Aborder une femme, faire sa cour

Voilà Spawn, c'est cadeau. C'est pour toi. Tu y es cité. Comme promis.

il y a 13 minutes, épixès a dit :

Personnellement je ne fais pas la cour: je présente mes pires côtés sans en omettre aucun puis je tente avec ma prose de faire valoir que je ne me résume pas à ceux-ci.

Quoi ? Quand je dis : Nicole apportez-moi mes pantoufles et me donnez mon bonnet de nuit, c'est de la prose ?

Il y a 9 heures, hell-spawn a dit :

J'aurais bien envie d'invoquer quelqu'un ici mais je vais me retenir.

Achille Talon ?

Sa prose serait de circonstance

Lefuneste, il devient impossible, de nos jours, de poser le pied dans la nature sans buter sur des agglomérats de bipèdes inesthétiques et repoussants.
Plus on s'isole, plus c'est la foule ! ...

"Lorsque ta vue veut pénétrer trop loin dans les ténèbres, il advient qu'en imaginant tu t'égares."

Dante Alighieri, LA DIVINE COMÉDIE, L'Enfer, chant XXXI.

Il y a 9 heures, hell-spawn a dit :

Je suis probablement un des plus visibles ici, mais encore faut-il avoir une vue correcte.

Visible, visible...

Sur ton propre topic, ça serait logique. Pourtant, tu totalises 40 messages... autant par exemple que @Passiflore, pour ma part, j'atteins (à cet instant précis dans l'histoire de l'univers tout entier) 50 messages et @Vitrium 56 messages.

Disons que ton assertion est exacte pour ceux dotés d'un regard "pénétrant". Hélas, il n'y en a point ici

il y a 6 minutes, Persil-Fleur a dit :

 et @Vitrium 56 messages.

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Moi mon score a été altéré par le ban accidentel et la remise à jour du compteur. Difficile à dire, je n'ai pas tout récupéré, sans compter des topics entiers effacés

Pour la beauté je pense à Voltaire, quand il disait que pour un crapeaud rien n'était plus désirable qu'une belle crapeaude bien visqueuse et glante.  Quand on regarde la vie, c'est vrai elle est très dure, elle est cruelle, mais elle est incroyablement belle. Des animaux insectes par exemple qui ferai peur à tout un chacun si ils possédait nos dimension, n'en soit pas moins très belle. La beauté c'est très relatif, comme toute les autres valeurs, et certaine sont complétement stupide car artificielles.

il y a 2 minutes, Promethee_Hades a dit :

Pour la beauté je pense à Voltaire, quand il disait que pour un crapeaud rien n'était plus désirable qu'une belle crapeaude bien visqueuse et glante.  Quand on regarde la vie, c'est vrai elle est très dure, elle est cruelle, mais elle est incroyablement belle. Des animaux insectes par exemple qui ferai peur à tout un chacun si ils possédait nos dimension, n'en soit pas moins très belle. La beauté c'est très relatif, comme toute les autres valeurs, et certaine sont complétement stupide car artificielles.

 

Charles BAUDELAIRE
1821 - 1867

La beauté

il y a 19 minutes, Persil-Fleur a dit :

Visible, visible...

Sur ton propre topic, ça serait logique. Pourtant, tu totalises 40 messages... autant par exemple que @Passiflore, pour ma part, j'atteins (à cet instant précis dans l'histoire de l'univers tout entier) 50 messages et @Vitrium 56 messages.

Disons que ton assertion est exacte pour ceux dotés d'un regard "pénétrant". Hélas, il n'y en a point ici

Bonjour Persil Fleur, bisous

Tu sais perso, j'en ai rien à carrer, ma visibilité, je m'en bat les glaouis , enfin pas maintenant ils sont hyper douloureux.

Par contre ce que j'offre c'est mon coeur, et ça c'est pas visible mais certain le reçoive.

il y a 1 minute, Vitrium a dit :

Charles BAUDELAIRE
1821 - 1867

La beauté

Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Éternel et muet ainsi que la matière.

Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;
J'unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes ;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d'austères études ;

Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !

Bonjour Vitrium, poigne de mains

Je prefére de beaucoup celui ci

Charles BAUDELAIRE
1821 - 1867

Une charogne

il y a 8 minutes, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Persil Fleur, bisous

Tu sais perso, j'en ai rien à carrer, ma visibilité, je m'en bat les glaouis , enfin pas maintenant ils sont hyper douloureux.

Par contre ce que j'offre c'est mon coeur, et ça c'est pas visible mais certain le reçoive.

Bonjour Vitrium, poigne de mains

Je prefére de beaucoup celui ci

Charles BAUDELAIRE
1821 - 1867

Une charogne

Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,
Ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion !

Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !

Charles BAUDELAIRE
1821 - 1867

A une passante

il y a 10 minutes, Vitrium a dit :

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Aucune idée de ce à quoi correspondent les points... c'est utile pour aborder les femmes ?

Tu as donc un rapport de 2 environ entre contenus et points

@hell-spawn a 14 386 contenus et 56 913 points (soit un rapport de 4)

J'ai 6 304 contenus et 61 125 points (soit un rapport de 10)

Une vraie cagnotte, tous ces points ! Mais que peut-on faire de cette cagnotte ? A part, réussir à atteindre un des critères de @sirielle, une certaine forme de richesse

Peut-être que quelqu'un qui sait pourrait nous éclairer, @titenath ?

@Promethee_Hades je crois qu'on est partis en couille.

il y a 2 minutes, Vitrium a dit :

Charles BAUDELAIRE
1821 - 1867

A une passante

La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

Vitrium, connais tu les goûts feminin de Charles Baudelaire ?

Je pense que Persil -Fleur les connaissent.

à l’instant, Vitrium a dit :

@Promethee_Hades je crois qu'on est partis en couille.

C'est possible, mais que veux tu nous sommes des hommes, même quand on fait les cons

il y a 2 minutes, Promethee_Hades a dit :

Vitrium, connais tu les goûts feminin de Charles Baudelaire ?

Je pense que Persil -Fleur les connaissent.

 

La femme aimée est finalement pour Baudelaire inaccessible, à l'image de la Passante ("A une Passante"). Dans Les Fleurs du Mal, la femme est donc sensuelle, douce ou spirituelle. Mais elle se transforme aussi en femme fatale qui mène le poète au spleen.

C'est Jeanne Duval.

il y a 18 minutes, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Persil Fleur, bisous

Tu sais perso, j'en ai rien à carrer, ma visibilité, je m'en bat les glaouis , enfin pas maintenant ils sont hyper douloureux.

Par contre ce que j'offre c'est mon coeur, et ça c'est pas visible mais certain le reçoive.

Coucou Prométhée

Je me contente d'une bise pour ne pas aggraver la situation de tes aglaé

Offrir une part de son coeur, c'est probablement le plus beau cadeau qu'on puisse faire à quelqu'un. Ça enrichit plus que n'importe quel bien matériel. C'est l'idéal d'une relation humaine

à l’instant, Vitrium a dit :

La femme aimée est finalement pour Baudelaire inaccessible, à l'image de la Passante (« A une Passante »). Dans Les Fleurs du Mal, la femme est donc sensuelle, douce ou spirituelle. Mais elle se transforme aussi en femme fatale qui mène le poète au spleen.

C'est Jeanne Duval.

Non c'est pas ça, il l'explique si je me rappelle bien dans considération esthétique, c'est un écrit sur le romantisme, c'est génial. Il aime les femmes super artificielle, super maquillé , et qui en jette avec leur toilettes. En fait ils aimes les prostitués de son temps.

il y a 8 minutes, Promethee_Hades a dit :

Vitrium, connais tu les goûts feminin de Charles Baudelaire ?

Je pense que Persil -Fleur les connaissent.

Je les connais autant que ceux du père de Maigret, l'ami Simenon

Baudelaire situe la femme à l'exacte frontière entre le ciel et l'enfer... entre le bien et le mal. Il a sûrement raison

il y a 1 minute, Persil-Fleur a dit :

Coucou Prométhée

Je me contente d'une bise pour ne pas aggraver la situation de tes aglaé

Offrir une part de son coeur, c'est probablement le plus beau cadeau qu'on puisse faire à quelqu'un. Ça enrichit plus que n'importe quel bien matériel

 

Je l'offre aux forumeurs.

Pour la bise c'est la bise entre homme comme cela se faisait au grand siècle même avant dans ce doux royaume de France.

il y a 6 minutes, Promethee_Hades a dit :

Non c'est pas ça, il l'explique si je me rappelle bien dans considération esthétique, c'est un écrit sur le romantisme, c'est génial. Il aime les femmes super artificielle, super maquillé , et qui en jette avec leur toilettes. En fait ils aimes les prostitués de son temps.

Je suis au courant, mais s'il y a un nom à retenir c'est Jeanne Duval.

Baudelaire n'était pas beau (pour tout dire : moche comme un poux), ça l'a marqué. Il a fait ses preuves avec des "professionnelles" qui l'ont inspiré, d'où son spleen sur l'amour et le romantisme, qui pour Baudelaire, n'existait pas encore. C'est plus loin dans le temps que le romantisme est né.

Correction : Ah non, c'est au 19ème.

il y a 1 minute, Vitrium a dit :

Je suis au courant, mais s'il y a un nom à retenir c'est Jeanne Duval.

Baudelaire n'était pas beau (pour tout dire : moche comme un poux), ça l'a marqué. Il a fait ses preuves avec des "professionnelles" qui l'ont inspiré, d'où son spleen sur l'amour et le romantisme, qui pour Baudelaire, n'existait pas encore. C'est plus loin dans le temps que le romantisme est né.

Jeanne Duval je connaissai.

Bien je le trouve beau Charles Baudelaire.