Le syndrome de la grenouille bouillie

Imaginez une marmite remplie d’eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l’eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température continue de grimper. L’eau est maintenant chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant.

L’eau est cette fois vraiment chaude; la grenouille commence a trouver cela désagréable, mais elle s’est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue de monter, jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.

Si la même grenouille avait été plongée directement dans l’eau à 50 degrés, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l’aurait éjectée aussitôt de la marmite.

Cette expérience montre que, lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart de temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.

il y a 6 minutes, Yemaia a dit :

Cette expérience montre que, lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart de temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.

bonjour,

c'est supposé nous faire penser à quoi ?...certainement pas à la récente actualité, ôtez moi ce doute !

bonne journée.

C'est le principe de l'adaptation. Un changement brusque est un désordre pernicieux.

Mais reste à savoir si, dans le changement, c'est la fonction qui crée l'organe ou l'organe qui fait la fonction.

à l’instant, pic et repic a dit :

bonjour,

c'est supposé nous faire penser à quoi ?...certainement pas à la récente actualité, ôtez moi ce doute !

bonne journée.

C est juste une explication au fait qu un organisme, être humain compris, va s'adapter à un contexte toxique et dangereux si ce contexte se modifie lentement. On peut l'appliquer à tous les contextes toxiques.

il y a 8 minutes, Yemaia a dit :

Imaginez une marmite remplie d’eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l’eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température continue de grimper. L’eau est maintenant chaude. C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant.

L’eau est cette fois vraiment chaude; la grenouille commence a trouver cela désagréable, mais elle s’est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température continue de monter, jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.

Si la même grenouille avait été plongée directement dans l’eau à 50 degrés, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l’aurait éjectée aussitôt de la marmite.

Cette expérience montre que, lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart de temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.

il y a réactions ... tu les decris a chaque stade ... ils sont juste pas adéquate car la situation est pas comprise par la grenouille ... ce qui arrive souvent mais pas a tous heureusement

il y a 10 minutes, Yemaia a dit :

Le feu est allumé sous la marmite, l’eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager.

Ce n'est pas cette recette là que j'appliquais pour préparer les cuisses de grenouilles que je pêchai dans un étang à proximité de la maison bretonne de ma grand-mère ! 

il y a 7 minutes, pic et repic a dit :

bonjour,

c'est supposé nous faire penser à quoi ?...certainement pas à la récente actualité, ôtez moi ce doute !

bonne journée.

Ce sujet aurait trouvé sa place en section " philosophie" , je ne pense pas qu'il soit fait pour te faire penser à l'actualité récente en particulier , il est fait pour te faire penser tout simplement .

En même temps, c'est aussi notre destinée face à la vieillesse et à la mort. Un vieillissement/changement trop brutal nous amènerait à une impossibilité de s'adapter : c'est aussi le cas lors de changements (accidents, suicides, drames au sens large...) trop violents.

Peut-être est-ce un mal pour un bien.

il y a 3 minutes, bouddean a dit :

il est fait pour te faire penser tout simplement .

Pic et repic était dans le monde médical, pas besoin de lui apprendre à panser, il sait le faire ! 

http://lapausephilo.fr/2017/01/10/ce-nest-quau-debut-du-crepuscule-que-la-chouette-de-minerve-prend-son-envol-hegel/

Cette métaphore est issue de la Préface des Principes de la philosophie du droit d’Hegel. Elle signifie que la philosophie est toujours en décalage avec l’histoire qui est en train de s’écrire.

 Minerve est, dans la mythologie romaine, la déesse de la sagesse dont le symbole est la chouette. Par la suite cette chouette est également devenue le symbole de la philosophie.

 Le crépuscule marque à la fois le moment où les affaires et le monde de l’action s’arrêtent, mais aussi l’instant où l’esprit prend conscience de ses propres limites.

Surprenant mais bien vrai : pour cet intellectuel la sagesse vient après l’action.

Pourquoi ?

il y a 2 minutes, Auger a dit :

En même temps, c'est aussi notre destinée face à la vieillesse et à la mort. Un vieillissement/changement trop brutal nous amènerait à une impossibilité de s'adapter : c'est aussi le cas lors de changements (accidents, suicides, drames au sens large...) trop violents.

Peut-être est-ce un mal pour un bien.

Je ne pense pas, un traumatisme est violent et brutal. Là on y réagit. Comme si on plongeait la grenouille directe dans l'eau brûlante.

Par contre, les situations de violences conjugales qui s'installent petit à petit.

Et je suis d'accord pour la mort

il y a 2 minutes, Enchantant a dit :

Pic et repic était dans le monde médical, pas besoin de lui apprendre à panser, il sait le faire ! 

Qui ici parle d'enseigner à penser ? 

il y a 3 minutes, bouddean a dit :

http://lapausephilo.fr/2017/01/10/ce-nest-quau-debut-du-crepuscule-que-la-chouette-de-minerve-prend-son-envol-hegel/

Cette métaphore est issue de la Préface des Principes de la philosophie du droit d’Hegel. Elle signifie que la philosophie est toujours en décalage avec l’histoire qui est en train de s’écrire.

 Minerve est, dans la mythologie romaine, la déesse de la sagesse dont le symbole est la chouette. Par la suite cette chouette est également devenue le symbole de la philosophie.

 Le crépuscule marque à la fois le moment où les affaires et le monde de l’action s’arrêtent, mais aussi l’instant où l’esprit prend conscience de ses propres limites.

Surprenant mais bien vrai : pour cet intellectuel la sagesse vient après l’action.

Pourquoi ?

Toi, plus je te lis et plus je trouve que tu as des choses intelligentes, sensées et humaines à faire partager.

Voilà, fin du HS.

il y a 18 minutes, Enchantant a dit :

Ce n'est pas cette recette là que j'appliquais pour préparer les cuisses de grenouilles que je pêchai dans un étang à proximité de la maison bretonne de ma grand-mère ! 

Tu bouffes des cuisses de grenouille?

il y a 1 minute, Yemaia a dit :

Je ne pense pas, un traumatisme est violent et brutal. Là on y réagit. Comme si on plongeait la grenouille directe dans l'eau brûlante.

Par contre, les situations de violences conjugales qui s'installent petit à petit.

Et je suis d'accord pour la mort

J'entends, je ne partage pas mais j'entends.

Je ne crois pas à la phrase "Tout ce qui ne te tue pas, te rend plus fort" et si un traumatisme peut permettre de réagir, pour d'autres personnes il annihile complètement les forces et les capacités de réactions.

En plus, on peut réagir dans certaines situations et être complètement anéanti dans d'autres, c'est aussi pour ça que je ne crois pas davantage dans la théorie des personnes prétendument "fortes" et d'autres qui seraient "faibles".

à l’instant, korvo a dit :

Tu bouffes des cuisses de grenouille?

Pas souvent, mais lorsque j'étais gamin cela a eut lieu, notamment le produit de ma pêche ! 

à l’instant, Auger a dit :

J'entends, je ne partage pas mais j'entends.

Je ne crois pas à la phrase "Tout ce qui ne te tue pas, te rend plus fort" et si un traumatisme peut permettre de réagir, pour d'autres personnes il annihile complètement les forces et les capacités de réactions.

En plus, on peut réagir dans certaines situations et être complètement anéanti dans d'autres, c'est aussi pour ça que je ne crois pas davantage dans la théorie des personnes prétendument "fortes" et d'autres qui seraient "faibles".

Je me suis mal exprimée. Lorsque je dis réagir ce n'est pas forcément positif. Face à un traumatisme, on peut être en état de choc, decompenser, entrer en dépression... ce sont pour moi des réactions de l'organisme pour survivre. Mais ce n'est pas une adaptation lente. C'est une réaction brutale et immédiate au choc.

à l’instant, Enchantant a dit :

Pas souvent, mais lorsque j'étais gamin cela a eut lieu, notamment le produit de ma pêche ! 

Moi une sauterelle quand j'étais petit.

J'ai entendu dire que ce genre de nourriture que les maghrébins et les français bouffent, c'était à cause des famines qui ont touché ces pays.

il y a 13 minutes, korvo a dit :

c'était à cause des famines qui ont touché ces pays.

C'est une cause probable. Lorsque les ventres sont vides, on est moins regardant !

En France on mange des escargots et des grenouilles, les anglais nous surnomment les "froggys" pour cette raison ! 

il y a 19 minutes, korvo a dit :

Moi une sauterelle quand j'étais petit.

J'ai entendu dire que ce genre de nourriture que les maghrébins et les français bouffent, c'était à cause des famines qui ont touché ces pays.

Moi un cricket pour réussir un défi et faire marrer.