielle, c'est-à-dire avec un "cahier des charges" possédant des critères facile vérifier. Secondement, on passe son temps à être rejeté, surtout quand on ne remplie pas le fameux cahier des charges.

Ayons du courage, engageons-nous plus, je vais utiliser le je. En ce qui me concerne, ceci est vrai pour tout, mes relations avec les femmes, mon travail, mes relations avec les autres. Je suis incapable de passer la première barrière de la superficialité. Je sais bien que c'est mon image qui est rejeté, mais à la fin, on finit par associer son image et ce que l'on est donc je finis par me dire que c'est ce que je suis qui n'est pas accepté. De là une souffrance que j'ai de plus en plus de peine à maitriser avec mon âge grandissant.

Alors bien sûr, il va y avoir la première réaction épidermique d'une vacuité abyssale: tu n'as qu'à changer et t'adapter. Ceci n'est pas une solution. On ne peut pas changer qui l'on est. Je crois que notre personnalité est quelque chose de fixe. Qu'on ne change pas. Qu'on est plus ou moins programmé pour être qui on est et qu'il n'y aura aucun bonheur à changer, ou du moins aucun bonheur compensant suffisamment l'avilissement moral de l'être que l'on est en changeant, pour réussir à se fondre dans un environnement déconnant de plus en plus.

Probablement que la solution la plus naturelle serait de dissocier son être de son image. Mais comment réussir à faire une telle prouesse? J'ai toujours eu du mal à accorder une importance à la forme tant que le fond est compréhensible. Non seulement je ne distingue pas les deux, mais je me fous de la forme comme de l'an 40 quand j'arrive à apercevoir le fond. Bref, je souffre. Je sais que tout le monde s'en moque mais au moins, peut-être que le fait de l'écrire, aura un minimum d'effet cathartique.

Je ne  comprends strictement rien à ce que tu racontes.

Tu peux résumer en deux phrases maxi ?

il y a 48 minutes, Netra a dit :

Je ne  comprends strictement rien à ce que tu racontes.

Tu peux résumer en deux phrases maxi ?

Tu n'as qu'à lire des haïkus 

il y a une heure, Mite_Railleuse a dit :

Un exemple concret ? Parce que c’est difficile d’appréhender la «  forme » sans savoir de quoi il s’agit exactement…

Sérieusement? C'est quoi le problème avec l'abstraction? Je ne suis pas en train de parler de quelque chose de très abstrait pourtant... Je ne sais pas ce que tu vas foutre avec un exemple. Disserter sur l'exemple? Ce n'est pas ça qui m’intéresse. Mais des exemples, c'est facile, une personne grosse sera souvent rejeté pour son physique, un écrivain incompris se verra refusé d'être publié alors qu'il est génial par exemple.

il y a 55 minutes, Netra a dit :

Je ne  comprends strictement rien à ce que tu racontes.

Tu peux résumer en deux phrases maxi ?

Non. Penser nécessite de faire plus de deux phrases. Sinon, je peux réduire ma pensée à "Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr". Je pense que c'est plus clair pour toi là

il y a 5 minutes, Virtuose_en_carnage a dit :

Sérieusement? C'est quoi le problème avec l'abstraction? Je ne suis pas en train de parler de quelque chose de très abstrait pourtant... Je ne sais pas ce que tu vas foutre avec un exemple. Disserter sur l'exemple? Ce n'est pas ça qui m’intéresse. Mais des exemples, c'est facile, une personne grosse sera souvent rejeté pour son physique, un écrivain incompris se verra refusé d'être publié alors qu'il est génial par exemple.

Ok, merci pour l’exemple concret, c’est plus clair…

Il y a 2 heures, Virtuose_en_carnage a dit :

Ceci n'est pas une solution. On ne peut pas changer qui l'on est. Je crois que notre personnalité est quelque chose de fixe. Qu'on ne change pas. Qu'on est plus ou moins programmé pour être qui on est et qu'il n'y aura aucun bonheur à changer, ou du moins aucun bonheur compensant suffisamment l'avilissement moral de l'être que l'on est en changeant, pour réussir à se fondre dans un environnement déconnant de plus en plus.

C la lourdeur de notre être que pour moi tu décris. Y'a en nous un truc lourd. Le léger à mon sens ne peut se connaître que par comparaison et nécessite un effort. La lourdeur non. Suffit de vivre en végétal ou en robot. 

La légèreté, sensation plus rare qui se mérite et qui donne à la vie tout son sens. 

il faut une morale, une éthique : une poésie positive. 

Pour moi et d'autres il suffit de regarder d'où on viens et où on va. Et accorder sa confiance. 

Je ne souffre d'aucun manque matériel et physique. 

je suis là où tout les besoins de la pyramide de machin sont aux vert. 

je le souhaite pour tous. 

Révolution! 

tu te poses trop de questions , tu es toujours sur tes gardes , laisse venir , tu feras le tri après !