Aller au contenu

Maroc : le scandale « sexe contre bonnes notes » lève le voile sur une pratique répandue dans les universités.


goods

Messages recommandés

Membre+, Posté(e)
goods Membre+ 35 581 messages
Posté(e)

Maroc : le scandale « sexe contre bonnes notes » lève le voile sur une pratique répandue dans les universités.

Des professeurs marocains sont jugés pour avoir profité de leur statut afin d’obtenir des relations sexuelles de leurs étudiantes en échange de bonnes notes. Un scandale retentissant qui en rappelle d’autres.

Même la prestigieuse université al-Akhawayn (près de Meknès) a été au centre d’une polémique portant sur ces « failles dans la réponse de l’université aux rapports d’agression sexuelle et de harcèlement » (AFP)

 

 

Depuis le 7 décembre, le tribunal de première instance de Settat, une ville à moins de 60 kilomètres de Casablanca, capitale économique du Maroc, est le théâtre d’un procès retentissant : celui de cinq professeurs de l’université Hassan I, accusés d’avoir obtenu ou cherché à obtenir des rapports sexuels par chantage sur leurs étudiantes.

Violence sur une femme par une personne ayant autorité sur elle, attentat à la pudeur avec violence, discrimination basée sur le genre, abus de pouvoir, falsification de documents, harcèlement sexuel, incitation à « la débauche », tels sont les chefs d’accusations selon une source judiciaire contactée par Middle East Eye et d’après laquelle trois accusés sont en détention préventive.

Après deux audiences, dont la dernière a eu lieu le 14 décembre, le juge a renvoyé le procès au 28. Certains accusés encourent jusqu’à dix ans de réclusion criminelle pour le chef d’accusation d’attentat à la pudeur avec violence, selon l’article 485 du code pénal marocain.

L’affaire remonte au mois de septembre, lorsque des conversations à caractère sexuel sur WhatsApp entre le président de la filière de droit public et des sciences politiques de l’université et une de ses étudiantes commencent à circuler au sein de la faculté des sciences juridiques et politiques de Settat.

Explicites, les échanges, que MEE a consultés, s’étalent sur plusieurs mois. Dans un message daté du 23 mars, le professeur de sciences politiques assure à l’étudiante être intervenu en sa faveur auprès d’un collègue pour qu’elle obtienne une bonne note. En contrepartie de quoi, il lui fait promettre un rapport sexuel.

Source et suite de l'article.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 55ans Posté(e)
jimetpam Membre 8 868 messages
Maitre des forums‚ 55ans‚
Posté(e)
Le 20/12/2021 à 12:50, goods a dit :

Maroc : le scandale « sexe contre bonnes notes » lève le voile sur une pratique répandue dans les universités.

Des professeurs marocains sont jugés pour avoir profité de leur statut afin d’obtenir des relations sexuelles de leurs étudiantes en échange de bonnes notes. Un scandale retentissant qui en rappelle d’autres.

Même la prestigieuse université al-Akhawayn (près de Meknès) a été au centre d’une polémique portant sur ces « failles dans la réponse de l’université aux rapports d’agression sexuelle et de harcèlement » (AFP)

 

 

Depuis le 7 décembre, le tribunal de première instance de Settat, une ville à moins de 60 kilomètres de Casablanca, capitale économique du Maroc, est le théâtre d’un procès retentissant : celui de cinq professeurs de l’université Hassan I, accusés d’avoir obtenu ou cherché à obtenir des rapports sexuels par chantage sur leurs étudiantes.

Violence sur une femme par une personne ayant autorité sur elle, attentat à la pudeur avec violence, discrimination basée sur le genre, abus de pouvoir, falsification de documents, harcèlement sexuel, incitation à « la débauche », tels sont les chefs d’accusations selon une source judiciaire contactée par Middle East Eye et d’après laquelle trois accusés sont en détention préventive.

Après deux audiences, dont la dernière a eu lieu le 14 décembre, le juge a renvoyé le procès au 28. Certains accusés encourent jusqu’à dix ans de réclusion criminelle pour le chef d’accusation d’attentat à la pudeur avec violence, selon l’article 485 du code pénal marocain.

L’affaire remonte au mois de septembre, lorsque des conversations à caractère sexuel sur WhatsApp entre le président de la filière de droit public et des sciences politiques de l’université et une de ses étudiantes commencent à circuler au sein de la faculté des sciences juridiques et politiques de Settat.

Explicites, les échanges, que MEE a consultés, s’étalent sur plusieurs mois. Dans un message daté du 23 mars, le professeur de sciences politiques assure à l’étudiante être intervenu en sa faveur auprès d’un collègue pour qu’elle obtienne une bonne note. En contrepartie de quoi, il lui fait promettre un rapport sexuel.

Source et suite de l'article.

Elles sont pas farouches ces marocaines:laugh:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 431 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Ah les cochons ! Oser faire ça à des étudiantes, c'est révoltant ! 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 78ans Posté(e)
G2LLOQ Membre 26 709 messages
Maitre des forums‚ 78ans‚
Posté(e)

et celles qui se retrouvent enceintes  !! il se passe 9 mois entre le moment ou les Salonique 

et que les meknès  !c'est dingue !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité stephh06
Invités, Posté(e)
Invité stephh06
Invité stephh06 Invités 0 message
Posté(e)
Le 20/12/2021 à 13:19, jimetpam a dit :

Elles sont pas farouches ces marocaines:laugh:

A l'instar des Françaises dans le showbiz, elles ne le deviennent que si elle n'ont pas obtenu ce qu'elles désiraient. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
pluc89 Membre 12 512 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

"le scandale « sexe contre bonnes notes » lève le voile "

Elles peuvent garder le voile, ça ne gêne pas !

Trêve de rigolade, que ce soit au Maroc ou ailleurs, que ce soit dans les universités ou dans le cercle religieux, pas forcément islamique, dans l'entreprise ou encore ailleurs, tout ce qui relève de la contrainte est déplorable, minable, etc.

De plus, c'est ignares se privent du plus grand plaisir : celui de la conquête. Quel pied d'être désiré, librement choisi, même pour une nuit ! J'ai découvert bien avant de l'avoir lue cette vérité exprimée par Georges Clemenceau :"Le  meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier."

 
 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 75ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)

c'est juste sordide !

les gamines qui ont accepté un marché pareil , je n'ose dire !

ce n'est pas mieux que les profs !!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
Beebee Membre 6 299 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Le 20/12/2021 à 14:40, stephh06 a dit :
Le 20/12/2021 à 13:19, jimetpam a dit :

Elles sont pas farouches ces marocaines:laugh:

A l'instar des Françaises dans le showbiz, elles ne le deviennent que si elle n'ont pas obtenu ce qu'elles désiraient. 

Donc vous êtes plusieurs à ne pas savoir lire :):

 

Là encore, il ne s’agissait pas d’un cas isolé, selon une étudiante qui avait témoigné anonymement dans TelQuel en juillet :

« Un professeur de géologie insistait pour qu’on passe le voir si on avait des questions, donc j’y suis allée. Il me regardait bizarrement, il a fait sortir son collègue pour qu’on soit seuls et a fermé la porte. J’ai fui sans réfléchir, puis des camarades m’ont confirmé que c’était un prédateur, qu’il avait été chassé de l’université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan pour des faits similaires, et simplement muté à Errachidia [centre ouest]. »

En 2020, une étudiante de la faculté de Mohammedia, défendue par l’ancien bâtonnier de Casablanca Mohamed Hissi, avait porté plainte contre son professeur pour harcèlement sexuel mais c’est… elle que le tribunal a condamnée à une amende de 20 000 dirhams (un peu plus de 1 900 euros).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 4 semaines après...
Membre, 77ans Posté(e)
Ximène Membre 11 026 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Le 20/12/2021 à 19:28, Beebee a dit :

En 2020, une étudiante de la faculté de Mohammedia, défendue par l’ancien bâtonnier de Casablanca Mohamed Hissi, avait porté plainte contre son professeur pour harcèlement sexuel mais c’est… elle que le tribunal a condamnée à une amende de 20 000 dirhams (un peu plus de 1 900 euros).

comme ça les autres victimes n'oseront plus porter plainte et le tour est joué , ces messieurs pourront continuer leurs saloperies en toute quiétude !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 75ans Posté(e)
Morfou Membre 63 511 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
Le 20/12/2021 à 13:43, Doïna a dit :

Ah les cochons ! Oser faire ça à des étudiantes, c'est révoltant ! 

La paille et la poutre...

Maroc ou France ou ailleurs c'est la même chose...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
Beebee Membre 6 299 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Ximène a dit :

comme ça les autres victimes n'oseront plus porter plainte et le tour est joué , ces messieurs pourront continuer leurs saloperies en toute quiétude !

Et oui....

Quand je pense que pour certain(e)s, le vrai scandale c'est quand toutes ces histoires sortent dans les médias, tous supports confondus, après prescription.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×