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Réaction thérapeutique négative (RTN)


Damm

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Membre, 42ans Posté(e)
Damm Membre 41 messages
Forumeur activiste‚ 42ans‚
Posté(e)
Le 08/11/2021 à 19:45, deja-utilise a dit :

Bonjour,

 

Sans cas spécifique, il est difficile de répondre, néanmoins on peut aborder quelques éléments de réponse, l'ordre ne reflète pas un classement par degré d'importance:

 

• La personne en question " réfractaire " peut attendre un type particulier de réponse et " se révolte " à sa façon si le " thérapeute " ne met pas le doigt sur ce qui est expecté par le " patient ". Toute pathologie peut être aussi vue comme étant un langage propre, une manière de communiquer.

• L'individu peut tout simplement se rendre compte que son " thérapeute " a une oreille attentive et réconfortante, peut-être la seule dans son entourage, en effet narcissiquement on peut parler de soi tant que l'on veut sans avoir à écouter en retour les tergiversations d'autrui, ce faisant, l'individu peut prendre peur de perdre ce bénéfice, et donc relancer " la cure " par un stratagème de régression ou perçue comme telle. De même, la bienveillance du psychanalyste peut être à présent recherchée pour elle-même par le truchement d'une rechute, plus ou moins conscientisée, du psychanalysé.

• Le psychanalysé peut ne pas comprendre et avoir une préconception de ce qui va se produire, car il peut attendre un effet palpable et tangible, une libération soudaine qui ne vient pas par les révélations dues au travail du psychanalyste, comme ça pourrait être le cas lorsque l'on enlève une écharde de son doigt ou un caillou dans sa chaussure. Il retente alors " sa chance " dans l'espoir du déclic salvateur.

• Éventuellement un moyen d'expier une faute indirectement, en relançant les séances autour de toutes sortes de choses mais pas de l'élément décisif caché, peut-être sciemment, une façon de tourner autour du pot et d'obtenir la rédemption sans pour autant avouer le péché. D'être suffisamment " puni " pour faute tout en gardant le secret inavouable car impardonnable, i.e. de ménager la chèvre et le chou.

• Le psychanalyste est à côté de la plaque, il s'imagine des choses et entraine son client dans des délires, que ce dernier tente de refuser bon an mal an.

                                                                  **********************

 

N'oublions pas que la psychanalyse n'est pas une science, et que les " thérapeutes " peuvent émettre des idées qui n'ont pas de réalité dans la tête de leurs clients, ou avoir des concepts erronés qu'ils tentent d'appliquer à mauvais escient, et ironiquement inconsciemment. Il n'y a qu'en France et au Brésil je crois, où cette discipline a encore quelques adeptes avec une certaine aura/réceptivité du public, mais il faut s'attendre à ce qu'elle devienne obsolète et désuète dans l'avenir, d'autres - vraies - thérapies et scientifiques font mieux, de manière contrôlée expérimentalement, et souvent plus rapidement, comme les TCC ( thérapie cognitivo-comportementale ) qui a le vent en poupe...

Même des techniques " thérapeutiques " ou d'aide développées plus récemment dans le domaine de l'autisme, se sont révélées avoir un effet nul dans une enquête de méta-analyse digne de ce nom, c'est-à-dire en regardant l'application des méthodologies scientifiques médicales ( qualité des mesures, groupe témoin, randomisation, double aveugle, etc... ).

La psychanalyse n'a pas vocation à être curative, elle pourrait avoir encore une utilité dans le seul cadre de la connaissance de soi-même ou du développement personnel, sous réserve de garder en tête que son contenu est hautement subjectif. En revanche quelle que soit la technique en jeu, faire preuve de bienveillance et d'une écoute réellement attentive ne peut qu'être profitable au récipiendaire !

 

Je trouve tes hypothèses pas mal, effectivement sans cas spécifique c'est difficile d'autant que je ne sais pas si il en existe encore en 2021, des cas de RTN, mais est ce que tu crois que le thérapeute face à ce cas finit par mettre fin à la thérapie parce que l'analyse est interminable, le patient s'accroche à sa souffrance (ou peut être le patient lui-même)? ,Et si c'est le cas je ne comprends pas pourquoi le patient à engagé une thérapie si il ne veut pas se défaire de sa souffrance?

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Membre, 35ans Posté(e)
Loufiat Membre 2 589 messages
Mentor‚ 35ans‚
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Le 09/11/2021 à 20:43, Damm a dit :

Et si c'est le cas je ne comprends pas pourquoi le patient à engagé une thérapie si il ne veut pas se défaire de sa souffrance?

Bonjour,

Le mal et la cure n'ont simplement pas été identifiés, non ? Ni par le patient, ni par le thérapeute.

Par ailleurs l'angle psychologique n'est qu'un angle, la psychologie ne saurait dire le 'fin mot' de l'existence humaine.

Dès lors comment déclarer que c'est le patient qui refuse de... j'y vois une certaine arrogance et en même temps un aveu d'impuissance.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour,

Le 09/11/2021 à 20:43, Damm a dit :

mais est ce que tu crois que le thérapeute face à ce cas finit par mettre fin à la thérapie parce que l'analyse est interminable, le patient s'accroche à sa souffrance (ou peut être le patient lui-même)? ,

Et si c'est le cas je ne comprends pas pourquoi le patient à engagé une thérapie si il ne veut pas se défaire de sa souffrance?

 

Il est peu probable que le psychanalyste mette fin aux séances de manière unilatérale, ni même sans doute le client, puisque c'est lui qui a initié la procédure, et qu'il ne faut pas oublier non plus qu'une fois la psychanalyse engagée nous avons affaire à un tandem et non plus à deux personnes indépendantes comme avant la rencontre.

Et cela dépend de qui évoque la souffrance, le psychanalyste ou le psychanalisé ?

 

 

Au même titre que le mari trouvant que sa femme est mal habillée et lui dit, ou qu'un individu vis-à-vis d'un autre lui dise " je t'aime ", il faut bien comprendre que ces énoncées n'ont de sens que dans la mesure où il y a un lien, une interaction entre deux protagonistes, et que cette connexion est nécessaire pour émettre le jugement ou la déclaration, autrement dit, ce qui est dit n'appartient pas en propre à un des deux individus, comme la qualité de rouge ou de rectangle à un objet, mais est le fruit de cette union entre deux êtres, c'est quelque chose à la fois de subjectif et de tributaire de l'interconnexion. Il en va de même dans une psychanalyse et les deux protagonistes en jeu, le " problème " trouvé n'est pas quelque chose que l'on peut mettre sur le compte de l'un en occultant la présence de l'autre, le psychanalyste n'est pas neutre, d'autant moins qu'il voit les choses nécessairement pas ses propres filtres cognitifs conscients comme inconscients, il ne peut voir ou percevoir que ce qui existe déjà en lui, même à l'état latent, se pose alors la question de ce qu'il " voit ", est-ce bien propre à son client/patient ou est-ce une projection ou une interprétation illusoire de sa part ou encore le résultat de la réunion de ces deux êtres particuliers !? Dire qu'il y a rechute n'est pas déconnecté de celui qui émet cette assertion, cela l'engage aussi d'une manière ou d'une autre, il ne peut être un simple spectateur/observateur, il est engagé dans ce qui se vit dans ce tandem.

 

Pour aller plus loin dans mes explications, il faut aussi avoir à l'esprit un biais fréquent et auquel on ne pense pas toujours, par exemple si une personne a des troubles, et qu'elle va voir un neurologue, celui-ci va forcément abordé le patient sous l'unique spectre ou grille de lecture de sa discipline ou profession, il en ira de même si l'individu va voir un endocrinologue, un oncologue, un interniste, etc... Chaque spécialiste ne parle qu'à partir seulement de sa spécialité, il ne voit les " symptômes " qu'à travers ses propres lunettes de praticien hautement spécialisé, et au détriment de toute autre perspective ! Il est rare qu'un tel expert arrive à prendre du recul, et qu'il ait encore suffisamment d'expérience ou de souvenirs pour évoquer autre chose que son domaine de compétence comme explication aux maux du patient.

Par exemple analogique pour bien comprendre l'essence du sujet du Topic et de ce que je viens d'exprimer, lorsque l'on a un véhicule qui fait des siennes de manière sporadique, on l'emmène chez un mécanicien, celui-ci peut " trouver " quelque chose, et le propriétaire repartir " content " pensant que le problème est réglé, sauf que cela se reproduit, il retourne chez le mécano qui identifie un autre défaut qu'il rectifie, le client semble a priori satisfait jusqu'à ce que ses déboires reprennent, puis revient à nouveau, le garagiste cherche et trouve ce qu'il estime être enfin le véritable problème, et pendant un certain temps la voiture semble fonctionner comme elle devrait, le propriétaire confiant est aux anges, mais les problèmes finissent par revenir, il désespère, jusqu'au jour où quelqu'un ( lui, le garagiste initial ou une connaissance de l'un ou de l'autre ) décide que le véhicule doit être vu par un électronicien-informaticien spécialiste, qui avec sa mallette met la main sur le problème d'origine, il fait une reprogrammation du calculateur, la voiture est réparée, le client méfiant ne s'emballe pas, les jours passent, les semaines aussi, la voiture roule normalement, et le propriétaire reste suspicieux, n'étant pas certain ou complètement rassuré, il n'est pas totalement satisfait, le conduisant par moments à emmener son auto en révision pour se persuader que cette fois-ci c'est la bonne, car comme il n'y a pas eu d'effet de dévoilement, le client reste et demeure insatisfait, il doute continuellement, il lui faudra du temps pour se convaincre que tout va bien, mais pendant ce temps là, d'autres avaries peuvent advenir... Morale de cette histoire pour notre cas de figure, il est tout-à-fait possible que le psychanalyste se comporte comme le mécanicien, et ne soit pas en mesure d'évaluer que la problématique ne vient pas d'un refoulement ou tout autre traumatisme du passé infantile, mais peut-être d'autre chose, qui pourrait être traitée - autrement et/ou différemment - avec un psychothérapeute psychologue par exemple ou un psychiatre, voire un diététicien à cause d'un déséquilibre alimentaire qui perturberait les intestins qui en retour perturberaient le fonctionnement cérébral, approche plutôt issue de la discipline connue sous le nom de biopsychiatrie - il me semble bien de mémoire ( jusqu'à 20% des cas des " pathologies " ). 

 

 

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
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Le 07/11/2021 à 15:30, Damm a dit :

Bonjour,

c'est la première fois que je viens discuter ici, je voudrais parler de ce sujet: la réaction thérapeutique négative.

J'ai fait beaucoup de recherche sur les forums à propos de cela mais comme je n'ai rien trouvé je me permets de venir poster ici.

Pour ce qui ne savent pas, la réaction thérapeutique est un terme inventé par Freud qui caractérise une résistance à la guérison dans une thérapie très difficile à surmonter : "Chaque fois qu'on devrait aboutir à une amélioration de l'état du patient suite à un progrès de sa part, il se produit une aggravation comme si le patient préfère souffrir que guérir." Dans un premiers temps la thérapie se passe bien et une amélioration du patient se fait ressentir, dans un 2nd temps le thérapeute annonce qu'il est satisfait du résultat du travail du patient et lui redonne espoir; le patient ne tolère pas cette annonce et il remet en vigueur ses symptômes ou son malaise voir les aggravent. En fait la RTN n'est pas qu'une simple résistance à la guérison, le patient ne supporte pas le succès du traitement. De nos jours, existe-t-il des moyens ou des aménagements pour ces patients qui ne veulent pas guérir? En fait ces patients ont une force inconstante qui se défend par tous les moyens contre la guérison et ne veut pas renoncer à la souffrance; y'a t-il des moyens de combattre ces forces justements? 

Si quelqu'un à des suggestion, merci d'avance.

Bonjour Dmn, poigne de mains

Freud a inventé un terme, un terme qui l'arrange bien d'ailleurs, jamais une psychanalyse, n'a guéri une personne. Par ce que la psychanalyse est une escroquerie complète, donc si elle ne fonctionne pas, c'est que le malade ne veut pas guérir, c'est facile de prendre les gens pour des benêts. Si la vierge Marie ne t'as pas gueri c'est que tu veux être malade, c'est du même tonneau. 

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
Le 15/11/2021 à 15:04, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Dmn, poigne de mains

Freud a inventé un terme, un terme qui l'arrange bien d'ailleurs, jamais une psychanalyse, n'a guéri une personne. Par ce que la psychanalyse est une escroquerie complète, donc si elle ne fonctionne pas, c'est que le malade ne veut pas guérir, c'est facile de prendre les gens pour des benêts. Si la vierge Marie ne t'as pas gueri c'est que tu veux être malade, c'est du même tonneau. 

         Tout à fait,les psys sont des proxénètes de l'esprit !!

                     Un rabbin débonnaire,un immam sympa ,un curé empathique ou l'ancien du village est aussi efficace et bien moins cher et bien moins néfaste!!

         

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)

Et pourtant un de mes neveux est psy!!

                    On évite de parler de sa boutique lui et moi!!:D

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Le 15/11/2021 à 15:11, new caravage a dit :

         Tout à fait,les psys sont des proxénètes de l'esprit !!

                     Un rabbin débonnaire,un immam sympa ,un curé empathique ou l'ancien du village est aussi efficace et bien moins cher et bien moins néfaste!!

         

Un ami tout simplement. 

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Le 15/11/2021 à 15:17, new caravage a dit :

Et pourtant un de mes neveux est psy!!

                    On évite de parler de sa boutique lui et moi!!:D

Bonjour New Caravage, poigne de mains

J'imagine, mieux vaut parler d'autre chose, tiens pourquoi diantre il a pas épousé sa mère , il ne l'as pas remarqué, mais franchement dans la famille tout le monde savait qu'elle était amoureuse de lui, d'ailleurs c'était son chouchou. Après tu brodes un peu dans le topo et tu lui demande 1000 € pour avoir parlé avec lui un petit moment. 

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)
Le 15/11/2021 à 15:25, Promethee_Hades a dit :

Bonjour New Caravage, poigne de mains

J'imagine, mieux vaut parler d'autre chose, tiens pourquoi diantre il a pas épousé sa mère , il ne l'as pas remarqué, mais franchement dans la famille tout le monde savait qu'elle était amoureuse de lui, d'ailleurs c'était son chouchou. Après tu brodes un peu dans le topo et tu lui demande 1000 € pour avoir parlé avec lui un petit moment. 

Tu connais mon neveu?:lol:

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Le 15/11/2021 à 15:28, new caravage a dit :

Tu connais mon neveu?:lol:

Bonjour New Caravage, poigne de mains

Non, mais je connais la salade qu'ils sortent.

Par contre je les trouve assez dangereux. Je connais un type je te dirai pas le pognon qu'il leur a donné, un pognon un bon tas, le type il s'imagine aujourd'hui que Freud est le Messie, et il dort dans un placard, il a délaissé le lit conjugal pour un placard. Ce type là un jour il est passé à la télévision, il a raconté que son père était monstrueux ( entre nous c'était un très sale con, mais pas un monstre ) que sa mère était une sainte, mais ce qu'il n'as pas dit c'est que sa mère lui faisait des lavement avec de l'ail pilé dedans c'était contre les vers intestinaux.

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  • 3 semaines après...
Membre, 42ans Posté(e)
Damm Membre 41 messages
Forumeur activiste‚ 42ans‚
Posté(e)
Le 10/11/2021 à 17:33, deja-utilise a dit :

Il est peu probable que le psychanalyste mette fin aux séances de manière unilatérale, ni même sans doute le client, puisque c'est lui qui a initié la procédure, et qu'il ne faut pas oublier non plus qu'une fois la psychanalyse engagée nous avons affaire à un tandem et non plus à deux personnes indépendantes comme avant la rencontre.

Et cela dépend de qui évoque la souffrance, le psychanalyste ou le psychanalisé ?

Bah je pense que c'est le psychanalysé parce qu'il aggrave sa souffrance devant son propre succès dans la thérapie.

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