Aller au contenu

Danse et crop top dans une église : cinq minutes pour comprendre cette vidéo qui fait polémique

Noter ce sujet


Kyoshiro02

Messages recommandés

Nouveau, Posté(e)
milindneta5 Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚
Posté(e)

des jeunes gens pleins de vie à l'humour délicieusement subversif et irrévérencieux, mila est très bien également dans son style.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 57ans Posté(e)
Francelibre Membre 8 773 messages
Forumeur accro‚ 57ans‚
Posté(e)
Le 18/02/2022 à 21:17, Kyoshiro02 a dit :

Les influenceurs Benjamin Ledig - presque 90 000 abonnés sur TikTok - et Queen Paul - plus de 3 millions d’abonnés - se sont filmés dans une église parisienne en train de danser et de mimer une fellation. Publiée mercredi, la vidéo fait scandale. Benjamin Ledig a demandé une protection policière.

https://www.leparisien.fr/societe/danse-et-crop-top-dans-une-eglise-cinq-minutes-pour-comprendre-cette-video-qui-fait-polemique-18-02-2022-TZJUISQW4NEALDDB2SMHBC2LDU.php

 

Après Mila, Benjamin... Menacés de mort juste parce qu'il y en a qui croient à une religion ...

Tiens pour une fois que les nazislamistes ne sont pas concernés....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 42ans Posté(e)
hanss Membre 45 318 messages
Maitre des forums‚ 42ans‚
Posté(e)
il y a une heure, milindneta5 a dit :

des jeunes gens pleins de vie à l'humour délicieusement subversif et irrévérencieux, mila est très bien également dans son style.

Ce n’était pas de l’humour dans le cas de Mila mais une réponse à des agresseurs sur les réseaux. Il n’y avait aucune rigolade dans la dispute qui opposait Mila à ses détracteurs et dans tout ce qui a suivi. 
 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Animateur, Le gras c'est la vie, 35ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 20 435 messages
35ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)
il y a 32 minutes, Francelibre a dit :

Tiens pour une fois que les nazislamistes ne sont pas concernés....

Non, mais ils sont mains dans la main avec les cathos radicaux pour vouloir tuer ce jeune.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Le 22/02/2022 à 22:44, Danoketian a dit :

Ces jeunes ne donnent pas une bonne image pour la cause homo.

Ce sont juste deux gamins qui ont déconner comme il y en a  eut à toutes époques et il mérite juste une petite sanction. 

Et ceux qui leurs ont fait des menaces méritent eux aussi des sanctions. 

C'est à la justice de régler ça. 

Se sont-ils autoproclamés figures de proue de la « cause homo » ? 

Ce sont des jeunes hommes qui se font cyberharceler en raison de leur orientation sexuelle, et cette fois, ils ont répondu en se filmant.

Si la loi n’encadre pas les tenues vestimentaires dans cette église, la danse dans cette église, les films dans cette église, alors il n’y aura pas de sanctions, même une petite, pour faire plaisir à des croyants. 

Le 23/02/2022 à 10:23, Henri. a dit :

C'est inadmissible, et tout doit être fait pour punir fermement les auteurs et protéger cette femme, nous serons d'accord. Le harcèlement est intolérable parce que meurtrier. Il tue au sens propre, il tue la vie sociale, il tue la personnalité. C'est le fléau du siècle, et la fameuse "caisse de résonnance" que sont les réseaux sociaux sont une arme de destruction massive...

Nous voici au cœur du problème, qui n'est pas propre à cette affaire, mais gangrène la société toute entière, comme l'a montré la crise sanitaire. On sait le fléau que sont les réseaux sociaux. Endroit de provocation et de désinformation autant que d'information et de partage, de solidarité. On y met le meilleur comme le pire de nous-mêmes. Les dires de ce jeune homme sont sujets à douter. Il a avoué depuis n'être plus étudiant, vendre des photos sur internet et n'avoir pas fait cette vidéo pour les raisons qu'il indiquait. Dont acte. Ce jeune homme fait ce qu'il veut. Même, s'il estime ne pas avoir à s'en excuser, dont acte encore. La liberté passe avant tout. La provocation, la désinformation ne sont pas des délits. La loi seule doit être respectée. Tant pis si la provocation, la désinformation blessent ou trompent. Tant pis si les extrêmes en profitent pour aligner leurs idées en toute impunité. Tant pis si les islamistes instrumentalisent la femme en toute impunité. La liberté avant tout. Ce jeune homme est un symptôme de cet état de fait. Il en paye un prix trop lourd pour lui et sa famille. Ceci valait-il cela..? Il faudrait que ceux qui sont morts naguère pour la liberté puissent répondre....

D'accord. Il faudrait aussi réfléchir au caractère navrant de cette propension à se cacher derrière la liberté d'expression encadrée par la loi seule pour insulter en appelant ça de la critique ou de la provocation, pour n'avoir pas à assumer ses paroles ou ses actes...

Le souci avec l’usage d’Internet est que d’aucuns pensent qu’ils y ont tous les droits et toutes les libertés. Il n’en est rien, cet usage est réglementé. 

La loi contre la désinformation existe, depuis 2018, semblerait-il. Elle est communément appelée « loi infox ».
La provocation, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personne en raison du sexe, de l’orientation sexuelle, identité de genre, handicap, est aussi bien effective. La dernière version en vigueur datant de 2017. 
Il y a là des outils juridiques afin de lutter contre ce cyberharcelement. Des internautes sont condamné(e)s, tous les jours - ou presque. 

Ces deux jeunes hommes sont cyberharcelés. Benjamin, en sus, et ses parents, de ce qui est révélé, sont harcelés physiquement, dans une indifférence générale, parce que leurs coordonnées ont été révélées par des internautes très mal intentionnés.

Les victimes craquent parfois, les victimes répondent et se défendent parfois aussi. Ces victimes n’en sont pas moins… des victimes.  

Je me suis longtemps demandée pourquoi et comment en arrivait-on à blâmer les victimes, ou ce qui motive à aussi blâmer les victimes. Lerner, avec la « théorie du monde juste », m’a fourni un début de réponse. 

Le 23/02/2022 à 19:24, coco60 a dit :

Je ne comprends pas ce qui, dans mes propos, vous a fait penser que j'estimais que tout avait été fait en ce qui concerne les droits des homosexuels. Des évolutions positives ont eu lieu, on ne peut le nier, mais il y a, je vous l'accorde, encore beaucoup à faire et je suis bien placé pour le savoir.

Quand à changer les institutions religieuses, je ne me fais pas d'illusions mais il est toujours possible de faire évoluer un croyant s'il n'est pas borné par le dogme.

Pourquoi « montreraient-ils les homos sous un aspect inutilement provocateur » ? 
Ce ne sont pas « les » homos qu’ils « montrent »,  seulement qui il sont, eux, lorsqu’ils en ont assez de courber l’échine devant des croyants très intolérants et harceleurs. 

Vous écrivez aussi que « c’est avec ce genre de bêtise que l'on peut réduire à néant les efforts de générations d'homos pour être reconnus et respectés », comme si les générations précédentes avaient réussi à être prises en considération et à se rendre respectables aux yeux de croyants, non libres de penser. Pas de vagues, c’est le maître mot ? 

Le 23/02/2022 à 20:13, hanss a dit :

Ça se peut pas. La frontière est trop mince. 

Non pas que je sois susceptible sur le sujet loin de là ou que j’irais menacer qui que ce soit. 

Tu peux considérer que des personnes croient en des fadaises, tout en respectant la liberté de ces personnes à croire en ces fadaises.
La liberté de culte nous a mené à être tolérants envers les croyants, ce qui n’empêche pas de condamner des écrits de naguère, haineux et loufoques. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
Danoketian Membre 14 129 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Mórrígan a dit :

Se sont-ils autoproclamés figures de proue de la « cause homo » ? 

Ce sont des jeunes hommes qui se font cyberharceler en raison de leur orientation sexuelle, et cette fois, ils ont répondu en se filmant.

Si la loi n’encadre pas les tenues vestimentaires dans cette église, la danse dans cette église, les films dans cette église, alors il n’y aura pas de sanctions, même une petite, pour faire plaisir à des croyants. 

Le souci avec l’usage d’Internet est que d’aucuns pensent qu’ils y ont tous les droits et toutes les libertés. Il n’en est rien, cet usage est réglementé. 

La loi contre la désinformation existe, depuis 2018, semblerait-il. Elle est communément appelée « loi infox ».
La provocation, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personne en raison du sexe, de l’orientation sexuelle, identité de genre, handicap, est aussi bien effective. La dernière version en vigueur datant de 2017. 
Il y a là des outils juridiques afin de lutter contre ce cyberharcelement. Des internautes sont condamné(e)s, tous les jours - ou presque. 

Ces deux jeunes hommes sont cyberharcelés. Benjamin, en sus, et ses parents, de ce qui est révélé, sont harcelés physiquement, dans une indifférence générale, parce que leurs coordonnées ont été révélées par des internautes très mal intentionnés.

Les victimes craquent parfois, les victimes répondent et se défendent parfois aussi. Ces victimes n’en sont pas moins… des victimes.  

Je me suis longtemps demandée pourquoi et comment en arrivait-on à blâmer les victimes, ou ce qui motive à aussi blâmer les victimes. Lerner, avec la « théorie du monde juste », m’a fourni un début de réponse. 

Pourquoi « montreraient-ils les homos sous un aspect inutilement provocateur » ? 
Ce ne sont pas « les » homos qu’ils « montrent »,  seulement qui il sont, eux, lorsqu’ils en ont assez de courber l’échine devant des croyants très intolérants et harceleurs. 

Vous écrivez aussi que « c’est avec ce genre de bêtise que l'on peut réduire à néant les efforts de générations d'homos pour être reconnus et respectés », comme si les générations précédentes avaient réussi à être prises en considération et à se rendre respectables aux yeux de croyants, non libres de penser. Pas de vagues, c’est le maître mot ? 

Tu peux considérer que des personnes croient en des fadaises, tout en respectant la liberté de ces personnes à croire en ces fadaises.
La liberté de culte nous a mené à être tolérants envers les croyants, ce qui n’empêche pas de condamner des écrits de naguère, haineux et loufoques. 

Oui ils se sont autoproclamé figure de proue de la cause homo.

Ils peuvent se faire entendre mais pas de cette manière là. 

Je suis athée mais je pense qu'il ne faut pas provoquer dans les églises car il faut respecter leurs lieux. 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Animateur, Le gras c'est la vie, 35ans Posté(e)
Kyoshiro02 Animateur 20 435 messages
35ans‚ Le gras c'est la vie,
Posté(e)
il y a 12 minutes, Danoketian a dit :

Oui ils se sont autoproclamé figure de proue de la cause homo.

Ils peuvent se faire entendre mais pas de cette manière là. 

Je suis athée mais je pense qu'il ne faut pas provoquer dans les églises car il faut respecter leurs lieux. 

 

En France, une église est tout autant respectable qu'un Mc Donald's.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
Danoketian Membre 14 129 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Kyoshiro02 a dit :

En France, une église est tout autant respectable qu'un Mc Donald's.

Oui il y a d'autres lieux pour se faire entendre. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 15 minutes, Danoketian a dit :

Oui ils se sont autoproclamé figure de proue de la cause homo.

Ils peuvent se faire entendre mais pas de cette manière là. 

Je suis athée mais je pense qu'il ne faut pas provoquer dans les églises car il faut respecter leurs lieux. 

 

Source ? 

Ils peuvent se faire entendre de la manière dont ils le souhaitent tant que ceci ne contrevient pas à la loi. 

Quid des femmes, qui en décolletées et jupes bien au-dessus des chevilles, voire des genoux,  assistent à des cérémonies religieuses (mariages, baptêmes…), sans prendre soin de se couvrir d’un châle ? Bouh ! 
Qu’en est-il des milliers de visiteurs qui font des clichés et films humoristiques dans des églises, sans l’aval du curé de la paroisse ? #Houlala

Faudrait-il flageller ces bonnes gens sur la place publique comme au bon vieux temps ? 
 

Modifié par Mórrígan
AU féminin c’est mieux
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 54ans Posté(e)
Danoketian Membre 14 129 messages
Maitre des forums‚ 54ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Mórrígan a dit :

Source ? 

Ils peuvent se faire entendre de la manière dont ils le souhaitent tant que ceci ne contrevient pas à la loi. 

Quid des femmes, qui en décolletées et jupes bien au-dessus des chevilles, voire des genoux,  assistent à des cérémonies religieuses (mariages, baptêmes…), sans prendre soin de se couvrir d’un châle ? Bouh ! 
Qu’en est-il des milliers de visiteurs qui font des clichés et films humoristiques dans des églises, sans l’aval du curé de la paroisse ? #Houlala

Faudrait-il flageller ces bonnes gens sur la place publique comme au bon vieux temps ? 
 

La source vient d'eux même qui l'ont dit sur un plateau tv.

Et sur le reste de ce que tu dis, tu mélange tout et raconte n'importe quoi. 

Bye

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
il y a 18 minutes, Danoketian a dit :

La source vient d'eux même qui l'ont dit sur un plateau tv.

Et sur le reste de ce que tu dis, tu mélange tout et raconte n'importe quoi. 

Bye

Lequel ? 

Vous êtes incapable d’énoncer clairement quelle(s) infraction(s) ces jeunes hommes auraient commise(s), vous réclamez tout de même une sanction. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines après...
Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
Posté(e)
Le 01/03/2022 à 14:37, Mórrígan a dit :

Le souci avec l’usage d’Internet est que d’aucuns pensent qu’ils y ont tous les droits et toutes les libertés. Il n’en est rien, cet usage est réglementé. 

La loi contre la désinformation existe, depuis 2018, semblerait-il. Elle est communément appelée « loi infox ».
La provocation, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personne en raison du sexe, de l’orientation sexuelle, identité de genre, handicap, est aussi bien effective. La dernière version en vigueur datant de 2017. 
Il y a là des outils juridiques afin de lutter contre ce cyberharcelement. Des internautes sont condamné(e)s, tous les jours - ou presque. 

Ces deux jeunes hommes sont cyberharcelés. Benjamin, en sus, et ses parents, de ce qui est révélé, sont harcelés physiquement, dans une indifférence générale, parce que leurs coordonnées ont été révélées par des internautes très mal intentionnés.

Les victimes craquent parfois, les victimes répondent et se défendent parfois aussi. Ces victimes n’en sont pas moins… des victimes.  

 

Ton post est très intéressant, dans la mesure où il est l'exemple type du discours ambiant traduisant la crise inhérente  à la liberté d'expression que traverse notre pays. Tout ce que tu écris est rigoureusement vrai. Rien n'est plus éloigné de la réalité. C'est, pour reprendre ton expression pertinente, le souci avec l'usage. Le souci avec l'usage du concept qui affirme que s'en prendre à l'idée n'est pas s'en prendre à l'individu. C'est au passage affirmer l'existence indépendante de l'idée, partant celle de la métaphysique. Pour les athées, prompts à fustiger l'Esprit-Saint, cette affirmation de l'indépendance de l'idée par rapport à l'individu devrait tenir de la fadaise. Une idée ne saurait provenir que de l'individu. Idée et individu être indissociable. Pourtant il n'en est rien. L'époque n'est pas à une contradiction près. Passons l'idée. Plus qu'elle, la croyance est indissociable de l'individu. Tous les concepts tenus pour vrais ne pourront effacer cette réalité. S'en prendre aux idées, c'est s'en prendre aux individus qui les expriment. La meilleure preuve, c'est la loi. Elle condamne les individus pour leurs idées, non pas seulement les idées des individu. Preuve par excellence qu'individu et idée sont indissociables.  Mais encore une fois, l'époque n'en a cure. Second malentendu. La loi interdit, jamais n'empêche. Dans l'univers virtuel des réseaux sociaux, royaume de l'idée par excellence, le verbe est roi. Il agresse, il blesse, il tue. Nulle loi n'arrêtera, dans la réalité,  l'idée, qu'on a fait reine.  Croire qu'une loi empêchera le cyberharcèlement anonyme est naïf. Quelques-uns se feront prendre, l'immense majorité continuera. La réalité submerge la vérité de la loi...

Le 01/03/2022 à 14:37, Mórrígan a dit :

Je me suis longtemps demandée pourquoi et comment en arrivait-on à blâmer les victimes, ou ce qui motive à aussi blâmer les victimes. Lerner, avec la « théorie du monde juste », m’a fourni un début de réponse. 

Merci pour la référence...

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Cóínnéóídh mé do bhás, Posté(e)
Mórrígan Membre 13 766 messages
Cóínnéóídh mé do bhás,
Posté(e)
Il y a 21 heures, Henri. a dit :

Ton post est très intéressant, dans la mesure où il est l'exemple type du discours ambiant traduisant la crise inhérente  à la liberté d'expression que traverse notre pays. Tout ce que tu écris est rigoureusement vrai. Rien n'est plus éloigné de la réalité. C'est, pour reprendre ton expression pertinente, le souci avec l'usage. Le souci avec l'usage du concept qui affirme que s'en prendre à l'idée n'est pas s'en prendre à l'individu. C'est au passage affirmer l'existence indépendante de l'idée, partant celle de la métaphysique. Pour les athées, prompts à fustiger l'Esprit-Saint, cette affirmation de l'indépendance de l'idée par rapport à l'individu devrait tenir de la fadaise. Une idée ne saurait provenir que de l'individu. Idée et individu être indissociable. Pourtant il n'en est rien. L'époque n'est pas à une contradiction près. Passons l'idée. Plus qu'elle, la croyance est indissociable de l'individu. Tous les concepts tenus pour vrais ne pourront effacer cette réalité. S'en prendre aux idées, c'est s'en prendre aux individus qui les expriment. La meilleure preuve, c'est la loi. Elle condamne les individus pour leurs idées, non pas seulement les idées des individu. Preuve par excellence qu'individu et idée sont indissociables.  Mais encore une fois, l'époque n'en a cure. Second malentendu. La loi interdit, jamais n'empêche. Dans l'univers virtuel des réseaux sociaux, royaume de l'idée par excellence, le verbe est roi. Il agresse, il blesse, il tue. Nulle loi n'arrêtera, dans la réalité,  l'idée, qu'on a fait reine.  Croire qu'une loi empêchera le cyberharcèlement anonyme est naïf. Quelques-uns se feront prendre, l'immense majorité continuera. La réalité submerge la vérité de la loi...

Merci pour la référence...

 

Ce qui nous définit c'est que nous sommes, pas ce que nous avons ou ce que nous n'avons pas (la foi). 

Lorsque des internautes écrivent à ce jeune homme de "rentrer dans le droit chemin ou sinon..." parce qu'il a posté un cliché sur lequel il porte une jupe, ou encore que "l'homosexualité est contre-nature et est un péché", il s'agit de menaces et de dogmes, et non d'idées inspirées, d'une liberté d'expression tissée et éclairée. 

En France, il est tout à fait possible et légal de critiquer une croyance, de se rire de cette croyance, et même de l'injurier. Les lois de 1881 et de 1905 l'autorisent, celle de 1905 réaffirme la neutralité de l'Etat vis à vis des religions. En revanche l'insulte aux croyants est interdite tout comme la diffamation, l'incitation à la haine en raison de l'appartenance à une religion, la discrimination.

A l'instar d'Hugo et de Mila, Benjamin Ledig n'a pas insulté les croyants, n'a pas incité à la haine, n'a pas diffamé et discriminé.

Nous ne vivons pas dans une théocratie où la religion est le socle de la société, où la religion fait loi ; nous vivons dans un Etat laïque. Cela fait 140 ans que nous pouvons nous exprimer à propos des religions (nul n'est censé ignoré la loi), être en désaccord et dire et écrire tout le bien que nous en pensons, sans en être inquiété(e)s, sans être châtiés. Les dogmes sont discutables, il est possible de dire ce que nous en pensons (mais toujours pas d'insulter les adeptes des religions).

En France, la liberté d'expression est un droit fondamental, mais son application est encadrée par la loi et basée sur l'article 10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC). La liberté d'expression n'est pas absolue à moins que... les insultes à autrui, l'incitation à la haine ainsi que les menaces ne soient pas considérés comme faisant partie de la liberté d'expression. En confondant ces infractions et ces délits avec la liberté d'expression, ce ne sont pas les victimes que nous défendons, ce sont les agresseurs.

Des athées ont également insulté et menacé Mila, incité à la haine à son endroit. L'excuse de l'offense ne tient pas pour ces personnes. Pas sûre que le Youtubeur Papacito, connu pour sa virulence, et son attachement à l'extrême droite, soit lui-même croyant et cela n'excuserait pas l'incitation à la haine de toute façon. Il appelle explicitement ses followers à "éclater" ce "twerker ecclesiae", tout en se disant "en croisade", et fustigeant au passage la gauche et la République avec lesquelles ils "se torche le bugne". 

La loi est peu pro-active, davantage réactive. Elle condamne les contrevenants, les harceleurs, pas les penseurs. Cela fait 140 ans et pourtant nous observons depuis quelques années seulement un déferlement de violence à l'endroit d'internautes. C.Malhuret dit très justement qu'auparavant l'idiot du village s'exprimait sur la place publique, sans plus d'effet. Aujourd'hui tous les idiots du village se trouvent sur internet, se réunissent et diffusent leur haine en ligne (il parle aussi des complotistes). Ce sont des tombereaux de haine, des poubelles à ciel ouvert. 

Tout est possible puisque que tout est à faire. La levée de l'anonymat est aussi au cœur des discussions. En cas d'infraction au moins, il serait bon qu'elle soit plus facilitée. La levée de l'anonymat fait peur, et les harceleurs dans le jardin des parents de Benjamin Ledig sont cagoulés. Ils craignent évidemment la Justice.

Nombreuses et nombreux s'accordent à dire qu'il faudrait également que l'Etat fasse pression sur les Gafa, les entreprises possédant les réseaux sociaux afin que les systèmes de signalement et de modération soient réellement efficaces et permettent un traitement en temps réel pour que les contenus constitutifs d'infractions puissent rapidement disparaître. Leur modèle économique reposant sur des économies de coûts pour maximiser la rentabilité, cela promet de ne pas être facile (mais pas impossible). Plusieurs Etats pourraient faire le poids. 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 42ans Posté(e)
hanss Membre 45 318 messages
Maitre des forums‚ 42ans‚
Posté(e)

Bon faudra le mettre au parfum des horaires de prière ou pas… 

bon ben je crois qu’il a fait le tour là? 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 42ans Posté(e)
hanss Membre 45 318 messages
Maitre des forums‚ 42ans‚
Posté(e)

Avis de Mila. Pour elle ce que fait Benjamin est gratuit alors qu’elle c’était justifié. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 42ans Posté(e)
Dedictio Membre 2 014 messages
Forumeur vétéran‚ 42ans‚
Posté(e)

L'analyse de Mórrígan est fort intéressante. Cependant je pense que l'instrumentalisation de la liberté d'expression démontée à raison cache des maux plus profonds. Après tout, ce gag de consanguin de fin de lignée fait pale figure face à la geste d'un Professeur Chorron. Ce qui m'irrite le plus, au-delà du simple fait de tirer sur l'ambulance ou de l'inélégance, c'est le symptôme d'une pathétique impasse. Plus nos sociétés du loisir se retrouvent inondées d'infos plus elles s'emmerdent, et plus elles semblent combler ou se consoler par une concupiscence du mépris : pour le buzz, la thune, la reconnaissance... l'existence ?

Le désenchantement du monde n'explique pas tout. Certainement que l'indolence d'occidentaux encroutés dans un confort se marrie avec l'individualisme galopant qui autorise, et sans rire, à des égalitarismes consternants comme : une église = un Mc Do. L'actualité faisant, j'ai cette image d'ukrainiens sous les bombes qui parmi leurs urgences prennent le temps d'emballer leurs statues, protéger leurs monuments... Et nous, nous devrions porter au pinacle de la quintessence de la liberté d'expression, aboutissement civilisationnel, trois connards faisant les guignoles dans une église... Les trophées de l'irrévérence, courageuse alors, qui ont brisé une chape de morale judéo-chrétienne étouffante se retrouvent souillés par une superficialité putaclic qui tente de manière obscène de se donner une contenance.

Finalement, n'a-t-on pas là, avec leurs soutiens, version youtube de cyber wesh de bas d'immeuble qui emmerdent les nanas qui passent...

Modifié par Dedictio
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
Posté(e)
Le 10/03/2022 à 19:29, Mórrígan a dit :

Ce qui nous définit c'est que nous sommes, pas ce que nous avons ou ce que nous n'avons pas (la foi). 

Je pense, donc je suis. On peut être sans penser, mais peut-on penser sans être..? L'être humain pense. Quelle que soit sa pensée, sa façon de penser. Chacun a sa raison. l'homme de foi comme l'athée. La foi est une façon de penser un rapport à un Dieu auquel on croit. C'est une façon de raisonner. De penser si tu veux. On a pas la foi comme on a une voiture. On a la foi parce qu'on pense. Tu poses la foi comme un "avoir". Tu peux faire de même avec la raison. tu peux estimer que la foi est un mauvais usage de la pensée et la raison un excellent. Tu ne peux pas exclure la foi comme la raison du domaine de la pensée. Je pense donc je suis. Ce que je pense, qui détermine la façon dont j'agis, me définit. Nous ne sommes pas tous deux identiques, et ne pensons pas la même chose. C'est bien cette différence de pensée entre nous qui nous définit l'un par rapport à l'autre...

Le 10/03/2022 à 19:29, Mórrígan a dit :

Lorsque des internautes écrivent à ce jeune homme de "rentrer dans le droit chemin ou sinon..." parce qu'il a posté un cliché sur lequel il porte une jupe, ou encore que "l'homosexualité est contre-nature et est un péché", il s'agit de menaces et de dogmes, et non d'idées inspirées, d'une liberté d'expression tissée et éclairée. 

Là encore, on est dans le symptomatique de l'époque. Qu'est-ce que la liberté d'expression..? Le droit de s'exprimer librement dans le cadre de la loi. Ce principe est défendu corps et âme. Bien mal en vérité. Mais encore une fois, l'époque n'est pas à une contradiction près. "d'idées inspirées, d'une liberté d'expression tissée et éclairée." Tout est là. Mon esprit cartésien, puisque catholique -ne perdons pas une occasion de rappeler à cette époque qui se dit raisonnable puisque cartésienne que Descartes était catholique-  voit tout de suite la contradiction, qui constitue encore une fois le talon d'Achille et de ton raisonnement, et du principe même de cette conception de la liberté d'expression. Que viennent faire, dans une conception de la liberté d'expression encadrée par la loi seule les idées inspirées, le caractère tissé et éclairé..? Elles y ont toute leur place, c'est entendu. Mais elles ne sauraient être des critères à prendre en compte systématiquement dans cette liberté. On a le droit de penser que l'homosexualité est contre nature et un péché, et de l'exprimer. Et cet avis, puisque légal, a autant de valeur qu'un autre tout autant légal. Il n'y a plus ni bien, ni mal, ni décent ou indécent, ni moral ou immoral, ni respectueux ou irrespectueux, car toutes et tous nous sommes égaux devant la loi, seul critère de liberté d'expression. Il faudra d'ailleurs expliquer en quoi danser en crop top dans uns Eglise en mimant des actes sexuels rentre dans les idées inspirées, ou dans le cadre d'une liberté d'expression tissée et éclairée. c'est le souci de ta défense de la liberté d'expression. Le deux poids deux mesures...

Le 10/03/2022 à 19:29, Mórrígan a dit :

En France, il est tout à fait possible et légal de critiquer une croyance, de se rire de cette croyance, et même de l'injurier. Les lois de 1881 et de 1905 l'autorisent, celle de 1905 réaffirme la neutralité de l'Etat vis à vis des religions. En revanche l'insulte aux croyants est interdite tout comme la diffamation, l'incitation à la haine en raison de l'appartenance à une religion, la discrimination.

A l'instar d'Hugo et de Mila, Benjamin Ledig n'a pas insulté les croyants, n'a pas incité à la haine, n'a pas diffamé et discriminé.

Nous ne vivons pas dans une théocratie où la religion est le socle de la société, où la religion fait loi ; nous vivons dans un Etat laïque. Cela fait 140 ans que nous pouvons nous exprimer à propos des religions (nul n'est censé ignoré la loi), être en désaccord et dire et écrire tout le bien que nous en pensons, sans en être inquiété(e)s, sans être châtiés. Les dogmes sont discutables, il est possible de dire ce que nous en pensons (mais toujours pas d'insulter les adeptes des religions).

En France, la liberté d'expression est un droit fondamental, mais son application est encadrée par la loi et basée sur l'article 10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC).

On y retourne. Et c'est toujours aussi fascinant. Te rends-tu au moins compte de ce que tu écris..? C'est encore et toujours symptomatique de l'époque. Je te propose à mon tour une référence. Le "Eichmann à Jérusalem" de Hannah Arendt. Quand la loi annihile le bien fondé d'une démarche, alors on est dans la banalité du mal. Quand la question n'est plus est-ce que c'est bien ou mal, mais est-ce que c'est légal ou non, on est dans la banalité du mal. quand on en est à défendre par la légalité le comportement répréhensible de l'individu, on est dans la banalité du mal. parce qu'il suffit que la loi n'interdise pas un comportement, si répréhensible qu'il soit, pour qu'il soit considéré comme acceptable. Tout dépend de la loi. Hors l'histoire montre que toutes les lois ne sont pas acceptables, et que se dédouaner en se cachant derrière ne l'est pas non plus...

Le 10/03/2022 à 19:29, Mórrígan a dit :

 

La liberté d'expression n'est pas absolue à moins que... les insultes à autrui, l'incitation à la haine ainsi que les menaces ne soient pas considérés comme faisant partie de la liberté d'expression. En confondant ces infractions et ces délits avec la liberté d'expression, ce ne sont pas les victimes que nous défendons, ce sont les agresseurs.

Des athées ont également insulté et menacé Mila, incité à la haine à son endroit. L'excuse de l'offense ne tient pas pour ces personnes. Pas sûre que le Youtubeur Papacito, connu pour sa virulence, et son attachement à l'extrême droite, soit lui-même croyant et cela n'excuserait pas l'incitation à la haine de toute façon. Il appelle explicitement ses followers à "éclater" ce "twerker ecclesiae", tout en se disant "en croisade", et fustigeant au passage la gauche et la République avec lesquelles ils "se torche le bugne". 

La loi est peu pro-active, davantage réactive. Elle condamne les contrevenants, les harceleurs, pas les penseurs. Cela fait 140 ans et pourtant nous observons depuis quelques années seulement un déferlement de violence à l'endroit d'internautes. C.Malhuret dit très justement qu'auparavant l'idiot du village s'exprimait sur la place publique, sans plus d'effet. Aujourd'hui tous les idiots du village se trouvent sur internet, se réunissent et diffusent leur haine en ligne (il parle aussi des complotistes). Ce sont des tombereaux de haine, des poubelles à ciel ouvert. 

Tout est possible puisque que tout est à faire. La levée de l'anonymat est aussi au cœur des discussions. En cas d'infraction au moins, il serait bon qu'elle soit plus facilitée. La levée de l'anonymat fait peur, et les harceleurs dans le jardin des parents de Benjamin Ledig sont cagoulés. Ils craignent évidemment la Justice.

Nombreuses et nombreux s'accordent à dire qu'il faudrait également que l'Etat fasse pression sur les Gafa, les entreprises possédant les réseaux sociaux afin que les systèmes de signalement et de modération soient réellement efficaces et permettent un traitement en temps réel pour que les contenus constitutifs d'infractions puissent rapidement disparaître. Leur modèle économique reposant sur des économies de coûts pour maximiser la rentabilité, cela promet de ne pas être facile (mais pas impossible). Plusieurs Etats pourraient faire le poids. 

C'est encore une fois le problème de la conception de la liberté d'expression. La faire dépendre de la loi seule. Hors la loi, nous sommes d'accord, est évolutive. Ce qui est légal aujourd'hui et justifie cette liberté ne le sera plus demain. Des idées inspirées, une liberté d'expression tissée et inspirée ne saurait se baser sur la défense du répréhensible légal. On ne peut d'un côté prôner la raison éclairée et un usage responsable de la liberté d'expression et défendre la bêtise et un usage imbécile de la liberté d'expression uniquement parce que légal de l'autre. Menacer, harceler, ce n'est pas bien. Que ce soit illégal ou non. insulter, manquer de respect, ce n'est pas bien, que ce soit légal ou non. Voilà la réalité...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 130ans Posté(e)
soisig Membre 29 644 messages
130ans‚
Posté(e)

Benjamin Ledig qui a dansé en crop top dans une église se dit "terrorisé" et demande une protection policière mais ... refuse toujours de retirer sa vidéo

Dépassé par les événements et par le déferlement de haine qu'a suscité sa prestation sur TikTok, Benjamin Ledig réclame désormais une protection policière. Cet influenceur de 18 ans a déposé 3 plaintes depuis la publication de sa vidéo polémique, filmée dans une église parisienne, mais refuse toujours de la retirer.

 

Le 9 mars, il apparaît en larmes dans une vidéo, dans laquelle il explique avoir envie que «tout ça s'arrête». «J'en peux juste plus [...] je n'y arrive plus. J'ai envie de récupérer mes amis. J'ai besoin d'aide et j'ai envie que tout ça s'arrête», répète-t-il en boucle.

Alors pourquoi ne pas avoir répondu à l'appel du curé de Saint-Paul et ne pas avoir tout simplement effacé la vidéo ? Beaucoup s'interrogent. Peut-être est-ce l'appât du gain, alors que sa vidéo cumule près de 290 millions de vues, devenant ainsi de loin la plus vue de son compte TikTok et le faisant passer du statut de quasi-inconnu à personnalité publique.

Il veut le beurre et l'argent du beurre, qu'il assume ! 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Voyageur, 69ans Posté(e)
Plouj Membre 106 490 messages
69ans‚ Voyageur,
Posté(e)
il y a 5 minutes, soisig a dit :

Il veut le beurre et l'argent du beurre, qu'il assume ! 

Réfléchir avant c'est toujours mieux !

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 130ans Posté(e)
soisig Membre 29 644 messages
130ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Plouj a dit :

Réfléchir avant c'est toujours mieux !

en pendant, vu qu'il refuse de retirer sa vidéo ! Donc qu'il assume les menaces. 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×