Sensibilité et poésie

Bonsoir, j'écris ici en dernier recours dans l'espoir de pouvoir rendre pour une fois au moins un devoirs dans les délais requis. Je m'explique, j'ai un DM (essai) à produire ayant pour sujet: En quoi la sensibilité trouve-t-elle une expression privilégiée dans le langage poétique ?

Je ne suis pas perdue, dans la mesure où j'ai bien une ébauche de plan, mais encore un peu traumatisée par un hors-sujet soldé d'un 10 sur 20, j'aimerais si possible avoir confirmation et correction si besoin et enfin des éclairements sur certaines de mes interrogations.

Mon plan (pour le moins bancal) est le suivant:

1) L'exaltation du "moi" : utilisation de la première personne du singulier, poésie élégiaque, hyperboles

2) La célébration du "tu" : poèmes d'amour ->,  métaphores (= personnalise le sentiment fruit de notre sensibilité, au delà du langage courant, utilisation d'images personnelles)

ET LA JE NE SAIS PAS QUOI FAIRE, dois je rajouter une partie sur les poèmes romantiques sur le rapport à la nature ou plutôt l'inclure dans l'une des deux parties mais encore je ne sais pas si ça a vraiment lieu d'être. Pour finir, je dois admettre que je n'écoute pas ou peu en cours (honte à moi) et je ne sais donc pas si le thème de la nature a tant d'importance que ça dans le cas présent ??? Merci à ceux qui m'aident et à ceux qui ne le font pas.

Très bonne soirée

Je ne sais pas aider ..

Je ne connais qu'un poème d'amour , un peu short , mais efficace pour " conclure "  :

Une orange sur la table ,

Ta robe sur le tapis ,

Toi dans mon lit ;                                         si ça peut aider .....

Le 06/11/2021 à 18:05, Sittelle a dit :

Je ne sais pas aider ..

Pas de soucis ! C'est gentil d'avoir lu :')

Le 06/11/2021 à 18:09, G2LLOQ a dit :

Je ne connais qu'un poème d'amour , un peu short , mais efficace pour " conclure "  :

Une orange sur la table ,

Ta robe sur le tapis ,

Toi dans mon lit ;                                         si ça peut aider .....

Faute de contenu, je serais originale..

Le 06/11/2021 à 18:09, G2LLOQ a dit :

si ça peut aider .....

L'homme de Cro-Magnon qui vient de tomber de l'arbre est sans doute en mesure de comprendre cette poésie là ?

Je ne suis pas certain que cela réponde  à ce qui est attendu !  

Le 06/11/2021 à 18:14, Enchantant a dit :

L'homme de Cro-Magnon qui vient de tomber de l'arbre est sans doute en mesure de comprendre cette poésie là ?

Je ne suis pas certain que cela réponde  à ce qui est attendu !  

Dans ce domaine je suis le      néant    (dertal )

Le 06/11/2021 à 18:14, Enchantant a dit :

L'homme de Cro-Magnon qui vient de tomber de l'arbre est sans doute en mesure de comprendre cette poésie là ?

Je ne suis pas certain que cela réponde  à ce qui est attendu !  

L'intention y est...? :$ Si tu/vous as/avez une remarque n'hésite/kehrjhz pas je dois avouer que je suis désespérée..

Le 06/11/2021 à 18:17, G2LLOQ a dit :

Dans ce domaine je suis le      néant    (dertal )

Je vous rassure, je suis fait de la même pâte que vous dans le domaine de la poésie !

Le 06/11/2021 à 18:18, perledepluie a dit :

L'intention y est...? :$ Si tu/vous as/avez une remarque n'hésite/kehrjhz pas je dois avouer que je suis désespérée..

Hum .. l'inclusif comme ça c'est juste imbuvable  .

Comme remarque je me souviens que l'on faisait un truc du genre Thèse ... antithèse ... puis synthèse enfin un truc du genre conclusion  .. mais ce n'est peut être plus à la mode .. 

Le 06/11/2021 à 17:44, perledepluie a dit :

Mon plan (pour le moins bancal) est le suivant:

Perledepluie, je n’y connais pas grand-chose en poésie, mais j’aime bien votre pseudo.

J’ai tendance à penser et croire que les personnes sensibles à la poésie et capable d’en faire, sont des personnes qui sont jeunes et qui souffrent de leur situation du moment, qui ont conscience de leur fragilité au regard de ce que le marché impose pour vivre ou survivre et de la rudesse de l’existence.

Rien ne développe autant l’écoute et la sensibilité des autres (à mon sens) dans le domaine social, que d’avoir conscience d’être soi-même pauvre et dépendant.

Or, l’observation de la nature, si belle ou si harmonieuse soit elle, ou les proies sont dévorées par les prédateurs, exacerbe l’interprétation poétique des jeunes.

Je suis peut-être complètement à coté de la plaque avec mes arguments, mais c’est ce qui m’a traversé l’esprit ? 

Le 06/11/2021 à 17:44, perledepluie a dit :

Bonsoir, j'écris ici en dernier recours dans l'espoir de pouvoir rendre pour une fois au moins un devoirs dans les délais requis. Je m'explique, j'ai un DM (essai) à produire ayant pour sujet: En quoi la sensibilité trouve-t-elle une expression privilégiée dans le langage poétique ?

Je ne suis pas perdue, dans la mesure où j'ai bien une ébauche de plan, mais encore un peu traumatisée par un hors-sujet soldé d'un 10 sur 20, j'aimerais si possible avoir confirmation et correction si besoin et enfin des éclairements sur certaines de mes interrogations.

Mon plan (pour le moins bancal) est le suivant:

1) L'exaltation du "moi" : utilisation de la première personne du singulier, poésie élégiaque, hyperboles

2) La célébration du "tu" : poèmes d'amour ->,  métaphores (= personnalise le sentiment fruit de notre sensibilité, au delà du langage courant, utilisation d'images personnelles)

ET LA JE NE SAIS PAS QUOI FAIRE, dois je rajouter une partie sur les poèmes romantiques sur le rapport à la nature ou plutôt l'inclure dans l'une des deux parties mais encore je ne sais pas si ça a vraiment lieu d'être. Pour finir, je dois admettre que je n'écoute pas ou peu en cours (honte à moi) et je ne sais donc pas si le thème de la nature a tant d'importance que ça dans le cas présent ??? Merci à ceux qui m'aident et à ceux qui ne le font pas.

Très bonne soirée

Perso, j'inclurais dans les deux parties parce que je pense qu'il est bon d'étoffer ses arguments, son développement par de courts exemples (poèmes et/ou poètes) .

Quant à la nature, je ne vois pas pourquoi elle n'aurait pas sa place : tout est dans le sujet " En quoi la sensibilité trouve-t-elle une expression privilégiée dans le langage poétique ?" . Or la sensibilité peut être partout, se ressentir partout, selon sa propre...sensibilité, justement. Non ?

Parler de tout, d'absolument tout, même de l'horreur par exemple (voir les poètes maudits  et la période des symbolistes, mais pas que), en langage poétique vient toucher plus sensiblement. Enfin, pour peu que l'on soit sensible au langage poétique.

Bon, je ne suis pas prof, en même temps ! 

Le 06/11/2021 à 18:05, Sittelle a dit :

Je ne sais pas aider ..

Juste un aparté que je n'ai pas osé exprimer sur le moment ... Je trouve que ta réponse est très poétique. Je ne plaisante pas. Il y a une grande poésie à dire cela aussi simplement, naturellement. J'ai trouvé ça très beau.

Mais je suis HS, pardon.

Le 06/11/2021 à 18:37, Enchantant a dit :

Perledepluie, je n’y connais pas grand-chose en poésie, mais j’aime bien votre pseudo.

J’ai tendance à penser et croire que les personnes sensibles à la poésie et capable d’en faire, sont des personnes qui sont jeunes et qui souffrent de leur situation du moment, qui ont conscience de leur fragilité au regard de ce que le marché impose pour vivre ou survivre et de la rudesse de l’existence.

Rien ne développe autant l’écoute et la sensibilité des autres (à mon sens) dans le domaine social, que d’avoir conscience d’être soi-même pauvre et dépendant.

Or, l’observation de la nature, si belle ou si harmonieuse soit elle, ou les proies sont dévorées par les prédateurs, exacerbe l’interprétation poétique des jeunes.

Je suis peut-être complètement à coté de la plaque avec mes arguments, mais c’est ce qui m’a traversé l’esprit ? 

Pour commencer, ravie que le pseudo vous ai plu

J'apprécie le fait que vous vous engagiez en terres inconnues pour tenter de me guider, cela fait de vous, quelque soit la pertinence de votre réponse, quelqu'un de bien. Concernant vos remarques, je les prends avec plaisir, merci beaucoup, je pense que oui la nature a tout à fait sa place dans la traite du sujet mais ma prof étant très (viscéralement) scolaire, je me référais plus à son lien avec le programme de terminale (la démarche après coup se révélant un peu idiote puisque visiblement la tranche d'âge du forum ne saurait me fournir ce genre d'infos) Merci quand même ! Bonne soirée

Le 06/11/2021 à 18:54, Ânk Hésenamon a dit :

Perso, j'inclurais dans les deux parties parce que je pense qu'il est bon d'étoffer ses arguments, son développement par de courts exemples (poèmes et/ou poètes) .

Quant à la nature, je ne vois pas pourquoi elle n'aurait pas sa place : tout est dans le sujet " En quoi la sensibilité trouve-t-elle une expression privilégiée dans le langage poétique ?" . Or la sensibilité peut être partout, se ressentir partout, selon sa propre...sensibilité, justement. Non ?

Parler de tout, d'absolument tout, même de l'horreur par exemple (voir les poètes maudits  et la période des symbolistes, mais pas que), en langage poétique vient toucher plus sensiblement. Enfin, pour peu que l'on soit sensible au langage poétique.

 

Bon, je ne suis pas prof, en même temps ! 

 

 

Juste un aparté que je n'ai pas osé exprimer sur le moment ... Je trouve que ta réponse est très poétique. Je ne plaisante pas. Il y a une grande poésie à dire cela aussi simplement, naturellement. J'ai trouvé ça très beau.

Mais je suis HS, pardon.

Merci de tout coeur !

Encore une fois je suis tout à fait d'accord, ma question portait plus sur le programme scolaire (ce que je n'ai d'ailleurs absolument pas précisé, navrée.. ) Cela dit, votre commentaire m'aide beaucoup, je pense que je vais finir par la citer de façon ponctuelle dans ma première partie, merci encore !  

Le 06/11/2021 à 17:44, perledepluie a dit :

Pour finir, je dois admettre que je n'écoute pas ou peu en cours (honte à moi)

Va sur le programme de Terminale sur le net, ça t'aidera peut-être à mieux comprendre les attentes de ta prof....?

Il y a petit théorième, que j'aime beaucoup, qui dit :

"
La science, c'est donner un nom à la tendance.
L'art, c'est donner un visage à la nuance. "

Si tu le comprends, tu auras toutes les réponses à ton exercice dedans.


Petit conseil, il te faut faire la dichotomie entre une lecture/ecriture
Sensible et lucide.

Effectivement, l'art est propice à l'expression de l'émotion, sensible.
Au moins ça.

Le 06/11/2021 à 17:44, perledepluie a dit :

En quoi la sensibilité trouve-t-elle une expression privilégiée dans le langage poétique ?

Je pense que l'axe central est de dire que là où le langage courant décrit, le langage poétique va cherche a suggérer, évoquer, appeler à l'imaginaire.

Par des images, des associations ou des expressions inédites ou absurdes, par la seule sonorité des mots, par son jeu avec la syntaxe. 

En clair les mots ne sont pas forcément utilisés pour leur fond objectif, précis, mais d'abord pour ce qu'il peuvent évoquer mis ensemble et par leur forme (sonorité, métrique). Un peu comme on composerait une mélodie ou peindrait une toile : il est question de finesse de trait, de choix de couleurs, de contraste, etc ..

Autre idée, on peut aussi évoquer la personnalisation souvent réalisé des sentiment ou des objets, de la souffrance, de l'amour, de la vie ou de la mort, de la Nature, de l'eau, ... qui deviennent des êtres dotés de consciences.

.... Du coup, je ne suis effectivement pas certain de ton plan, qui se focalise juste sur le "je" et le "tu".

Comme ça, je partirai plutôt sur quelque chose du genre :

1. Comment exprimer la sensibilité dans le langage courant.En insistant sur les limites, qu'il est souvent difficile de décrire un sentiment factuellement, et que la description ne fait pas pour autant ressentir la réalité. Que les mots sont un peu court. Tu peux dire "je t'aime". En langage courant, cela communique l'idée. Mais le but lorsque tu dis je t'aime, ce n'est juste de communiquer une idée, mais de l'exalter, de la laisser s'exprimer. A l'inverse, dire je suis triste renseigne sur ton état, mais n'explicite pas à quoi ressemble cette tristesse, comment tu la ressens.

2. Comment le langage poétique arrive à évoquer et faire ressentir cette sensibilité plutôt que de la décrire (cf le début de ma réponse).

Le 06/11/2021 à 19:50, Pheldwyn a dit :

Je pense que l'axe central est de dire que là où le langage courant décrit, le langage poétique va cherche a suggérer, évoquer, appeler à l'imaginaire.

Par des images, des associations ou des expressions inédites ou absurdes, par la seule sonorité des mots, par son jeu avec la syntaxe. 

En clair les mots ne sont pas forcément utilisés pour leur fond objectif, précis, mais d'abord pour ce qu'il peuvent évoquer mis ensemble et par leur forme (sonorité, métrique). Un peu comme on composerait une mélodie ou peindrait une toile : il est question de finesse de trait, de choix de couleurs, de contraste, etc ..

Autre idée, on peut aussi évoquer la personnalisation souvent réalisé des sentiment ou des objets, de la souffrance, de l'amour, de la vie ou de la mort, de la Nature, de l'eau, ... qui deviennent des êtres dotés de consciences.

.... Du coup, je ne suis effectivement pas certain de ton plan, qui se focalise juste sur le "je" et le "tu".

 

Comme ça, je partirai plutôt sur quelque chose du genre :

1. Comment exprimer la sensibilité dans le langage courant.En insistant sur les limites, qu'il est souvent difficile de décrire un sentiment factuellement, et que la description ne fait pas pour autant ressentir la réalité. Que les mots sont un peu court. Tu peux dire "je t'aime". En langage courant, cela communique l'idée. Mais le but lorsque tu dis je t'aime, ce n'est juste de communiquer une idée, mais de l'exalter, de la laisser s'exprimer. A l'inverse, dire je suis triste renseigne sur ton état, mais n'explicite pas à quoi ressemble cette tristesse, comment tu la ressens.

 

2. Comment le langage poétique arrive à évoquer et faire ressentir cette sensibilité plutôt que de la décrire (cf le début de ma réponse).

 

 

Il me semble plus clair et simple d'avoir une partie évoquant le fond (les sujets évoqués, les termes employés) et l'autre la forme (la prosodie ou toutes les figures de styles de la poésie).