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Critiques de la psychanalyse


Invité Quasi-Modo

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Bonjour,

La psychanalyse est assez injustement, et ce de façon récurrente, l'objet de critiques scientistes s'appuyant sur Popper notamment, ou sur le livre noir de la psychanalyse.

Il semble clair cependant que son père fondateur, Freud, est très loin d'avoir exclusivement dit des bêtises.

Il est le premier à penser la névrose, à penser que l'inconscient dirige l'Homme à son insu, à penser l'importance de la libido et de la question sexuelle pour expliquer la vie psychique des humains, à découvrir la compulsion de répétition selon laquelle les individus tendent parfois à reproduire les mêmes schémas, mais aussi l'idée de transfert lorsque l'on prend inconsciemment quelqu'un pour quelqu'un d'autre, ou de projection, lorsqu'on insulte notamment. etc. etc.

Il postule le premier que les malades mentaux sont des malades, et donc qu'en dépit de l'apparente incohérence de leurs propos ou actes il y a quelque chose de rationnel et de cohérent à comprendre d'eux. Il donne de la place à la parole dans le bureau du psy, et le patient peut alors se raconter à la première personne, se réconcilier avec la communauté humaine et avec sa propre histoire.

Autant d'apports absolument indiscutables, même si par certains aspects c'était un archaïsme, tout comme la physique de Newton était un archaïsme par rapport à la physique d'Einstein ou de Bohr. Et lorsque l'on lit Freud on se rend compte qu'il était assez lucide sur tout un tas d'aspects, et même précurseur. Seulement comme il l'aurait expliqué lui-même, il est commun de vouloir tuer le père.. de la psychanalyse.

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Invité korvo
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Tu me cherches @Quasi-Modo , c'est ça ? si .. tu me cherches ..:nea:

chevalier-laspales-gif-3.gif

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
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bon déjà un domaine ou on te dit soit tu y crois soit tu es dans le déni donc a tout les coups j'ai raison ...ben pour moi cela le fait pas ... j'ai entendu un mec me dire soit tu sors avec une fille ressemblant a ta mère soit a son contraire ...ben voyons

après cette idée de vouloir tuer son père et épouser sa mère m'as jamais parlé ...surtout que les orphelins ils font quoi alors ?

enfin restant sur la relation amoureuse je crois plus René Girard qui parle que celui qui est amoureux est en manque de gloire ...c'est bien plus logique et bien plus simple que les théories de Freud ...

après il y a un apport évident de Freud ...dans la façon de traiter les patients de les écouter de les aider ... mais cela a rien a voir avec ses théories ... c'est de la pédagogie et variantes

 

 

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Invité korvo
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il y a 15 minutes, Quasi-Modo a dit :

Autant d'apports absolument indiscutables, même si par certains aspects c'était un archaïsme, tout comme la physique de Newton était un archaïsme par rapport à la physique d'Einstein ou de Bohr.

Quel rapport ?

1- Newton c'était le 16e, Freud c'est le 20e, presque un siècle après Darwin.

2- La physique de Newton n'est pas fausse, ça marche toujours, c'est le paradigme qui a changé avec Einstein, et on a gagné un chouia de précision. Par contre la psychanalyse se base sur des prémisses fausses, il n'est plus possible aujourd'hui de l'accepter ou d'accepter les pathologies qu'elle décrit comme scientifiques.

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Membre, 51ans Posté(e)
CAL26 Membre 6 564 messages
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il y a 26 minutes, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

La psychanalyse est assez injustement, et ce de façon récurrente, l'objet de critiques scientistes s'appuyant sur Popper notamment, ou sur le livre noir de la psychanalyse.

Il semble clair cependant que son père fondateur, Freud, est très loin d'avoir exclusivement dit des bêtises.

Il est le premier à penser la névrose, à penser que l'inconscient dirige l'Homme à son insu, à penser l'importance de la libido et de la question sexuelle pour expliquer la vie psychique des humains, à découvrir la compulsion de répétition selon laquelle les individus tendent parfois à reproduire les mêmes schémas, mais aussi l'idée de transfert lorsque l'on prend inconsciemment quelqu'un pour quelqu'un d'autre, ou de projection, lorsqu'on insulte notamment. etc. etc.

Il postule le premier que les malades mentaux sont des malades, et donc qu'en dépit de l'apparente incohérence de leurs propos ou actes il y a quelque chose de rationnel et de cohérent à comprendre d'eux. Il donne de la place à la parole dans le bureau du psy, et le patient peut alors se raconter à la première personne, se réconcilier avec la communauté humaine et avec sa propre histoire.

Autant d'apports absolument indiscutables, même si par certains aspects c'était un archaïsme, tout comme la physique de Newton était un archaïsme par rapport à la physique d'Einstein ou de Bohr. Et lorsque l'on lit Freud on se rend compte qu'il était assez lucide sur tout un tas d'aspects, et même précurseur. Seulement comme il l'aurait expliqué lui-même, il est commun de vouloir tuer le père.. de la psychanalyse.

Ce qui est critiquable aujourd'hui, c'est l'hégémonie encore récente de la psychanalyse pour expliquer les phénomènes psychiques alors que sa méthode n'est pas scientifique.

Mais son apport a été très important pour la psychologie clinique, pour envisager le patient dans toute sa complexité et donc dans sa singularité.

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Invité korvo
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il y a 2 minutes, fidel castor a dit :

après il y a un apport évident de Freud ...dans la façon de traiter les patients de les écouter de les aider ... mais cela a rien a voir avec ses théories ... c'est de la pédagogie et variantes

Même pas, ce qui décrit dans son livre avec Breuer sur l'Hystérie n'était qu'un ramassis de mensonges, sa patiente Anna .O a été identifiée,

voici le lien  : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertha_Pappenheim

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
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il y a 1 minute, korvo a dit :

Même pas, ce qui décrit dans son livre avec Breuer sur l'Hystérie n'était qu'un ramassis de mensonges, sa patiente Anna .O a été identifiée,

voici le lien  : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bertha_Pappenheim

en fait je pensais pas dans sa pratique réel de l’écoute mais dans ses théories ...qu'il a pas assuré en vrai ne m’étonne pas ... j'ai vu mon président d'association en réel et devant des journalistes ...et ça avait rien a voir ... entre autres

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Invité Quasi-Modo
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Il y a 8 heures, CAL26 a dit :

Ce qui est critiquable aujourd'hui, c'est l'hégémonie encore récente de la psychanalyse pour expliquer les phénomènes psychiques alors que sa méthode n'est pas scientifique.

Mais son apport a été très important pour la psychologie clinique, pour envisager le patient dans toute sa complexité et donc dans sa singularité.

C'est tout simplement car la psychanalyse est la seule discipline à accorder une telle importance à la parole du patient, et son approche est donc complémentaire des approches plus contemporaines. La dignité du patient ça passe par l'écoute, par le déroulement du récit de soi qui permet de s'humaniser, de se réconcilier avec son histoire et avec la société. Par exemple, Freud est le premier à avoir écrit qu'il n'y avait qu'une différence de degré, et non une différence de nature, entre les fous et les humains dits sains. Il permet aussi de bien comprendre que dans une certaine mesure, nous sommes tous au moins un peu névrosés et fous.

Et il suffit d'avoir fait un travail sur soi suffisamment longtemps et de l'avoir lu, pour s'apercevoir qu'il y a du vrai dans cette discipline, tout comme dans certains discours de Freud, et aussi chez certains de ses successeurs. Pas que bien entendu, il y a par exemple l'erreur d'avoir voulu comprendre l'autisme par sa dimension intra-psychique avec le mythe de la mère trop froide et indifférente à son enfant qu'elle délaisse, alors que le problème est génétique et/ou environnemental/chimique, ou tout un tas d'autres conneries qui ont été dites dans le cadre de cette théorie, sur les hpi notamment, avec l'idée qu'ils sont dans un fantasme de toute puissance infantile, l'immaturité affective et l'absence d'acceptation de la limite. Cela est bien entendu faux. Tout comme l'interprétation des rêves ou des lapsus révélateurs qui sera tendancieuse, parfois abusive lorsque le psy cherche à imposer son interprétation, ce qui est rare de nos jours.

Mais comme cette discipline est très diverse, on y trouve aussi des discours contradictoires et très intéressants et pertinents, notamment chez certains successeurs de Freud qui ont enrichi la psychanalyse d'autres approches, comme Lacan ou Jung. Cela ouvre un espace de libertés et a permis la découverte par exemple des mécanismes de défense face aux conflits intra-psychiques, qui sont de vrais outils de compréhension de soi, et une vraie phénoménologie des processus psychiques qui impliquent l'inconscient, accessibles à quiconque pratique l'introspection avec lucidité (déni, projection, déplacement, répression, humour, sublimation, rationalisation, etc.).

Certains aspects, et j'en ai cité plusieurs (importance du sexe, de la parole, de l'inconscient, les mécanismes de défense, le rationalisme dans la compréhension des maladies mentales, la compulsion de répétition, la notion de transfert, le fait de ne jamais pouvoir se connaître totalement soi-même, tout comme on ne peut totalement connaître les autres, en les posant tels des sujets transcendants, etc.), sont véritablement précurseurs et lucides, tout en étant de véritables outils de connaissance de soi par le sens interne et l'auto-analyse, dans un véritable humanisme libertaire, alors que les gens, qui pour la plupart n'y connaissent et n'y comprennent rien, y compris certains intellectuels d'ailleurs, rejettent tout en bloc et caricaturent.

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Il y a 9 heures, fidel castor a dit :

on te dit soit tu y crois soit tu es dans le déni donc a tout les coups j'ai raison

Ne faudrait-il donc jamais poser de diagnostic de psychose, sous prétexte que la personne est dans le déni ?

L'inconscient est un présupposé non réfutable, alors que nous faisons tous l'expérience de pensées qui apparaissent, puis disparaissent, tandis que parfois se révèlent à notre analyse d'autres éléments explicatifs de nos propres comportements ou pensées qui nous avaient échappés en première instance, et qui permettent ensuite de prendre une autre direction dans la vie en sortant des schémas répétitifs dans lesquels nous étions enfermés.

Les connaissances qui se présentent à nous d'une manière subjective, par notre sens interne, n'ont pas moins de valeur que les connaissances objectives. C'est tout le continent de la phénoménologie qui se découvre par là.

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Invité Quasi-Modo
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Il y a 9 heures, fidel castor a dit :

après cette idée de vouloir tuer son père et épouser sa mère m'as jamais parlé ...surtout que les orphelins ils font quoi alors ?

L'inconscient par définition c'est...inconscient et l'esprit lutte de toutes ses forces pour éviter que quoique ce soit remonte à la surface, en utilisant des trésors de subtilités pour nous duper. Y compris par le déni. Mais il y a aussi d'autres mécanismes. Alors pour quelque chose d'aussi profond que le complexe d'Oedipe qui serait au fondement de la personnalité à un niveau très fondamental, il faut comprendre que c'est un modèle mental, pas autre chose. Et il faut avoir beaucoup analysé sa propre psychée pour commencer à en apercevoir la structure. Et encore !

Mais il se donne aussi à voir dans l'analyse des autres et de la société de façon indirecte. Combien de petits garçons qui veulent épouser maman ? De petites filles qui aimeraient être des petits garçons avec la menace du stéréotype du garçon manqué, ou encore épouser papa ? De personnes qui choisissent un compagnon ou une compagne qui leur rappelle leur parent du sexe opposé et font un transfert qui se révèle à l'analyse ? De personnes dont le comportement délinquant s'explique par l'absence du père et l'intolérance à la frustration ainsi que par l'immaturité affective ? Etc.etc.

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Membre, 53ans Posté(e)
fidel castor Membre 3 358 messages
Mentor‚ 53ans‚
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il y a une heure, Quasi-Modo a dit :

L'inconscient par définition c'est...inconscient et l'esprit lutte de toutes ses forces pour éviter que quoique ce soit remonte à la surface, en utilisant des trésors de subtilités pour nous duper. Y compris par le déni. Mais il y a aussi d'autres mécanismes. Alors pour quelque chose d'aussi profond que le complexe d'Oedipe qui serait au fondement de la personnalité à un niveau très fondamental, il faut comprendre que c'est un modèle mental, pas autre chose. Et il faut avoir beaucoup analysé sa propre psychée pour commencer à en apercevoir la structure. Et encore !

Mais il se donne aussi à voir dans l'analyse des autres et de la société de façon indirecte. Combien de petits garçons qui veulent épouser maman ? De petites filles qui aimeraient être des petits garçons avec la menace du stéréotype du garçon manqué, ou encore épouser papa ? De personnes qui choisissent un compagnon ou une compagne qui leur rappelle leur parent du sexe opposé et font un transfert qui se révèle à l'analyse ? De personnes dont le comportement délinquant s'explique par l'absence du père et l'intolérance à la frustration ainsi que par l'immaturité affective ? Etc.etc.

que tu y crois est une chose ... que tu y perds ton esprit critique en est une autre

 

c'est pas comme si personne remet en question Freud et pas des plus imbéciles ...

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Sans la psychanalyse, on oublie la connaissance des causes, le récit de soi, et alors on donne des médicaments, ou on traite les symptômes avec les TCC. Aucune dignité. Aucun respect.

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Invité korvo
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Invité korvo
Invité korvo Invités 0 message
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Bonjour,

Il est quelle heure? 9h00 :shok: pourquoi je me suis réveillé si tôt?

Bref, puisque ce sujet est fait pour glorifier les créateurs des pseudosciences les plus débiles de l'histoire, permettez moi d'ajouter mon grain de sable :

Franz Joseph Gall est un médecin, neurobiologiste, phrénologiste, anatomiste, neurologue allemand du 19e, bien avant Freud, l'un des plus grands, des plus beaux, des plus sublimes pseudoscientifiques de l'histoire de l'humanité

Gall est le père fondateur de la phrénologie ou la science des bosses de crâne, certes  une pseudo-science critiquée aujourd'hui, mais Gall était le premier dans l'histoire à découvrir que le cerveau avait des fonctions différentes selon les régions cérébrales.

Bon je laisse @Quasi-Modo terminer, c'est lui l'avocat des théories les plus farfelues, moi je retourne dormir  :boredom:

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
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Il y a 12 heures, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

La psychanalyse est assez injustement, et ce de façon récurrente, l'objet de critiques scientistes s'appuyant sur Popper notamment, ou sur le livre noir de la psychanalyse.

Il semble clair cependant que son père fondateur, Freud, est très loin d'avoir exclusivement dit des bêtises.

Il est le premier à penser la névrose, à penser que l'inconscient dirige l'Homme à son insu, à penser l'importance de la libido et de la question sexuelle pour expliquer la vie psychique des humains, à découvrir la compulsion de répétition selon laquelle les individus tendent parfois à reproduire les mêmes schémas, mais aussi l'idée de transfert lorsque l'on prend inconsciemment quelqu'un pour quelqu'un d'autre, ou de projection, lorsqu'on insulte notamment. etc. etc.

Il postule le premier que les malades mentaux sont des malades, et donc qu'en dépit de l'apparente incohérence de leurs propos ou actes il y a quelque chose de rationnel et de cohérent à comprendre d'eux. Il donne de la place à la parole dans le bureau du psy, et le patient peut alors se raconter à la première personne, se réconcilier avec la communauté humaine et avec sa propre histoire.

Autant d'apports absolument indiscutables, même si par certains aspects c'était un archaïsme, tout comme la physique de Newton était un archaïsme par rapport à la physique d'Einstein ou de Bohr. Et lorsque l'on lit Freud on se rend compte qu'il était assez lucide sur tout un tas d'aspects, et même précurseur. Seulement comme il l'aurait expliqué lui-même, il est commun de vouloir tuer le père.. de la psychanalyse.

Je suis toujours un peu étonné de constater cette communauté de pensée actuelle entre un certain catholicisme orthodoxe et le freudisme. 
Freud n’a pas révélé  la puissance du sexe, ce sont les catholiques qui ont fait du sexe l’un des fondements de la personnalité. L’une des fondations du catholique traditionaliste c’est le sexe. Le catho orthodoxe, est un obsédé du sexe. La Vienne dans laquelle Freud a exercé était pourrie par l’obsession sexuelle, surtout chez les femmes des classes supérieures. Freud, en cela je salue le génie commerçant du sémite, a su vendre sa camelote à ces femmes, dont il appert qu’il ne les écoutaient pas, puisqu’il se permettait de dormir pendant qu’elles déclamaient leurs conneries sexuelles. Avant de ramasser ses appointements.. Comme il continue de la vendre, sa camelote,  aux petits bourgeois de culture catho traditionaliste du forum.  
A propos de la parole, qui peut croire sérieusement que les psy écoutent avec compassion la parole de leurs patients, quand cette parole n’est le plus souvent qu’un flot de merde ? Peut on croire que passer sa journée à écouter une parole de merde ravit les psy ? Qui finissent par devenir fous ou cyniques. Par ici la monnaie.

Mais le texte de l’auteur est tellement conventionnel qu’il vaut la peine d’être décortiqué pour faire le point sur la minéralisation du mental du petit bourgeois européen, de souche catholique. Je ne mets pas tous les catholiques dans le même sac cependant, certains ont réussi à sortir des marais du sexe.

 

 

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
Il y a 12 heures, Quasi-Modo a dit :

Bonjour,

La psychanalyse est assez injustement, et ce de façon récurrente, l'objet de critiques scientistes s'appuyant sur Popper notamment, ou sur le livre noir de la psychanalyse.

Il semble clair cependant que son père fondateur, Freud, est très loin d'avoir exclusivement dit des bêtises.

Il est le premier à penser la névrose, à penser que l'inconscient dirige l'Homme à son insu, à penser l'importance de la libido et de la question sexuelle pour expliquer la vie psychique des humains, à découvrir la compulsion de répétition selon laquelle les individus tendent parfois à reproduire les mêmes schémas, mais aussi l'idée de transfert lorsque l'on prend inconsciemment quelqu'un pour quelqu'un d'autre, ou de projection, lorsqu'on insulte notamment. etc. etc.

Il postule le premier que les malades mentaux sont des malades, et donc qu'en dépit de l'apparente incohérence de leurs propos ou actes il y a quelque chose de rationnel et de cohérent à comprendre d'eux. Il donne de la place à la parole dans le bureau du psy, et le patient peut alors se raconter à la première personne, se réconcilier avec la communauté humaine et avec sa propre histoire.

Autant d'apports absolument indiscutables, même si par certains aspects c'était un archaïsme, tout comme la physique de Newton était un archaïsme par rapport à la physique d'Einstein ou de Bohr. Et lorsque l'on lit Freud on se rend compte qu'il était assez lucide sur tout un tas d'aspects, et même précurseur. Seulement comme il l'aurait expliqué lui-même, il est commun de vouloir tuer le père.. de la psychanalyse.

Reprenons ce texte. Il est tellement caricatural qu’il en devient un sujet intéressant.

« Freud est le premier à penser que l’inconscient dirige l’Homme à son insu ». Ramenons cette phrase à l’essentiel : l’inconscient dirige l’Homme à son insu. Le locuteur énonce là l’Idée commune de sa communauté. L’inconscient c’est le sexe, le cul. Et bien sûr le cul dirige l’Homme à son insu. On retrouve cette façon de voir chez les catholiques athées style @Blaquière. Les catho athées ne savent pas qu’ils sont restés catho. Encore une fois je pointe du doigt uniquement les catho archaïques.

Car tout de même mettre d’un côté l’inconscient comme étant une force autonome, et de l’autre l’Homme, avec un H majuscule, c’est l’expression de la plus pure imbécillité, laquelle ne participe pas d’une innéité mais d’une idéologue minéralisée. 

Ainsi il y aurait d’un côté l’inconscient  avec une minuscule, un inconscient minable, con peut être, mais assez puissant pour manipuler l’Homme, avec un H majuscule, à son insu en plus. C’est triste de porter un H majuscule et d’être manipulé par un i minuscule, le i de l’inconscient.

Mais nous retrouvons là cette partition imbécile faite entre l’inconscient et l’homme, comme si l’inconscient était étranger à l’homme. Cette partition entre l’inspiration diabolique ( le Diable des catho et la tentation, du cul bien sûr) et l’angélisme humain.

Bien sûr cette façon de voir est en régression. L’idéologie de l’auteur de ce fil est en train de mourir. Mais il peut être intéressant d’observer l’antique façon de voir des dinosaures.

Et je passe sur toutes les autres imbécilités de ce fil : Freud aurait été le premier à découvrir les maladies mentales ! Il faut le faire. Le premier à comprendre les phénomènes de transfert. Est-ce l’auteur de ce fil a lu quelques romans de l’époque pré freudienne ? 
 

Bien sûr que tous ces phénomènes : transfert, projections, identifications, etc. existent et que tout vivant depuis toujours utilise ces mécanismes pour élucider, comprendre, progresser. Voici que Freud, comme Jésus serait le premier à avoir pensé l’humanité !

Enfin présenter la parole libérée dans le cabinet du psy comme l’ancienne parole libératoire du catho fervent se libérant dans le confessionnal comme une parole de réconciliation avec le monde ou avec soi en dit long sur la rage à recycler toute manifestation personnelle dans la norme sociale en vigueur. Une parole libérée n’enfante pas la réconciliation mais au contraire la résistance au monde, voire la volonté de changer le monde. Une parole soi disant réconciliatrice n’est jamais qu’une parole colonisée.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 857 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Annalevine a dit :

Reprenons ce texte. Il est tellement caricatural qu’il en devient un sujet intéressant.

« Freud est le premier à penser que l’inconscient dirige l’Homme à son insu ». Ramenons cette phrase à l’essentiel : l’inconscient dirige l’Homme à son insu. Le locuteur énonce là l’Idée commune de sa communauté. L’inconscient c’est le sexe, le cul. Et bien sûr le cul dirige l’Homme à son insu. On retrouve cette façon de voir chez les catholiques athées style @Blaquière. Les catho athées ne savent pas qu’ils sont restés catho. Encore une fois je pointe du doigt uniquement les catho archaïques.

Car tout de même mettre d’un côté l’inconscient comme étant une force autonome, et de l’autre l’Homme, avec un H majuscule, c’est l’expression de la plus pure imbécillité, laquelle ne participe pas d’une innéité mais d’une idéologue minéralisée. 

Ainsi il y aurait d’un côté l’inconscient  avec une minuscule, un inconscient minable, con peut être, mais assez puissant pour manipuler l’Homme, avec un H majuscule, à son insu en plus. C’est triste de porter un H majuscule et d’être manipulé par un i minuscule, le i de l’inconscient.

Mais nous retrouvons là cette partition imbécile faite entre l’inconscient et l’homme, comme si l’inconscient était étranger à l’homme. Cette partition entre l’inspiration diabolique ( le Diable des catho et la tentation, du cul bien sûr) et l’angélisme humain.

Bien sûr cette façon de voir est en régression. L’idéologie de l’auteur de ce fil est en train de mourir. Mais il peut être intéressant d’observer l’antique façon de voir des dinosaures.

Et je passe sur toutes les autres imbécilités de ce fil : Freud aurait été le premier à découvrir les maladies mentales ! Il faut le faire. Le premier à comprendre les phénomènes de transfert. Est-ce l’auteur de ce fil a lu quelques romans de l’époque pré freudienne ? 
 

Bien sûr que tous ces phénomènes : transfert, projections, identifications, etc. existent et que tout vivant depuis toujours utilise ces mécanismes pour élucider, comprendre, progresser. Voici que Freud, comme Jésus serait le premier à avoir pensé l’humanité !

Enfin présenter la parole libérée dans le cabinet du psy comme l’ancienne parole libératoire du catho fervent se libérant dans le confessionnal comme une parole de réconciliation avec le monde ou avec soi en dit long sur la rage à recycler toute manifestation personnelle dans la norme sociale en vigueur. Une parole libérée n’enfante pas la réconciliation mais au contraire la résistance au monde, voire la volonté de changer le monde. Une parole soi disant réconciliatrice n’est jamais qu’une parole colonisée.

Euh...

Joker !

C'est bien de dénoncer le penchant "sémite" pour le commerce : nous, on peut pas le faire !

VOUS c'est le blé, NOUS c'est le cul ! Chacun son truc !

:DD

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
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La pertinence de l'approche thérapeutique dépend surtout des personnes : certains auront besoin qu'on les écoute, de pouvoir poser un récit, quand d'autres, par exemple souffrant de la phobie des araignées, pourront se soigner aisément par les TCC sans avoir besoin de passer par les aspects intra-psychiques. Finalement il est très drôle de voir à quel point Freud peut avoir suscité les passions, et ceux qui dans le public rient lorsque quelqu'un comme Michel Onfray, sur un plateau de télévision, s'écrie que chez lui ça va et qu'il n'a pas envie de coucher avec sa mère, ils confirment en quelque sorte par leurs rires (l'humour étant un mécanisme de défense) la théorie freudienne.

@Annalevine : Voir une filiation idéologique ou une connivence intellectuelle entre le freudisme et le catholicisme est d'une imbécilité rare. Il n'y a pas plus antichrétien que le freudisme. Mais pour ça il faudrait savoir de quoi on parle et avoir lu Freud tout en connaissant la culture chrétienne. Par exemple, Freud pose que le commandement de l'amour du prochain est impossible à réaliser à cause de thanatos. Il pense d'ailleurs Dieu, dans l'avenir d'une illusion, comme le besoin de croire en un Père protecteur qui soulage son angoisse existentielle. Si je dis que l'Homme est dirigé par son cerveau, remarquons que son long laïus vaudra de la même manière.

Contemplons ce texte, qui pourrait bien être plaisant, à condition d'aimer observer la bêtise en acte :

Citation

« Freud est le premier à penser que le cerveau dirige l’Homme à son insu ». Ramenons cette phrase à l’essentiel : le cerveau dirige l’Homme à son insu. Le locuteur énonce là l’Idée commune de sa communauté. Le cerveau c’est le sexe, le cul. Et bien sûr le cul dirige l’Homme à son insu. On retrouve cette façon de voir chez les catholiques athées style @Blaquière. Les catho athées ne savent pas qu’ils sont restés catho. Encore une fois je pointe du doigt uniquement les catho archaïques.

Car tout de même mettre d’un côté le cerveau comme étant une force autonome, et de l’autre l’Homme, avec un H majuscule, c’est l’expression de la plus pure imbécillité, laquelle ne participe pas d’une innéité mais d’une idéologue minéralisée.

Ainsi il y aurait d’un côté le cerveau avec une minuscule, un cerveau minable, con peut être, mais assez puissant pour manipuler l’Homme, avec un H majuscule, à son insu en plus. C’est triste de porter un H majuscule et d’être manipulé par un c minuscule, le c de cerveau.

Mais nous retrouvons là cette partition imbécile faite entre le cerveau et l’homme, comme si le cerveau était étranger à l’homme. Cette partition entre l’inspiration diabolique ( le Diable des catho et la tentation, du cul bien sûr) et l’angélisme humain.

Rhétorique ou connerie ?

Qui vote pour rhétorique ? Qui vote pour connerie ? A moins que nous n'ayons affaire à un génie incompris ?

Question bonus : qui a dit que le moi n'est pas maître dans sa propre demeure ? Le sait-il ?

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)

Pour celui ou celle qui souffre réellement de psychose, le problème n'est pas de réfléchir à ses croyances mais bien de trouver un traitement efficace. La parole ouverte comme l'a enseignée Freud est indispensable au malade et aussi au praticien pour trouver un biais à la pathologie.

Les traitements contre les psychoses comprennent des médicaments et nécessitent une compréhension des altérations du système mental du patient. L'analyse de la pensée de Freud sert de support à une mise en lumière de l'esprit humain, il ne se veut pas une réalité tangible. Il fait de la thérapie un travail sur soi sur lequel la médicamentation pourra agir.

 

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